Titre : Patriote algérien : paraissant les mardi et samedi / directeur-gérant M. Vidal-Chalom
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1888-10-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32833915w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2430 Nombre total de vues : 2430
Description : 24 octobre 1888 24 octobre 1888
Description : 1888/10/24 (A3,N223). 1888/10/24 (A3,N223).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6231969x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-87303
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
N* 223. r- Troisièmc Année. f
; CINQ Centimes le Numéro
Mercredi 24 Octobre 1888
■SSEi ëvùïi ; II." fl v^; ■ IB;- M £
Rédaction : 10, rue des Consuls i ,',; PARAISSANT LES MARDI ET SAMEDI Direction : 10, rue des Consuls
ABONNEMENTS
?.
Trois mois Six mots Un as
ALGÉRIE 3 fr 6 fr. 18 1.
FRANCE et ETRANGER. Port en sus.
, Tout ce qui concerne la Rédaction et l'Administration
doit être adressé à
i -
M VIDAL,-CHALOM, Directeur-Gérant
LES MANUSCRITS NON INSÉRÉS NE SONT PAS RENDUS
INSERTIONS '¿'
INSERTIONS "P~',' V\J
Légales, 0,16 - Diverses, 0,35. - Réclames, l|p.
-Dit- "Ô':
Le PATBIOTE n'a traité acec AUCUNE AGER(&
Alger, le 23 Octobre Î8S8 ..: 1,1
les Emissions nel¡'
DE L'ALGÉRIE 7,.<.
Nous marchons sur un volcan !
La moindre complication Euro-
péenne peut ruiner l'Algérie!
La Banque a émis, me dit une per-
sonne qui prétend être bien informée,
18 millions de billets de plus que la
loi ne l'autorjse à le faire. ,<,'
Cet établissement financier oà/a-
gioteur domine, s'est ainsi créé: des
ressources aussi véreuses que fictives,
ressources grâce auxquelles il a pu prè-
tf,-r, aux frais du public et sans bourse
délier, 5 millions au département de
• Constantine -'
Le peuple paie ainsi lès intérêts
d'un capital qui n'a jamais existé que
dans l'imagination des actionnaires,
et il a, en outre, entre les mains, en
guise d'or ou d'argent, un papier qui,
par suite des agissements de cette
bande, peut, d'un jour a l'autre, de-
venir un assignat sans valeur..
Mais l'opération (financiére 1) a
pleinement réussi pour les porteurs;
l'action est montée de 1300 à 1600 frw
Nous croyons devoir, dans l'intérêtJ
généraJ, attirer l'attention du Gouver-
nement de la Métropole sur ce point
qui n'a dû passer inaperçu ni des
agioteurs qui composent la majorité
du Conseil d&dministfaiéony ni. du
Gouverneur général.
Le Crédit est ébranlé, l'opinion pu-
blique doit être rassurée.
La gravité du cas exige une solution
prompte et vigoureuse. ':
— • ■ » —-
'-" Les pensées parssiemies - •
Nous croyons, utile et patriotique de
mettre sous les jeux de nos, lecteurs les,
passages suivants d'un ârtiete- partf dans-
le Radical; sous la signature : Lucien
Nicot.
Uu petit livre, para récemment en
Allemagne sous ce titre : Militarische
Paradoxent retait l'article de la Gazet-
te de l'Allemagne du Nord, l'allonge,
le détaille d'une façon donnt nos lec-
leurs nous en voudraient certainement
de ne leur pas donner quelques légers
aperçus. * lit ers; ,
Ce livre a beaucoup de succés, en ce
moment, en Allemagne. Son auteur
anonyme est un élève de Menzel le fa-
- meux tn de, Français mais
cette à dépasé le -mâitre
MeMë! la haine pitloftâ&dë *Jà:i
FrencQ et lwlFra^l$7-l^TabïHcfe»i
Paradoxes militaires joint à celte liai-
ne une sauvagene, une férocité de sang-
froid telles que nous n'en avons pas
encore rencontré de semblable dans
toute la littérature allemande.
La guerre de 1870, dit en substan-
ce cet aimable ememi. ressemble à
un duel dans lequel un de ses adver-
saires s'en est tiré avec une égratignu-
re. Il faut recommencer J'affaire et.
cette fois, remplacer l'égratignure par
une blessure mortelle.
