Titre : Le Petit Alger : journal républicain indépendant : paraissant les lundi, mercredi et samedi
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1892-10-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32835457x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 octobre 1892 30 octobre 1892
Description : 1892/10/30 (A7,N21). 1892/10/30 (A7,N21).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6241269s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87303
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2013
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iM infractions spéciales * ITn-
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L* taxe aur les étrangers.
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La Politique.
LM Prnssopliiles autrichiens.
Le « Petit Alger w à Parla.
Àlférte. .:."
L'attire Sapor.
Variété. petr
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-Chronique locale.
Cours éé HtBotiree.
Mouvement du port.
itfos Bépéobes.
Spectacles. ,',
Veuilleton: LA BÊTK HUMAINE,
- N*R fitmle ZOLA.
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Les Infractions sittiis
L A L1NDIGÉNAT
.'-:NosrJecteur¡ se rappellent que le
oouralU, très puissant provoqué en
jFr&ooe par les révélations plus ou
nioios faotaiéi-tes ou plus, ou moins
1 potti. de IL Fauliat, les théories de
li. Lemj-Beaulieu et autres arabo-
-'pWW, éa favear des indigènes perêé-
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dm sa ooursé folle, faillit submerger
•lrsiàtbrité de née administrateurs de
oommuoes mixtes des mains desquels
ou voulait enlever les armes qu'ils
détiennent do code de l'iodigéitat/ sous
prétexte d'abus intolérables faisant de
çes îonotionnaires de Vrais potentats
doot l'arbitraire échappait à tout con-
trôle de radministratioo IQpétieure.
lia représentation algérienne et le
goavernemeut - général de l'Algérie
protestèrent comme estait leur de*
, ,.Ii;;, oootre les excès d'un seotimep-
talisme exagéré, au nom des dangers
qu'ils feraient courir à la técurité des
cwom, en même temps qu'ils nuiraient
l ia perception régulière des impôts
- arabes. <. ":;"\0:,'.;;-' .-.-- .-._ ,- 'i';.-~-'~
Cas, alors qu'il fut inscrit dans la
loi dq juio 1890 qu'on < maÍndeo-
draii pendant sept ans, aux ..tuaioiai-
Uateurs des communes mixtes en ter-
fitoire éivil dé l'Algérie, le droit de ;
lépMssioo ; par : voie diedplimdre, det
iirfrttotiouft spéciales à llndigénat.
m-.,.-A.:.: l, 8 d 1
foutefbis, l'artiele'^8 de cette loi
^[tte aonée, aux Chambres, par iegou-
Ternem^Dt, de l'applieatioo qui eu :
amiatie. - ';.
Fiés de deux années riennent de
t'éeouler sous le régime de ces nouvel-
les dispositions légales ; je dis nou-
velles parce que certains articJea, du
Code de l'indigénat ont été supprimés
et que pour les autres il ne s'agit que
d'un maintien provisoire limité^ à
échéance Axe, avec une.
oonstante des effets produits et, dans
,.w., d'une modifioatioa capitale :
lJe;"',d'apptl,..de'aDe, le Fréiet pour
Tanonditteinent chef-lieu, ou d#vaot
issoos préfet, pour les autres arrou-
..,. reconnu à tout iod^èae
- Ipwi 4*v* «âpnsonneaMnt 4e plua de
- 91 ksoNHoa dHue arnendo de plus 4e
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.1',' ,- ;,
et sur l'expérience dhmeprellÜère aD-
née, des résultats obtenoi.
Nous ne saurions trouver potor cela
de meilleure statistique que odle re-
levée par l'administration et qui a
servi de base au rapport soumis cap-
formément à îti loi, au parlement et
au président de la République, par M.
Loubet, président du Conseil des mi-
nistres.
Il ressort de ce document que j'ai
sous les yéux, d'inté^eésantes consfa-
$ous les yëuz ,
tatious, mais que leë Algériens n'appré-
cieront probablement, pas avec le même
optimisme que le président du Conseil.
Le rapport embrasse la période com-
prise entre le 1* juillet 1890 et le 30
juin 1891. Le tfombre total des puni-
tions infligées Vèst élevé pendant cette
période pour une population de
2,323,549 indigènes musulmans non
naturalisés, au chiffre de 18,630.
