Titre : Le Petit Alger : journal républicain indépendant : paraissant les lundi, mercredi et samedi
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1892-10-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32835457x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 octobre 1892 12 octobre 1892
Description : 1892/10/12 (A7,N13). 1892/10/12 (A7,N13).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6241262w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87303
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2013
Septième année (Nouvelle série). a* 43.
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qu'à dater éa 10 octobre roa-
rMt, soiur firatf rooonVrer Iiar'
tM MiM do radaUnlotratioi» des
Pootoo, loo atonMBMnta de trois
8018 oommoaoés lo 10 toptom-
bro dernier.
L'ADMINISTRATEUR.
SOMMAIRE:
UfnnoooB Toofolo.
L'armée allemande.
Sobos.
La Politique.
Roaaa peint par BaaTille.
Lo « Petit Alfer » à Paris.
Algérie.
Los élections.
Lotre d'orail -
Chronique tllMtrale.
TrlbaDe.
GSiroûiqno looale.
Correspondance financière.
Xeronriales.
BtOletin financier.
Hos Dépéobes.
Feuilleton : LA BÊTE HUMAINE,
per Émile ZOLA.
1
La Fraflcejn Tausie
C'est no tojet très délicet, je ne
dirai pe* a traiter, n'ayant point la
pvéteati<)0 de formuler des critiques
de tond ni de proposer des solutions
pour uoe question de pareille impor-
t*oœ, daos un article de jouroai, en
quelques lignes écrites au courant de
la plume.
la Of., un sujet très délicat, même à
examiner, tant il touche à des intérêts
multiples, délicat surtout pour les Al-
gériens qui, à leurs préoccupations
patriotiques absolu ment conformes à
oelles des Français de la Métropole, ne
sauraient se détendre de joindre cer-
tains soucis personnels résultant d'un
si proche voisinage.
Depuis quelque temps, M. Matsi-
oault, notre ¡Réaideot géoéral à Tunis
avait k soutenir de vigoureux assauts
pour défendre sa situation, malgré
l'appui qu'il a toujours trouvé en
France auprès des divers cabinets qui
se sont succédés depuis sa nomination
à ce poste important.
Le R veU tunûien d'abord et le Mes-
loger, l'ont secoué dit-on, au point de
le décidér à chercher un refuge dans
nn siège sénatorial.
Pendant la période électorale, il a
promis d'abandonner à un successeur
108 eavre en Tunisie, s'il étsit éln,
afiiide ge consacrer exclusivement aux
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intérêts dè ses chers électeurs de Seiue-
Une dépèche d'hier nous :appre,D(
et-dise. l ~,iù f or-
son échec et enfin une nouvelle iofor-
maâibi- tékj^raphiqne d'aujqurd'Jiui af*
firme )uè 11; llassiosult, profondément
décooragé par eét insuooès serait bien
déoldé ft quitter la résideaoe de Tunis.
Ijinsruncpmmedansrautrecas,
e'est toojoura ta perspective d'un veu-
vsgs 9<ésMsntie| djaas la lt^enee.
jyjBa ~MM tM> i' - M'I?*
- - po~e de ,.:" ?
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.:
}% presse algérienne, publié à Paris sous
ce titre : « La Tunisie avant et depuis
l'occupation française ».
Cet ouvrage, consciencieusement
fait et dont on dit beaucoup de bien,
emprunte surtout. ia notoriété Yïont il
a joui dès son apparition a une pré-
face de Jules Ferry où sont exposées
les théories générales de l'instigateur
des idées d'expansion coloniale de la
Fraoce^t particulièrement celles rela-
tives au protectorat tunisien.
L'événement a d'autant plus d'im-
portance pour nouis, À gériens, que M.
Jules Ferry est le président de cette
fameuse commission des 18 chargée de
décider quelle sera la sauce à laquelle
nous serons aocommodés, mangés peut-
être.
Pour ces diverses raisons, le rôle de
la France en Tunisie devient aujour-
d'hui une question d'aotualité qui va
de nouveau tenter la plume des publi-
cités de France et d'Algérie, provo-
quer l'agitation de nos politiciens et,
partant, nous promet de nombreux ar-
ticles sur ce thème à controverses ar-
ien tes.
Dans la préface du livre de M. Nar
fisse Faucon et qu'il faut lire en entier
M. Jules Ferry dit d'excellentes choses
pour condamner notre système de co-
lonisation tel qu'il a été pratiqué jus-
qu'à présent, et blâme en termes sai-
sissants la manie amimilstrice qui a
présidé à ce fouillis de dispositions
contradictoires qui constituent la lé-
gestion aïgéneuae, en oe qui touche
plus spécialement la ,colonisation et
l'administration dans nos rapports
avec les indigènes.