- - - - -
Sans doute, pendant la dernière
guerre, l'armée allemande a bien tra-
vaillé, et « ce n'était que dans descir-
constances infiniment raresque le mot
pardon recevait son application». Mais
tout cela est oublié les quelques 80US
de contribution qu'eiles ont versés, et
la faim de Paris est apaisée depuis
longtemps. Tout est à refaire et, cette
fois, on travaillera nn peu mieux.
.,-.'-.6', l'écrivain .allemand nous donne
- *
un spécimen des joies nomb euses que
l'empereur Guillaume il nous réserve.
l' On ne dévastera pas les biens de
l'ennemi, car cette dévastation nous
priverait de la jouissance de ces biens.
Tout le village dont les habitants se
seront montrés hostiles, ne fût-ce que
par un seul coup de feu, disparaître de
la surface du sol.
A la conclusion de la paix, il s'agit
de donner le coup de grâce aux vain-
cus: indemnité de vingt millardsen
outre des frais de la guerre,;, occupa-
tion d'une partie du pays ; les troupes
d'occupation devront être particulière-
ment ; bien nourries et largements
payées par les soins de l'ennemi.
,11 ne faudra pas s'arrêter devant les
moyens les plus violents ; au-pleurs,
aux plaintes; il n'y a qu'à répondre en
haussant les épaules : « A la guerre
comme à la guerre. » -
Voilà le livre qu'on lit couramment
en Allemagne ! Voilà le pamphlet fé-
roce que le gouvernement allemand
couvre de sa haute protection en le
recommandant aux officiers, en auto-
risant son entrée dans les casernes.
Et, pendant ce temps, il y a encore,
des Français - assez peu soucieux de
leur dignité-pour employer des Alle-
mands chez mix, pour acheter ou
vendre de marchandises allemandes,
pour fréquenter les brasseries alle-
mandes, pour serrer la main à des
Allemands ! • ,
Et il y a encore des Français assez-
I naïfs pour croire que plus nt us nous
abaisserons devant l'Allemagne, p us
nous accepterons humblement les
observations —- nous. sommes polis —
qu'elle voudra bien nous faire, plus
nous au au de l'Alsace
1-Xl sera sauve-
gardée. ,'.
Il faut à i KAI^magoe! autre chose
que ce qu'elle à eu en 1870, ét quoi
que nous fassions, nous n'éviterons
;pès la lutte suprême.' C'est triste,
;'è'.t terrible, ce sera sans doute
Croyable, mais c'est ainsi Un homme
^jtti h du mérite, quoi qu'on pense, le
,J "",. ':";' .: -¡: ":'
général Boulanger a dit : « Je serais
un fou si je voulais la guerre ; je se-
rais un criminel si je ne la préparais
pas. » Alors, n'est-il pas criminel celui
qui, dans sa sphère, selon ses moyens,
ne cherche pas à se garder Y
———— ———- —————————-
L'Entrèpreneur Gueyronard
Chasses le naturel, il revient au
galop.
Frottez l'entrepreneurde bâtisses,
Gueyrouard, le jug* au tribunal dé
commerce, Gueyrouard , et vous re-
trouverez l'ancien manœuvre.
Qu'on en juge plutôt :
, Jeudi dernier, dans les couloirs du
théâtre, l'ex-plâtrier m'arrêta pour me
dire. qu'il était l'ami de M. le Juge..
d'instruction Bayer:.. que ma cam-
pagne obligerait certainement ce ma-
gistrat à donner sa démission.
qu'il faîMil tfoiifc la cesser, etc* ï
Je priai poliment M. Gueyrouard de
se mêler de ce qui le regardait. Mais
lui s'animant :
— Si vous continuez, vous aurez à
faire à moi. -
— C'est cela qui m'inquiète !
- Je vais vous flanquer par-dessus
le parapet. Et il leva la main comme
pour mo donner un soufflet.
C'est alors que saisissant violem-
ment la main levée, je la lui rabattis
dans le rang ; puis faisant detfx pas
en arriêret je portai la main droite
dans la poche de mon pantalon.