C'est dans le département d'O an
que la moyenne des c^nda m nations a
été la plus, élevée. Elle y est de 9,32
par mille habitants indigènes, tandis
qu'elle n'est que dp 8,10 dans celui de
Constantine et de 7,07 dans le départe»
m<'nt d'Alger ; soit une moyenne gêne-
raie de 8, 16 pour les trois départe-
meuts. ,\
Les paragraphes 2, 6, 8, 13, 16 et
17 ont donné lieu le plus souvent à
l'a ppli cation oie la peine dans les trois
départements.
Ils ont trait : ,",'
~~u~~o~ ïo~
jnM^^on^u ^rj|
ndgl
vices. ;
(6) Retard prolongé ou non justifié
dans le payemént desïmpots.etc.
(8) Dissimulation de la matière im-
posable ou connivence dans les sous-
tractions au recensement des animaux
et objet imposables.
(13) Départ d'une commune sans
avoir au- préalable averti l'administra-
teur et acquitté les impôts * départ de
sa résidence 8a08 être muni d'ne pas-
port, permis de voyage, carte de sûreté
- ou livret d'ouvrier régulièrement visé.
(16) Tapage, scandale, disputes et
autres actes de désordre, notamment
sur les marchés, etc.
f (17) Refus ou négligence de faire les
travaux, la service ou de prêter le se-
cotirs dont ils auraient été requis dans
les circonstances d'accidents, tumultes
ou autres calamités, ainsi que dans
lefcaw d'insurrection, pillage, brigan-
dage, flagrant délit, clameur, publique
ou exécution judiciaire. '-
(tes paragraphes 16 et 17, ce der-
nier surtout,, ont fourni les plus forts
contingents à la répression ; 3,645 con.
damnations pour l'un et 4,077 pour
l'autre.
Le rapporteur explique assez oom-
plaisamment ces chiffres, comme pres-
que tous les autres dU reste, par l'in-
vasion des criquets et la réoistanoe
des indigènes à se soumettre aux exi-
gencea de l'admiuistration quand ils
étaient requis.
Nous y voyons, nous, des arguments
probants contre l'assimilation dont on
parle tant, même en botu,Plaent m
point de vue do ministra, car il ne
que- les indigènes ont
sosti an inÀêi direct à combattre les
fféaux ^ui fes frappent encore plus que
':M. Loubet constate ensuite avec une
,satkfa« iofi visible que les infractions
aux psràgfspboii lt 9,14,15, i9 si 90
iooyisëyiiUnmwaulka. Hs^agis
"',' ,\
de « propos tenus en public contre la
France ou son gouvernement; déten-
tion d'animaux égarés et sans avis
donné it l'uutorité dans les 21 lieures ;
négligence de faire viser son permis
de Voyage; défaut de certificat indi-
quant la marque des animaux destinés
à être conduits sur un marchéen dehors
de la commune ; absence d'autorisation
pour l'exercice de certaines profes-
sions. »
Pour qui connais, l'indigène (arabe
ou k ibyle, né maiirr et rusé, s'étonuer
de ce résultat statistique serait de la
naïveté.
Quant aux deux derniers qui n'ont
donné lieu à aucune condamnation et
visant l'ouverture >aûs autorisation
d'étftbUuipjwnef»ts religieux I'flxe»-
cice de la profession de « derrer » -
instituteur primaire ce serait par
trop idiot de leur part lorsque le culte
musulman est plus respecté par nous
en Algérie que tout autre ec que nous
nous imposons des sacrifices au-dessus
de nos forces pour favoriser l'instruc-
tion des indigèues !
Je ne terminerai pas ces rapides ap-
préciation^ sauscritjquer l'innovation
du droit d'appel dont je parlais plus
haut. 11 diminue l'autorité des admi-
nistrateurs. Les réclamations, timides
d'abord et peu nombreuses, ne tarde-
ront pas à prendre de grandes pro-
portions qu'une .prochaine statistique
démontrera, j'en suis convaincu.
3~ tu ~ooranta dei
~g~
jàtfe alors qu'avec l'indigène il faut sa-
voir allier la sévérité & la justice et
qu'il ne suifft pus, eomrae le prétend
M/ Louber, que les pouvoirs discipli-
: naires restent dans lés mains des ad-
ministrateurs « plutôt, comme une ,1
menace que comme un moyen de ré-
pression ».
A. GUIBBKRT.
La taxe sur le" Etrangers
Après l'interpellttion sur l'assainissement
do là 8eioet la Cbambre tbardera la diseus-
aioo de hoterpfUtttoode M*. Baall lur les
oiQMiS qui ont amené les troubles entre mi-
neurs (raoçai* , et belge* aux eoniroos de
Lens. - u,
On lait que ba miaeura français reproche-
raient à leurs collègues étrangers de travaJl-
ler à vil prix et de taire ainsi baisser les u-
laires. ,
.- lis ajoutent que-tes étrangers sont dispensés
dés charges qui pèsent sur le contribuable
français et de plus peuvent se soustraire au
survice militaire et dans leur pays d'origine
et dans leur ptys d'adoption.