« C'est pour avoir cru à la vertu
universelle et quasi magique de nos
lois, de nos institutions, de nos pro-
cédés administratita, que nous avons
pris tant de fausses mesures en Algé-
rie, et que nous n'y sommes pas encore
arrivés, je le crains, au bout de nos
déceptions. »
Ou ne saurait mieux dire, ni juger
plus sévèrement les errements du
passé ; c'est même assez piquant sous
la signature du grand maitre de l'op-
portunisme, responsable de la situa-
tion actuelle.
Mais où le raisonnement de M. Jules
Ferry cesse d'être juste c'est quand il
l'applique à la Tunisie, qui, on ne
saurait l'oublier n'est pas possession
française, mais simple pays de protec-
torat; c'est quand il veut en tirer les
conclusions favorables à ce qu'on ap.
pelle omplaisamment en France la
grande œuvre de M. Massieault.
Eii Algérie où nous sommes les mai-
très incontestés, n'ayant au point de
vue de notre domination d'autres diffi-
cultés à surmonter que les velléités de
révoltes passagères du peuple vaincu,
ne s'inspirer que des éléments dont on
dispose au sein même de ce peuple est
cboêe relativement lacile ; m^is o'ebt
précisément pour avoir trop teou
compte « de la force du passé et delà
résistance des milieux politiques et
sociaux > qu'il a trou vé dans le pays,
que M. Massicault au lieu de préparer,
ctilmme c'était son devoir de Français,
': ,.. -"
l'foneiion naturelle et plus ou moins
pio^hàine de la Tunisie i la France, a
lafssé la porte grande ouverte à toutes
1ef con voûtes étrangères.
ÎSa :politi<|ue exciijisiveRient tunisien*
n^ les a pêine favorisés, en ee qui con-
cerne les Italwiis notamment, qui y
I3i|t aiyourd^ui pjua puissanfs, plus,
ioiuenuqw^^tM^pwtwto#
¡..:- y".-' .,"':' ,,,,;.,,..
bienveillante d'an fonctionnaire ne sa"
chant rien leur refuser.
Les journaux de l'opposition en Tu-
nisie sont remplis de renseignements
instructifs à ce spjet.
D'un service (les postes et télégra-
phes français, ou a fait un office tuni-
sien, et la poste italienne y fonctionne
parallèlement comme aux meilleurs
jours de l'influence de nos rivaux.
Les éooles italiennes se multiplient
dans la Régence et y jouissent d'une
indépendance effective malgré la loi
(dit le Messager de Tunis).
Tous les grands travaux sont con-
fiés aux Italiens, exemples : la Rési-
dence et le nouvel Hôtel des Postes.
U suffit enfin d'être français pour se
voir refuser la protection administra-
tive, d'être ouvrier Français pour ne
pas trouver d'emploi à Tunis, dans un
pays qu'abrite notre drapeau.
Le départ de M. Massicault seraft-il
le retour à une politique vraiment na-
tionale dans la Régence ? nous l'espé-
rons sans trop y croire.
AL. GUIBSDT.
L'ARMÉE mENAM
On mande de Berlin que, d'après la Ga-
Mette national*, l'efifecif de l'armée allemande
sera augmenté de 90,000 homaaea. L'augmen-
tation portera principalement sur l'artillerie
et la oavaJerie.
r IIMJ1
Uooa «ta,marin, lUI ooaptor bs 86 a..nieD'
qu'exigera tout d'abord ia rffuaDe,
D'aprêl une autre dépêche, la procédure
observée pour le dépôt des nouveaux projets
militaires au Buodearath, SjDS que le conseil
destmioistres de Prusse ait discuté cette impor.
tante queaboo, est déCavorablemeat commen-
tée.
La plupart des journaux réfuteot le plai-
doyer officieux de la Norddeulsehe.
Ils n'admettent pas que le chancelier de
Caprivi imite M. de Bismsrck. Ils ajoutent
que le eonfiit inévitable, prédit lors de la sé-
paration des fonctions de chancelier de celles
de président du conseil prussien, menace de
coaipliquor les difficultés de la situation et de
provoquer une crise g>uverneinentale.
La National Zeitung, que l'on dit inspirée
par le ministre des IlhOCt:I, conclut ainsi :
Nous trouvons inadmissible qu'une ques-
tion ayant l'imponancu des nouveaux projets
militaires soit discutée uniquement par des
ministres militaires, et le Reichstag devra
es étudier avec d'autant plu* de soin.
Le correspondant du Daily Telegraph, à
Berlin, dit que l'agitation soulevée par la
nouvelle loi sur l'armée augmente de jour en 1
jour.
Il est naturel qu'une augmentation de
OOfUOO hommes par année et de 53 nouvelles
batteries d'artillerie reucontre de J'O¡'pOI¡-
tioo.
