Titre : Le Petit Alger : journal républicain indépendant : paraissant les lundi, mercredi et samedi
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1892-10-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32835457x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 octobre 1892 16 octobre 1892
Description : 1892/10/16 (A7,N15). 1892/10/16 (A7,N15).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6241264q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87303
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2013
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I& PifiT ALBla est désigoé pour l'insertion des annonces légales, judiciaires eiautres, exigées pour la validité des procédures et contrit» -
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ALOSE, LE 14 OCTOBRE 1893.
',,: AVIS
Certalae. pereonnee, dans an
lrat que Je n'ai pas A rechercher,
N orolent autorisées à se dire
aotiOBiMlres du PETIT ALOSR,
- es prétendur que M. Vidal Cba-
loaatelt toujours partie du Jour-
nal.
or, ea vertu d'an aote de ven-
te aeos seing privé, dûment en-
ysglstré, Je sols depuis le V sep-
tembre 1899, seul proprié-
ttulre da PETIT ALGER, qui
ne compte pas on action-
astre et à la rédaction on à l'ad-
ministration duquel M. Vidal
flhaiitimi n'appartient à au-
ou titre.
Poor faire 0888ef un malen-
tendu qui pourrait m'étre préju-
diciable, Je me verrai dans la
nécessité d'intenter une action
judiciaire à quiconque croirait
pouTOir se dire actionnaire du
fflïT ALGER.
iléon CAVVIN.
Directeur-Géran t-Propriétaire.
SOMMAIRE:
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Sobos.
La Politique.
Les Séminaristes et l'impôt.
Le «Petit àjpr » à Paris.
Le ssrrioe de Protocole.
Le traité Fraaoo-Sulsse.
Algérie.
Mssures Préventives.
Chronique théâtrale.
Chronique locale.
Nos Dépêches.
Feuilleton : LA BÊTE HUMAINE,
par Emile ZOLA.
Q&6SÉ1 professionnelle
Lea membres de la Presse vont être
appelés à se prononcer sur un cas inal.
heureusement trop fréquent à Alger :
un journaliste, contre lequel uo autre
journaliste a porté les plus graves ac-
mitioBi, a adressé à tous les journaux
une lettre dans laquelle il demande la
constitution d'un jury d'honneur qui
aura pour mission, mission pénible et
délicate, de se prononcer, en exécutant,
selon les oiroonstances, soit l'accusé,
ai lee faits qu'on lui reproche sont dé-
montrés, soit l'accusateur, s'il eetprou-
vé que dans le seul but de salir un an-
cicn ami, et pour satisfaire son ani-
Aoaité, il a eu recours à la oaIomnie.
Oa est tris péniblement impressionné
poor peU que Ton ait quelque souci de
la dignité professionnelle, lorsque l'on
pense à la triste renommée dont Des
jouissons auprès du public; lorsqu'on
eit forcé de reconnaître que cette dé-
plorable réputation, c'est noua-mêmes
qui nous la soaunes faite; elle atèle
quêta résultat de polémiques grossières
oàles atd versaires,au lieu d'échanger
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desargumen ts, se dééocheot, croyant
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peréa moyen malpropre prouver Jeor
droit, les épidtètes les plu maison-
qoent c'est un infâme souteneur, une
canaille, un bandit.
Z. ne pense pas comme moi, je
suis bien bon de discuter avec un
cheval Je retour, un banqueroutier, uo
faussaire, un escroc.
Un certain nombre de journalistes
algériens,-» sont ce bien des journalis-
tes ? ne connaissent pas d'autre fa-
çon de discuter.
Et la foule, la foule qui ne réfléchit
pas, toujours disposée à croire le mal,
se dit en lisant les diatribes atroces
de certains plumitifs.
Tiens, tiens 1 N. est un Alphonse,
V. est un faussaire, P. est un filou.
Au bout de quelque temps, toute la
corporation est assimilée à N. V. ou
P. et nous passons tous pour d'af-
freux bandits.
A mon avis, il serait facile de re-
médier à cet état de choses, en formant
un Syndicat de la Presse algérienne, où
ne seraient admis que les journalistes
dignes de ce titre, et d'où seraient im-
pitoyablement exclus les rastaquouères
ou les fumistes que nous voyons s'insi.
nuer à chaque instant parmi nous.
