Titre : La Gazette de Mostaganem : journal littéraire et d'intérêt général : organe indépendant paraissant tous les dimanches
Éditeur : [s.n.] (Mostaganem)
Date d'édition : 1926-06-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32780536w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4048 Nombre total de vues : 4048
Description : 20 juin 1926 20 juin 1926
Description : 1926/06/20 (A7,N302). 1926/06/20 (A7,N302).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6231846k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-93418
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/01/2013
Septième Annee, — 14" J02
LE NUMERO: 10 CENTIMES
Dimanche 20 Juin 1926
LA GAZETTE
DE
MOSTAGANEM
AiyiWONOBS -
Lèpies. 0.60 la ligne
Diverses • • • • O.SO —
Béeiames 0.75 -
Les annonces et réclames sont reçues à ORAN
au bureau de la Presse Locale de l'Oranie, 4, rue
Alsace-Lorraine.
aboi«NBIM«IWTB
Algérie : UN AN. 6 fr. ; SIX MOIS. 3 50
Port en SUR pour ia France et l'Etranger
Tout ce qui concerne la Rédaction et l'Administration
■ara tdfMMtnmco au Bureau an journal lioute an la
Pépinière Monstaganem.
JOURNAL INDÉPENDANT ET D'INTERET GENERAL :-
, PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES
♦ ;
En vertu des djspositions Ou décret des 28-31 Décembre 1870. LA GAZETTE DE MOSTAGANEM est autorisée a publier les annonces légales et judiciaires
La Kermesse
Sous un ciel d'été particulièrement clément,
cans un cadre de verdure exquisement en-
chanteur, se déroulent aujourd'hui, au Jardin
Pnblic, les fêtes de la Kei messe organisée par
les dévouées sociétaires de l'Union des Fem-
mes de France au profit de l'œuvre intéres-
sante de la Pouponnière Mostaganémoise ».
Le succès en est en tout point parfait, il nous
faut donc remercier Mme F. Jaubert, l'aima-
ble et sympathique présidente, ainsi que son
actif Comité, non seulement d'avoir eu l'ini-
tiative de cette belle manifestation philanthro-
pique dont le souvenir restera longtemps
gravé dans la mémoire de nos concitoyens,
mais encore de s'être dépensé sans compter
dans le louable bat d'en assurer la pleine
réussite. L'affiuence nombreuse et la recette
fructueuse disent assez combien les Mostaga-
némois savent se montrer généreux quand il
le faut, et, s'acquitter leur devoir de bienfai-
sante charité.
Devant l'originalité des différents comptoirs
et le charme un peu spécial de chacun d'eux,
le chroniqueur se trouve embarrassé : sa tâche
est loin d'être facile. Il y aurait en effet tant
de choses à dire sur ces frêles et graciles cons-
tructions de bois et de papier que nous allons
passer en revue dans leur ordre d'emplace-
ment, vë«t*bJe*pel*i* palaie de fées qui sur-
girent de terre en quelques heures et qui
demain déjà, nélas! auront vécu toute leur vie.
Près de la Pagode Chinoise faite de bois
rouge supportant grappes de glycines et guir-
landes de lierre, et dont le chapiteau harmo-
nieusement ouvragé s'orne de chimères et dra-
gons d'un pittoresque effet, temple où Mlles
Maury, Lafailleet Trazzini, en ravissantes toi-
lettes, servent de rafraîchissantes citronnades
et orangeades consacrant à nouveau la bonne
réputation de la maison Maury, près de cette
pagode le Salon de Thé s'est blotti dans l'om-
bre de la haute silhouette du Pavillon Mo-
perne, où la clientèle élégante et nombreuse
se régale en savourant de succulentes pâtisse-
ries offertes avec grâce, charme et distinction
par d'aimables servantes Mme Pontet, Mlles
- Leblanc, Callot et Jacquct.
Voici le Bar jetant sur le décor tout de ver-
dure la note claire de ses blanches tentures
qu'assombrissent par endroits quelques bou-
quets de violettes, tandis quelles consomma-
teurs mettent à contribution, et le soir princi-
palement entre les danses, les deux agréables
normandes Mlles Tournut et Roger qui font
de véritables prodiges pour servir tout leur
monde. Puis c'est le Royal Cinéma pour la
plus grande joie des Petits qui applaudissent
aux prousses de l'inénarrable Charlie Chaplin,
le « Charlot » populaire ; la Direction Schem-
bri Leroux adroitement secondée par les de-
moiselles Denis et Niogret ne démérite pas
aux yeux de son jeune et fidèle publie appa-
remment très satisfait.
Vient ensuite le Pavillon Cubiste, alias Pa-
lais des Glaces, où les teintes vertes, jaunes
et noires s'entremêlenl ingénieusement pour
donner un ensemble original et très bon goût.