- M. BILlly conciliera en demandant l'établis-
sèment d'une taxe lpéciàto: pour les étrangers.
Alla de permettre à la. Chambre damani.
fester plus rapidement son avis sans lien pré-
jug-r du fond de la question, MM. Tbdlier
du Poncbeville, Dejardin* Verkinder, Taillan-
dier, Le Gavrian, Plicbon et de Montfort,
viennent de prendre l'initiative d'une propo-
sition Ippcialf, tendant à l'établivamnent d'une
taxe mililairo sur les étrangers résidant un
FraDce.
Uette taxe sera égale ptidr léS étrangers «a*
lariés ou appointés k 4 C/0 du salaire ou des
appointements, et pour les pâtentés, au mon-
tant du principal de leur patente ; fa» tout itéra
csloulé jour ptr jour aa prorata du teneps de
service dont l'étranger ao treavera dispensé.
Ëtlè sera exigible par. «pois si elle est due
pour une période supéruare i QO pois.
IM maîtres OQ patrons «eeoot ténus d'en
Ain l'avanee pour leara ouvriers, domesti-
ques oa employés. ':';'-- ,,: ,:; , -" .-,
;',,-,;':i "',,"\10::';,," ":::;,.,I.,. ,,',
ÉCHOS
L1 FIÈVRE APHTEUSE ES FlÙNCE. -
Des renseignements parvenus au mi-
nistère de Fagriculture, il résulte que
la fièvre aphteuse qui règne en ce mo-
ment sur le bétail eu France, s'étend
à 21 de nos départements.
Parmi les plus éprouvée se trouvent
les départements limitrophes de nos
Irontfères de la Belgique et du Luxem-
bourg.
A l'appui de cette information, nous
ajouterons, que dans le département
au Nord, par exemple, l'aspect de tou*
tes les fermes est des plus lamenta-
bles.
Il en est peu sur la porte desquelles
on ne lise une grande affiche admi-
nistrative, portant cette inscription :
Fièvre aphteuse. Défense d'entrer. >
Lm iwftra DO p^KIS. • quelques
chiffres sur Li longueur des principales
votes de Paris furt peu connue eu gé-
néral.
La rue la plus longue est la rue de
Vaugirard qui a 4 kilomètres 350 mè-
treg. L-t rue de Rivoli a un déveioppe.
mont de 3 kilomètres. Prolongée jus-
qu'à la place de la Bastille, son déve-
loppement est do 3 kilomètres 350
metres.
Le boulevard Saint-Germain a 3 ki-
lomètres 150 mètres. La rue Marcadec
a 2 kilomètres 915 mètres. L'avenue
des Champs-Elysées a une longueur
précise de 1 kilomètre 810 mètres, des
chevaux de Marly à la ligne du roud-
poinc de l'Etoile.
La ligue des grands boulevards, en-
tre la Madeleine et la Bastille, tormée
de onse sections brisées, a un aévelon*
pement exact de 4 kilomètres 390 mè-
-4.!Wt.L'avenue Friedland a 650 mètresT
Le boulevard HaU88eJDaIJn, î kilomètres
100 mèLres. Le boulevard Malesherbes,
de la porte d'Ai-n'èrea à la Madeleine,
2 kilomètres 600 mètres.
Le boulevard Magenta, du Château*
d Eau au boulevard de la Chapelle, 1
kilomètre 900 mètres.
Le boulevard de Strasbourg, 800
mèctes. Le boulevard de Séblidtopol,
1 kilomètre 250 mètres. Le boulevard
Saint-Michel, 1 kilomètre 559 mètres.
Le boulevard Saint-Germain, de l'eo-
trepôtdes vins à la rue HautefeuiUe,
1 kllomètre.
UN LEGS DE VIEILLE FOLLE. Mills
Etosatath Orby.Huoter vient de mou-
rir à Londres, laissant à son perroquet
« Coco », a qui fut pendant vingt-
cinq ans son compagnon fi lèie », une
rente de 203 lavres sterling. Un codi-
cile ajoute un legs de 580 livres pour
taire a « Coco » les irais d'une noa-
velle cage.