Le syndicat aurait encore cet avan-
tage immense, en resserrant les liens
de solidarité très distendus qui de-
vraient nous unir, d'atténuer ce ca-
ractère crapuleux de notre polémique,
en même temps qu'il défendrait les
intérêts matériels de la corporation.
que oott»
persistions à rester désunis, alors que
tous les corps de métiers : maçons.,
menuisiers, tailleurs, associent leurs
eftorts, alors surtoUt. que ceux avec
lesquels nous sommes continuellement
en relations, les typographes, les im-
primeurs sont en quelque sorte coali-
sés trop souvent contre nous et
nous ont plus d'une fois prouvé que la
pire faiblesse est l'isolement.
L'union tait la force, dit le pro-
verbe, soyous unis et oous serons forts,
et de notre force renaîtront l'estime
et la considération publiques que nous
avons si misérablement perdues.
L. C.
AU TONKIN
Les nouvelles reçues du Tonkin par
le dernier courrier sont, on le sait, très
mauvaises ; on ne peut plus douter
que la guerre de piraterie dans le
Haut-Toiikin n'ait pas le caractère
d'une véritable invasion par petites
bandes des réguliers chinois.
On assure que les lettres particu-
lières de certains officiers, arrivées par
le dernier courrier, ont causé une vive
émotion en haut lieu. Dans certains
milieux on discute très vivement sur
la gravité de la situation ; le point
dangereux serait en ce moment Lang-
Son, comme il y a sept années. Le co-
lonel Servière, malgré son énergie, est
impuissaat à arrêter le flot des enva-
hisseurs et on craint que son effectif,
trop peu nombreux, ne soit bieutôt ab-
solument bloqué.
L'état-major au Tonkin serait d'avis
qu'il y aurait urgence à faire venir
un nouveau bataillon de la légion
étrangère et le 4" tirailleur annamites
de Sai
Le commandant du corps d'occupa-
tion, le général Reste, aurait déjà ma-
nifetté nnt««t»on de ae retirer si les
moyens d'aotiea qu'il réclame ne lui
aouf pu àootodéa:
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ECHOS,
LA DOYENNE DU GENRE HUMAIN. -
Dona Margarira Rivera est morte, il y
a quelques jours, à Mexico, à rage de
cent trente-deux ans.
Elle était née en Espagne en 1760 ;
elle avait survécu à son mari pendant
soixante-quatorze ans et avait vu naî-
tre six générations de ses descendants.
LES JOURNAUX.– La France compte
5,351 journaux ainsi répartis : 2,000
pour Paris, 3,180 pour les départe-
ments, 123 pour l'Algérie et la Tuni-
sie, 48 pour les colonies.
L'EXPLOITATION DU POPOCATEPELT.
- Les Américains ne connaissent pas
d'obstacle ! Il vient de se fonder une
Société pour l'exploitation du Popoea.
tepelt. Ce volcan donne du soufre de
qualiié supérieure en très grande
quantité. Led spéculateurs à la tête de
1 entreprise veulent le recueillir et le
vendre aux fabricants.
LES BÉNÉFICES DB LA CHASSE. La
statistique, toujours fertile en aperçus
ingénieux, nous apprend, en compa-
rant les produits delà chasse aux frais
qu'elle entraîne, qu'un lièvre tiré par
un chasseur parisien lui revient en
moyenne à 27 fr. 30 ; une perdrix, à
23 trancs; une grive, dout le prix aux
Halles est en moyenne de 1 fr. 50,
cuûte au chasseur 12 fr. 15 et l'alouette
9 fr. 75.
Brûler sa poudre aux moinaux sem-
ble être la devise des disciples de saint
Hubert.
Lmnias EN LOCATION. Toujours
pratiques, les Anglais ont imagiué la
fo(Mtioû eo détafI ae la tumiôre.
C'est ainai qu'une compagnie de
railway. de Londres a fait installer
dans ses voitures des lampes électri-
ques qui fonctionnent pendaut une
demi-heure, contre l'introduction d'un
penny dans une petite fente placée à
cet effet dans le compartiment.
LES PETITS PROFITS D'UNK MONARCHIE.
Les droits payés au Trésor espagnol
pour concessions et transmissions de
grandesses et de titres de Castille ont
été augmentés de 50 0/0 pour la pro-
chaine période budgéiaire.
Ces droits étaient auparavant de
26,000 pesetas pour créations de titres
de duc, de marquis et de comte ; de
5,320 pesetas pour acquisition par suc-
cessions directes de ces mêmes titres
et 1e 10,640 pesetas pour leur acqui-
sition car successions indirectes; enfin
de 10,640 pesetas pour autorisation de
porter des titres étrangers en Espagne.
