Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1939-05-27
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 27 mai 1939 27 mai 1939
Description : 1939/05/27 (A3,N107). 1939/05/27 (A3,N107).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229991z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
UOranie
Populaire
REDACTION - ADMINISTRATION
- PUBLICITE -
15, Boulevard Hippolyte Giraud
ORAN =:= Tél. : 210-45
Désigné pour les Annonces légales
SAMEDI
27
MAI 1939
3" Année. - N° 107
Prix du Numéro :
0,50
ABONNEMENT:
UN AN. 25 Fr.
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - Président: Jacques DORIOT
LE VOTE DES INDIGENES
LE GOUVERNEMENT
n'a pas le droit de
créer une caste de
privilégiés parmi les
MUSULMANS
Le bruit court avec persistan-
ce, dans les milieux autorisés,
que la question de l'électorat et
de l'éligibilité des Musulmans
au Parlement serait réglée sous
peu par voie de décret.
Le gouvernement aurait, dit-
on, l'intention de naturaliser
certains Musulmans, pris parmi
les anciens militaires, les intel-
lectuels, les notables, et de les
incorporer au corps électoral.
Nous considérons que ce pro-
jet ne correspond pas aux be-
soins actuels. De plus, il est in-
juste.
En effet, on tend à transfor-
mer en citoyens Français des
Musulmans dont la naturalisa-
tion serait motivée soit par le
mérite, soit par les titres. La
Métropole n'a pas le droit de se
livrer à une telle opération, pas
plus qu'elle n'a le droit de trans-
former en Musulmans les ci-
toyens Français résidant en Al-
gérie.
Il est absolument certain que
le désir des Français de religion
Coranique n'est pas de subir la
naturalisation. En tant que Mu-
sulmans, ils ont leur religion,
leurs coutumes, qu'ils entendent
conserver. C'est leur droit. Ils
auraient, du reste, tort d'accep-
ter de rompre ainsi brusque-
ment avec leur passé, passé qui
a sa grandeur et dont ils se
montrent justement jaloux.
Du reste, si telle n'était pas
leur opinion, ils eussent eux-mê-
mes, dès la législation actuelle,
demandé leur naturalisation.
En ne le faisant pas. ou en ie
faisant dans une proportion tel-
lement infime qu'elle est négli-
geable, les Musulmans ont bien
manifesté leur intention de vi-
vre à côté des Français d'origi-
ne, de collaborer étroitement
avec eux, sans pour cela aban-
donner une seule parcelle de
l'héritage de leurs pères.
On ne résoud pas, à coups de
décrets-lois, des questions de
tradition et de spiritualité.
C'est pourtant ce à quoi on
aboutirait si les intentions qu'on
prête actuellement au gouverne-
ment devenaient réalité.
Au surplus, comment nos di-
rigeants choisiraient-iis, parmi
les Musulmans, ceux qui se-
raient ainsi naturalisés? Car il
faudrait obligatoirement pla-
fonner le nombre de Français
Par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédérrl du P.P.F.
de religion Coranique dont la
naturalisation serait réalisée par
le décret.
Or, nombreux sont les an-
ciens militaires, les intellectuels
et les chefs indigènes parmi les-
quels le choix devrait s'exercer.
Par ce fait, on créerait, parmi
eux, en particulier, parmi la
masse des Musulmans, en géné-
ral, une caste de privilégiés, ce
:pÎ ne saurait être conforme
aux principes démocratiques
dont se réclament les auteurs
du projet.
Enfin, ce même projet n'a pu
être élaboré que par des hom-
mPQ .,; ft'Iknnn:ajQ~.,pnt ..o¿.801.
ment l'Algérie et les Musul-
mans. Cette idée saugrenue ne
serait jamais venue à l'esprit
d'un ministre des Colonies ayant
une connaissance, même aproxi-
mative, des pays et des indivi-
dus dépendant de son autorité.
Quant à nous, nous sommes
d'autant plus à l'aise pour criti-
quer la mesure en gestation, que
nous ne sommes pas opposés à
l'octroi du droit de vote aux
Musulmans.
Notre Parti a proposé depuis
longtemps, une solution qui ne
donne prise à aucune des criti-
ques que nous venons de formu-
ler.