Les perroquets, on le sait, vivent
fort vieux, mais si le testament de
l'amie de a Coco» n'est pas cassé, les
héritiers légaux s'empresseront d'oftrir
au bavard légataire un, bon déjeuner
au persil ou aux amandes amères.
UNE VRAIE LOROXLVE. Uy a en
Calilornie, nous apprend le Daily News
une jeune fille âgée de quatorze ans,
qui exerce le metier de forge on ; elle
travaille ardemment à l'heure'qu'il
est & se perleodonÓer dans son. métier
afio de prendre uue part active à rex-
position de Chicago. Elle a un joli
nom « Ray Bevendge ». Ou la repré-
seute comme une jolie fille, elle excelle
dans plusieurs sports, elle sait nager,
ramer, jouer au lawo tennis, et elle
parle trois - langues.
Ellea étudié un an à l'Institut po-
litechnique Cugswet de San Francisco
pour apprendre le métier de forgeron;
elle sait faire des vis, des crochets, des
iers à cheval, etc., et plusieurs objets
d*ornement en fer. t
Les produits de sa foige seront veo -
dus à l'Exposition, au ",.' profit d'un
fonde destiné à la création d une « Eco-
le de travaux d'ornement en fer pour
lés femmes ».
UNE SDPE&STITIOX CAINOISE. Ja-
mais, à moins d'être an pirate, an
ÇfcùHHi w fèm m bwnaw qui »
noie" pas pins nnin^igèae ^M éfrtn-
ger. On croit géBënueawnt da^s le
Céleste-Empire que lorsqu'un faoïame
se noie son mauvais ftbrlt erre è la
surface des easx juftfa'à^ee qe'il ait
trouvé quelqu'un qui Mit comme lui
victime de la mer, et que ce n'est qu'à
ce moment qu'il est délivré de sa ser-
vitude. ", ,,',
Le Chinoitt. en conséquence, ne veut
pas sauver un homme, qti se noie,
parce qu'il emint que l'esprit atmoei
il enlèverait ainsi une planche de siitit,
ne se mette à sa poursuite et ne le
hante toute sa vie, -' ,
–-..
JOYEUX, propos
-
Le fils du talentueux composteur
Georges Fra^gerolie commence son ins-
triiAMMi jl vçt^t eau.
dans les ordres. Sa mère riaterroge
et lui pose la qnesttoo : « Qu'est-ce.
que Dieu? »
L'eofaod ne répond pas.
La maman lui donne la répl^ique :
« Dieu est un pur esprit qui nlt vaint
eu de commencement et qui n aura
jamais de fin. »
L'enfant est hésitant : « Ce n'est pae
ça que l'on m'a appris. »
- 1?1
- Oui, il n'y avait pas de pointu
là-dedans.
*
♦ *
Le jeune vicomte de &., qui cet
bête comme un serin, fait depois quel-
que temps à la belle baronne de V.
une cour des plus assidues.
L'autre soir, lè petit vicomte était
aux pieda de la baronne et lui murmu*
rait :
..rff Oh f, baronpe^ jesegais ir'henwnx
Impossible, répondit la sfnritneiie
baronne, moneœur n'est pas une cage.
La Politique
L'opinion géoéraleaiMt admise sa sujet de
la grève de Oarmaus, après la séance de la
Chambre et les sottes des iaterpsUsUoac Mait
qu'il ne s agissait plus que d'une question de
jours, presque d'heures, pour que cette mal-
heureuse aftiire fat eola termieée i la salie-
faction de tout, aaaf peut être de ceux qui y
sont le moins directement iatéreeeée.
Nos représentante très bien inspirée
cette (uia avsieùt voté le principe de I*ar-
biirage, seul moyen vAetee et pratique d'évi-
ter le retour de conflits de evtte nature, ou
du moins d'en empécker lee déeestmw eff jts ;
par une première appiieatioaj avant la lettre,
de la loi nouvelle, le préefdent de Cooead,
M. Loubet, avait généfBueument accepté le
rôle d'arbitre entre les grévistes de Car maux
et la compagnie minière, Mil. Clemenceau,
Pelle tan tt lIilteraoct, aceeptaat aussi cette
solution comme délégués des mineurs, d'ec-
cord en cela avec les représentants autorisés
de la tJompapieo,
M. Loubet, en le sait, a rendu sa seoteaoe
arbitrale motivée et qui donne aatjefaotion aux
légitimée revendications des grévietee en mô-
me temps qu'à tous les répiibttoains dont tes
sympathies tear étaient eequises, en tant q..
défenseurs des droits de suffrage universel
méconnus par lesadutiaistrateurs etdirecteura
réactionnaires de la Compagnie.