Le produit de ces droits était en
moyenne, au dix-septième siècle, de
350,440 pesetas par an ; en 1738, il
s'éleva au chiffre de 396,930 ; en 1799
au chiffre de 481,859 pesetas. -
Puis on relève les chiffres suivants :
1850 : 80,952 pesetas ; 1860 :
236,333; - 1870 : 467,339; -1880 :
666,305; 188è: 1,216,557 (le plutf
gros chiffre atteint); 1890: 511,187
pesetas.
Ces sommes ont été payées par 103
ducs, 969 marquis, 699 comtes, 104
vicomtes, 105 barons (pour des titres
espagnols) et pour 98 titres étrangers
dont 59 pontificaux, 7 italiens, 4 tran.
Sis (entre autres celui du duo de
Montpensier), 2 portugais, I autrichien
et le reste pour des titres de Naples,
des Deux*S:ciles et des Flandres.
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LE PLUS GRAND FROMAGE DU MONDE.
A l'exposition de Chicago on verra
le plus grand fromage du monde ; il
ne nèsera pas moins ae 2,200 Hvres (!)
et ngarera parmi lu productions cana-
diennes.
MACHINE A VOTIR. - Le Parlement
japonais va être muni d'une machine
S voter qui défiera toute Concurrence.
1 Un tableau, sur le quel est inscrite
la série des nombres de 1 à 500, sera
placé derrière te fauteuil p>é*id*»nti 1 ;
chaque nombre correspond i une balle
sua|Mi(ltte iu^ieiieeoè de foi et portant
ptoi iodioefttoQ chiftée ; ID".,
rant électrique étant établi entre les
balles et les sièges des députés, ces
derniérs n'auront qu'à presser un bou-
ton pour faire tomber une balle dans
l'urne qui se trouve au bas du ta-
bleau.
Un rideau sera posé sur le tableau
lorsqu'il s'agira de voter au scrutin
secret ; pour le scrutin nominal, un
second tableau marque les numéros
des balles tombées dans l'urne, et
comme chaque député ne peut faire
mouvoir qu'une balle, correspondant à
sou numéro d'ordre, il sera facile de
constater comment il a voré.
Une tois les résultats inscrits, un
nouveau courant électrique renvoie
les balles au tableau.
JOYEUX, PROPOS
-
Champoireau rencontre, hier, rue
Drouot, un de ses amis qui sortait de
l'hôtel des Ventes, un tableau sous le
bras.
Qu'est-ce que c'est que cela? in-
terroge-t-il.
Ça, mon cher, c'est uo Rembrandt
magnifique !
Champoireau, examinant le tableau
d'un air connaisseur :
Et de qui ?
*
* *
Les cruautés de la vie :
Avoir pour voisin un capitaine de la
territoriale, récemment promu, qui se
lève toutes les nuits pour répéter et com-
mander l'exercice a ses hommes d'une
voix tonnante.
Etre étudiant, amoureux fou d'une
Cântitnce qui voes dit : 8oit, alfona
souper! et n'avoir que six francs
daob sa poche. ,
Avoir, par économie, donné pour
étrennes, à sa portière le billet du Pa-
nama qui gagne le gros lot.
La Politique
La situation de Carmaux est toujours très
tendue ; même entêtement du baron Reille et
de l'administration de la Cie minière, fortade
cet argument do droit commun qui veut que
chacun soit maître cbez aoi ; même résis-
tance des mineurs sentant bien qu'ils ont la
partie belle, soutenu", encouragea, excités à
la résistaoce par les députés socialiattii et les
chefs du parti tels que les Baudin, it a Lafar-
gue, les Duc-Quercy, et forts de ce qu'ils dé-
fendent avec des intérêts particuliers de
classes, les prérogatives du suffrage uni-
versel.
Les gros personnages de'Ia Compagnie, eo-
nemis avères de nos institutions républicai-
nes, ne sont certea pu fâcbés, au fond, en
perpétuant la crise, de créer des difficultés
au gouvernement.
Ce dernier, fort embarrassé et on le se-
rait à moins s'était signslé par son sttitnde
irrésolue mais plutôt bienveillante pour les
grévistes.
Cette attitude lui a valu de dures critiques
comme ne donnant satisfaction à personne et
permettant ainsi à une situation déplorable de
s'éterniser.
Les choses en étaient là, et tous semblaient
attendre, avec un calme relatif, de la rentrée
des Chambres, une aoiution que le miDis-
tère leul paraissait IIIiPuidant. donner, lors-
que l'arrêté du Préfet du Tarn, prescrivant
des mt aurex très énergiques est subiteme nt
venu modifier la position.