Môssieu Gueyrouard comprit sans
doute quelle était mon intention, et
comme Môssieu Gueyrouard tient à sa
peau, Môssieu Gueyrourd se précipita
dans sa loge dont il referma la porte
sur lui.
r,:" Ceci dit, je préviens ceux qui pour-
raient être tentés de se porter sur ma
personne à des voies de fait, que je
suis bien décidé à ne pas les sup-
porter. ,-'-
Les gens bien élevés qui, se croyant
offensés par nos articles, viendront
nous enMemanderréparation, trouve-
ront, toujours, au Patriote, ù qui
parler; ,',;. ",
Quant aux voyous, on aura le soin
de tenir constamment un. petit
joujou à leur disposition.
Avis aux Gueyrouards présents et
futurs ! .," 011
VIDAL. |
■ ■■■" "M -1 ♦
Chronique Cherchelloise
Enfin, nous avons eu KJs premières
: pluies, nous touchons à ce que l'onf appel-
le, je ne sais pourquoi, la mauvaise sai-
son. Moi, je trouve que c'est la bonne.
Voici le moment où fon est heureux
d'àvoir: : '--:.'
¡) Bonne tablé; bon lit, bon feu. Réjouis-
sons-nous donc, car tout est à point. La;
viande de boucherie ent parfaite; le pois-
son abonde sur lés marchés (hormis œ-
lui de Cherehell. et gibier ne ;
'1 :' J'-
laisse plus rien à désirer; De quoi se
plaindrait-on ? L'appétit paresseux se ré-
veille, les forces augmentent et la bonne
humeur avec. '., -
L'hiver a ses charmes i Vive l'hiver Ï
* ,,
* < -'
Monsieur Silvf, ex-maréchal-des-logis
de gendarmerie, actuellement commissai-
re de police, a quitte Cherchell ; il-jorôiiiè
d'un congé de deux mois qui lui a été -ae.. •
cordé, pour aller, dans sa famille, jouir *
d'un repos bien mérité. * :.'
Il serait véritablement fàchëux qu'il
prit sa retraite (la 2-0) comme il en a ma-
uilesté rinteBtlon, iWWt-o n. ïh-t.
Ce serait pour nous une perte sensible..
H Silvi est un parfait géntleman, in»'
truit, aimable, plein de tact et
,et il est improbable que bon
et il est improbable que son su#éeiftMtr^^
problématique réunisse à un aussi haut
degré toutes ces éminentes qualités; £ uï
ne sont l'apanage que de certaines natu-
res d'élite. ",' :,
i * i ■
: Par contre, M. Liébert, administrateur
adjoint de la commune mixte de Couraya,
(28 kilom. de Chercbell) a repris posées- :
sion de son poste; quelques jours de re-
pos lui avaient éfé accordés, mais les 'of..
cessites da service immense qui incombe -
à l'administrateur n'ont pas permis de le
laisser jouir plus -longtemps d'un repos
auquel, cependant,il avait tous les droits..
* *
Le bruit a couru ces jours derniers que
M. XXX, ex-rédacteur du journal le Ré-
veit de Cherche, ex-redacteur au Pa- ,~,f.
triote, était mort à, Bourkika à la suite ;
d'une hémoragie. v <
: C'est une erreur!
Il est bien mort un Martinet, mais il n'é-
tait pas Zabot.
:. -
- •
Et comme je ne veux point laisser aux
aimables lectrices Chercheuses la moin-
dre inquiétude, je leur apprendrai que
l'homme aimable qui leur a été enlevé est
actuellement à .Mger. ..,¡. ,',
Il mange, il boit, il marche, it est tou :
jours gracieux; mais il n'a pas grandir-
Il a fondé rue d' une maison de com-
merce: , t
Représentation. Consignation. v
M. Z.
Je n'itj .uterai rien, on croirait à une
réclame.
, * ',:
l' Notre famoux B inquier-M lire, le sic-Ur
Barn lud, nVjt pas encîore rentré. On pa-é-
tend qu'il a en ce moment un gros procès
à soutenir. Ses menaces indirectes rte
l'envoyai' loin n'ont point arrété l'arab^'
des terres duquel il s'estemparé. Un Céd
môti'e est venu s'assurer du bien fondés
des réclamations du plaiguant t~ litige
porterait sur une b.>gateH» : 23 à 24 ~ec-
tares dont 7 ou 8 en vignés cultivées pour.',,
le compte de Barnaud par M. Bréz inl(*^t
ce dernier qui l'a déclaré en justice) ao* ;
raient restés la propriété du vendeur. La'
vente juillet drene comportait que 35 bec~
tires environ — et les numéros liés par-
celles y sont mentionnés - il ya en er—
t
reur dans la prise de possession parait il,
puis erreur dans etc.ect.