L'arbitra iiapose ea ifet la ffiintégralien
de Mi Oilvigaao et de tout tes «nvrli fa *
l'exception de ceux que le tribunal tfJÙbi a
condamoés, ces ÑfÑWI ayant outrepassé
leurs droits.
Contrairement aua ài lerat* des mioeors
gi^vistee, la .sentence décide, d^sutre part,
qu'il n'y a pas-lieu de remplacer directeur,
M. Humblot.
Cette sentoàoa est jaain an faeé, et téàwh
gne d'un grand esprit d« tsgssse de la part
de celui qui l'a rendes. Tôt aa plna ponr-
rait-oe lui repeooher un 'mvaque d'bsMlrté
politique, cer tent en awfatepaut nae distinc-
tion de princ^e eatn les rtvfctea~qai nttt
n^é d'en droit et «o* qwCbnt Mtrepeasé, ai
farldtre evaiipusaaoncvVi*aaMisti^euia des C<~ d:~ .--JWMWM ~M éislt
CKile de ncstlv«rf» aàcttn pfMexie nesebsla»
taitpoer eionaer lm IMadons ea Isidsfa*
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Ternem^Dt, de l'applieatioo qui eu :
amiatie. - ';.
Fiés de deux années riennent de
t'éeouler sous le régime de ces nouvel-
les dispositions légales ; je dis nou-
velles parce que certains articJea, du
Code de l'indigénat ont été supprimés
et que pour les autres il ne s'agit que
d'un maintien provisoire limité^ à
échéance Axe, avec une.
oonstante des effets produits et, dans
,.w., d'une modifioatioa capitale :
lJe;"',d'apptl,..de'aDe, le Fréiet pour
Tanonditteinent chef-lieu, ou d#vaot
issoos préfet, pour les autres arrou-
..,. reconnu à tout iod^èae
- Ipwi 4*v* «âpnsonneaMnt 4e plua de
- 91 ksoNHoa dHue arnendo de plus 4e
I.;, ; ,.. -- ;' .:.J - l':"";
^^at p
.1',' ,- ;,
et sur l'expérience dhmeprellÜère aD-
née, des résultats obtenoi.
Nous ne saurions trouver potor cela
de meilleure statistique que odle re-
levée par l'administration et qui a
servi de base au rapport soumis cap-
formément à îti loi, au parlement et
au président de la République, par M.
Loubet, président du Conseil des mi-
nistres.
Il ressort de ce document que j'ai
sous les yéux, d'inté^eésantes consfa-
$ous les yëuz ,
tatious, mais que leë Algériens n'appré-
cieront probablement, pas avec le même
optimisme que le président du Conseil.
Le rapport embrasse la période com-
prise entre le 1* juillet 1890 et le 30
juin 1891. Le tfombre total des puni-
tions infligées Vèst élevé pendant cette
période pour une population de
2,323,549 indigènes musulmans non
naturalisés, au chiffre de 18,630.
C'est dans le département d'O an
que la moyenne des c^nda m nations a
été la plus, élevée. Elle y est de 9,32
par mille habitants indigènes, tandis
qu'elle n'est que dp 8,10 dans celui de
Constantine et de 7,07 dans le départe»
m<'nt d'Alger ; soit une moyenne gêne-
raie de 8, 16 pour les trois départe-
meuts. ,\
Les paragraphes 2, 6, 8, 13, 16 et
17 ont donné lieu le plus souvent à
l'a ppli cation oie la peine dans les trois
départements.
Ils ont trait : ,",'
~~u~~o~ ïo~
jnM^^on^u ^rj|
ndgl
vices. ;
(6) Retard prolongé ou non justifié
dans le payemént desïmpots.etc.
(8) Dissimulation de la matière im-
posable ou connivence dans les sous-
tractions au recensement des animaux
et objet imposables.
(13) Départ d'une commune sans
avoir au- préalable averti l'administra-
teur et acquitté les impôts * départ de
sa résidence 8a08 être muni d'ne pas-
port, permis de voyage, carte de sûreté
- ou livret d'ouvrier régulièrement visé.