En vertu der dispositions préfectorales non
seulement les patrouilles de mineurs sont for-
mellement iDterditea, mais cette interdiolion
s'étend à tout attroopement sur la voie publi-
que, A toute murifeststioa dans Osrmsux et
dans les communes voisine*. La police, la
gendarmerie et la troupe doivent assures
l'exécution de oet arrêté. -
Contrairement à ce qui pouvait résulter de
ostte MeMM qui ainsi tardive devait être con-
sidérée comme rie provocation par les gré-
vistes et exploitée dans oe sens par ceux que
l'on dit être les meneurs* la situe ion à Ou*
maux ne s'est pas aggravée, jusqu'à |rSssSt,
daseéta^ufeUtrMi propéHioiw.
W éifaH ftaatfc a tmfqèMi à M. 1*»
bet pour lui signaler les éMgsrs'éafarrtttée
Préfet d'Aitt; lui demandent F.
l'exécution et M MlUerané, avisé eussi per
dépêche, a convoqué de nombreux dépotés au
nom d'une violation da suftsgs univeriel ea
faveur de œox qui conspirent contre le Bépe-
blique.
M, Loobet parait eniflsé dee meiOeores in-
tentions:; il m réponde ..il attaèdait Ir rap-
port du Préfet du Tant avant de se praaéaeer.
D'autre part, on aflrtno q«e os iwnfar aurait
mal interprété ou outrepassé les ineU-uttions
de sou chef. - ;
Toujours est-il, qu'on attendant, l'arrêté
préf ctoral incriminé est exécuté rigeoreu-
sèment par la force publique.
Bien que l'agitation soit encore plus vive
que de coutume, il est à re-naaer; eepen-
dant, quo des sentiments inspirée par eue
sage fersMté prévalent encore penni Isë mi-
aeun grévistes, et il ut probable que rien de
plus grave lit" surviendra A Carmaux avant la
discussion à la Chambre de l'interpellation
Dupuy-Dutemps.
Au surplus, il n'y a pas longtemps 6 atten-
dre et tout le monde tilt, inténesé à compter
sur ce dernier moyen pour sortir d'une situe-
tion qui jusque-là a eemhlé inextricable.
Quel accueil va faire la Chambra à llnt*-
pellation Oupuy-Dutempe t
Comment le ministère réussira-t-il à se théf
d'embarras ?
Ne aerait-ce pu le signal de la chute du
cabinet Loubet ?
Autant de questions auxquelles lee événe-
ments répondront dans un avenir très pro-
chain.
Quoiqu'il en soit, ai la loi veut que la liber-
té du contrat de lousge soit respectée, les
membres de la représentation nationale oat
pour devoir strict, imprescriptible, de s'pp-
poser à toute violation des. droits, da seflin
se
'!!~S,~;' '?"<3s~<~~
; a..
tA i
Les Sénâiristes et lîifM
Le Conseil d'Etat vient de rendre
un arrêt qui, par son application, est
appelé à un certain retentissement
Jusqu'à ce jour les élèves d'un grand
séminaire ne payaient pas la contribu-
tion personnelle è laquelle est astreint
chaque habitant français et étranger
de tout sezm jouissant de ses droits et
non réputé in iiseot
C'est devant ie ConseH de Préfectu-
re de l'Aveyron que l'affaire fut tout'
d'abord portée par les élèves du grand
seminaire de Rodez, que l'on avait im-
posés en 1888 pour, la contribution
personnelle. Leur réclamation fut re-
stée ; cette décision fit l'objet d'un
pourvoi devant devant le eonsoil d'é-
tat qui vient de confirmer l'arrêté du
Conseil de préfecture.
–-
LE «PETIT ALGE8» A PAUS
(Dê notrs CorrsspondMt purtiniitr.)
Paris, Il octobre IMS.
La sésnee d'ouverture" du congrès annuel
de la Meunerie a eu lieu hier, à trois henree,
au pavillon de la Villa de Paris, sous la pré*
sideece de If. Jules Hoche, ministre da com-
merce. ,,' ,', ,;: ',' *
M. Oubrsy, président du Conérès, e^eia^
félicité d'avoir à rappeler de quel poids les
démarches de la méunciiie française ont pu
peser lors de ls dernière eeesion parlemm.
taire dans la solution de la question des fari*
neeéùnofèrssj ,,'
Vptre assoçiatien, t-t-M dit, a .put triom-
pher du tous les obstacles. mriiKinfnr, tout sa
les difficultés et arriver énftn i ls '«Hlflft'wn
équitable dont abtts jouissons aajoôdlîuL
Ootte réfenae eet saainteaant Meta ecquine et
vous saves tons qu'stte s'est aoens^iie,
commenous l'aviena piénk,aaMUUBsaar 4MS
le prix du pain. It rspobésisassnsftt si fe*
douté. d
M. Jutss Reobe a «Malle rssaoraié les
membres ooegrés lie seivkss q^ts vee-
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N orolent autorisées à se dire
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nal.