Là, Mlles Raymonde Aleman, Prinet, Gatuing
et Arnaud assurent le service avec tact et dé-
licatesse et, commerçantes pleines d'entrain,
font absorber force Sorbets à leurs clients,
pour le plusgrand bien de la Caisse derrière
laquelle trône notre. sympathique ami M.
Tronchain. ;'.
Mais à côté que trouvons-nous ?. Un petit
coin d'Alsace tout plein de vérité : c'est la
Taverne de l'ami Fritz qui s'est établie dans
un Châlet aux murailles et boiseries très clai-
res, aux fenêtres garnies de pots de fleurs et
de rideaux à damier rouge et bianc, au toit de
chaume d'où s'élève la haute cheminée stras-
bourgeoise sur laquelle la Cigogne légendaire
a bâti son nid et semble sourire de reconnais-
sance à l'ami Crikai d. Les amateurs de bière,
et choucroute ont recours souventes fois aux
prévenances affables des demoiselles Aynié,
Grangeon, Chicard, Maussang et de MM. Sau-
rel et Tallandier délicieusement costumés en
Alsaciens ; <
Le Comptoir d'Alimentation est judicieuse-
ment confié à Mmes Vergnes et Sehembri, et
la liquidation rapide de toutes leurs marchan-
dises et le plus sûr garant de ia haute estime
dans laquelle sont tenues ces aimables ven-
deuses. Tout près, le Pavillon des Fleurs se
prélasse adorable et coquet sous sa robe ajou-
tée de lattes vertes que des branches de bou-
gainville entrelacent les unes aux autres; sous
la riante tonnelle s'étalent de magnifiques 10-
ses, de délicats œillets, de superbes magnolias
parmi d'autres fleurs et d'autres fleurs encore
composant le merveilleux éciin naturel et
charmeur où MmeF Tertian, Sorrel et Mlle Le
Play laissent s'épanouir leurs plus gracieux
sourires.
Approchons-nous maintenant du Bazar dont
l'aspect extérieur s'inspire du style des Arts
décoratifs: il ebL remarquable par la fraîcheur
de son coloris et l'harmonieuse disposition de
son ravissant intérieur ; aussi Mmes Bourrel
et Ripert, Mlle Caldirola et les jeunes vendeu-
ses Berlin, Clément et Amar ont-elles droit à
tous nos compiiments. C'est alors la Loterie
avec ses trois roulettes, autel pour honorer
le Grand Dieu du Hasard. Mmes Bernard et
De Saint-Auber, Mllas Machu et Lennes y offi-
cient avec une rare compétence et par leurs
appels pressants, leurs interpellations amu-
santes, attirent une foule de joueurs et distri-
buent aux heureux gagnants bouteilles de li-
queurs, boîtes de chocolats et paquets de gâ-
teaux. M. Tertian les seconde avec art et
brio dans leur fatiguante tâche.
Plus loin, près du kiosque à musique, nous
remarquons alors le Dôme des Cerises entiè-
rement recouvert de branchages et verdures,
plafonné deguiriandes de citrons convergeant
vers le centrë^fr'an-ftploridMtf régime
nanes se suspend au-dessus de la table' pyra-
midale toute chargée de cerises et fruits divers.
Mme Camus, Mme et Mlle Duc avec grâce
contribuent elles aussi, de leur côté, au suc-
cès de la fête.
Nous admirons encore dans un petit pavillon
de jaune capitonné la superbe exposition d'A-
quarelles dues au talent indéniable de M. Nus,
notre sympathique concitoyen, tandis que le
Tourniquet mêle son bruit de crécelle aux
joyeuses exclamations des amateurs qui ten-
tent leur chance pour répondre à l'aimable
invitations de Mmes Tallandier et H. Morard.
Près de là, les jeunes Camot, Sirjeau, Mo-
rard et Berlin font reeette à leur Jeu de Mas-
sacre, alors que Mlles Cazenave, Niogret
et Momboise font de nombreux clients à leur
Jeu d'Adresse aux anneaux et se réjouissent
de les voir parfois acharnés à vouloir, malgré
le sort contraire, gagner les bouteilles de
Champagne mise eu lot.
Et se glissant parmi tout ce monde qui se
promène, rit, danse ou s'amuse, ce sont d'ac-
cortes jeunes filles qui sollicitent l'un et l'au-
tre, obtenant par leur grâce plaisante et leur
insistance charmante de nouveaux gestes de
générosité. Mlles Deruaz et R.-M. Callot, en
riches costumes d'Espagnoles et le sourire aux
lèvres, font merveille en allant, joyeuses,
semer de ci de là leurs cornets de cacahuet-
Les et remplir de beaux billets leur lambou-
rin-tirelire, tandis que Mme Coursier et Mlle
Pagès font le délice des yeux en se produi-
sant sous leurs seyantes parures hollandaisep,
et le délice des gourmands en offrant des
bonbons exquis et, des gaufr es savoureuses.