(16) Tapage, scandale, disputes et
autres actes de désordre, notamment
sur les marchés, etc.
f (17) Refus ou négligence de faire les
travaux, la service ou de prêter le se-
cotirs dont ils auraient été requis dans
les circonstances d'accidents, tumultes
ou autres calamités, ainsi que dans
lefcaw d'insurrection, pillage, brigan-
dage, flagrant délit, clameur, publique
ou exécution judiciaire. '-
(tes paragraphes 16 et 17, ce der-
nier surtout,, ont fourni les plus forts
contingents à la répression ; 3,645 con.
damnations pour l'un et 4,077 pour
l'autre.
Le rapporteur explique assez oom-
plaisamment ces chiffres, comme pres-
que tous les autres dU reste, par l'in-
vasion des criquets et la réoistanoe
des indigènes à se soumettre aux exi-
gencea de l'admiuistration quand ils
étaient requis.
Nous y voyons, nous, des arguments
probants contre l'assimilation dont on
parle tant, même en botu,Plaent m
point de vue do ministra, car il ne
que- les indigènes ont
sosti an inÀêi direct à combattre les
fféaux ^ui fes frappent encore plus que
':
,satkfa« iofi visible que les infractions
aux psràgfspboii lt 9,14,15, i9 si 90
iooyisëyiiUnmwaulka. Hs^agis
"',' ,\
de « propos tenus en public contre la
France ou son gouvernement; déten-
tion d'animaux égarés et sans avis
donné it l'uutorité dans les 21 lieures ;
négligence de faire viser son permis
de Voyage; défaut de certificat indi-
quant la marque des animaux destinés
à être conduits sur un marchéen dehors
de la commune ; absence d'autorisation
pour l'exercice de certaines profes-
sions. »
Pour qui connais, l'indigène (arabe
ou k ibyle, né maiirr et rusé, s'étonuer
de ce résultat statistique serait de la
naïveté.
Quant aux deux derniers qui n'ont
donné lieu à aucune condamnation et
visant l'ouverture >aûs autorisation
d'étftbUuipjwnef»ts religieux I'flxe»-
cice de la profession de « derrer » -
instituteur primaire ce serait par
trop idiot de leur part lorsque le culte
musulman est plus respecté par nous
en Algérie que tout autre ec que nous
nous imposons des sacrifices au-dessus
de nos forces pour favoriser l'instruc-
tion des indigèues !
Je ne terminerai pas ces rapides ap-
préciation^ sauscritjquer l'innovation
du droit d'appel dont je parlais plus
haut. 11 diminue l'autorité des admi-
nistrateurs. Les réclamations, timides
d'abord et peu nombreuses, ne tarde-
ront pas à prendre de grandes pro-
portions qu'une .prochaine statistique
démontrera, j'en suis convaincu.
3~ tu ~ooranta dei
~g~
jàtfe alors qu'avec l'indigène il faut sa-
voir allier la sévérité & la justice et
qu'il ne suifft pus, eomrae le prétend
M/ Louber, que les pouvoirs discipli-
: naires restent dans lés mains des ad-
ministrateurs « plutôt, comme une ,1
menace que comme un moyen de ré-
pression ».
A. GUIBBKRT.
La taxe sur le" Etrangers
Après l'interpellttion sur l'assainissement
do là 8eioet la Cbambre tbardera la diseus-
aioo de hoterpfUtttoode M*. Baall lur les
oiQMiS qui ont amené les troubles entre mi-
neurs (raoçai* , et belge* aux eoniroos de
Lens. - u,
On lait que ba miaeura français reproche-
raient à leurs collègues étrangers de travaJl-
ler à vil prix et de taire ainsi baisser les u-
laires. ,
.- lis ajoutent que-tes étrangers sont dispensés
dés charges qui pèsent sur le contribuable
français et de plus peuvent se soustraire au
survice militaire et dans leur pays d'origine
et dans leur ptys d'adoption.
- M. BILlly conciliera en demandant l'établis-
sèment d'une taxe lpéciàto: pour les étrangers.
Alla de permettre à la. Chambre damani.
fester plus rapidement son avis sans lien pré-
jug-r du fond de la question, MM. Tbdlier
du Poncbeville, Dejardin* Verkinder, Taillan-
dier, Le Gavrian, Plicbon et de Montfort,
viennent de prendre l'initiative d'une propo-
sition Ippcialf, tendant à l'établivamnent d'une
taxe mililairo sur les étrangers résidant un
FraDce.
Uette taxe sera égale ptidr léS étrangers «a*
lariés ou appointés k 4 C/0 du salaire ou des
appointements, et pour les pâtentés, au mon-
tant du principal de leur patente ; fa» tout itéra
csloulé jour ptr jour aa prorata du teneps de
service dont l'étranger ao treavera dispensé.