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tembre 1899, seul proprié-
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astre et à la rédaction on à l'ad-
ministration duquel M. Vidal
flhaiitimi n'appartient à au-
ou titre.
Poor faire 0888ef un malen-
tendu qui pourrait m'étre préju-
diciable, Je me verrai dans la
nécessité d'intenter une action
judiciaire à quiconque croirait
pouTOir se dire actionnaire du
fflïT ALGER.
iléon CAVVIN.
Directeur-Géran t-Propriétaire.
SOMMAIRE:
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Sobos.
La Politique.
Les Séminaristes et l'impôt.
Le «Petit àjpr » à Paris.
Le ssrrioe de Protocole.
Le traité Fraaoo-Sulsse.
Algérie.
Mssures Préventives.
Chronique théâtrale.
Chronique locale.
Nos Dépêches.
Feuilleton : LA BÊTE HUMAINE,
par Emile ZOLA.
Q&6SÉ1 professionnelle
Lea membres de la Presse vont être
appelés à se prononcer sur un cas inal.
heureusement trop fréquent à Alger :
un journaliste, contre lequel uo autre
journaliste a porté les plus graves ac-
mitioBi, a adressé à tous les journaux
une lettre dans laquelle il demande la
constitution d'un jury d'honneur qui
aura pour mission, mission pénible et
délicate, de se prononcer, en exécutant,
selon les oiroonstances, soit l'accusé,
ai lee faits qu'on lui reproche sont dé-
montrés, soit l'accusateur, s'il eetprou-
vé que dans le seul but de salir un an-
cicn ami, et pour satisfaire son ani-
Aoaité, il a eu recours à la oaIomnie.
Oa est tris péniblement impressionné
poor peU que Ton ait quelque souci de
la dignité professionnelle, lorsque l'on
pense à la triste renommée dont Des
jouissons auprès du public; lorsqu'on
eit forcé de reconnaître que cette dé-
plorable réputation, c'est noua-mêmes
qui nous la soaunes faite; elle atèle
quêta résultat de polémiques grossières
oàles atd versaires,au lieu d'échanger
,'" ": .IJ'I'
desargumen ts, se dééocheot, croyant
,:.-'
-JëI" ,. "1 ,',
peréa moyen malpropre prouver Jeor
droit, les épidtètes les plu maison-
qoent c'est un infâme souteneur, une
canaille, un bandit.
Z. ne pense pas comme moi, je
suis bien bon de discuter avec un
cheval Je retour, un banqueroutier, uo
faussaire, un escroc.
Un certain nombre de journalistes
algériens,-» sont ce bien des journalis-
tes ? ne connaissent pas d'autre fa-
çon de discuter.
Et la foule, la foule qui ne réfléchit
pas, toujours disposée à croire le mal,
se dit en lisant les diatribes atroces
de certains plumitifs.
Tiens, tiens 1 N. est un Alphonse,
V. est un faussaire, P. est un filou.
Au bout de quelque temps, toute la
corporation est assimilée à N. V. ou
P. et nous passons tous pour d'af-
freux bandits.
A mon avis, il serait facile de re-
médier à cet état de choses, en formant
un Syndicat de la Presse algérienne, où
ne seraient admis que les journalistes
dignes de ce titre, et d'où seraient im-
pitoyablement exclus les rastaquouères
ou les fumistes que nous voyons s'insi.
nuer à chaque instant parmi nous.
Le syndicat aurait encore cet avan-
tage immense, en resserrant les liens
de solidarité très distendus qui de-
vraient nous unir, d'atténuer ce ca-
ractère crapuleux de notre polémique,
en même temps qu'il défendrait les
intérêts matériels de la corporation.
que oott»
persistions à rester désunis, alors que
tous les corps de métiers : maçons.,
menuisiers, tailleurs, associent leurs
eftorts, alors surtoUt. que ceux avec
lesquels nous sommes continuellement
en relations, les typographes, les im-
primeurs sont en quelque sorte coali-
sés trop souvent contre nous et
nous ont plus d'une fois prouvé que la
pire faiblesse est l'isolement.