Nous persistons à dire que,
seul notre projet intégral est
viable. Seul, il écarte toute ob-
jection, tant au point de vue
gouvernemental qu'au point de
vue indigène.
Bornons-nous à en rappeler
les grandes lignes :
Dans un collège spécial, tous
les Musulmans seraient appelés
à élire leurs représentants au
Parlement. Il y aurait autant de
députés Musulmans que de dé-
putés Français en Algérie.
Ainsi, les intérêts de tous se-
raient très exactement repré-
sentés.
Nous savons, d'ores et déjà
que cette solution rallie les suf-
frages de tous ceux qui sont
parfaitement informés des be-
soins de la Colonie et, au pre-
mier chef, des intéressés : nos
frères Musulmans.
wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit
MOUVEMENT PIONNIER JACQUES DORIOT
Fête EnfantIne
DU 4 JUIN 1939
Nationaux ! Vous viendrez nombreux à la
Maison du Parti, 15, Bd Hippolyte Giraud,
le 4 juin à 15 heures.
Par votre présence vous nous permettrez de
réaliser une œuvre qui nous est chère : LE CAMP
DE VACANCES DES PIONNIERS.
Voir en 3m. Page le programme de la Fête.
Aux détracteurs du Parti Populaire Français nous répondons :
AVEC JACQUES DORIOT
notre Parti rendra à la
France son véritable
visage, sa vraie force
Dès sa fondation, le PPF a
fixé sa ligne de combat et a af-
firmé sa volonté d'être un parti
de révolution, dans le cadre na-
tional.
Cette attitude sans équivoque
a eu pour résultat immédiat de
nous attirer des inimitiés très
diverses, mais irréductibles.
Pour avoir dénoncé le com-
munisme comme l'ennemi nu-
méro un du pays, Jacques Do-
riot s'est vu combattre par tou-
tes les forces de l'anti-France,
toutes ces forces mauvaises
qu'avait fait éclore le Front Po-
pulaire.
Après trois ans de lutte sans
merci, le Chef du Parti est en
mesure de dire que la régres-
sion du marxisme est très nette.
Il reste, certes, beaucoup à faire,
mais la barrière est dressée con-
tre ,, ,
est venue battre les murs deTa
France et qui, grâce à la com-
plicité de certains de nos gou-
vernants, a réussi à s'infiltrer
chez nous.
Dans la bataille qui se pour-
suit contre les moscoutaires,
nous sommes, comme par le
passé, au premier rang. Nous
recevons des coups, mais, avec
une magnifique cohésion, nous
par
Pierre RIVON
ne les accusons pas et nos ripos-
tes sont toujours foudroyantes.
Nous n'avons jamais perdu
l'initiative du combat et, en
mains endroits, notre succès
s'affirme éclatant.
A Marseille, à Romans, au
Theil, nos militants ont balayé
les « rouges » qui, en 1936, im-
posaient la loi de la jungle et
pliaient le troupeau bêlant des
timorés à leurs caprices de sa-
boteurs.
C'est par son action infatiga-
ble que Doriot est parvenu à
barrer la route aux communis-
sâura~ne~Mttf~Cr. }'II'
Mais, au moment même où le
PPF opposait une réaction vio-
lente aux visées des marxistes,
une nouvelle catégorie d'adver-
saires se liguait contre lui. Les
conservateurs sociaux qui, trem-
blant de peur devant les grèves
et les occupations d'usines,
avaient abdiqué leur autorité en
présence des meneurs bolche-
LES OUVRIERS
AGRICOLES
INDIGENES
Dans un précédent article,
nous demandions aux puissants
de la colonie, de se pencher
avec bienveillance, sur la misè-
re de ceux qui collaborent
avec eux, à la grandeur de
l'Empire Français.
Nous voudrions aujourd'hui,
par des chiffres, prouver que
les salaires octroyés aux travail-
leurs indigènes de la terre est
manifestement insuffisant pour
donner à l'ouvrier indigène une
alimentation minima.
Nous connaissons trop la lé-
gende, qui fait passer l'indigè-
ne pour un être très frugal, se
contentant de peu. Je pense
bien qu'il est frugal, le labou-
reur, puisqu'une simple galette
suffit à sa nourriture. Peut-il
faire des extras avec ses 12,fr-
50 journaliers et la plupart du
temps deux ou trois person-
nes à sa charge ?