En terminant citons aussi, pour les féliciter
Mmes Leblanc, Callot, Viala, Aynié, Saurel,
Sagnes, Arnaud, pubois. Lataille qui, sous le
conseils de l'infatiguable Présidente, remplis-
sent discrètement leur tâche en des postes
moins avancés et se dévouent - pleine-
ment à cette œuvre de bienfaisance. Louons
également MM. Ripert, Aynié, Paravisinijeune
Delay, Journeaux, Tournut et autres qui, d.
façon toute désintéressée, unirent leurs efforts,
pour aider les dévouées organisatrices dans
l'accomplissement du lourd devoir qu'elles se
sont imposé d'elles mêmes, et remercions-les
d'avoir dans une large part contribuer au
triomphe inoubliable de cette kermesse par
leur initiative adroite, leur expérience sûre
et leur travail méritoire.
ARN. Edm.
-.'-- .-.. - .-~-.
LA MEILLEURE DES PREUVES
vous l'purez rapidement en. essayant
l'APALUDINE DE SAINT-JE AN QUI
VOUS GUERIRA radicalement de tontes
les manifestations du paludisme même lé plus
ancien.
Gde Pharmacie du Progrès, Mostaganem
Revue de la Presse
De l'Algérie :
Plus fort qu'Hercule
Pourquoi le premier rang des fauteuils
d'orchestre à la dernière représentation de
Pas sur la bouche était-il composé des Mai-
res d'Algérie? Ces dévoués serviteurs de la
chose publique témoignaient par leurs ap-
plaudissements, et par d'autres signes,
d'une extrême satisfaction. On voyait dode-
liner, en mesure, leurs têtes grises ou chau-
ves. Au refrain, ils accompagnaient discrè-
tement : « Un baiser, un baiser, un baiser !
a Pas sur la bouche ! Ça m'effarouche ! ».
C'est que leur Congrès annuel les appelle
à Alger des quatre coins de la colonie. On
reconnaît les élus des cités importantes à
leur élégance notariale. Ils portent à la
main leurs gants, comme un objet précieux.
Les gens du bled n'ont pas tous renoncé RU
feutre gris.
Leur assemblée a examiné de nombreux
vœux, en a adopté une quinzaine. Je me
blâmerais fort de ne pas accueillir ici et
reproduire un projet de résolution, imprimé
d'ailleurs et dont un exemplaire fut remis
à ehacun d'eux.
Sur les Saints Evangiles, la Bible, le Co-
ran, les Vhédas, la chàsse de Sainte Gene-
viève, sur notre sainte Constitution, je jure
puisque le serment civique est institué
ne mentir ni inventer. Je consens à être -
changé en bourriche d'huîtres, au cas con-
traire. Que les incrédules se renseignent
auprès des assistants. Ils auront facilement
un alcalde sous la main.
Proposition présentée par Messieurs les
Maires de Mazagran. Tounin, Bellecôte, Bos-
quet, Bellevue, Pélissier (départ, d Oran) :
Considérant que dans le département d'Oran,
commune d'Aïn-T. il existe un Maire, M. (ici le
nom), qui a rendu et rend toujours des services
publics extraordinaires de toute sorte et de toute
nature :
Considérant que M. C. est maire d'Aïn-T.
depuis le 12 mai 1884 avec une interruption de
dix huit ans ;
Considérant qu'il a risqué sa vie quatre fois, la
première en 1867 dans un incendie ; il a été deqx
fois félicité par M. le Gouverneur de l'époque et
M. le Préfet j
Considérant que par son initiative, son imagi-
nation et son travail il a sauvé toutes les récoltes
vignes et céréales de sa commune lorsque dans
tout l'arrondissement de Mostaganem tout a été
complètement dévoré ;
Considérant qu'en 1897, à l'occasion du mou-
vement anti-juif, il a par son prestige et son auto-
rité, très respectés, évité l'effusion du sang et du
pillage des magasins où il fallut, étant fatigué,
après une dizaine de jours (nuit et jour), appeler
200 hommes du 2- Tirailleurs sous le commande-
ment du capitaine Droit ;
Considérant que par ses nombreuses et infati-
gables démarches près du Gouvernement, du Sé-
nateur et Députés de l'époque a obtenu que la
ligne de chemin de fer qui devait passer à 3 kilo-
mètres du village passe à 300 mètres ce qui est
du plus grand intérêt pour la co mime que de
l'Etat :
Considérant qu'il est de notoriété publique, pas
exagéré fie déclarer qu'en 55 ans d'activité de
service administratif on libre, il a rendu plus de
3.000 services publics et il ne possède pas moins
de 35 cas de présentation pour la rosette;
Considérant que M. C. ne possède pas moins
d'un chiffre extraordinaire presque incroyable de
66 diplômes obtenus dans les concours de France
et de l'Etranger de premiers prix, de grands prix
de grands prix de hors concours, membre du
JurY à Bruxelles, Paris et Londres, dix fois ;
Considérant qu'il est proposé par M. le Sous-
Préfet de Mostaganem, M. le Préfet d'Oran et M.