L'union tait la force, dit le pro-
verbe, soyous unis et oous serons forts,
et de notre force renaîtront l'estime
et la considération publiques que nous
avons si misérablement perdues.
L. C.
AU TONKIN
Les nouvelles reçues du Tonkin par
le dernier courrier sont, on le sait, très
mauvaises ; on ne peut plus douter
que la guerre de piraterie dans le
Haut-Toiikin n'ait pas le caractère
d'une véritable invasion par petites
bandes des réguliers chinois.
On assure que les lettres particu-
lières de certains officiers, arrivées par
le dernier courrier, ont causé une vive
émotion en haut lieu. Dans certains
milieux on discute très vivement sur
la gravité de la situation ; le point
dangereux serait en ce moment Lang-
Son, comme il y a sept années. Le co-
lonel Servière, malgré son énergie, est
impuissaat à arrêter le flot des enva-
hisseurs et on craint que son effectif,
trop peu nombreux, ne soit bieutôt ab-
solument bloqué.
L'état-major au Tonkin serait d'avis
qu'il y aurait urgence à faire venir
un nouveau bataillon de la légion
étrangère et le 4" tirailleur annamites
de Sai
Le commandant du corps d'occupa-
tion, le général Reste, aurait déjà ma-
nifetté nnt««t»on de ae retirer si les
moyens d'aotiea qu'il réclame ne lui
aouf pu àootodéa:
:J'
ECHOS,
LA DOYENNE DU GENRE HUMAIN. -
Dona Margarira Rivera est morte, il y
a quelques jours, à Mexico, à rage de
cent trente-deux ans.
Elle était née en Espagne en 1760 ;
elle avait survécu à son mari pendant
soixante-quatorze ans et avait vu naî-
tre six générations de ses descendants.
LES JOURNAUX.– La France compte
5,351 journaux ainsi répartis : 2,000
pour Paris, 3,180 pour les départe-
ments, 123 pour l'Algérie et la Tuni-
sie, 48 pour les colonies.
L'EXPLOITATION DU POPOCATEPELT.
- Les Américains ne connaissent pas
d'obstacle ! Il vient de se fonder une
Société pour l'exploitation du Popoea.
tepelt. Ce volcan donne du soufre de
qualiié supérieure en très grande
quantité. Led spéculateurs à la tête de
1 entreprise veulent le recueillir et le
vendre aux fabricants.
LES BÉNÉFICES DB LA CHASSE. La
statistique, toujours fertile en aperçus
ingénieux, nous apprend, en compa-
rant les produits delà chasse aux frais
qu'elle entraîne, qu'un lièvre tiré par
un chasseur parisien lui revient en
moyenne à 27 fr. 30 ; une perdrix, à
23 trancs; une grive, dout le prix aux
Halles est en moyenne de 1 fr. 50,
cuûte au chasseur 12 fr. 15 et l'alouette
9 fr. 75.
Brûler sa poudre aux moinaux sem-
ble être la devise des disciples de saint
Hubert.
Lmnias EN LOCATION. Toujours
pratiques, les Anglais ont imagiué la
fo(Mtioû eo détafI ae la tumiôre.
C'est ainai qu'une compagnie de
railway. de Londres a fait installer
dans ses voitures des lampes électri-
ques qui fonctionnent pendaut une
demi-heure, contre l'introduction d'un
penny dans une petite fente placée à
cet effet dans le compartiment.
LES PETITS PROFITS D'UNK MONARCHIE.
Les droits payés au Trésor espagnol
pour concessions et transmissions de
grandesses et de titres de Castille ont
été augmentés de 50 0/0 pour la pro-
chaine période budgéiaire.
Ces droits étaient auparavant de
26,000 pesetas pour créations de titres
de duc, de marquis et de comte ; de
5,320 pesetas pour acquisition par suc-
cessions directes de ces mêmes titres
et 1e 10,640 pesetas pour leur acqui-
sition car successions indirectes; enfin
de 10,640 pesetas pour autorisation de
porter des titres étrangers en Espagne.
Le produit de ces droits était en
moyenne, au dix-septième siècle, de
350,440 pesetas par an ; en 1738, il
s'éleva au chiffre de 396,930 ; en 1799
au chiffre de 481,859 pesetas. -
Puis on relève les chiffres suivants :
1850 : 80,952 pesetas ; 1860 :
236,333; - 1870 : 467,339; -1880 :
666,305; 188è: 1,216,557 (le plutf
gros chiffre atteint); 1890: 511,187
pesetas.