Il travaille peu et mal, vous
dit-on, sans cesse. Je pense éga-
lement qu'il n'a guère de cœur
à l'ouvrage, lorsque pour tout
festin il n'a qu'un bout de pain
arrosé des meilleures eaux de
la région, qu'avec cela il doit
fournir une journée de travail.
Examinons tout d'abord le
gain de l'ouvrier indigène pour
la quinzaine. Il faut compter
Par
FELIX
ROQUEFERE 1
pour celle-ci une moyenne de
10 jours ouvrables, c'est-à-dire,
à 12, f 50 l'unité, 125 francs. Les
dépenses pour les quinze jours
sont de l'ordre de 35 kgs de blé
dur à 2 frs. le kg. soit : 70 frs.
4 kgs de sure et 40 kias de thé,
soit 25 fr., une paire d'espadril-
les 7 frs. 50, 5 kgs de pommes
de terre 10 frs., tabac et allu.
mettes 7 francs, un litre d'huile
6 frs. poivre et épices 3 frs, au
total 128,50.
Il a donc, lorsqu'il a pu faire
un maximum de 10 jours, un
déficit de 3,50 par quinzaine.
Nous ne nous amuserons pas à
démonter que le strict nécessai-
re manque au laboureur. Le
simple énoncé des victuailles
achetées pour une période de
15 jours est assez éloquent.
Ainsi que nous l'avons dit la
semaine dernière, il est de nom-
breux patrons qui ont compris
la détresse de leurs ouvriers et
qui, par des augmentations de
salaires ou par la livraison de
(Lire la suite page 4).
viks, redressaient la tête. Ils
songeaient déjà à mettre en
coupe réglée les résultats ac-
quis, ajj prix d'efforts coura-
geux, par nos militants.
A ceux-là, le Chef sut répon-
dre en affirmant solennement à
la première Conférence ouvriè-
re du Parti, qu'il ne modifierait
jamais sa politique ouvrière.
Ni les pressions de certains
capitalistes, ni la campagne me-
née sournoisement contre lui
n'ont abouti à un quelconque
changement dans l'attitude de
Jacques Doriot. Fidèle à la paro-
le donnée, aimant de son cœur
d'ouvrier la classe laborieuse,
Doriot reste le défenseur des li-
bertés ouvrières et des droits
corporatifs.
Cette intransigeance devant le
déchaînement des égoïsmes de
tes attaques hiùitipic» vw» nvio
faisons l'objet en ce moment.
La calomnie est une arme
dont usent fréquemment les
courageux individus qui nous
combattent, tout en feignant
une sympathie de commande.
Malgré le soin qu'ils prennent
à masquer leurs agissements,
nous les avons percés à jour de-
puis très longtemps. Les poin-
tes qu'ils nous lancent et qu'ils
estiment mortelles ne parvien-
nent pas à leur but : nous avons
la pgau coriace des vieux lut-
teurs de l'arène politique.
Mais — et ceci est un aver-
tissement — nous avons aussi
les muscles solides d'un parti
jeune et plein de vigueur. Nous
saurons, à l'occasion, appliquer
une méthode énergique pour ra-
mener nos « amis » — car ils
se prétendent encore nos amis.
— à une plus saine compréhen-
sion des choses.
Pour le moment, que tous,
sympathisants ou adversaires,
sachent bien que les militants
du PPF sont, plus que jamais,
derrière Jacques Doriot. Plus
notre parti rencontrera de dif-
ficultés à vaincre et plus nous
nous serrerons les coudes.
Avec notre Chef, nous avons
la certitude de débarrasser la
France du chancre communiste.
Avec notre Chef, nous contrain-
drons les profiteurs de tous poils
à cesser leur trafic égoïste.
En un mot, nous donnerons à
notre mot d'ordre « Refaire la
France », sa signification abso-
lue. Aucune force, fût-ce celle
de l'argent, aucune volonté ne
saurait nous arrêter dans l'am-
vre que nous avons entreprise.
Après trois ans d'existence,
notre parti s'est durci au com-
bat. Du magnifique bilan de nos
luttes, une certitude se dégage :
la victoire totale du PPF et de
son chef.