; CINQ Centimes le Numéro
Mercredi 24 Octobre 1888
■SSEi ëvùïi ; II." fl v^; ■ IB;- M £
Rédaction : 10, rue des Consuls i ,',; PARAISSANT LES MARDI ET SAMEDI Direction : 10, rue des Consuls
ABONNEMENTS
?.
Trois mois Six mots Un as
ALGÉRIE 3 fr 6 fr. 18 1.
FRANCE et ETRANGER. Port en sus.
, Tout ce qui concerne la Rédaction et l'Administration
doit être adressé à
i -
M VIDAL,-CHALOM, Directeur-Gérant
LES MANUSCRITS NON INSÉRÉS NE SONT PAS RENDUS
INSERTIONS '¿'
INSERTIONS "P~',' V\J
Légales, 0,16 - Diverses, 0,35. - Réclames, l|p.
-Dit- "Ô':
Le PATBIOTE n'a traité acec AUCUNE AGER(&
Alger, le 23 Octobre Î8S8 ..: 1,1
les Emissions nel¡'
DE L'ALGÉRIE 7,.<.
Nous marchons sur un volcan !
La moindre complication Euro-
péenne peut ruiner l'Algérie!
La Banque a émis, me dit une per-
sonne qui prétend être bien informée,
18 millions de billets de plus que la
loi ne l'autorjse à le faire. ,<,'
Cet établissement financier oà/a-
gioteur domine, s'est ainsi créé: des
ressources aussi véreuses que fictives,
ressources grâce auxquelles il a pu prè-
tf,-r, aux frais du public et sans bourse
délier, 5 millions au département de
• Constantine -'
Le peuple paie ainsi lès intérêts
d'un capital qui n'a jamais existé que
dans l'imagination des actionnaires,
et il a, en outre, entre les mains, en
guise d'or ou d'argent, un papier qui,
par suite des agissements de cette
bande, peut, d'un jour a l'autre, de-
venir un assignat sans valeur..
Mais l'opération (financiére 1) a
pleinement réussi pour les porteurs;
l'action est montée de 1300 à 1600 frw
Nous croyons devoir, dans l'intérêtJ
généraJ, attirer l'attention du Gouver-
nement de la Métropole sur ce point
qui n'a dû passer inaperçu ni des
agioteurs qui composent la majorité
du Conseil d&dministfaiéony ni. du
Gouverneur général.
Le Crédit est ébranlé, l'opinion pu-
blique doit être rassurée.
La gravité du cas exige une solution
prompte et vigoureuse. ':
— • ■ » —-
'-" Les pensées parssiemies - •
Nous croyons, utile et patriotique de
mettre sous les jeux de nos, lecteurs les,
passages suivants d'un ârtiete- partf dans-
le Radical; sous la signature : Lucien
Nicot.
Uu petit livre, para récemment en
Allemagne sous ce titre : Militarische
Paradoxent retait l'article de la Gazet-
te de l'Allemagne du Nord, l'allonge,
le détaille d'une façon donnt nos lec-
leurs nous en voudraient certainement
de ne leur pas donner quelques légers
aperçus. * lit ers; ,
Ce livre a beaucoup de succés, en ce
moment, en Allemagne. Son auteur
anonyme est un élève de Menzel le fa-
- meux tn de, Français mais
cette à dépasé le -mâitre
MeMë! la haine pitloftâ&dë *Jà:i
FrencQ et lwlFra^l$7-l^TabïHcfe»i
Paradoxes militaires joint à celte liai-
ne une sauvagene, une férocité de sang-
froid telles que nous n'en avons pas
encore rencontré de semblable dans
toute la littérature allemande.
La guerre de 1870, dit en substan-
ce cet aimable ememi. ressemble à
un duel dans lequel un de ses adver-
saires s'en est tiré avec une égratignu-
re. Il faut recommencer J'affaire et.
cette fois, remplacer l'égratignure par
une blessure mortelle.
- - - - -
Sans doute, pendant la dernière
guerre, l'armée allemande a bien tra-
vaillé, et « ce n'était que dans descir-
constances infiniment raresque le mot
pardon recevait son application». Mais
tout cela est oublié les quelques 80US
de contribution qu'eiles ont versés, et
la faim de Paris est apaisée depuis
longtemps. Tout est à refaire et, cette
fois, on travaillera nn peu mieux.