Ces sommes ont été payées par 103
ducs, 969 marquis, 699 comtes, 104
vicomtes, 105 barons (pour des titres
espagnols) et pour 98 titres étrangers
dont 59 pontificaux, 7 italiens, 4 tran.
Sis (entre autres celui du duo de
Montpensier), 2 portugais, I autrichien
et le reste pour des titres de Naples,
des Deux*S:ciles et des Flandres.
Out f
LE PLUS GRAND FROMAGE DU MONDE.
A l'exposition de Chicago on verra
le plus grand fromage du monde ; il
ne nèsera pas moins ae 2,200 Hvres (!)
et ngarera parmi lu productions cana-
diennes.
MACHINE A VOTIR. - Le Parlement
japonais va être muni d'une machine
S voter qui défiera toute Concurrence.
1 Un tableau, sur le quel est inscrite
la série des nombres de 1 à 500, sera
placé derrière te fauteuil p>é*id*»nti 1 ;
chaque nombre correspond i une balle
sua|Mi(ltte iu^ieiieeoè de foi et portant
ptoi iodioefttoQ chiftée ; ID".,
rant électrique étant établi entre les
balles et les sièges des députés, ces
derniérs n'auront qu'à presser un bou-
ton pour faire tomber une balle dans
l'urne qui se trouve au bas du ta-
bleau.
Un rideau sera posé sur le tableau
lorsqu'il s'agira de voter au scrutin
secret ; pour le scrutin nominal, un
second tableau marque les numéros
des balles tombées dans l'urne, et
comme chaque député ne peut faire
mouvoir qu'une balle, correspondant à
sou numéro d'ordre, il sera facile de
constater comment il a voré.
Une tois les résultats inscrits, un
nouveau courant électrique renvoie
les balles au tableau.
JOYEUX, PROPOS
-
Champoireau rencontre, hier, rue
Drouot, un de ses amis qui sortait de
l'hôtel des Ventes, un tableau sous le
bras.
Qu'est-ce que c'est que cela? in-
terroge-t-il.
Ça, mon cher, c'est uo Rembrandt
magnifique !
Champoireau, examinant le tableau
d'un air connaisseur :
Et de qui ?
*
* *
Les cruautés de la vie :
Avoir pour voisin un capitaine de la
territoriale, récemment promu, qui se
lève toutes les nuits pour répéter et com-
mander l'exercice a ses hommes d'une
voix tonnante.
Etre étudiant, amoureux fou d'une
Cântitnce qui voes dit : 8oit, alfona
souper! et n'avoir que six francs
daob sa poche. ,
Avoir, par économie, donné pour
étrennes, à sa portière le billet du Pa-
nama qui gagne le gros lot.
La Politique
La situation de Carmaux est toujours très
tendue ; même entêtement du baron Reille et
de l'administration de la Cie minière, fortade
cet argument do droit commun qui veut que
chacun soit maître cbez aoi ; même résis-
tance des mineurs sentant bien qu'ils ont la
partie belle, soutenu", encouragea, excités à
la résistaoce par les députés socialiattii et les
chefs du parti tels que les Baudin, it a Lafar-
gue, les Duc-Quercy, et forts de ce qu'ils dé-
fendent avec des intérêts particuliers de
classes, les prérogatives du suffrage uni-
versel.
Les gros personnages de'Ia Compagnie, eo-
nemis avères de nos institutions républicai-
nes, ne sont certea pu fâcbés, au fond, en
perpétuant la crise, de créer des difficultés
au gouvernement.
Ce dernier, fort embarrassé et on le se-
rait à moins s'était signslé par son sttitnde
irrésolue mais plutôt bienveillante pour les
grévistes.
Cette attitude lui a valu de dures critiques
comme ne donnant satisfaction à personne et
permettant ainsi à une situation déplorable de
s'éterniser.
Les choses en étaient là, et tous semblaient
attendre, avec un calme relatif, de la rentrée
des Chambres, une aoiution que le miDis-
tère leul paraissait IIIiPuidant. donner, lors-
que l'arrêté du Préfet du Tarn, prescrivant
des mt aurex très énergiques est subiteme nt
venu modifier la position.
En vertu der dispositions préfectorales non
seulement les patrouilles de mineurs sont for-
mellement iDterditea, mais cette interdiolion
s'étend à tout attroopement sur la voie publi-
que, A toute murifeststioa dans Osrmsux et
dans les communes voisine*. La police, la
gendarmerie et la troupe doivent assures
l'exécution de oet arrêté. -
Contrairement à ce qui pouvait résulter de
ostte MeMM qui ainsi tardive devait être con-
sidérée comme rie provocation par les gré-
vistes et exploitée dans oe sens par ceux que
l'on dit être les meneurs* la situe ion à Ou*
maux ne s'est pas aggravée, jusqu'à |rSssSt,
daseéta^ufeUtrMi propéHioiw.
