de manuscrits de TaiMevent ptns dévetopp~ qui se seroient p~Ms et ne seroient pas parvehMs JMsqM'A nous? C'est là wn proMemeMen diMcHe, pour ne pas dire impossiMe & résoudre. TouteMs, on no pcat contester que le manuscrit acheté par Pierre t)M~Mt,
en t392, ne soit bien l'œuvre de Taillevent, son œuvre certaine et indéniable, !a hase indiquée et nécessaire de cette publication.
Ce qui, par exemple, ne fait aucun doute, c'est que les menus des banquets imprimés a ta Bn du VMMtNef ne sont pas et ne peuvent pas avoir été reproduits d'après tes manuscrits de Taillevent car il y avoit longtemps, en 1455, que Guillaume Tirel ne présidoit
'c', n
plus et pour cause aux préparations culinaires de la table royale.
Nous avons donc pensé que le meilleur moyen de prouver ce que nous avançons étoit de publier ici le texte du plus ancien manuscrit connu et de réimprimer, à sa suite, le texte de l'édition qui paroM bien être la première. Pour cette réimpression, nous avons scrupuleusement respecté l'orthographe des mots, sans y changer quoi que ce soit, alors même que les fautes les plus grossières éclatoient visiblement. Toutefois, nous avons cru devoir, pour en rendre la lecture plus facile, ponctuer le texte, rétablir les accents et traduire les mots imprimés en abréviation. Nous avons agi de même pour ~es curieuses additions à l'oeuvre de