.,-.'-.6', l'écrivain .allemand nous donne
- *
un spécimen des joies nomb euses que
l'empereur Guillaume il nous réserve.
l' On ne dévastera pas les biens de
l'ennemi, car cette dévastation nous
priverait de la jouissance de ces biens.
Tout le village dont les habitants se
seront montrés hostiles, ne fût-ce que
par un seul coup de feu, disparaître de
la surface du sol.
A la conclusion de la paix, il s'agit
de donner le coup de grâce aux vain-
cus: indemnité de vingt millardsen
outre des frais de la guerre,;, occupa-
tion d'une partie du pays ; les troupes
d'occupation devront être particulière-
ment ; bien nourries et largements
payées par les soins de l'ennemi.
,11 ne faudra pas s'arrêter devant les
moyens les plus violents ; au-pleurs,
aux plaintes; il n'y a qu'à répondre en
haussant les épaules : « A la guerre
comme à la guerre. » -
Voilà le livre qu'on lit couramment
en Allemagne ! Voilà le pamphlet fé-
roce que le gouvernement allemand
couvre de sa haute protection en le
recommandant aux officiers, en auto-
risant son entrée dans les casernes.
Et, pendant ce temps, il y a encore,
des Français - assez peu soucieux de
leur dignité-pour employer des Alle-
mands chez mix, pour acheter ou
vendre de marchandises allemandes,
pour fréquenter les brasseries alle-
mandes, pour serrer la main à des
Allemands ! • ,
Et il y a encore des Français assez-
I naïfs pour croire que plus nt us nous
abaisserons devant l'Allemagne, p us
nous accepterons humblement les
observations —- nous. sommes polis —
qu'elle voudra bien nous faire, plus
nous au au de l'Alsace
1-Xl sera sauve-
gardée. ,'.
Il faut à i KAI^magoe! autre chose
que ce qu'elle à eu en 1870, ét quoi
que nous fassions, nous n'éviterons
;pès la lutte suprême.' C'est triste,
;'è'.t terrible, ce sera sans doute
Croyable, mais c'est ainsi Un homme
^jtti h du mérite, quoi qu'on pense, le
,J "",. ':";' .: -¡: ":'
général Boulanger a dit : « Je serais
un fou si je voulais la guerre ; je se-
rais un criminel si je ne la préparais
pas. » Alors, n'est-il pas criminel celui
qui, dans sa sphère, selon ses moyens,
ne cherche pas à se garder Y
———— ———- —————————-
L'Entrèpreneur Gueyronard
Chasses le naturel, il revient au
galop.
Frottez l'entrepreneurde bâtisses,
Gueyrouard, le jug* au tribunal dé
commerce, Gueyrouard , et vous re-
trouverez l'ancien manœuvre.
Qu'on en juge plutôt :
, Jeudi dernier, dans les couloirs du
théâtre, l'ex-plâtrier m'arrêta pour me
dire. qu'il était l'ami de M. le Juge..
d'instruction Bayer:.. que ma cam-
pagne obligerait certainement ce ma-
gistrat à donner sa démission.
qu'il faîMil tfoiifc la cesser, etc* ï
Je priai poliment M. Gueyrouard de
se mêler de ce qui le regardait. Mais
lui s'animant :
— Si vous continuez, vous aurez à
faire à moi. -
— C'est cela qui m'inquiète !
- Je vais vous flanquer par-dessus
le parapet. Et il leva la main comme
pour mo donner un soufflet.
C'est alors que saisissant violem-
ment la main levée, je la lui rabattis
dans le rang ; puis faisant detfx pas
en arriêret je portai la main droite
dans la poche de mon pantalon.
Môssieu Gueyrouard comprit sans
doute quelle était mon intention, et
comme Môssieu Gueyrouard tient à sa
peau, Môssieu Gueyrourd se précipita
dans sa loge dont il referma la porte
sur lui.
r,:" Ceci dit, je préviens ceux qui pour-
raient être tentés de se porter sur ma
personne à des voies de fait, que je
suis bien décidé à ne pas les sup-
porter. ,-'-
Les gens bien élevés qui, se croyant
offensés par nos articles, viendront
nous enMemanderréparation, trouve-
ront, toujours, au Patriote, ù qui
parler; ,',;. ",
Quant aux voyous, on aura le soin
de tenir constamment un. petit
joujou à leur disposition.