W éifaH ftaatfc a tmfqèMi à M. 1*»
bet pour lui signaler les éMgsrs'éafarrtttée
Préfet d'Aitt; lui demandent F.
l'exécution et M MlUerané, avisé eussi per
dépêche, a convoqué de nombreux dépotés au
nom d'une violation da suftsgs univeriel ea
faveur de œox qui conspirent contre le Bépe-
blique.
M, Loobet parait eniflsé dee meiOeores in-
tentions:; il m réponde ..il attaèdait Ir rap-
port du Préfet du Tant avant de se praaéaeer.
D'autre part, on aflrtno q«e os iwnfar aurait
mal interprété ou outrepassé les ineU-uttions
de sou chef. - ;
Toujours est-il, qu'on attendant, l'arrêté
préf ctoral incriminé est exécuté rigeoreu-
sèment par la force publique.
Bien que l'agitation soit encore plus vive
que de coutume, il est à re-naaer; eepen-
dant, quo des sentiments inspirée par eue
sage fersMté prévalent encore penni Isë mi-
aeun grévistes, et il ut probable que rien de
plus grave lit" surviendra A Carmaux avant la
discussion à la Chambre de l'interpellation
Dupuy-Dutemps.
Au surplus, il n'y a pas longtemps 6 atten-
dre et tout le monde tilt, inténesé à compter
sur ce dernier moyen pour sortir d'une situe-
tion qui jusque-là a eemhlé inextricable.
Quel accueil va faire la Chambra à llnt*-
pellation Oupuy-Dutempe t
Comment le ministère réussira-t-il à se théf
d'embarras ?
Ne aerait-ce pu le signal de la chute du
cabinet Loubet ?
Autant de questions auxquelles lee événe-
ments répondront dans un avenir très pro-
chain.
Quoiqu'il en soit, ai la loi veut que la liber-
té du contrat de lousge soit respectée, les
membres de la représentation nationale oat
pour devoir strict, imprescriptible, de s'pp-
poser à toute violation des. droits, da seflin
se
'!!~S,~;' '?"<3s~<~~
; a..
tA i
Les Sénâiristes et lîifM
Le Conseil d'Etat vient de rendre
un arrêt qui, par son application, est
appelé à un certain retentissement
Jusqu'à ce jour les élèves d'un grand
séminaire ne payaient pas la contribu-
tion personnelle è laquelle est astreint
chaque habitant français et étranger
de tout sezm jouissant de ses droits et
non réputé in iiseot
C'est devant ie ConseH de Préfectu-
re de l'Aveyron que l'affaire fut tout'
d'abord portée par les élèves du grand
seminaire de Rodez, que l'on avait im-
posés en 1888 pour, la contribution
personnelle. Leur réclamation fut re-
stée ; cette décision fit l'objet d'un
pourvoi devant devant le eonsoil d'é-
tat qui vient de confirmer l'arrêté du
Conseil de préfecture.
–-
LE «PETIT ALGE8» A PAUS
(Dê notrs CorrsspondMt purtiniitr.)
Paris, Il octobre IMS.
La sésnee d'ouverture" du congrès annuel
de la Meunerie a eu lieu hier, à trois henree,
au pavillon de la Villa de Paris, sous la pré*
sideece de If. Jules Hoche, ministre da com-
merce. ,,' ,', ,;: ',' *
M. Oubrsy, président du Conérès, e^eia^
félicité d'avoir à rappeler de quel poids les
démarches de la méunciiie française ont pu
peser lors de ls dernière eeesion parlemm.
taire dans la solution de la question des fari*
neeéùnofèrssj ,,'
Vptre assoçiatien, t-t-M dit, a .put triom-
pher du tous les obstacles. mriiKinfnr, tout sa
les difficultés et arriver énftn i ls '«Hlflft'wn
équitable dont abtts jouissons aajoôdlîuL
Ootte réfenae eet saainteaant Meta ecquine et
vous saves tons qu'stte s'est aoens^iie,
commenous l'aviena piénk,aaMUUBsaar 4MS
le prix du pain. It rspobésisassnsftt si fe*
douté. d
M. Jutss Reobe a «Malle rssaoraié les
membres ooegrés lie seivkss q^ts vee-
+-,,ftllft, l1J.~hr'I~"o, 1 : '.:
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