Ëtlè sera exigible par. «pois si elle est due
pour une période supéruare i QO pois.
IM maîtres OQ patrons «eeoot ténus d'en
Ain l'avanee pour leara ouvriers, domesti-
ques oa employés. ':';'-- ,,: ,:; , -" .-,
;',,-,;':i "',,"\10::';,," ":::;,.,I.,. ,,',
ÉCHOS
L1 FIÈVRE APHTEUSE ES FlÙNCE. -
Des renseignements parvenus au mi-
nistère de Fagriculture, il résulte que
la fièvre aphteuse qui règne en ce mo-
ment sur le bétail eu France, s'étend
à 21 de nos départements.
Parmi les plus éprouvée se trouvent
les départements limitrophes de nos
Irontfères de la Belgique et du Luxem-
bourg.
A l'appui de cette information, nous
ajouterons, que dans le département
au Nord, par exemple, l'aspect de tou*
tes les fermes est des plus lamenta-
bles.
Il en est peu sur la porte desquelles
on ne lise une grande affiche admi-
nistrative, portant cette inscription :
Fièvre aphteuse. Défense d'entrer. >
Lm iwftra DO p^KIS. • quelques
chiffres sur Li longueur des principales
votes de Paris furt peu connue eu gé-
néral.
La rue la plus longue est la rue de
Vaugirard qui a 4 kilomètres 350 mè-
treg. L-t rue de Rivoli a un déveioppe.
mont de 3 kilomètres. Prolongée jus-
qu'à la place de la Bastille, son déve-
loppement est do 3 kilomètres 350
metres.
Le boulevard Saint-Germain a 3 ki-
lomètres 150 mètres. La rue Marcadec
a 2 kilomètres 915 mètres. L'avenue
des Champs-Elysées a une longueur
précise de 1 kilomètre 810 mètres, des
chevaux de Marly à la ligne du roud-
poinc de l'Etoile.
La ligue des grands boulevards, en-
tre la Madeleine et la Bastille, tormée
de onse sections brisées, a un aévelon*
pement exact de 4 kilomètres 390 mè-
-4.!Wt.
Le boulevard HaU88eJDaIJn, î kilomètres
100 mèLres. Le boulevard Malesherbes,
de la porte d'Ai-n'èrea à la Madeleine,
2 kilomètres 600 mètres.
Le boulevard Magenta, du Château*
d Eau au boulevard de la Chapelle, 1
kilomètre 900 mètres.
Le boulevard de Strasbourg, 800
mèctes. Le boulevard de Séblidtopol,
1 kilomètre 250 mètres. Le boulevard
Saint-Michel, 1 kilomètre 559 mètres.
Le boulevard Saint-Germain, de l'eo-
trepôtdes vins à la rue HautefeuiUe,
1 kllomètre.
UN LEGS DE VIEILLE FOLLE. Mills
Etosatath Orby.Huoter vient de mou-
rir à Londres, laissant à son perroquet
« Coco », a qui fut pendant vingt-
cinq ans son compagnon fi lèie », une
rente de 203 lavres sterling. Un codi-
cile ajoute un legs de 580 livres pour
taire a « Coco » les irais d'une noa-
velle cage.
Les perroquets, on le sait, vivent
fort vieux, mais si le testament de
l'amie de a Coco» n'est pas cassé, les
héritiers légaux s'empresseront d'oftrir
au bavard légataire un, bon déjeuner
au persil ou aux amandes amères.
UNE VRAIE LOROXLVE. Uy a en
Calilornie, nous apprend le Daily News
une jeune fille âgée de quatorze ans,
qui exerce le metier de forge on ; elle
travaille ardemment à l'heure'qu'il
est & se perleodonÓer dans son. métier
afio de prendre uue part active à rex-
position de Chicago. Elle a un joli
nom « Ray Bevendge ». Ou la repré-
seute comme une jolie fille, elle excelle
dans plusieurs sports, elle sait nager,
ramer, jouer au lawo tennis, et elle
parle trois - langues.
Ellea étudié un an à l'Institut po-
litechnique Cugswet de San Francisco
pour apprendre le métier de forgeron;
elle sait faire des vis, des crochets, des
iers à cheval, etc., et plusieurs objets
d*ornement en fer. t
Les produits de sa foige seront veo -
dus à l'Exposition, au ",.' profit d'un
fonde destiné à la création d une « Eco-
le de travaux d'ornement en fer pour
lés femmes ».