Avis aux Gueyrouards présents et
futurs ! .," 011
VIDAL. |
■ ■■■" "M -1 ♦
Chronique Cherchelloise
Enfin, nous avons eu KJs premières
: pluies, nous touchons à ce que l'onf appel-
le, je ne sais pourquoi, la mauvaise sai-
son. Moi, je trouve que c'est la bonne.
Voici le moment où fon est heureux
d'àvoir: : '--:.'
¡) Bonne tablé; bon lit, bon feu. Réjouis-
sons-nous donc, car tout est à point. La;
viande de boucherie ent parfaite; le pois-
son abonde sur lés marchés (hormis œ-
lui de Cherehell. et gibier ne ;
'1 :' J'-
laisse plus rien à désirer; De quoi se
plaindrait-on ? L'appétit paresseux se ré-
veille, les forces augmentent et la bonne
humeur avec. '., -
L'hiver a ses charmes i Vive l'hiver Ï
* ,,
* < -'
Monsieur Silvf, ex-maréchal-des-logis
de gendarmerie, actuellement commissai-
re de police, a quitte Cherchell ; il-jorôiiiè
d'un congé de deux mois qui lui a été -ae.. •
cordé, pour aller, dans sa famille, jouir *
d'un repos bien mérité. * :.'
Il serait véritablement fàchëux qu'il
prit sa retraite (la 2-0) comme il en a ma-
uilesté rinteBtlon, iWWt-o n. ïh-t.
Ce serait pour nous une perte sensible..
H Silvi est un parfait géntleman, in»'
truit, aimable, plein de tact et
,et il est improbable que bon
et il est improbable que son su#éeiftMtr^^
problématique réunisse à un aussi haut
degré toutes ces éminentes qualités; £ uï
ne sont l'apanage que de certaines natu-
res d'élite. ",' :,
i * i ■
: Par contre, M. Liébert, administrateur
adjoint de la commune mixte de Couraya,
(28 kilom. de Chercbell) a repris posées- :
sion de son poste; quelques jours de re-
pos lui avaient éfé accordés, mais les 'of..
cessites da service immense qui incombe -
à l'administrateur n'ont pas permis de le
laisser jouir plus -longtemps d'un repos
auquel, cependant,il avait tous les droits..
* *
Le bruit a couru ces jours derniers que
M. XXX, ex-rédacteur du journal le Ré-
veit de Cherche, ex-redacteur au Pa- ,~,f.
triote, était mort à, Bourkika à la suite ;
d'une hémoragie. v <
: C'est une erreur!
Il est bien mort un Martinet, mais il n'é-
tait pas Zabot.
:. -
- •
Et comme je ne veux point laisser aux
aimables lectrices Chercheuses la moin-
dre inquiétude, je leur apprendrai que
l'homme aimable qui leur a été enlevé est
actuellement à .Mger. ..,¡. ,',
Il mange, il boit, il marche, it est tou :
jours gracieux; mais il n'a pas grandir-
Il a fondé rue d' une maison de com-
merce: , t
Représentation. Consignation. v
M. Z.
Je n'itj .uterai rien, on croirait à une
réclame.
, * ',:
l' Notre famoux B inquier-M lire, le sic-Ur
Barn lud, nVjt pas encîore rentré. On pa-é-
tend qu'il a en ce moment un gros procès
à soutenir. Ses menaces indirectes rte
l'envoyai' loin n'ont point arrété l'arab^'
des terres duquel il s'estemparé. Un Céd
môti'e est venu s'assurer du bien fondés
des réclamations du plaiguant t~ litige
porterait sur une b.>gateH» : 23 à 24 ~ec-
tares dont 7 ou 8 en vignés cultivées pour.',,
le compte de Barnaud par M. Bréz inl(*^t
ce dernier qui l'a déclaré en justice) ao* ;
raient restés la propriété du vendeur. La'
vente juillet drene comportait que 35 bec~
tires environ — et les numéros liés par-
celles y sont mentionnés - il ya en er—
t
reur dans la prise de possession parait il,
puis erreur dans etc.ect.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.51%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.51%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6231969x/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6231969x/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6231969x/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6231969x/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6231969x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6231969x
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6231969x/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest