Titre : Le Vétéran : bulletin de la Société nationale de retraites Les vétérans des armées de terre et de mer 1870-1871, fondée à Paris le 1er janvier 1893...
Auteur : Société nationale de retraites des vétérans des armées de terre et de mer (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1915-10-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328883771
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14633 Nombre total de vues : 14633
Description : 05 octobre 1915 05 octobre 1915
Description : 1915/10/05 (A18,N19). 1915/10/05 (A18,N19).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238566g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-65004
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
Dix-Huitième Année. - N° 19.. Prix du Numéro : 20 Centimes Mardi 5 Octobre 1915
LEVÉTÉRAN
JOURNAL OFFICIEL, BI-MENSUEL
DB LA SOCIÉTÉ NATIONALE DB RETRAITBS -
LES 1 VÉTÉRANS DES ARMÉES DE TERRE ET DE MER 1870-1871
-.' -' -
- : 1 1 Fondée à Parla la 1" Janvier 1898
- Approuvée par Airtti minicUrial ta M Avril IH. (If- MM)
RÉDACTION, DIRECTION ET ADMINISTRATION :
68, Rue Jean-Jacques-Rousseau, PARIB (I* Arrt)
EFFECTIF DE LA SOCIÉTÉ : Inscrits 361.924- Electif à ce jour 212.387 - Fonds placés 37.202.003 fr.15
LA GUERRE
: :'-':'" Paris, le 5 Octobre 1915. - -
Dans cette dernière quinzai-
ne, deux faits importants se
sont produits : L'offensive des
armées franco-anglaises en Ar-
tois et en Champagne et la mo-
bilisation de l'armée bulgare.
En ce qui concerne notre of-
fensive et celle de nos alliés les
Anglais, nous pouvons dire que
depuis la bataille de la Marne et
celle de l'Yser, ça a été le plus
grand succès qui ait été rem-
porté sur nos ennemis.
, Il faut savoir gré cependant -
à nos « communiqués » de no
pas exagérer la portée de cet
événement, car tant que la
trouée ne sera pas faite d'un
côté ou de l'autre, il ne faut
pas crier victoire. L'effort que {,
nous avons fait a été considé- -■
rable. le résultat aussi, mais
ne perdons pas. de vue que, -
dans la guerre actuelle, nous
ne iivrons pas, à proprement ;
dit, - des - batailles, mais que
nous faisons des opérations de j
siège qui ne donnent la vktfek-r
re qu'après des alternatives de
succès et de revers. ?-
Notre situation est bonne,très bonne.
Tous les éléments y concourent : Une
préparation minutieuse par nos chefs,
Le Général GOURAUD
1- Aadm C© MMadwi 4a mu nyMkhaMin #Orieat
une résolution énergique de nos sol-
dats, un matériel de lutte à la hauteur
de toutes les situations. l' ;
:' .:'; - ,. :.' :. -;
Il y a huit jours, après une
sévère préparation d'artillerie*
dépassant en < intensité et en
continuité tout ce que l'on
avait vu jusqu'ici, nos troupes
se lançaient en Artois et en
Champagne, à l'assaut des po-
sitions ennemies. ,,; -,
Dès le premier choc, elles
enlevaient sur les points atta-
„ qv|ésvJaos un irrésisitble élan,
la totalité des premières ligoea
allemandes. -',' , ::'
:. Personne, à l'étranger com-
me en France, ne s'est mépris
sur l'importance de ce premier
succès obtenu en un délai re*
marquablement. court.. ;
Personne, non plus, n'a pu
sérieusement s'imaginer que,
d'un seul coup, nous pour-
rions, sans arrêt, bousculer de
même les lignes successives de
défense de l'ennemi. -
-Nous sommes actuellement
dans des périodes transitoires :
Celle de la préparation d'un
nouvel assaut,non moins puis-
LEVÉTÉRAN
JOURNAL OFFICIEL, BI-MENSUEL
DB LA SOCIÉTÉ NATIONALE DB RETRAITBS -
LES 1 VÉTÉRANS DES ARMÉES DE TERRE ET DE MER 1870-1871
-.' -' -
- : 1 1 Fondée à Parla la 1" Janvier 1898
- Approuvée par Airtti minicUrial ta M Avril IH. (If- MM)
RÉDACTION, DIRECTION ET ADMINISTRATION :
68, Rue Jean-Jacques-Rousseau, PARIB (I* Arrt)
EFFECTIF DE LA SOCIÉTÉ : Inscrits 361.924- Electif à ce jour 212.387 - Fonds placés 37.202.003 fr.15
LA GUERRE
: :'-':'" Paris, le 5 Octobre 1915. - -
Dans cette dernière quinzai-
ne, deux faits importants se
sont produits : L'offensive des
armées franco-anglaises en Ar-
tois et en Champagne et la mo-
bilisation de l'armée bulgare.
En ce qui concerne notre of-
fensive et celle de nos alliés les
Anglais, nous pouvons dire que
depuis la bataille de la Marne et
celle de l'Yser, ça a été le plus
grand succès qui ait été rem-
porté sur nos ennemis.
, Il faut savoir gré cependant -
à nos « communiqués » de no
pas exagérer la portée de cet
événement, car tant que la
trouée ne sera pas faite d'un
côté ou de l'autre, il ne faut
pas crier victoire. L'effort que {,
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rable. le résultat aussi, mais
ne perdons pas. de vue que, -
dans la guerre actuelle, nous
ne iivrons pas, à proprement ;
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re qu'après des alternatives de
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Notre situation est bonne,très bonne.
Tous les éléments y concourent : Une
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Le Général GOURAUD
1- Aadm C© MMadwi 4a mu nyMkhaMin #Orieat
une résolution énergique de nos sol-
dats, un matériel de lutte à la hauteur
de toutes les situations. l' ;
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Il y a huit jours, après une
sévère préparation d'artillerie*
dépassant en < intensité et en
continuité tout ce que l'on
avait vu jusqu'ici, nos troupes
se lançaient en Artois et en
Champagne, à l'assaut des po-
sitions ennemies. ,,; -,
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enlevaient sur les points atta-
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la totalité des premières ligoea
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me en France, ne s'est mépris
sur l'importance de ce premier
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marquablement. court.. ;
Personne, non plus, n'a pu
sérieusement s'imaginer que,
d'un seul coup, nous pour-
rions, sans arrêt, bousculer de
même les lignes successives de
défense de l'ennemi. -
-Nous sommes actuellement
dans des périodes transitoires :
Celle de la préparation d'un
nouvel assaut,non moins puis-
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