UNE SDPE&STITIOX CAINOISE. Ja-
mais, à moins d'être an pirate, an
ÇfcùHHi w fèm m bwnaw qui »
noie" pas pins nnin^igèae ^M éfrtn-
ger. On croit géBënueawnt da^s le
Céleste-Empire que lorsqu'un faoïame
se noie son mauvais ftbrlt erre è la
surface des easx juftfa'à^ee qe'il ait
trouvé quelqu'un qui Mit comme lui
victime de la mer, et que ce n'est qu'à
ce moment qu'il est délivré de sa ser-
vitude. ", ,,',
Le Chinoitt. en conséquence, ne veut
pas sauver un homme, qti se noie,
parce qu'il emint que l'esprit atmoei
il enlèverait ainsi une planche de siitit,
ne se mette à sa poursuite et ne le
hante toute sa vie, -' ,
–-..
JOYEUX, propos
-
Le fils du talentueux composteur
Georges Fra^gerolie commence son ins-
triiAMMi jl vçt^t eau.
dans les ordres. Sa mère riaterroge
et lui pose la qnesttoo : « Qu'est-ce.
que Dieu? »
L'eofaod ne répond pas.
La maman lui donne la répl^ique :
« Dieu est un pur esprit qui nlt vaint
eu de commencement et qui n aura
jamais de fin. »
L'enfant est hésitant : « Ce n'est pae
ça que l'on m'a appris. »
- 1?1
- Oui, il n'y avait pas de pointu
là-dedans.
*
♦ *
Le jeune vicomte de &., qui cet
bête comme un serin, fait depois quel-
que temps à la belle baronne de V.
une cour des plus assidues.
L'autre soir, lè petit vicomte était
aux pieda de la baronne et lui murmu*
rait :
..rff Oh f, baronpe^ jesegais ir'henwnx
Impossible, répondit la sfnritneiie
baronne, moneœur n'est pas une cage.
La Politique
L'opinion géoéraleaiMt admise sa sujet de
la grève de Oarmaus, après la séance de la
Chambre et les sottes des iaterpsUsUoac Mait
qu'il ne s agissait plus que d'une question de
jours, presque d'heures, pour que cette mal-
heureuse aftiire fat eola termieée i la salie-
faction de tout, aaaf peut être de ceux qui y
sont le moins directement iatéreeeée.
Nos représentante très bien inspirée
cette (uia avsieùt voté le principe de I*ar-
biirage, seul moyen vAetee et pratique d'évi-
ter le retour de conflits de evtte nature, ou
du moins d'en empécker lee déeestmw eff jts ;
par une première appiieatioaj avant la lettre,
de la loi nouvelle, le préefdent de Cooead,
M. Loubet, avait généfBueument accepté le
rôle d'arbitre entre les grévistes de Car maux
et la compagnie minière, Mil. Clemenceau,
Pelle tan tt lIilteraoct, aceeptaat aussi cette
solution comme délégués des mineurs, d'ec-
cord en cela avec les représentants autorisés
de la tJompapieo,
M. Loubet, en le sait, a rendu sa seoteaoe
arbitrale motivée et qui donne aatjefaotion aux
légitimée revendications des grévietee en mô-
me temps qu'à tous les répiibttoains dont tes
sympathies tear étaient eequises, en tant q..
défenseurs des droits de suffrage universel
méconnus par lesadutiaistrateurs etdirecteura
réactionnaires de la Compagnie.
L'arbitra iiapose ea ifet la ffiintégralien
de Mi Oilvigaao et de tout tes «nvrli fa *
l'exception de ceux que le tribunal tfJÙbi a
condamoés, ces ÑfÑWI ayant outrepassé
leurs droits.
Contrairement aua ài lerat* des mioeors
gi^vistee, la .sentence décide, d^sutre part,
qu'il n'y a pas-lieu de remplacer directeur,
M. Humblot.
Cette sentoàoa est jaain an faeé, et téàwh
gne d'un grand esprit d« tsgssse de la part
de celui qui l'a rendes. Tôt aa plna ponr-
rait-oe lui repeooher un 'mvaque d'bsMlrté
politique, cer tent en awfatepaut nae distinc-
tion de princ^e eatn les rtvfctea~qai nttt
n^é d'en droit et «o* qwCbnt Mtrepeasé, ai
farldtre evaiipusaaoncvVi*aaMisti^euia
CKile de ncstlv«rf» aàcttn pfMexie nesebsla»
taitpoer eionaer lm IMadons ea Isidsfa*
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