le Gouverneur Général pour la rosette de la Lé-
gion d'Honneur depuis cinq à six ans et que te
Sénateur, les Députés ont fait jusqu'à l'impossible
pour obtenir cette récompense, lesquels ont été
suivis près du Ministre de l'Intérieur par une
pétition de MM. les Conseillers Généraux, de
MM. les Délégués Financiers et de leur prési-
dent, du président de la Confédération des SYn-
dicats de l'Oranie, du président du Conseil Géné-
rai, aux fins de ce qui précède :
Vu les considérants qui précèdent, les maires
des communes sus dénommées ont l'espoir que
tous les maires des trois départements de l Igé-
rie ici à ce congrès se joindront à eux pour solli-
citer et demander" à M. le Gouverneur Général
qu'il veuille bien faire à l'égard de leur collègue,
M. C. , une proposition exceptionnelle et de-
mander également à ce que tous nos parlemen-
taires sénateurs et députés de toute l'Algérie
s'unissent à M, le Gouverneur Général pour que
cette rosette tant sollicitée, laquelle a le don de
ne rien coûter au Gouvernement, et tant méritée,
d'après l'ancien Gouverneur Générai qui l'a de-
mandé deux fois à M. le Ministre de l'Intérienr
(qui lui a répondu favorablement quand il était
Illi-mèrne Ministre de la justice) et par M. le
Gouverneur Général actuel qui a déclaré que cette
rosette était une distinction à laquelle il tenait
tout à fait, soit accordée sans délai (craignant
pour la personne de notre ami malade depuis six
mois). M. le Sénaleur d'Oran ayant déclaré du
reste que cette promotion paraîtrait non le 14,
mais le 11 juillet prochain
Cettre promotion aura également pour ré-
sultat d'honorer le Gouvernement etc.
(Signartures des Maires ci-dessus)
A la lecture de ce palmarès, il apparait
lumineusement que seul le héros de tant
d'exploits pourrait humilier l'orgueilleuse
livre et hisser - comme jadis - le Franc
sur le pavois On doit attendre tout, Ma-
dame, d'un mortel qui a assuré l'ordre seul
(avec deux cents tirailleurs) a obtenu aux
frais de l'ensemble des contribuables la dé-
rivation d'une voie ferrée (« du plus grand
intérêt pour la Commune que de l'Etat »),
a rendu plus de trois mille services (les par-
lementaires, l'administration savent ce qu'il
leur en coûte de patience), a surtout empê-
ché les plantations de ses concitoyens d'être
dévorées, soit par des lions, des anthropo-
phages, des mites, soit par l'ennui, le cha-
grin, la tristesse.
Eh, MM. les Sous-Préfets de Mostaga-
nem, Préfet d Oran, Gouverneurs, Sénateurs,
Députés, Conseillers Généraux, Délégués
Fnanciers, etc., etc., vous avez tenté « l'im-
possible » en faveur de ce bon français 1
Combien pèse votre influence ! Je songe à
ce mot de Napoléon III, d'après Anatole
France : « On répète que je tyrannise
« la France et je suis impuissant à obtenir
« la nomination d'un sous-préfet .»
Cependant, on décore à tour de bras des
tailleurs, des cabotins, des danseuses, le
nonce du Pape, des écrivassiers, des bar-
bouilleurs. Que dis-je 1 On alloue tous les
grades de la Légion d'honneur à des sa-
vants, des magistrats, des généraux, des
ambassadeurs, après tout déjà grassement
payé pour exercer leurs fonctions ! Crai-
gnez Ministres ingrats, que le Fondateur
de l'ordre, soulevant sa dalle des Invalides,
n'arrache aux boutonnières indignes les ru-
bans dont vous les pavoisez et n'applique
le macaron réparateur au veston de Mon-
sieur d'Aïn-N'importequoi.
Quelle belle épitaphe — le plus tard pos-
sible naturellement - nous lui compose-
rons 1 ,
En attendant, changeons de sujet. Prions
nos Délégués Financiers, de hâter le vote
des fonds pour cet établissement, sàvez-vous,
que l'on doit construire à Blidah.
A. BEUSCHER.
VWWWWV* t^VVI^^O^VVVVVVVVVVl^VVV%^>%«%'VVVVVVVVvVV%'
Nouvelles Locales
Un bon point. - Nous avons appris avea
plaisir que la question de l'école de la Pépi-
nière va entrer bientôt dans la phase de réali-
sation. Sur l'intervention d'un de nos pllM es-
timés et plus actifs conseillers municipaux,
dont nous taisons intentionnellement le nom
par égard pour sa grande modestie, notre
dévoué concitoyen M. Toregrossa s'est chargé
de là construction du bâtiment, derrière
l'Ecole Pritnaire Supérieure des Jeunes Filles.
