Titre : Le Petit Alger : journal républicain indépendant : paraissant les lundi, mercredi et samedi
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1892-10-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32835457x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 octobre 1892 22 octobre 1892
Description : 1892/10/22 (A7,N18). 1892/10/22 (A7,N18).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6241267z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87303
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2013
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tyMJÈ de. chaque mois et sé4t reçu*
SMS frais da*e tous te* Bureaux de
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L* PETIT ALGER,$?t désigqé pour l'insertiondea annonces légales, judiciaire» et autres, exigées pour la validité des procédures et eoatomt*
ATATR, LE 21 OCTOBRE 1892.
;"-, 1 - .," ,. ','
SOMMAIRE:
.:' w'
1h e«if«itioiifl commerciales.
Jkpp" des Réservistes et des
Territoriaux.
SoJios.
La Politique.
Budgets de Guerre.
Le petit Alger » à Paris.
Algérie.
Question professionnelle.
An Jour le Jour.
que théâtrale.
Bmiletin ifnancier.
Chronique locale.
K08 Dépéobes.
Penilieton : LA BÊTE HUMAINE,
par Emile ZOLA.
1 1* LES
MMm Conrciales
71 i. -. TI..
Dau mon dernier article sur le
même sujet, où j'insistais tout parti-
culièrement au nom de l'agriculture
algérienne menacée par un retour
offensif des partisans de la liberté
comerciaie, favorable à uos concur-
rentsétrangers et ruineuse pour nous, >
j< dM<< r., : ?
.,: ,,-"
Frauoeeffitière.
H.ne ft'agit pas en effet de favoriser
telle ou telle catégorie de -commer-
çants et d'industriels, pu plus que les
agriculteurs d'une régioo d'un même
par qui n'aurait pas des intérêts
identiques à ceux d'une autre régioo.
Noashési tarions même à demander
tmrigime de faveur pour TAtgerte
s'il devait à titre de conséquences être
ntlisible aux intérêts généraux de la
Métropole.
Celft prouverait, tout au plus, sem-
blable antagonisme existant, qu'il n'est
point nécessaire d'avoir des colonies oe
pouvant vivre qu'à la condition d'être
une éternelle charge pour la mère
patrie sans espoir, à un moment donné,
de légitimes compensations.
Lesnouvelles con ventions commer-
ciales inaugurées en 1892, sont au
contraire très favorables au dévelop-
pement de la prospérité économique
générale de la France et, pour le dé-
montrer, il suffit de faire appel à la
statistique et de citer des chiffres
officiels comme je l'indiquais précé-
deatmeat.
Comparons à cet effet les résultats
des neuf premiers mois de 1892 à ceux
de la période correspondante de 1891,
alors que nous étions liés par des tmi.
tés avec toutes les puissances et sous
le régime du libre échapge.
Les importations en 1391 se sont
élevée* à 3,471,643 millefrancs.4
: ti 1892, BOUS ne trouvons, pliis
ju'un obiârede3,394,427 mille ir. soit
^7,317 millefrancs en moins..
A l'exportation nous trouvons en
iwl : 2,555,209 mille fraocs^coft tre
3,653,346 mille {r. en 1892* soit un,
lugssfatatioo je 97,137 aille ep
&::r.;. ««« > tMt !'
ban des nouveaux tarifs.. ',ry
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.focidàaiiflfre qu'aysnt moias m- -
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;. 0"1"" q',." ,," ',' '¡
nale qui a bénéficié de toute la diffé-
reace.
Yoilà de* résultats d'eosemble abso-
lument probants et ce sont les seuls
qu'il soit permis d'envisager pour con-
clure en faveur d'une mesure générale
«u contre son application.
Les libres échangJstes, leurs porte-
paroles autorisés et leurs organes dans
la presse, se gardent bien de discuter
la question en se plaçant à ce point
de vue, le seul exact cependant, si
l'on n'a d'autre prétention que d'en
dégager une véritépratique.
Ils citent à grand bruit les lamen-
tations des armateurs marseillais, de
ceux de Bordeaux et du Havre, et la
diminution constante des flottes dé
commerce dans ces grands ports.
Si mes souvenirs sont fidèles, ce
n'est pas d'aujourd'hui que date l'état
de marasme de notre marine de corn-
merce.
Cette situation bien antérieure à
1892 a fait l'objet des préoccupations
de tous, et des pouvoirs publics. On
s'en montrait même très inquiet il y a
dix ans pour le recrutement de notre
marine militaire. N'a-t*on pas souvent
discuté la question des primes à ac-
corder à la uavigation et cela bien
avant la mise en vigueur des nouveaux
tarifs ?