Un journal du soir annonce que l'infante-
rie doit être également augmttatéu. Le projet,
en l'état actuel, n'a été soumis au càbinot que
pour son information personnelle, il sera
prochainement soumis par le chancelier de
l'Empire au Conseil fédéral.
L'Empereur approuve ce projet.
ÉCHOS
UN TÉLESCOPE MRMei. - Dans
une conférence tenue pv MM. les bé-
res Hujiey, astronome^ det\'observatot-
re de Paris. Gauthier constructeur,
Delonele et deux architectes, on a ar-
rêté les premières dispositions pour la
construction du gigantesnue télescope.
Ce télescope aura les dimensions de
la colonne Vendôme. Le miroir argen-
té pèsera neuf tenues, son diamètre
d# trois mètie*, sa plus grande
éfpÎKciu^ de ci ouaMte centimètres.
£4 jftantffaeture ae 'SaIDt:.&ba&iu ré*
poai4M>Ur>4wwrreflecteur.
L'appareil coûtera deux millions et
demi. On accédera à l'oculaire à l'aide
d'une galerie demi-circulaire mobile et
dont la partie culminante, la plate*
foi me, permettra à plusieurs pereonntf
l'observations des diverses parties du
ciel.
L'équatorial sera entraîné par un
mouvemeut d'horlogerie qui feta d'é-
crire à l'iuatrumeot un tour complet
en 24 heures.
Là HOUILLE ET LA GUTTA-PERCHA,
Les savants nous rappellent péno-
diquement, avec force statistiques à
l'appui, que la houille contenue dans
les eutiunies du globe ne peut suffi e à
la consommation toujours croissante
du genre humain et que nos arrière-
neveux sont menacés de mourir de
froid faute de combustible. C'est por-
ter ses regarda bien loin ; mais un péril
sinon plus grave, du moins infioimeut
plus rapproché de nous, si l'on eu
croit certains techniciens, c'est la dis*
pari non complète de la gutta-peroha
et, par suite, la suppression de toutes
les transmissions éiectriqueë, qui se-
raient, dit-on, rendues impossibles
faute de cet isolant indispensable. La
gutta-percha devient, en efiet, de plus
en plus rare. Leâ arbres qui la produi-
sent disparaissent chaque jour et"
comme la consommation augmente à
mesure que la production diminue, on
peut prévoir déjà le moment où il de-
viendra impossible de s'en procurer.
SALADE FIN DE SIÈCLE. Venue en
ligne directe du Japon, la salade de
chrysanthèmes vient de faire une
toute gracieuse apparition sur la table
aristocratique de l'une des plus élé.
gantes mondaines de la capitale.
C'est un mets délicat, exquis,fuit au-
tan tpouriepla^du^r^ poér
;";,"'-:-"d""-'-r",. ""::-.", "¡,' '-.' '-",
lé charmé des Veux. IMes lëè fû-
riétés innombrables de cette fleur-pro-
tée sont comestibte> : toutefois, celles
auxquelles les Japonais donuent la
préférence sont les espèces à pétales
jaune foncé.
On les fait bouillir à grande eau,
puis on les dresse en salade, en y joi-
gnant quelques truffes et un soupçon
de clou de girofle.
Ajoutons que la salade ne doit être
cuite et assaisonnée qu'au momeut
d'être servie, de sorte que, pendant
tout le repas, par sa fraîcheur et son
éclat, elle donue l'illusion d'un char-
mant bouquet.
MANIES D'ÉORIVAINS, M. Alexan-
dre Hepp consacre une cbruni que aux
habitudes calligraphiques de quelques
écrivains contempoiatns :
a Je me rappela, dit-il, avoir tra-
vaillé aux cotes de J.-J. Weiss qui
grognait, ruminait, ronfitit, sifflait,
chantait, geignait uu gros mouchoir
à sa porto-,e - 'et râclait sans arrêt le
plancher de sa semelle ; il faut main-
tenant à M. Zola un haut fuuteuil
Louita XIII, il faut à Daudet son béret,
à Mendè* uae cravate crème, à Henri
Fouquier une voiture devant ba poite. »
Ou sait asspz, pour rester dans le
sujet choisi par M. Alexandre Hepp,
que Victor Hugo écrivait debout de-
vant un haut pupitre.
LKSCARTKS EN 1792. - Les cartes
à jouer de 1792 eussent pu fournir un
piquant sujet de figuration pour l'ha.
bile organisateur du cortège du Cente-
naire de la République.