Tout a été prévu pour que cet établissement,
indispensable soit doté du coufort moderne ;
il comprendrait deux classes, une grande cour
et un préaù spacieux. ,- -. :
Merci aux initiatives zélées qui ont au solu-
tionner ce point depuis si longtemps en litige, ,',
merci au nom des mamams du populeux
quartier de la Pépinière. ": ," .", -'
Ecole de Musique. - Rébultats du con-
cours de fin d'année : Classe de violon (Mau-
froy), Cours préparatoire : 1er prix, Juan Lu-
cien ; 2 prix, Sebban Albert ; mention, Sar-
faty Alexandre.
-- - -- -1 -- - -. - - P: êiw- - --
- - -- "r- -' - - --- - -. - .-
Dimanche soir, à la Philharmonique, GRAIN D BAL avec un orchestre 9 0, lite -
a oniqpee , n d e I. --
LE NUMERO: 10 CENTIMES
Dimanche 20 Juin 1926
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MOSTAGANEM
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Alsace-Lorraine.
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La Kermesse
Sous un ciel d'été particulièrement clément,
cans un cadre de verdure exquisement en-
chanteur, se déroulent aujourd'hui, au Jardin
Pnblic, les fêtes de la Kei messe organisée par
les dévouées sociétaires de l'Union des Fem-
mes de France au profit de l'œuvre intéres-
sante de la Pouponnière Mostaganémoise ».
Le succès en est en tout point parfait, il nous
faut donc remercier Mme F. Jaubert, l'aima-
ble et sympathique présidente, ainsi que son
actif Comité, non seulement d'avoir eu l'ini-
tiative de cette belle manifestation philanthro-
pique dont le souvenir restera longtemps
gravé dans la mémoire de nos concitoyens,
mais encore de s'être dépensé sans compter
dans le louable bat d'en assurer la pleine
réussite. L'affiuence nombreuse et la recette
fructueuse disent assez combien les Mostaga-
némois savent se montrer généreux quand il
le faut, et, s'acquitter leur devoir de bienfai-
sante charité.
Devant l'originalité des différents comptoirs
et le charme un peu spécial de chacun d'eux,
le chroniqueur se trouve embarrassé : sa tâche
est loin d'être facile. Il y aurait en effet tant
de choses à dire sur ces frêles et graciles cons-
tructions de bois et de papier que nous allons
passer en revue dans leur ordre d'emplace-
ment, vë«t*bJe*pel*i* palaie de fées qui sur-
girent de terre en quelques heures et qui
demain déjà, nélas! auront vécu toute leur vie.
Près de la Pagode Chinoise faite de bois
rouge supportant grappes de glycines et guir-
landes de lierre, et dont le chapiteau harmo-
nieusement ouvragé s'orne de chimères et dra-
gons d'un pittoresque effet, temple où Mlles
Maury, Lafailleet Trazzini, en ravissantes toi-
lettes, servent de rafraîchissantes citronnades
et orangeades consacrant à nouveau la bonne
réputation de la maison Maury, près de cette
pagode le Salon de Thé s'est blotti dans l'om-
bre de la haute silhouette du Pavillon Mo-
perne, où la clientèle élégante et nombreuse
se régale en savourant de succulentes pâtisse-
ries offertes avec grâce, charme et distinction
par d'aimables servantes Mme Pontet, Mlles
- Leblanc, Callot et Jacquct.
Voici le Bar jetant sur le décor tout de ver-
dure la note claire de ses blanches tentures
qu'assombrissent par endroits quelques bou-
quets de violettes, tandis quelles consomma-
teurs mettent à contribution, et le soir princi-
palement entre les danses, les deux agréables
normandes Mlles Tournut et Roger qui font
de véritables prodiges pour servir tout leur
monde. Puis c'est le Royal Cinéma pour la
plus grande joie des Petits qui applaudissent
aux prousses de l'inénarrable Charlie Chaplin,
le « Charlot » populaire ; la Direction Schem-
bri Leroux adroitement secondée par les de-
moiselles Denis et Niogret ne démérite pas
aux yeux de son jeune et fidèle publie appa-
remment très satisfait.
Vient ensuite le Pavillon Cubiste, alias Pa-
lais des Glaces, où les teintes vertes, jaunes
et noires s'entremêlenl ingénieusement pour
donner un ensemble original et très bon goût.
Là, Mlles Raymonde Aleman, Prinet, Gatuing
et Arnaud assurent le service avec tact et dé-
licatesse et, commerçantes pleines d'entrain,
font absorber force Sorbets à leurs clients,
pour le plusgrand bien de la Caisse derrière
laquelle trône notre. sympathique ami M.
Tronchain. ;'.