On voit donc que dans ce cas parti-
culier les tarifs douaniers sont loin
d'être les seuls coupables.
Ils citent encore l'exemple de l'in-
aftuïîon':'\ ',::~,',,":~<'<'-'-,'r.,',','" ';' ",
Ar ic
Les renseignements qui nous arri-
vent sur notre commerce d'exportation
sont de plus en plus découragean ts.
C'est l'effet de recul de nos propres
tarifs qui ont occasionné partout des
représailles, s'écrie notre confrère pa-
risien < la liberté »'et il ajoute : < Les
résultats en sont tangibles pour les
soies en tissus de tout genre dont l'ex-
portation est descendue de 178 mil-
lions en 1801 à 165 millions en 1892 f
Avec un peu de. mémoire et de
bonne foi il serait facile de se rappeler
que l'industrie des soieries françaises
périclitait sous l'empire et dès le len-
demain même du jour où les barrières
commerciales lurent si sottement ou-
vertes à l'instigation de l'Aogleterre
par Napoléon H! et ses ministres;
alors que l'industrie française n'était
nullement préparée.
Est-ce que les crises ouvrières de
Lyon et de St-Etienne ne sont pas pré-
sentes à l'esprit de tous ceux qui veu-
lent se souvenir? ",.
Un petit détail à ce propos, tout à
fait typique: l'lmpératriooEugéllie,
pour apporter un remède dans la limite
de ses moyens, décret* dans son bou-
doir qu'à la Cour on ne porterait ptoa
à l'avenir que des robes de soie, des
costumes en soie, des bas de soie, etc.,
"'d l'ho.
etc. c'est de l'histoire. '.,
Qu'on ne vienne donc pas nous dire
que c'est de l'application des nouveaux
tarifs que vient tout le mal; même
pour quelques brandies du commerce
national ou quelques industries spé-
ciales particulièrement atteintes !
Serait-oe absolument exact au fond,
que les pouvoirs publies bien inspirés,
itpqt enoonservaat l'obligation de cher-
eher d'autres remèdes, à un état de
~h~~MW~t d~M~
dti,ep&j,-' cette question capitale
descowreotiofls commerciales, prendre
conseil que des intérêts générauxdu
,P1'. ,,. ; ::
Or. pour le moment, ils ne sont
que dans In maintien des tarifs actuels
sans la moindre concession à qui que
ce soit au dessous du tarif minimum.
A. GOIBBERT.
APPELS
Des Réservistes et des Territorim
Voici les nouvelles dispositions arrêtées
par le miniatre de la guerre pour les appels
annuels des réservistes utiles territoriaux
Armée active. 1° Les régiments actifs
subdivisionnaires, les bataillons actifs de
chasseurs, les régiments de zouaves recevront
les années de millésime pair, quatre demi-
claases de réservistes se trouvant dans les
3', 4-, 5* et 8' années de aervice dans la ré-
serve :
t" Les régiments de réserve (anciens mix-
tes), les bataillons de réserve de chassaurs à
pied (ctéation nouvelle) recevront les années
de millésime impair, les hommes de quatre
demi-classes se trouvant dans les 2', 3', 6',
l'i années de service dans la réserve Ces ré-
servistes seront, comme par le passé, convo-
quée par voie d'affiches.
31 Dans les régiments régionaux, et les ba-
taillons d'infanterie légère d'Afrique, les
appels annuels porteront sur deux classes
seulement. Les réservistes do ces corps Be-
ront convoqués dans leurs 3* et 7* années de
service par ordres d'appels individuels pour
éviter toute confusion.
- Les réservistes de la cavalerie, de l'artille-
rie, du génie, du train des équipages, des
sections: du secrétaires, de commis, d'ou-
vriers, d'inilrtai ers, dei compagnies d'ou-
vriers d'artiller.e, d'artifiçiers, de gendarme-
'boutoo, Z«
^^eroi^|<^oy^uéy
trouvait due ét 7"ianées de service
daus larélene. Les appels se feront comme
par le passé soit par voie d'affi ches, soit par
ordres d'appel individuels.
Cet disppsitions ne pourront pas être ap-
pliquéesdau toute leur rigueur avait l'année
1895.
l,' En 1893 les régiments subdivisionnalres
- ne recevront pas de réservistes.
Pour les régiments régionaux et les batail-
lons d'Afrique, ainsi que pour toutes les
armes autres que l'iilfanterie (cavalerie,
artillerie, etc.), la convocation de 1893 portera
sur la totalité des classes de 1883 à 1887, qui
accompliront leur période d'instruction dans
les régiments acùt. d'infanterie, les bataillons
actifs de chasseurs et les zouaves. Les régi*
ments d'iofanterie régionaux, les bataillons
d'Afrique, la cavulerie, l'artillerie et toutes
les autrea armes ne recevront qu'une seule
classe entière de réservistes, la claue 1886.
.- A partir de 1895, les appels se feront alors
dans les nouvelles conditions.^
Les demi-classes 4884, 1885, 1888, 1889
seront appelées dans les régiments de ré-
serve.
Le raste de ces quatre classes devant être
appelé dans les régiments aétite, en 1896.
Pour la cavalerie et l'artillerie, etc., l'appel
de 1895 portera sur les classes de 1884 et de
i888 ; celui Be 1896, sur les classes de 1885 et
de 1889.
Lëe hommes des
classes 1878-1879 ayant accompli cette année
leur période d'iastructioh, te prochain appel
portera sur lts classes 18804881, il ne pourra
pu avoir lieu avant 1896. Il n'y aura donc pu
d'appel des hommes de l'armée territoriale
en 1893, 1894,1895.
La nouvelle loi imposant aux hommes de
la réserve de Tarmée territoriale une revue
d'appel, pour laquelle la durée de déplacement
imposée ne dépassera pas vingt-quatre heures,
le mtoiatre a décidé que la loi serait appliquéo
dès 1893. ",
OeUe revue d'appel devant ,'" s'effectuer daD'.
lapretaiére snete de service dàns ladite J'é,;'
sarvorb'est la çia^^I87é^u sera sppelte-
lof» de |a proctaiae réunioii 4»s conseils de
revisioA,. ,','
Rie» a'est eneore^défiytiveineDt arrêté eo
ce qui concerne les périodes officiels de rarnée territonala dopt les régi*
ÉMnts ne seront p«à réunis pendsnt trois
ans.
ÉCHOS
LA LIMITE D'AGE DANS L'ARMÉE.
Actuellement, la 'limite d'âge dans
l'armée française est ainsi fixée :
Général de division, 65 ans ; aéoé-
ral de brigade, 62 ans ; colonel, 60
ans ; lieutenant-colonel, 58 ans ; chef
de bataillon, 56; capitaine, 53 ans ;
lieutenant et sous-lieutenant, 52 sus.
Le projet en élaboration abaisserait
d'un an la limite d'âge pour tous les
grades, du capitaine au général de di-
vision, le général de brigade seul
excepté.
La limite ne pouvant être inférieure
à 52 ans pour les lieutenants et sous-
lieuteuants, puisque certains jeunes
soldats entrent au service à près de 22
ans, il en résulte que nous verrons, en
France, les sous-lieutenants., lieu te.
nants et capitaines quitter les rangs à
52, les chefs de bataillons à 55, les
lieutenants-colooels à 57, les colonels
à 59, les généraux de brigade à 62 et
les généraux de division à 64 ; les
généraux d'armée seraient maintenus
jusqu'à 65 ans.
LA TAXE ÉPISTOLAIRE. En Alle-
magne, où la taxe d affranchissement
eât de 10 centimes t[2, ou compte 22
lettres par habitant; aux Etats-Unis
et en Suisse, ou cette taxe est de 10
centimes, on compte 30 lettres par
habitant, et dans la Grande-Bretagne,
où la taxe est également de 10 centi-
mes, ou compte 42 lettres par habitant.
Mais en France, ou 1 affranchisse-
est de 15 centimes, on ne trouve, par
habitant, que 19 lettres.
LA PRESSE ÉGYPTIBNNB. De tous
les pays mahométans, l'Egypte pos-
eMe te ptua grand Combm <~nMn'BM&
-
dont cinquante-six ptfraiS8ênt at] Caire,
vingt-huit à Alexandrie et huit a
Port-Saïd. ",
Quarante de ces journaux sont
éorits en arabe, vingt-quatre en fran-
çais, seize en grec, dix en italien et
deux en anglais.
LES IMPOTS EN SIRBIE. - Vingt
militons en souffrance,– Electeurs frap-
pés mation transmise de Belgrade" la com.
mission d'enquête sur la situation fi.
nancière du pays a établi qu'il y avait
pour plus de 20 millions d'impôts en
souffrance. Le gouvernement, main-
tenant son interprétation, que ne peu-
vent être considérés comme électeurs
<^ue ceux qui ont payés leurs contribu-
tions, va procéder à la radiation de
20 à 30,000 électeurs.
LA LOI MILITAIRE ALLEMANDE. -
Fixation de l'effectif jusqu'en 1899.
On télégraphie de Berlin, le 16 octo.
bre :
Le gouvernement persiste, dans son
projet de loi militaire, & demander
que l'effectif de l'armée, en temps de
paix, soit fixé jusqu'à l'année 1899.