Le souffle de la Révolution, en ren-
versant les trônes, n'avait pas épargné
los roi* enluminés des jeux de cartes,
non plus que les reines qui, dans les
nouvelles cartes de la République
frauquise, par brevet d'invention,
s. v. p. - éraient devenue des Libtr-
tés : oelles des Cultes, du Maritgc, de
de la Presse et des Professions. Les ,i
rois, eux, étaient transformés en Ginies
ceux de la Jeunesse, de la Paix, des
Arts et du Commerce, et les valets en
Ega ités : celles des Devoirs, des Droits,
des Rangs et des Couleurs.
Quant aux a*, entourés d'une rosace
formée de quatre faisceaux. 11$figu-
raient la Loi, pur suite d'une eom(#t^
non empruntée au jeu dé Briquet, La
Mt n efbt, dototit *ettfe h tifamat*
nation dé«aj<«fs# car die est « la M*
prême puiseecé 8, ? aeoteaoavefatBe
dfuilpeaple libre 8.
JOYEUXJPROPOS
Tribunal eGrreotioaDtl. - Alaire de
moeu'v.
LE PRÉSIDENT. M. de Calioaux,
veuillez ermiuer votre dépositio i. ;
M, DE CALnfADI. £ a résumé,
messieurs, la conduite de l'ac« u-e est
absolument déplorable. (Sivèremmt.J
Je l'ai rencontré inanités fois daDa. cer-
tains endroits où j'aurais rougi d'être
vu moi-mime ",;,
n *
GuiMIarda voulu tâtar de fe ebesse
au ioup, et il a été dévoré. ,
Madame veuve Guiboflard s'en va
trouver un pb3tog spbe pour qu'il per-
pour qu "il per.
pétue les traits du défont. 1 1
p - Avex-vous un portrait quete rn-
que de lui, demande l'exploiteur de
rayons de soleil, un cHohé, si radiluen-
taire soit-il ?
Non, monsieur, mais j'ai apporté
son permis de chasse.
La Politique
Les fêtes de Lille ea l'honneur du cente-
naire mémorable d. rtsistaacu héeolque de
la place contrw ioa elorta de l'armée Aubj.
cbmnqe et de la lavée de siège, ont été des
plua briiiaatea.
O'apaès las iafacmatioas lélégyapMqaca
Flou-ome"
-.,', .'- ":. -' -' ',' ,t",- "",' ',". 1,',".i"<",,,,:>~~j~.
et ia Bi>ybtÉ|se iialt «oNancy «t car Savoie ••à$m It Nbi lnn
des deroiers Tojsfos présidestiels ; le alésoe
aussi i'élaa patriotlqas coedsedaat dans oae
pensée unique, aMisdistiaetieo de parti M
de préférenoea paUUqœa, tous lee Français
fiers sa même titre de la gloire de leurs
aïeux de la grande épopée.
Ces spectacles sont réconfortants, ces.
nifestations auxquelles l'Etranger ne se
trompe pas, sont aussi d'vae salutaire in*
lfjence sur l'esprit de ceux qui croyant
pouvoir eacompter nos dtviaioas intérieures
révisaient encore des aoerres de conquête.
Bien qu'elles évoquent debriflaotsaoevenirs
de gloire militaire elles apportent fiéaumoin*
de nouveaux éléments, dttaouv là«,avemeu
de "au. pa' et¡ qu'td'" détnODtMlt à daequc
occakiou que ai la puiaatuoe de la France re-
coas'ituée ne menace panano a Europe,
elle est pl è v, forte de l'union do tous soi
citoyens, comme en 1792, à opposer une bar.
rière iDrraaclûllablu a CIIIS qui auraient tettio
tés de l'attaquer.
Il n'est pas inutile de rappeler ici ea qoel-
ques mots les événements dont on vient de
célébrer à Lille le centième anniversaire.
Le frince Albert de âexe profitant de ce
que notre frontière du Nord était aaaez dé-
garnie et d'ua premier suocès ,GOGI. un du
nos pelite camps retranchés ae porta brus-
quiHiMot sou^ les murs de Lille ea octobre
1792 à la téte d'une importante armée Autii-
cbiuDoe.
Réussissant à aborder un coin de la place,
il établit des batteries d'ebusiera qui la boui-
bardèrent pendant aix jours consécutifs et in-
oeadièrant deux csalansaioons. L«o LiJIeH
accablés ssua ae -;ait¡iH' aseartriwr refusé
renLecpaodaat toutsa -kn efrus dvcapitiiH-
tion.
Le 8 octobre, le IêRrlt, autrichien menacé
d'être pris i revers par Laboardoanais et
Bdunraevit^ accnetap a* «Kooa«i de notre
grande place du Nerd, levait lo «itge es toute
Wu., -
La Convention fit publier clim toute U
Fiance la résistance béroiqes des, Lillois ! Ço
qui oe contribua pM pea i grandirTentbou-
siasme qui après V.,,, allait prépanr la vic-
toke de jspmspea. - ,',' ,
Cu aont cessouKoairs avoc récit»
émouvants mur las péripétiia du aiégu qu'A
rappelés lu,maire de UÛe. ':,
On a^remarqué qoe H.:Csreot dans aarè-
pop-a,bieoqu'aettsflrmébaotaMt
il cnQ«eaait i%oaiais«« «^depar ka^aitM*
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SOMMAIRE:
UfnnoooB Toofolo.
L'armée allemande.
Sobos.
La Politique.
Roaaa peint par BaaTille.
Lo « Petit Alfer » à Paris.
Algérie.
Los élections.
Lotre d'orail -
Chronique tllMtrale.
TrlbaDe.
GSiroûiqno looale.
Correspondance financière.
Xeronriales.
BtOletin financier.
Hos Dépéobes.
Feuilleton : LA BÊTE HUMAINE,
per Émile ZOLA.
1
La Fraflcejn Tausie
C'est no tojet très délicet, je ne
dirai pe* a traiter, n'ayant point la
pvéteati<)0 de formuler des critiques
de tond ni de proposer des solutions
pour uoe question de pareille impor-
t*oœ, daos un article de jouroai, en
quelques lignes écrites au courant de
la plume.
la Of., un sujet très délicat, même à
examiner, tant il touche à des intérêts
multiples, délicat surtout pour les Al-
gériens qui, à leurs préoccupations
patriotiques absolu ment conformes à
oelles des Français de la Métropole, ne
sauraient se détendre de joindre cer-
tains soucis personnels résultant d'un
si proche voisinage.
Depuis quelque temps, M. Matsi-
oault, notre ¡Réaideot géoéral à Tunis
avait k soutenir de vigoureux assauts
pour défendre sa situation, malgré
l'appui qu'il a toujours trouvé en
France auprès des divers cabinets qui
se sont succédés depuis sa nomination
à ce poste important.
Le R veU tunûien d'abord et le Mes-
loger, l'ont secoué dit-on, au point de
le décidér à chercher un refuge dans
nn siège sénatorial.
Pendant la période électorale, il a
promis d'abandonner à un successeur
108 eavre en Tunisie, s'il étsit éln,
afiiide ge consacrer exclusivement aux
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intérêts dè ses chers électeurs de Seiue-
Une dépèche d'hier nous :appre,D(
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son échec et enfin une nouvelle iofor-
maâibi- tékj^raphiqne d'aujqurd'Jiui af*
firme )uè 11; llassiosult, profondément
décooragé par eét insuooès serait bien
déoldé ft quitter la résideaoe de Tunis.
Ijinsruncpmmedansrautrecas,
e'est toojoura ta perspective d'un veu-
vsgs 9<ésMsntie| djaas la lt^enee.
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ce titre : « La Tunisie avant et depuis
l'occupation française ».
Cet ouvrage, consciencieusement
fait et dont on dit beaucoup de bien,
emprunte surtout. ia notoriété Yïont il
a joui dès son apparition a une pré-
face de Jules Ferry où sont exposées
les théories générales de l'instigateur
des idées d'expansion coloniale de la
Fraoce^t particulièrement celles rela-
tives au protectorat tunisien.
L'événement a d'autant plus d'im-
portance pour nouis, À gériens, que M.
Jules Ferry est le président de cette
fameuse commission des 18 chargée de
décider quelle sera la sauce à laquelle
nous serons aocommodés, mangés peut-
être.
Pour ces diverses raisons, le rôle de
la France en Tunisie devient aujour-
d'hui une question d'aotualité qui va
de nouveau tenter la plume des publi-
cités de France et d'Algérie, provo-
quer l'agitation de nos politiciens et,
partant, nous promet de nombreux ar-
ticles sur ce thème à controverses ar-
ien tes.
Dans la préface du livre de M. Nar
fisse Faucon et qu'il faut lire en entier
M. Jules Ferry dit d'excellentes choses
pour condamner notre système de co-
lonisation tel qu'il a été pratiqué jus-
qu'à présent, et blâme en termes sai-
sissants la manie amimilstrice qui a
présidé à ce fouillis de dispositions
contradictoires qui constituent la lé-
gestion aïgéneuae, en oe qui touche
plus spécialement la ,colonisation et
l'administration dans nos rapports
avec les indigènes.
« C'est pour avoir cru à la vertu
universelle et quasi magique de nos
lois, de nos institutions, de nos pro-
cédés administratita, que nous avons
pris tant de fausses mesures en Algé-
rie, et que nous n'y sommes pas encore
arrivés, je le crains, au bout de nos
déceptions. »
Ou ne saurait mieux dire, ni juger
plus sévèrement les errements du
passé ; c'est même assez piquant sous
la signature du grand maitre de l'op-
portunisme, responsable de la situa-
tion actuelle.
Mais où le raisonnement de M. Jules
Ferry cesse d'être juste c'est quand il
l'applique à la Tunisie, qui, on ne
saurait l'oublier n'est pas possession
française, mais simple pays de protec-
torat; c'est quand il veut en tirer les
conclusions favorables à ce qu'on ap.
pelle omplaisamment en France la
grande œuvre de M. Massieault.
Eii Algérie où nous sommes les mai-
très incontestés, n'ayant au point de
vue de notre domination d'autres diffi-
cultés à surmonter que les velléités de
révoltes passagères du peuple vaincu,
ne s'inspirer que des éléments dont on
dispose au sein même de ce peuple est
cboêe relativement lacile ; m^is o'ebt
précisément pour avoir trop teou
compte « de la force du passé et delà
résistance des milieux politiques et
sociaux > qu'il a trou vé dans le pays,
que M. Massicault au lieu de préparer,
ctilmme c'était son devoir de Français,
': ,.. -"
l'foneiion naturelle et plus ou moins
pio^hàine de la Tunisie i la France, a
lafssé la porte grande ouverte à toutes
1ef con voûtes étrangères.
ÎSa :politi<|ue exciijisiveRient tunisien*
n^ les a pêine favorisés, en ee qui con-
cerne les Italwiis notamment, qui y
I3i|t aiyourd^ui pjua puissanfs, plus,
ioiuenuqw^^tM^pwtwto#
¡..:- y".-' .,"':' ,,,,;.,,..
bienveillante d'an fonctionnaire ne sa"
chant rien leur refuser.
Les journaux de l'opposition en Tu-
nisie sont remplis de renseignements
instructifs à ce spjet.
D'un service (les postes et télégra-
phes français, ou a fait un office tuni-
sien, et la poste italienne y fonctionne
parallèlement comme aux meilleurs
jours de l'influence de nos rivaux.
Les éooles italiennes se multiplient
dans la Régence et y jouissent d'une
indépendance effective malgré la loi
(dit le Messager de Tunis).
Tous les grands travaux sont con-
fiés aux Italiens, exemples : la Rési-
dence et le nouvel Hôtel des Postes.
U suffit enfin d'être français pour se
voir refuser la protection administra-
tive, d'être ouvrier Français pour ne
pas trouver d'emploi à Tunis, dans un
pays qu'abrite notre drapeau.
Le départ de M. Massicault seraft-il
le retour à une politique vraiment na-
tionale dans la Régence ? nous l'espé-
rons sans trop y croire.
AL. GUIBSDT.
L'ARMÉE mENAM
On mande de Berlin que, d'après la Ga-
Mette national*, l'efifecif de l'armée allemande
sera augmenté de 90,000 homaaea. L'augmen-
tation portera principalement sur l'artillerie
et la oavaJerie.
r IIMJ1
Uooa «ta,marin, lUI ooaptor bs 86 a..nieD'
qu'exigera tout d'abord ia rffuaDe,
D'aprêl une autre dépêche, la procédure
observée pour le dépôt des nouveaux projets
militaires au Buodearath, SjDS que le conseil
destmioistres de Prusse ait discuté cette impor.
tante queaboo, est déCavorablemeat commen-
tée.
La plupart des journaux réfuteot le plai-
doyer officieux de la Norddeulsehe.
Ils n'admettent pas que le chancelier de
Caprivi imite M. de Bismsrck. Ils ajoutent
que le eonfiit inévitable, prédit lors de la sé-
paration des fonctions de chancelier de celles
de président du conseil prussien, menace de
coaipliquor les difficultés de la situation et de
provoquer une crise g>uverneinentale.
La National Zeitung, que l'on dit inspirée
par le ministre des IlhOCt:I, conclut ainsi :
Nous trouvons inadmissible qu'une ques-
tion ayant l'imponancu des nouveaux projets
militaires soit discutée uniquement par des
ministres militaires, et le Reichstag devra
es étudier avec d'autant plu* de soin.
Le correspondant du Daily Telegraph, à
Berlin, dit que l'agitation soulevée par la
nouvelle loi sur l'armée augmente de jour en 1
jour.
Il est naturel qu'une augmentation de
OOfUOO hommes par année et de 53 nouvelles
batteries d'artillerie reucontre de J'O¡'pOI¡-
tioo.
Un journal du soir annonce que l'infante-
rie doit être également augmttatéu. Le projet,
en l'état actuel, n'a été soumis au càbinot que
pour son information personnelle, il sera
prochainement soumis par le chancelier de
l'Empire au Conseil fédéral.
L'Empereur approuve ce projet.
ÉCHOS
UN TÉLESCOPE MRMei. - Dans
une conférence tenue pv MM. les bé-
res Hujiey, astronome^ det\'observatot-
re de Paris. Gauthier constructeur,
Delonele et deux architectes, on a ar-
rêté les premières dispositions pour la
construction du gigantesnue télescope.
Ce télescope aura les dimensions de
la colonne Vendôme. Le miroir argen-
té pèsera neuf tenues, son diamètre
d# trois mètie*, sa plus grande
éfpÎKciu^ de ci ouaMte centimètres.
£4 jftantffaeture ae 'SaIDt:.&ba&iu ré*
poai4M>Ur>4wwrreflecteur.
L'appareil coûtera deux millions et
demi. On accédera à l'oculaire à l'aide
d'une galerie demi-circulaire mobile et
dont la partie culminante, la plate*
foi me, permettra à plusieurs pereonntf
l'observations des diverses parties du
ciel.
L'équatorial sera entraîné par un
mouvemeut d'horlogerie qui feta d'é-
crire à l'iuatrumeot un tour complet
en 24 heures.
Là HOUILLE ET LA GUTTA-PERCHA,
Les savants nous rappellent péno-
diquement, avec force statistiques à
l'appui, que la houille contenue dans
les eutiunies du globe ne peut suffi e à
la consommation toujours croissante
du genre humain et que nos arrière-
neveux sont menacés de mourir de
froid faute de combustible. C'est por-
ter ses regarda bien loin ; mais un péril
sinon plus grave, du moins infioimeut
plus rapproché de nous, si l'on eu
croit certains techniciens, c'est la dis*
pari non complète de la gutta-peroha
et, par suite, la suppression de toutes
les transmissions éiectriqueë, qui se-
raient, dit-on, rendues impossibles
faute de cet isolant indispensable. La
gutta-percha devient, en efiet, de plus
en plus rare. Leâ arbres qui la produi-
sent disparaissent chaque jour et"
comme la consommation augmente à
mesure que la production diminue, on
peut prévoir déjà le moment où il de-
viendra impossible de s'en procurer.
SALADE FIN DE SIÈCLE. Venue en
ligne directe du Japon, la salade de
chrysanthèmes vient de faire une
toute gracieuse apparition sur la table
aristocratique de l'une des plus élé.
gantes mondaines de la capitale.
C'est un mets délicat, exquis,fuit au-
tan tpouriepla^du^r^ poér
;";,"'-:-"d""-'-r",. ""::-.", "¡,' '-.' '-",
lé charmé des Veux. IMes lëè fû-
riétés innombrables de cette fleur-pro-
tée sont comestibte> : toutefois, celles
auxquelles les Japonais donuent la
préférence sont les espèces à pétales
jaune foncé.
On les fait bouillir à grande eau,
puis on les dresse en salade, en y joi-
gnant quelques truffes et un soupçon
de clou de girofle.
Ajoutons que la salade ne doit être
cuite et assaisonnée qu'au momeut
d'être servie, de sorte que, pendant
tout le repas, par sa fraîcheur et son
éclat, elle donue l'illusion d'un char-
mant bouquet.
MANIES D'ÉORIVAINS, M. Alexan-
dre Hepp consacre une cbruni que aux
habitudes calligraphiques de quelques
écrivains contempoiatns :
a Je me rappela, dit-il, avoir tra-
vaillé aux cotes de J.-J. Weiss qui
grognait, ruminait, ronfitit, sifflait,
chantait, geignait uu gros mouchoir
à sa porto-,e - 'et râclait sans arrêt le
plancher de sa semelle ; il faut main-
tenant à M. Zola un haut fuuteuil
Louita XIII, il faut à Daudet son béret,
à Mendè* uae cravate crème, à Henri
Fouquier une voiture devant ba poite. »
Ou sait asspz, pour rester dans le
sujet choisi par M. Alexandre Hepp,
que Victor Hugo écrivait debout de-
vant un haut pupitre.
LKSCARTKS EN 1792. - Les cartes
à jouer de 1792 eussent pu fournir un
piquant sujet de figuration pour l'ha.
bile organisateur du cortège du Cente-
naire de la République.
Le souffle de la Révolution, en ren-
versant les trônes, n'avait pas épargné
los roi* enluminés des jeux de cartes,
non plus que les reines qui, dans les
nouvelles cartes de la République
frauquise, par brevet d'invention,
s. v. p. - éraient devenue des Libtr-
tés : oelles des Cultes, du Maritgc, de
de la Presse et des Professions. Les ,i
rois, eux, étaient transformés en Ginies
ceux de la Jeunesse, de la Paix, des
Arts et du Commerce, et les valets en
Ega ités : celles des Devoirs, des Droits,
des Rangs et des Couleurs.
Quant aux a*, entourés d'une rosace
formée de quatre faisceaux. 11$figu-
raient la Loi, pur suite d'une eom(#t^
non empruntée au jeu dé Briquet, La
Mt n efbt, dototit *ettfe h tifamat*
nation dé«aj<«fs# car die est « la M*
prême puiseecé 8, ? aeoteaoavefatBe
dfuilpeaple libre 8.
JOYEUXJPROPOS
Tribunal eGrreotioaDtl. - Alaire de
moeu'v.
LE PRÉSIDENT. M. de Calioaux,
veuillez ermiuer votre dépositio i. ;
M, DE CALnfADI. £ a résumé,
messieurs, la conduite de l'ac« u-e est
absolument déplorable. (Sivèremmt.J
Je l'ai rencontré inanités fois daDa. cer-
tains endroits où j'aurais rougi d'être
vu moi-mime ",;,
n *
GuiMIarda voulu tâtar de fe ebesse
au ioup, et il a été dévoré. ,
Madame veuve Guiboflard s'en va
trouver un pb3tog spbe pour qu'il per-
pour qu "il per.
pétue les traits du défont. 1 1
p - Avex-vous un portrait quete rn-
que de lui, demande l'exploiteur de
rayons de soleil, un cHohé, si radiluen-
taire soit-il ?
Non, monsieur, mais j'ai apporté
son permis de chasse.
La Politique
Les fêtes de Lille ea l'honneur du cente-
naire mémorable d. rtsistaacu héeolque de
la place contrw ioa elorta de l'armée Aubj.
cbmnqe et de la lavée de siège, ont été des
plua briiiaatea.
O'apaès las iafacmatioas lélégyapMqaca
Flou-ome"
-.,', .'- ":. -' -' ',' ,t",- "",' ',". 1,',".i"<",,,,:>~~j~.
et ia Bi>ybtÉ|se iialt «oNancy «t car Savoie ••à$m It Nbi lnn
des deroiers Tojsfos présidestiels ; le alésoe
aussi i'élaa patriotlqas coedsedaat dans oae
pensée unique, aMisdistiaetieo de parti M
de préférenoea paUUqœa, tous lee Français
fiers sa même titre de la gloire de leurs
aïeux de la grande épopée.
Ces spectacles sont réconfortants, ces.
nifestations auxquelles l'Etranger ne se
trompe pas, sont aussi d'vae salutaire in*
lfjence sur l'esprit de ceux qui croyant
pouvoir eacompter nos dtviaioas intérieures
révisaient encore des aoerres de conquête.
Bien qu'elles évoquent debriflaotsaoevenirs
de gloire militaire elles apportent fiéaumoin*
de nouveaux éléments, dttaouv là«,avemeu
de "au. pa' et¡ qu'td'" détnODtMlt à daequc
occakiou que ai la puiaatuoe de la France re-
coas'ituée ne menace panano a Europe,
elle est pl è v, forte de l'union do tous soi
citoyens, comme en 1792, à opposer une bar.
rière iDrraaclûllablu a CIIIS qui auraient tettio
tés de l'attaquer.
Il n'est pas inutile de rappeler ici ea qoel-
ques mots les événements dont on vient de
célébrer à Lille le centième anniversaire.
Le frince Albert de âexe profitant de ce
que notre frontière du Nord était aaaez dé-
garnie et d'ua premier suocès ,GOGI. un du
nos pelite camps retranchés ae porta brus-
quiHiMot sou^ les murs de Lille ea octobre
1792 à la téte d'une importante armée Autii-
cbiuDoe.
Réussissant à aborder un coin de la place,
il établit des batteries d'ebusiera qui la boui-
bardèrent pendant aix jours consécutifs et in-
oeadièrant deux csalansaioons. L«o LiJIeH
accablés ssua ae -;ait¡iH' aseartriwr refusé
renLecpaodaat toutsa -kn efrus dvcapitiiH-
tion.
Le 8 octobre, le IêRrlt, autrichien menacé
d'être pris i revers par Laboardoanais et
Bdunraevit^ accnetap a* «Kooa«i de notre
grande place du Nerd, levait lo «itge es toute
Wu., -
La Convention fit publier clim toute U
Fiance la résistance béroiqes des, Lillois ! Ço
qui oe contribua pM pea i grandirTentbou-
siasme qui après V.,,, allait prépanr la vic-
toke de jspmspea. - ,',' ,
Cu aont cessouKoairs avoc récit»
émouvants mur las péripétiia du aiégu qu'A
rappelés lu,maire de UÛe. ':,
On a^remarqué qoe H.:Csreot dans aarè-
pop-a,bieoqu'aettsflrmébaotaMt
il cnQ«eaait i%oaiais«« «^depar ka^aitM*
m* de -im paitiiwwMapii l(i^
\m i tfeair, allait moaifé phM nkt du
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