Mais à côté que trouvons-nous ?. Un petit
coin d'Alsace tout plein de vérité : c'est la
Taverne de l'ami Fritz qui s'est établie dans
un Châlet aux murailles et boiseries très clai-
res, aux fenêtres garnies de pots de fleurs et
de rideaux à damier rouge et bianc, au toit de
chaume d'où s'élève la haute cheminée stras-
bourgeoise sur laquelle la Cigogne légendaire
a bâti son nid et semble sourire de reconnais-
sance à l'ami Crikai d. Les amateurs de bière,
et choucroute ont recours souventes fois aux
prévenances affables des demoiselles Aynié,
Grangeon, Chicard, Maussang et de MM. Sau-
rel et Tallandier délicieusement costumés en
Alsaciens ; <
Le Comptoir d'Alimentation est judicieuse-
ment confié à Mmes Vergnes et Sehembri, et
la liquidation rapide de toutes leurs marchan-
dises et le plus sûr garant de ia haute estime
dans laquelle sont tenues ces aimables ven-
deuses. Tout près, le Pavillon des Fleurs se
prélasse adorable et coquet sous sa robe ajou-
tée de lattes vertes que des branches de bou-
gainville entrelacent les unes aux autres; sous
la riante tonnelle s'étalent de magnifiques 10-
ses, de délicats œillets, de superbes magnolias
parmi d'autres fleurs et d'autres fleurs encore
composant le merveilleux éciin naturel et
charmeur où MmeF Tertian, Sorrel et Mlle Le
Play laissent s'épanouir leurs plus gracieux
sourires.
Approchons-nous maintenant du Bazar dont
l'aspect extérieur s'inspire du style des Arts
décoratifs: il ebL remarquable par la fraîcheur
de son coloris et l'harmonieuse disposition de
son ravissant intérieur ; aussi Mmes Bourrel
et Ripert, Mlle Caldirola et les jeunes vendeu-
ses Berlin, Clément et Amar ont-elles droit à
tous nos compiiments. C'est alors la Loterie
avec ses trois roulettes, autel pour honorer
le Grand Dieu du Hasard. Mmes Bernard et
De Saint-Auber, Mllas Machu et Lennes y offi-
cient avec une rare compétence et par leurs
appels pressants, leurs interpellations amu-
santes, attirent une foule de joueurs et distri-
buent aux heureux gagnants bouteilles de li-
queurs, boîtes de chocolats et paquets de gâ-
teaux. M. Tertian les seconde avec art et
brio dans leur fatiguante tâche.
Plus loin, près du kiosque à musique, nous
remarquons alors le Dôme des Cerises entiè-
rement recouvert de branchages et verdures,
plafonné deguiriandes de citrons convergeant
vers le centrë^fr'an-ftploridMtf régime
nanes se suspend au-dessus de la table' pyra-
midale toute chargée de cerises et fruits divers.
Mme Camus, Mme et Mlle Duc avec grâce
contribuent elles aussi, de leur côté, au suc-
cès de la fête.
Nous admirons encore dans un petit pavillon
de jaune capitonné la superbe exposition d'A-
quarelles dues au talent indéniable de M. Nus,
notre sympathique concitoyen, tandis que le
Tourniquet mêle son bruit de crécelle aux
joyeuses exclamations des amateurs qui ten-
tent leur chance pour répondre à l'aimable
invitations de Mmes Tallandier et H. Morard.
Près de là, les jeunes Camot, Sirjeau, Mo-
rard et Berlin font reeette à leur Jeu de Mas-
sacre, alors que Mlles Cazenave, Niogret
et Momboise font de nombreux clients à leur
Jeu d'Adresse aux anneaux et se réjouissent
de les voir parfois acharnés à vouloir, malgré
le sort contraire, gagner les bouteilles de
Champagne mise eu lot.
Et se glissant parmi tout ce monde qui se
promène, rit, danse ou s'amuse, ce sont d'ac-
cortes jeunes filles qui sollicitent l'un et l'au-
tre, obtenant par leur grâce plaisante et leur
insistance charmante de nouveaux gestes de
générosité. Mlles Deruaz et R.-M. Callot, en
riches costumes d'Espagnoles et le sourire aux
lèvres, font merveille en allant, joyeuses,
semer de ci de là leurs cornets de cacahuet-
Les et remplir de beaux billets leur lambou-
rin-tirelire, tandis que Mme Coursier et Mlle
Pagès font le délice des yeux en se produi-
sant sous leurs seyantes parures hollandaisep,
et le délice des gourmands en offrant des
bonbons exquis et, des gaufr es savoureuses.
En terminant citons aussi, pour les féliciter
Mmes Leblanc, Callot, Viala, Aynié, Saurel,
Sagnes, Arnaud, pubois. Lataille qui, sous le
conseils de l'infatiguable Présidente, remplis-
sent discrètement leur tâche en des postes
moins avancés et se dévouent - pleine-
ment à cette œuvre de bienfaisance. Louons
également MM. Ripert, Aynié, Paravisinijeune
Delay, Journeaux, Tournut et autres qui, d.
façon toute désintéressée, unirent leurs efforts,
pour aider les dévouées organisatrices dans
l'accomplissement du lourd devoir qu'elles se
sont imposé d'elles mêmes, et remercions-les
d'avoir dans une large part contribuer au
triomphe inoubliable de cette kermesse par
leur initiative adroite, leur expérience sûre
et leur travail méritoire.
ARN. Edm.
-.'-- .-.. - .-~-.
LA MEILLEURE DES PREUVES
vous l'purez rapidement en. essayant
l'APALUDINE DE SAINT-JE AN QUI
VOUS GUERIRA radicalement de tontes
les manifestations du paludisme même lé plus
ancien.
Gde Pharmacie du Progrès, Mostaganem
Revue de la Presse
De l'Algérie :
Plus fort qu'Hercule
Pourquoi le premier rang des fauteuils
d'orchestre à la dernière représentation de
Pas sur la bouche était-il composé des Mai-
res d'Algérie? Ces dévoués serviteurs de la
chose publique témoignaient par leurs ap-
plaudissements, et par d'autres signes,
d'une extrême satisfaction. On voyait dode-
liner, en mesure, leurs têtes grises ou chau-
ves. Au refrain, ils accompagnaient discrè-
tement : « Un baiser, un baiser, un baiser !
a Pas sur la bouche ! Ça m'effarouche ! ».
C'est que leur Congrès annuel les appelle
à Alger des quatre coins de la colonie. On
reconnaît les élus des cités importantes à
leur élégance notariale. Ils portent à la
main leurs gants, comme un objet précieux.
Les gens du bled n'ont pas tous renoncé RU
feutre gris.
Leur assemblée a examiné de nombreux
vœux, en a adopté une quinzaine. Je me
blâmerais fort de ne pas accueillir ici et
reproduire un projet de résolution, imprimé
d'ailleurs et dont un exemplaire fut remis
à ehacun d'eux.
Sur les Saints Evangiles, la Bible, le Co-
ran, les Vhédas, la chàsse de Sainte Gene-
viève, sur notre sainte Constitution, je jure
puisque le serment civique est institué
ne mentir ni inventer. Je consens à être -
changé en bourriche d'huîtres, au cas con-
traire. Que les incrédules se renseignent
auprès des assistants. Ils auront facilement
un alcalde sous la main.
Proposition présentée par Messieurs les
Maires de Mazagran. Tounin, Bellecôte, Bos-
quet, Bellevue, Pélissier (départ, d Oran) :
Considérant que dans le département d'Oran,
commune d'Aïn-T. il existe un Maire, M. (ici le
nom), qui a rendu et rend toujours des services
publics extraordinaires de toute sorte et de toute
nature :
Considérant que M. C. est maire d'Aïn-T.
depuis le 12 mai 1884 avec une interruption de
dix huit ans ;
Considérant qu'il a risqué sa vie quatre fois, la
première en 1867 dans un incendie ; il a été deqx
fois félicité par M. le Gouverneur de l'époque et
M. le Préfet j
Considérant que par son initiative, son imagi-
nation et son travail il a sauvé toutes les récoltes
vignes et céréales de sa commune lorsque dans
tout l'arrondissement de Mostaganem tout a été
complètement dévoré ;
Considérant qu'en 1897, à l'occasion du mou-
vement anti-juif, il a par son prestige et son auto-
rité, très respectés, évité l'effusion du sang et du
pillage des magasins où il fallut, étant fatigué,
après une dizaine de jours (nuit et jour), appeler
200 hommes du 2- Tirailleurs sous le commande-
ment du capitaine Droit ;
Considérant que par ses nombreuses et infati-
gables démarches près du Gouvernement, du Sé-
nateur et Députés de l'époque a obtenu que la
ligne de chemin de fer qui devait passer à 3 kilo-
mètres du village passe à 300 mètres ce qui est
du plus grand intérêt pour la co mime que de
l'Etat :
Considérant qu'il est de notoriété publique, pas
exagéré fie déclarer qu'en 55 ans d'activité de
service administratif on libre, il a rendu plus de
3.000 services publics et il ne possède pas moins
de 35 cas de présentation pour la rosette;
Considérant que M. C. ne possède pas moins
d'un chiffre extraordinaire presque incroyable de
66 diplômes obtenus dans les concours de France
et de l'Etranger de premiers prix, de grands prix
de grands prix de hors concours, membre du
JurY à Bruxelles, Paris et Londres, dix fois ;
Considérant qu'il est proposé par M. le Sous-
Préfet de Mostaganem, M. le Préfet d'Oran et M.
le Gouverneur Général pour la rosette de la Lé-
gion d'Honneur depuis cinq à six ans et que te
Sénateur, les Députés ont fait jusqu'à l'impossible
pour obtenir cette récompense, lesquels ont été
suivis près du Ministre de l'Intérieur par une
pétition de MM. les Conseillers Généraux, de
MM. les Délégués Financiers et de leur prési-
dent, du président de la Confédération des SYn-
dicats de l'Oranie, du président du Conseil Géné-
rai, aux fins de ce qui précède :
Vu les considérants qui précèdent, les maires
des communes sus dénommées ont l'espoir que
tous les maires des trois départements de l Igé-
rie ici à ce congrès se joindront à eux pour solli-
citer et demander" à M. le Gouverneur Général
qu'il veuille bien faire à l'égard de leur collègue,
M. C. , une proposition exceptionnelle et de-
mander également à ce que tous nos parlemen-
taires sénateurs et députés de toute l'Algérie
s'unissent à M, le Gouverneur Général pour que
cette rosette tant sollicitée, laquelle a le don de
ne rien coûter au Gouvernement, et tant méritée,
d'après l'ancien Gouverneur Générai qui l'a de-
mandé deux fois à M. le Ministre de l'Intérienr
(qui lui a répondu favorablement quand il était
Illi-mèrne Ministre de la justice) et par M. le
Gouverneur Général actuel qui a déclaré que cette
rosette était une distinction à laquelle il tenait
tout à fait, soit accordée sans délai (craignant
pour la personne de notre ami malade depuis six
mois). M. le Sénaleur d'Oran ayant déclaré du
reste que cette promotion paraîtrait non le 14,
mais le 11 juillet prochain
Cettre promotion aura également pour ré-
sultat d'honorer le Gouvernement etc.
(Signartures des Maires ci-dessus)
A la lecture de ce palmarès, il apparait
lumineusement que seul le héros de tant
d'exploits pourrait humilier l'orgueilleuse
livre et hisser - comme jadis - le Franc
sur le pavois On doit attendre tout, Ma-
dame, d'un mortel qui a assuré l'ordre seul
(avec deux cents tirailleurs) a obtenu aux
frais de l'ensemble des contribuables la dé-
rivation d'une voie ferrée (« du plus grand
intérêt pour la Commune que de l'Etat »),
a rendu plus de trois mille services (les par-
lementaires, l'administration savent ce qu'il
leur en coûte de patience), a surtout empê-
ché les plantations de ses concitoyens d'être
dévorées, soit par des lions, des anthropo-
phages, des mites, soit par l'ennui, le cha-
grin, la tristesse.
Eh, MM. les Sous-Préfets de Mostaga-
nem, Préfet d Oran, Gouverneurs, Sénateurs,
Députés, Conseillers Généraux, Délégués
Fnanciers, etc., etc., vous avez tenté « l'im-
possible » en faveur de ce bon français 1
Combien pèse votre influence ! Je songe à
ce mot de Napoléon III, d'après Anatole
France : « On répète que je tyrannise
« la France et je suis impuissant à obtenir
« la nomination d'un sous-préfet .»
Cependant, on décore à tour de bras des
tailleurs, des cabotins, des danseuses, le
nonce du Pape, des écrivassiers, des bar-
bouilleurs. Que dis-je 1 On alloue tous les
grades de la Légion d'honneur à des sa-
vants, des magistrats, des généraux, des
ambassadeurs, après tout déjà grassement
payé pour exercer leurs fonctions ! Crai-
gnez Ministres ingrats, que le Fondateur
de l'ordre, soulevant sa dalle des Invalides,
n'arrache aux boutonnières indignes les ru-
bans dont vous les pavoisez et n'applique
le macaron réparateur au veston de Mon-
sieur d'Aïn-N'importequoi.
Quelle belle épitaphe — le plus tard pos-
sible naturellement - nous lui compose-
rons 1 ,
En attendant, changeons de sujet. Prions
nos Délégués Financiers, de hâter le vote
des fonds pour cet établissement, sàvez-vous,
que l'on doit construire à Blidah.
A. BEUSCHER.
VWWWWV* t^VVI^^O^VVVVVVVVVVl^VVV%^>%«%'VVVVVVVVvVV%'
Nouvelles Locales
Un bon point. - Nous avons appris avea
plaisir que la question de l'école de la Pépi-
nière va entrer bientôt dans la phase de réali-
sation. Sur l'intervention d'un de nos pllM es-
timés et plus actifs conseillers municipaux,
dont nous taisons intentionnellement le nom
par égard pour sa grande modestie, notre
dévoué concitoyen M. Toregrossa s'est chargé
de là construction du bâtiment, derrière
l'Ecole Pritnaire Supérieure des Jeunes Filles.
Tout a été prévu pour que cet établissement,
indispensable soit doté du coufort moderne ;
il comprendrait deux classes, une grande cour
et un préaù spacieux. ,- -. :
Merci aux initiatives zélées qui ont au solu-
tionner ce point depuis si longtemps en litige, ,',
merci au nom des mamams du populeux
quartier de la Pépinière. ": ," .", -'
Ecole de Musique. - Rébultats du con-
cours de fin d'année : Classe de violon (Mau-
froy), Cours préparatoire : 1er prix, Juan Lu-
cien ; 2 prix, Sebban Albert ; mention, Sar-
faty Alexandre.
-- - -- -1 -- - -. - - P: êiw- - --
- - -- "r- -' - - --- - -. - .-
Dimanche soir, à la Philharmonique, GRAIN D BAL avec un orchestre 9 0, lite -
a oniqpee , n d e I. --
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