Presse et revues
8 pages
Titre : La Revue rouge : Pamphlet socialiste anticlérical, politique, littéraire et artistique. Hebdomadaire
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1898-03-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32861373j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 175 Nombre total de vues : 175
Description : 20 mars 1898 20 mars 1898
Description : 1898/03/20 (A1,N6). 1898/03/20 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62301174
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-7857
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
110 CoNTimits- DIM«CHB 20 UA" lm
PREMIÈRE ANNÉE — N° 6 1. — LB NUMÉRO : 10 CENTIMES DIMANCHE 20 MARS 1898
•,. PAMPHLET •
; ; Socialiste Anticlérical ;' - - -
POLITIQUE, LITTERAIRE ET A.RJJSTIQTJE
ABONNEMENT$,
•Un An v-. 6 fr.
1
Six Mois 3 fr.
Troie Moia. i 50
ADMINISTRATION A REDACTION
LYON — 4, Rue Mazard, 4 — LYON :
Adresser les Correspondances au Secrétaire de la Rédaction
IN SB VtTIONS
Les Réclames et Annonces
sont reçues
au Bureau du Journal
Le Di~-H:-u.~ -t '; ~a.:r.~
SOMMAIRE I
Texte : Le Dix-huit mars, La. Revue Rouge.
Chronique, Jacques Diogène. — La
Foir* aux circonscriptions, J -M. Montau.
; - Choses et Autres ;- Un Jugement
monstrueux. - La Muse rouge, 1871.
Clovis Hugues. - Elle est trop foi te. M.
G. — Le Rhône électoral. — Causerie.
J. T. — Le Socialisme éclectique, E -If-eto.
— Pages véca^t». J Delmorès. — Gravu-
re : Clôvis Hugues.
Le Dix-Huit Mars
,1 A
.1., ,.
':','," Dixthuit bfaïs, d.rte
; gtprieusèet immortelle,
, Sàlutï
Il y a aujourd'hui 27 ans que Pa -
rts.,, après avoir enduré les souffrances
êt les privations d'un long siège; après
avoir,subi la honte d'une-, capitulation
infâmt, préparée de longue main par
ceux qui n'avaient pris la direction
deladcfensenationaleque pour mieux
: tintparalyser, que Paris, disons nous,
dans un superbe élan d'indignation
■ et de révolte se relevait fie~èment et
.reprenait possession de lui même.
, i Les bataillons.fédérés> avec un en-
: "t'housiasme indesc riptiole,o cclamaient
LA COMMUNE. -
i;" Devant ce soulèvement populaire, le
getfver*> *m*nt, awsd ldche que crimi-
1. ifâf^ VL./uyaic éperdu et se réfugiait
à Versailles, sous la protection des
^canons prussiens
La Commune ! Que de souvenirs
Ôiéroiqms et terribles évoque ce seul
mot! :;.
; L'Histoire impartiale ei vengeresse
j dira un jour ce que furent cès hom
y mes sublimés à qui d'ignobles ennemis
politiques donnèrent alors et donnent
encore aujourd'hui comme un sanglant
outrage le nom de -*
Communaras ! Oui, ils, l'étaient et
bien loin d'en rougir, ils en étaient
;/îer.'{..
Comme nous sommes fiers nous-
mêmes de nous solidariser avec eux
et de revendiquer notre part de l'ou
trage que laréactfon droit leur adres
ser en les appelant Communards.
0«6 e les misérables qui essuient en-
core de les calomnier, de les insulter
sachant, que cpt Communards se nom
maient : Millière, Delescluze, Flou-
rens, etc.
Que les insulteurs de cadavres
cherchent dans leur classe, combien
il se trouve d hommes qui puissent
être comparés à ceux là.
Ils n'en trouveront pas un.
Qu'ils aient donc au moins la pu-
deur de se taire.
Quant à nous. c'est avec admiration,
qu en cette anniversaire nous saluons
ces héros!
',: Gloire à eux !
VIVE LA COMMUNE
La Revue Rouge
CHRONIQUE
t'An atverml rc de la Commune
J -' , 1
Lyon, tti mars
Ce soir les socialistes du monde
entier célébreront le vingt-septième
anniversaire de la commune de Paris
de 1871. • «
o,. f »
Chacun se remémorera la lutte
héroïque soutenue par les fédérés
parisiens contre la meute veraail-
laise.
Déjà vingt-sept ans nous séparent
de cette grande date révolutionnaire,
et cependant son souvenir est de plps
en plus vivant, de plus en plus pro-
fondément gravé dans l'esprit des
prolétaires conscients. Mais si d'un
côté le souvenir de la commune est
resté comme un véritable culte pour
la classe ouvrière consciente, pour
l'armée socialiste toute entière, il
n'en est pas moins toujours et davan-
tage peut être comme un épouvantail,
comme une évocation terrible, infer-
nale pour la classe capitaliste, pour
les gouvernants plus ou moins teintée,
pour les possédants, pour les privi-
légiés. - *
La Commune reste pour beaucoup
un mouvement révolutionnaire sans
précédent des déshérités contre les
spoliateurs, des salariés contre les
exploiteurs.
La Commune, certainement, a eu
aussi ce caractère socialiste. Mais la
Commune, déjà grande par ce fait,
était encore plus grande, plus noble,
plus généreuse. ! Il:,
La Commune, évidemment voulait
défendre la cause des déshérités, des
dépossédés, des salariés. Elle avait
dans son sein des personnalités du
socialisme qui, comme Benoît Melon,
Félix Pyat, Blanqui, Vallès, Dereure,
ne laissaient, par leur passé, par
leurs œuvres et par leurs actions,
aucun doute à ce sujet. Le but de la
Commune était nettement empreint
de socialisme. .;, ',I'
Mais la Commune, le mouvement
insurrectionnel 4e 1871, a en des
PREMIÈRE ANNÉE — N° 6 1. — LB NUMÉRO : 10 CENTIMES DIMANCHE 20 MARS 1898
•,. PAMPHLET •
; ; Socialiste Anticlérical ;' - - -
POLITIQUE, LITTERAIRE ET A.RJJSTIQTJE
ABONNEMENT$,
•Un An v-. 6 fr.
1
Six Mois 3 fr.
Troie Moia. i 50
ADMINISTRATION A REDACTION
LYON — 4, Rue Mazard, 4 — LYON :
Adresser les Correspondances au Secrétaire de la Rédaction
IN SB VtTIONS
Les Réclames et Annonces
sont reçues
au Bureau du Journal
Le Di~-H:-u.~ -t '; ~a.:r.~
SOMMAIRE I
Texte : Le Dix-huit mars, La. Revue Rouge.
Chronique, Jacques Diogène. — La
Foir* aux circonscriptions, J -M. Montau.
; - Choses et Autres ;- Un Jugement
monstrueux. - La Muse rouge, 1871.
Clovis Hugues. - Elle est trop foi te. M.
G. — Le Rhône électoral. — Causerie.
J. T. — Le Socialisme éclectique, E -If-eto.
— Pages véca^t». J Delmorès. — Gravu-
re : Clôvis Hugues.
Le Dix-Huit Mars
,1 A
.1., ,.
':','," Dixthuit bfaïs, d.rte
; gtprieusèet immortelle,
, Sàlutï
Il y a aujourd'hui 27 ans que Pa -
rts.,, après avoir enduré les souffrances
êt les privations d'un long siège; après
avoir,subi la honte d'une-, capitulation
infâmt, préparée de longue main par
ceux qui n'avaient pris la direction
deladcfensenationaleque pour mieux
: tintparalyser, que Paris, disons nous,
dans un superbe élan d'indignation
■ et de révolte se relevait fie~èment et
.reprenait possession de lui même.
, i Les bataillons.fédérés> avec un en-
: "t'housiasme indesc riptiole,o cclamaient
LA COMMUNE. -
i;" Devant ce soulèvement populaire, le
getfver*> *m*nt, awsd ldche que crimi-
1. ifâf^ VL./uyaic éperdu et se réfugiait
à Versailles, sous la protection des
^canons prussiens
La Commune ! Que de souvenirs
Ôiéroiqms et terribles évoque ce seul
mot! :;.
; L'Histoire impartiale ei vengeresse
j dira un jour ce que furent cès hom
y mes sublimés à qui d'ignobles ennemis
politiques donnèrent alors et donnent
encore aujourd'hui comme un sanglant
outrage le nom de -*
Communaras ! Oui, ils, l'étaient et
bien loin d'en rougir, ils en étaient
;/îer.'{..
Comme nous sommes fiers nous-
mêmes de nous solidariser avec eux
et de revendiquer notre part de l'ou
trage que laréactfon droit leur adres
ser en les appelant Communards.
0«6 e les misérables qui essuient en-
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sachant, que cpt Communards se nom
maient : Millière, Delescluze, Flou-
rens, etc.
Que les insulteurs de cadavres
cherchent dans leur classe, combien
il se trouve d hommes qui puissent
être comparés à ceux là.
Ils n'en trouveront pas un.
Qu'ils aient donc au moins la pu-
deur de se taire.
Quant à nous. c'est avec admiration,
qu en cette anniversaire nous saluons
ces héros!
',: Gloire à eux !
VIVE LA COMMUNE
La Revue Rouge
CHRONIQUE
t'An atverml rc de la Commune
J -' , 1
Lyon, tti mars
Ce soir les socialistes du monde
entier célébreront le vingt-septième
anniversaire de la commune de Paris
de 1871. • «
o,. f »
Chacun se remémorera la lutte
héroïque soutenue par les fédérés
parisiens contre la meute veraail-
laise.
Déjà vingt-sept ans nous séparent
de cette grande date révolutionnaire,
et cependant son souvenir est de plps
en plus vivant, de plus en plus pro-
fondément gravé dans l'esprit des
prolétaires conscients. Mais si d'un
côté le souvenir de la commune est
resté comme un véritable culte pour
la classe ouvrière consciente, pour
l'armée socialiste toute entière, il
n'en est pas moins toujours et davan-
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les gouvernants plus ou moins teintée,
pour les possédants, pour les privi-
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La Commune reste pour beaucoup
un mouvement révolutionnaire sans
précédent des déshérités contre les
spoliateurs, des salariés contre les
exploiteurs.
La Commune, certainement, a eu
aussi ce caractère socialiste. Mais la
Commune, déjà grande par ce fait,
était encore plus grande, plus noble,
plus généreuse. ! Il:,
La Commune, évidemment voulait
défendre la cause des déshérités, des
dépossédés, des salariés. Elle avait
dans son sein des personnalités du
socialisme qui, comme Benoît Melon,
Félix Pyat, Blanqui, Vallès, Dereure,
ne laissaient, par leur passé, par
leurs œuvres et par leurs actions,
aucun doute à ce sujet. Le but de la
Commune était nettement empreint
de socialisme. .;, ',I'
Mais la Commune, le mouvement
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