Il s'opposera de la façon la plus for-
melle a la fixation annuelle que les
progressistes et les socialistes récla-
meront au Beichstag.
MCEORS AMÉRICAINES Voici qui
peut donner une idée des mœurs de
l'Amérique du Sud :
A la suite d'une querelle au sujet
d'une actrice, Mlle Huguet, M. Luigi
Genazzi avait souflleté un journaliste
nommé Brown. Celui-ci rencontrant
le lendemain son rival à uue représen-
tation le tua tout simplement, à coups
de revolver, devant toute la salle, et
sans que personne songeât à t'empê-
cher d accomplir cet acte de vengeance.
, On emporta tout simplement le ca-
davre et la représentation continua.
A mi dire, le journaliste on peu Vif
fut arrêté ; mais relâché sous caution,
il put rentrer dans ia salle> au der-
nier acte, sans uciter, d'alltatrs, use
curiosité exagérée ., parmi les .specta-
teurs* 'I 1
UNS CÔUTOIŒ DO MOYEN-ÀOE.
Une curieuse coutume dtf Mioyen-Age
rapportés pér
A Fribourf , eii i o6o«
l, ," : :"
MTVë une vietlle timditiott qëi éoiisiste
en une ascension de la tour ds ifftiister
à chaque anniversaire de la atiiisaMe
dugrand-dnc régnantde Sade.
CTest une entreprise dangereuse, oar
la tour a 400 pleds de hauteor «t on
e t on
lait l'escalade à l'extériear; il fsut
grimper en s'aeeroeheiit aax pierres
qui sont souvent éloignées l'une de
rautre d'un mètre : nn seul iavx pas
et les aventureux asoensioaaistes
iraient se briser au pied de là toar.
Lorsqu'ils ont atteint le joanet,
des coups de pistolet anoonoent le suc-
cèa de l'expédition, puis on fait tour-
ner une immense étoile dorée, et la
descente commence. "",
Chaque homme reçoit en péoom*
pense de l'Etat une somme de 5 marks
et une carte d'admission à un dîner
somptueux.
La semaine dernière, à récession da
668 au dé Bade,
trois hommes ont entrepris l'ascension.
L'un d'eux, arrivé vers le milieu de
la tour, s'est livré à des exercices acro-
batiques, aux applaudissements d une
foule énorme de spectateurs.
JOYEUXPROPOS
On commente le mariage prochain
du romancier M;..
Il a raison de faire une fin, dit de
L., incolore, sans relief quelconque.
il était mûr pour l'enterreoent litté-
raire. '-.
Eh! eh! déclaresa femme
fera puler de lui 1. ; :,
t.. 1;'; j
, ., ., -
Alflu' .'! t : ¡ , ':' je.
~'BoM~N,'~
-- Ménagez vos expressions.
Taupin avec fierté :
J'en ai d'autres.
:
La Politique
Après an matime oâcw de plaàietiri jours
que certains commençaient déjà à traavar in-
qaiéUnt, noua arona enta par Isi téM|tsm
mes adresaéa de PoitO-Ncivt> aa aûnistâiv de
la maiioe, des nouvelles da cotooal Dodda et
de la colonne uplêlitiODaaire da Dahomey.
,. A tout prendre, et pour peu qu'on y réflé*
cbiése, il n'y avait point matière à n'alarmer
de ce manque de renseignemea ta, si l'ob ae
reporto à la prudence excessi ve et à l'esprit
méthodique, en quelque sart^quioat a»
qué tous les actes du chef de Feupéditioe,
dejMuason «Hrée en campagne, et ai l'on
songe que plus oôaa nous rapprochons des
derniers retranebementa de l'enoemi, pa.
n'accumulent lea difficultés, plus doit s'acoao-
tuer une râUatancê dêséspérSe. -
Comme il en advient toujours dau l'incer-
titude, chaque» lois qu'il s'agit d'évAnemeata
importants, les racontars prettaeat d'abord
une large place et aos bous amis - Aaglais
et Allemaa" - ne devaient pas manquer
d'adresser eo Europe des dépéches à ssua*
tion.
On ne parlait de rien moins que de la mort
du colonel Dodds et de Vanéaeiisseawat de
la foiooM eapéditieonaire "¥IM éransAi
kw lea «fforts de vtagt-milka Oaho^MS.
Uoe dépêche uiilcltJiu du" -
cblf dàtée d'Akga le 17 octobre, tait savoir
que la colonne a continué -18II'Cb4t_,
pt niant les journées det l.% 14 et et qu'elle
a remporté une aé le d'à soepès oontre un en*
nemi trp8 supérieur ét tMflÉbrs, Swjjnet ^ta a
infligé dus pertes OKStdSteMes;
De noitre cSté soos svnMe#«K teâs,dest
u» offiçitrot 85 bld
LI;.:'-" ., le
Doeés ^uera du nMvw« |»«trai dès
qu»l;ssra--im^tyilé.: -
CSwtqai aiwÉiMrtpucrlk^wi insUatquIt
ne a'igissiit dansoatls Ttsni|sgis du D«ho>
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Territoriaux.
SoJios.
La Politique.
Budgets de Guerre.
Le petit Alger » à Paris.
Algérie.
Question professionnelle.
An Jour le Jour.
que théâtrale.
Bmiletin ifnancier.
Chronique locale.
K08 Dépéobes.
Penilieton : LA BÊTE HUMAINE,
par Emile ZOLA.
1 1* LES
MMm Conrciales
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Dau mon dernier article sur le
même sujet, où j'insistais tout parti-
culièrement au nom de l'agriculture
algérienne menacée par un retour
offensif des partisans de la liberté
comerciaie, favorable à uos concur-
rentsétrangers et ruineuse pour nous, >
j< dM<< r., : ?
.,: ,,-"
Frauoeeffitière.
H.ne ft'agit pas en effet de favoriser
telle ou telle catégorie de -commer-
çants et d'industriels, pu plus que les
agriculteurs d'une régioo d'un même
par qui n'aurait pas des intérêts
identiques à ceux d'une autre régioo.
Noashési tarions même à demander
tmrigime de faveur pour TAtgerte
s'il devait à titre de conséquences être
ntlisible aux intérêts généraux de la
Métropole.
Celft prouverait, tout au plus, sem-
blable antagonisme existant, qu'il n'est
point nécessaire d'avoir des colonies oe
pouvant vivre qu'à la condition d'être
une éternelle charge pour la mère
patrie sans espoir, à un moment donné,
de légitimes compensations.
Lesnouvelles con ventions commer-
ciales inaugurées en 1892, sont au
contraire très favorables au dévelop-
pement de la prospérité économique
générale de la France et, pour le dé-
montrer, il suffit de faire appel à la
statistique et de citer des chiffres
officiels comme je l'indiquais précé-
deatmeat.
Comparons à cet effet les résultats
des neuf premiers mois de 1892 à ceux
de la période correspondante de 1891,
alors que nous étions liés par des tmi.
tés avec toutes les puissances et sous
le régime du libre échapge.
Les importations en 1391 se sont
élevée* à 3,471,643 millefrancs.4
: ti 1892, BOUS ne trouvons, pliis
ju'un obiârede3,394,427 mille ir. soit
^7,317 millefrancs en moins..
A l'exportation nous trouvons en
iwl : 2,555,209 mille fraocs^coft tre
3,653,346 mille {r. en 1892* soit un,
lugssfatatioo je 97,137 aille ep
&::r.;. ««« > tMt !'
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.focidàaiiflfre qu'aysnt moias m- -
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,,; --,' ¡ 5 _1
;. 0"1"" q',." ,," ',' '¡
nale qui a bénéficié de toute la diffé-
reace.
Yoilà de* résultats d'eosemble abso-
lument probants et ce sont les seuls
qu'il soit permis d'envisager pour con-
clure en faveur d'une mesure générale
«u contre son application.
Les libres échangJstes, leurs porte-
paroles autorisés et leurs organes dans
la presse, se gardent bien de discuter
la question en se plaçant à ce point
de vue, le seul exact cependant, si
l'on n'a d'autre prétention que d'en
dégager une véritépratique.
Ils citent à grand bruit les lamen-
tations des armateurs marseillais, de
ceux de Bordeaux et du Havre, et la
diminution constante des flottes dé
commerce dans ces grands ports.
Si mes souvenirs sont fidèles, ce
n'est pas d'aujourd'hui que date l'état
de marasme de notre marine de corn-
merce.
Cette situation bien antérieure à
1892 a fait l'objet des préoccupations
de tous, et des pouvoirs publics. On
s'en montrait même très inquiet il y a
dix ans pour le recrutement de notre
marine militaire. N'a-t*on pas souvent
discuté la question des primes à ac-
corder à la uavigation et cela bien
avant la mise en vigueur des nouveaux
tarifs ?
On voit donc que dans ce cas parti-
culier les tarifs douaniers sont loin
d'être les seuls coupables.
Ils citent encore l'exemple de l'in-
aftuïîon
Ar ic
Les renseignements qui nous arri-
vent sur notre commerce d'exportation
sont de plus en plus découragean ts.
C'est l'effet de recul de nos propres
tarifs qui ont occasionné partout des
représailles, s'écrie notre confrère pa-
risien < la liberté »'et il ajoute : < Les
résultats en sont tangibles pour les
soies en tissus de tout genre dont l'ex-
portation est descendue de 178 mil-
lions en 1801 à 165 millions en 1892 f
Avec un peu de. mémoire et de
bonne foi il serait facile de se rappeler
que l'industrie des soieries françaises
périclitait sous l'empire et dès le len-
demain même du jour où les barrières
commerciales lurent si sottement ou-
vertes à l'instigation de l'Aogleterre
par Napoléon H! et ses ministres;
alors que l'industrie française n'était
nullement préparée.
Est-ce que les crises ouvrières de
Lyon et de St-Etienne ne sont pas pré-
sentes à l'esprit de tous ceux qui veu-
lent se souvenir? ",.
Un petit détail à ce propos, tout à
fait typique: l'lmpératriooEugéllie,
pour apporter un remède dans la limite
de ses moyens, décret* dans son bou-
doir qu'à la Cour on ne porterait ptoa
à l'avenir que des robes de soie, des
costumes en soie, des bas de soie, etc.,
"'d l'ho.
etc. c'est de l'histoire. '.,
Qu'on ne vienne donc pas nous dire
que c'est de l'application des nouveaux
tarifs que vient tout le mal; même
pour quelques brandies du commerce
national ou quelques industries spé-
ciales particulièrement atteintes !
Serait-oe absolument exact au fond,
que les pouvoirs publies bien inspirés,
itpqt enoonservaat l'obligation de cher-
eher d'autres remèdes, à un état de
~h~~MW~t d~M~
dti,ep&j,-' cette question capitale
descowreotiofls commerciales, prendre
conseil que des intérêts générauxdu
,P1'. ,,. ; ::
Or. pour le moment, ils ne sont
que dans In maintien des tarifs actuels
sans la moindre concession à qui que
ce soit au dessous du tarif minimum.
A. GOIBBERT.
APPELS
Des Réservistes et des Territorim
Voici les nouvelles dispositions arrêtées
par le miniatre de la guerre pour les appels
annuels des réservistes utiles territoriaux
Armée active. 1° Les régiments actifs
subdivisionnaires, les bataillons actifs de
chasseurs, les régiments de zouaves recevront
les années de millésime pair, quatre demi-
claases de réservistes se trouvant dans les
3', 4-, 5* et 8' années de aervice dans la ré-
serve :
t" Les régiments de réserve (anciens mix-
tes), les bataillons de réserve de chassaurs à
pied (ctéation nouvelle) recevront les années
de millésime impair, les hommes de quatre
demi-classes se trouvant dans les 2', 3', 6',
l'i années de service dans la réserve Ces ré-
servistes seront, comme par le passé, convo-
quée par voie d'affiches.
31 Dans les régiments régionaux, et les ba-
taillons d'infanterie légère d'Afrique, les
appels annuels porteront sur deux classes
seulement. Les réservistes do ces corps Be-
ront convoqués dans leurs 3* et 7* années de
service par ordres d'appels individuels pour
éviter toute confusion.
- Les réservistes de la cavalerie, de l'artille-
rie, du génie, du train des équipages, des
sections: du secrétaires, de commis, d'ou-
vriers, d'inilrtai ers, dei compagnies d'ou-
vriers d'artiller.e, d'artifiçiers, de gendarme-
'boutoo, Z«
^^eroi^|<^oy^uéy
trouvait due ét 7"ianées de service
daus larélene. Les appels se feront comme
par le passé soit par voie d'affi ches, soit par
ordres d'appel individuels.
Cet disppsitions ne pourront pas être ap-
pliquéesdau toute leur rigueur avait l'année
1895.
l,' En 1893 les régiments subdivisionnalres
- ne recevront pas de réservistes.
Pour les régiments régionaux et les batail-
lons d'Afrique, ainsi que pour toutes les
armes autres que l'iilfanterie (cavalerie,
artillerie, etc.), la convocation de 1893 portera
sur la totalité des classes de 1883 à 1887, qui
accompliront leur période d'instruction dans
les régiments acùt. d'infanterie, les bataillons
actifs de chasseurs et les zouaves. Les régi*
ments d'iofanterie régionaux, les bataillons
d'Afrique, la cavulerie, l'artillerie et toutes
les autrea armes ne recevront qu'une seule
classe entière de réservistes, la claue 1886.
.- A partir de 1895, les appels se feront alors
dans les nouvelles conditions.^
Les demi-classes 4884, 1885, 1888, 1889
seront appelées dans les régiments de ré-
serve.
Le raste de ces quatre classes devant être
appelé dans les régiments aétite, en 1896.
Pour la cavalerie et l'artillerie, etc., l'appel
de 1895 portera sur les classes de 1884 et de
i888 ; celui Be 1896, sur les classes de 1885 et
de 1889.
Lëe hommes des
classes 1878-1879 ayant accompli cette année
leur période d'iastructioh, te prochain appel
portera sur lts classes 18804881, il ne pourra
pu avoir lieu avant 1896. Il n'y aura donc pu
d'appel des hommes de l'armée territoriale
en 1893, 1894,1895.
La nouvelle loi imposant aux hommes de
la réserve de Tarmée territoriale une revue
d'appel, pour laquelle la durée de déplacement
imposée ne dépassera pas vingt-quatre heures,
le mtoiatre a décidé que la loi serait appliquéo
dès 1893. ",
OeUe revue d'appel devant ,'" s'effectuer daD'.
lapretaiére snete de service dàns ladite J'é,;'
sarvorb'est la çia^^I87é^u sera sppelte-
lof» de |a proctaiae réunioii 4»s conseils de
revisioA,. ,','
Rie» a'est eneore^défiytiveineDt arrêté eo
ce qui concerne les périodes
ÉMnts ne seront p«à réunis pendsnt trois
ans.
ÉCHOS
LA LIMITE D'AGE DANS L'ARMÉE.
Actuellement, la 'limite d'âge dans
l'armée française est ainsi fixée :
Général de division, 65 ans ; aéoé-
ral de brigade, 62 ans ; colonel, 60
ans ; lieutenant-colonel, 58 ans ; chef
de bataillon, 56; capitaine, 53 ans ;
lieutenant et sous-lieutenant, 52 sus.
Le projet en élaboration abaisserait
d'un an la limite d'âge pour tous les
grades, du capitaine au général de di-
vision, le général de brigade seul
excepté.
La limite ne pouvant être inférieure
à 52 ans pour les lieutenants et sous-
lieuteuants, puisque certains jeunes
soldats entrent au service à près de 22
ans, il en résulte que nous verrons, en
France, les sous-lieutenants., lieu te.
nants et capitaines quitter les rangs à
52, les chefs de bataillons à 55, les
lieutenants-colooels à 57, les colonels
à 59, les généraux de brigade à 62 et
les généraux de division à 64 ; les
généraux d'armée seraient maintenus
jusqu'à 65 ans.
LA TAXE ÉPISTOLAIRE. En Alle-
magne, où la taxe d affranchissement
eât de 10 centimes t[2, ou compte 22
lettres par habitant; aux Etats-Unis
et en Suisse, ou cette taxe est de 10
centimes, on compte 30 lettres par
habitant, et dans la Grande-Bretagne,
où la taxe est également de 10 centi-
mes, ou compte 42 lettres par habitant.
Mais en France, ou 1 affranchisse-
est de 15 centimes, on ne trouve, par
habitant, que 19 lettres.
LA PRESSE ÉGYPTIBNNB. De tous
les pays mahométans, l'Egypte pos-
eMe te ptua grand Combm <~nMn'BM&
-
dont cinquante-six ptfraiS8ênt at] Caire,
vingt-huit à Alexandrie et huit a
Port-Saïd. ",
Quarante de ces journaux sont
éorits en arabe, vingt-quatre en fran-
çais, seize en grec, dix en italien et
deux en anglais.
LES IMPOTS EN SIRBIE. - Vingt
militons en souffrance,– Electeurs frap-
pés
mission d'enquête sur la situation fi.
nancière du pays a établi qu'il y avait
pour plus de 20 millions d'impôts en
souffrance. Le gouvernement, main-
tenant son interprétation, que ne peu-
vent être considérés comme électeurs
<^ue ceux qui ont payés leurs contribu-
tions, va procéder à la radiation de
20 à 30,000 électeurs.
LA LOI MILITAIRE ALLEMANDE. -
Fixation de l'effectif jusqu'en 1899.
On télégraphie de Berlin, le 16 octo.
bre :
Le gouvernement persiste, dans son
projet de loi militaire, & demander
que l'effectif de l'armée, en temps de
paix, soit fixé jusqu'à l'année 1899.
Il s'opposera de la façon la plus for-
melle a la fixation annuelle que les
progressistes et les socialistes récla-
meront au Beichstag.
MCEORS AMÉRICAINES Voici qui
peut donner une idée des mœurs de
l'Amérique du Sud :
A la suite d'une querelle au sujet
d'une actrice, Mlle Huguet, M. Luigi
Genazzi avait souflleté un journaliste
nommé Brown. Celui-ci rencontrant
le lendemain son rival à uue représen-
tation le tua tout simplement, à coups
de revolver, devant toute la salle, et
sans que personne songeât à t'empê-
cher d accomplir cet acte de vengeance.
, On emporta tout simplement le ca-
davre et la représentation continua.
A mi dire, le journaliste on peu Vif
fut arrêté ; mais relâché sous caution,
il put rentrer dans ia salle> au der-
nier acte, sans uciter, d'alltatrs, use
curiosité exagérée ., parmi les .specta-
teurs* 'I 1
UNS CÔUTOIŒ DO MOYEN-ÀOE.
Une curieuse coutume dtf Mioyen-Age
rapportés pér
A Fribourf , eii i o6o«
l, ," : :"
MTVë une vietlle timditiott qëi éoiisiste
en une ascension de la tour ds ifftiister
à chaque anniversaire de la atiiisaMe
dugrand-dnc régnantde Sade.
CTest une entreprise dangereuse, oar
la tour a 400 pleds de hauteor «t on
e t on
lait l'escalade à l'extériear; il fsut
grimper en s'aeeroeheiit aax pierres
qui sont souvent éloignées l'une de
rautre d'un mètre : nn seul iavx pas
et les aventureux asoensioaaistes
iraient se briser au pied de là toar.
Lorsqu'ils ont atteint le joanet,
des coups de pistolet anoonoent le suc-
cèa de l'expédition, puis on fait tour-
ner une immense étoile dorée, et la
descente commence. "",
Chaque homme reçoit en péoom*
pense de l'Etat une somme de 5 marks
et une carte d'admission à un dîner
somptueux.
La semaine dernière, à récession da
668 au dé Bade,
trois hommes ont entrepris l'ascension.
L'un d'eux, arrivé vers le milieu de
la tour, s'est livré à des exercices acro-
batiques, aux applaudissements d une
foule énorme de spectateurs.
JOYEUXPROPOS
On commente le mariage prochain
du romancier M;..
Il a raison de faire une fin, dit de
L., incolore, sans relief quelconque.
il était mûr pour l'enterreoent litté-
raire. '-.
Eh! eh! déclaresa femme
fera puler de lui 1. ; :,
t.. 1;'; j
, ., ., -
Alflu' .'! t : ¡ , ':' je.
~'BoM~N,'~
-- Ménagez vos expressions.
Taupin avec fierté :
J'en ai d'autres.
:
La Politique
Après an matime oâcw de plaàietiri jours
que certains commençaient déjà à traavar in-
qaiéUnt, noua arona enta par Isi téM|tsm
mes adresaéa de PoitO-Ncivt> aa aûnistâiv de
la maiioe, des nouvelles da cotooal Dodda et
de la colonne uplêlitiODaaire da Dahomey.
,. A tout prendre, et pour peu qu'on y réflé*
cbiése, il n'y avait point matière à n'alarmer
de ce manque de renseignemea ta, si l'ob ae
reporto à la prudence excessi ve et à l'esprit
méthodique, en quelque sart^quioat a»
qué tous les actes du chef de Feupéditioe,
dejMuason «Hrée en campagne, et ai l'on
songe que plus oôaa nous rapprochons des
derniers retranebementa de l'enoemi, pa.
n'accumulent lea difficultés, plus doit s'acoao-
tuer une râUatancê dêséspérSe. -
Comme il en advient toujours dau l'incer-
titude, chaque» lois qu'il s'agit d'évAnemeata
importants, les racontars prettaeat d'abord
une large place et aos bous amis - Aaglais
et Allemaa" - ne devaient pas manquer
d'adresser eo Europe des dépéches à ssua*
tion.
On ne parlait de rien moins que de la mort
du colonel Dodds et de Vanéaeiisseawat de
la foiooM eapéditieonaire "¥IM éransAi
kw lea «fforts de vtagt-milka Oaho^MS.
Uoe dépêche uiilcltJiu du" -
cblf dàtée d'Akga le 17 octobre, tait savoir
que la colonne a continué -18II'Cb4t_,
pt niant les journées det l.% 14 et et qu'elle
a remporté une aé le d'à soepès oontre un en*
nemi trp8 supérieur ét tMflÉbrs, Swjjnet ^ta a
infligé dus pertes OKStdSteMes;
De noitre cSté soos svnMe#«K teâs,dest
u» offiçitrot 85 bld
LI;.:'-" ., le
Doeés ^uera du nMvw« |»«trai dès
qu»l;ssra--im^tyilé.: -
CSwtqai aiwÉiMrtpucrlk^wi insUatquIt
ne a'igissiit dansoatls Ttsni|sgis du D«ho>
Btèy m i'mvimmï pmmma wNMM
plus Wimslns llupism flasoumelnn pt.
.<.
o(te,pwvMt sas'ssMke;eeMts
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