La meilleure façon
de battre le com-
munisme c'est d'être
social
L'UNANIMITE
FRANÇAISE
i»
par JACQUES DORIOT
On parle beaucoup d'unani-
mité française en matière exté-
rieure. Le plus dangereux pour
un parti comme le nôtre serait
de ne pas connaître les points
sur lesquels elle se réalise et les
différences fondamentales qui
opposent encore les uns aux au-
tres des groupes importants.
Il y a quasi unanimité en
France pour s'opposer à un
nouveau coup de force de Hi-
tler en Europe. A part les com-
munistes qui subordonnent leur
attitude à celle de l'Union So-
viétique; à part M. Déat qui,
isolant le problème de Dantzig
de toute la conjoncture europé-
enne, accepte l'éventualité d'une
annexion de la ville libre par
Hitler, le reste de la France
considère, sans enthousiasme
certes, mais avec fermeté, com-
me impossible de laisser Hitler
s'engager dans un conflit contre
la Pologne sans entraîner notre
intervention.
Sur ce point, aucune contes-
tation possible. Les contacts
multiples que j'ai l'occasion de
prendre avec les masses des ré-
gions les plus diverses de Fran-
ce ne me laissent aucun doute
sur l'esprit froidement résolu
du Français moyen. Il a pris
conscience que l'avenir du pays
dépendait de son attitude. Sur
ce point on peut justement par-
ler d'unanimité..
Il existe également une majo-
rité considérable de Français
pour penser avec nous qu'il fal-
lait faire un barrage sérieux
contre l'expansion allemande.
La constitution d'un bloc de
force en face de celui qu'a cons-
titué l'Allemagne est apparu in-
dispensable au rétablissement
de l'équilibre rompu par Hitler.
L'entente franco-anglaise, sur-
tout depuis l'amorce de la cons-
cription obligatoire, les garan-
ties offertes à la Pologne, à la
Roumanie, à la Grèce, l'accord
anglo-turc sont accueillis avec
satisfaction par l'opinion fran-
çaise. Du fait de ces instruments
diplomatiques, la position stra-
tégique de la France en Europe
s'est considérablement amélio-
rée depuis septembre. Dans ces
conditions, une guerre n'assure-
rait plus une victoire facile à
Hitler. Il est vraisemblable
qu'elle ^aboutirait à sa défaite.
Cette conviction a peu à peu ga-
gné l'immense masse des Fran-
çais. D'où leur confiance, leur
résolution, constatée récemment
par le correspondant de la «Ga-
zette de Francfort ».
La France souhaite également
renforcer ce bloc de forces de
l'adhésion américaine. Le mes-
sage Roosevelt, détruit par le
maintien de la loi de neutralité
nous écarte encore de la réalisa-
tion de ce désir. Cette alliance
est néanmoins souhaitable. Elle
contribuerait au maintien de la
paix par la certitude de l'écra-
sement qu'elle apporterait à
l'Allemagne.
L'alliance russe, par contre,
est très controversée. Chacun
sent, à la longueur des discus-
sions anglo-russes, que la dupli-
cité russo-bolcheviste rend un
accord diplomatique extrême-
ment difficile avec Moscou. Les
dangers intérieurs qu'il présente
pour la France le rendent abso-
lument néfaste. Sur ce point
particulier, la France se divise
en deux camps : les partisans
de l'alliance qui, comme par ha-
sard, sont les bellicistes de sep-
tembre, et les autres qui veu-
lent une France forte pour évi-
ter l'aventure ou une France
victorieuse si on lui impose le
conflit.
(Lire la suite page 4).
~MILITANT P P 17
SOUTENEZ
la Presse du Parti
L'appel lancé dans le précédent numéro de I'« Oranie Popu-
laire » commence à porter ses fruits. Au cours de la semaine.
nous avons enregistré une cinquantaine d'abonnements nouveaux
et une rentrée de fonds destinés au soutien du journal.
Ce résultat encourageant nous démontre, une fois de plus, à
quel point nos idées ont pénétré dans toute l'Oranie. De nombreux
sympathisants suivent de très près l'action que nous menons sur
tous les plans et désirent nous soutenir dans la lutte que nous
avons engagée.
Néanmoins, nous ne sommes pas exagérément optimistes el.
ciécJarons-Je tout net. nous sommes encore loin du but fix¡',:
L'« Oranie Populaire » n'est pas sauvée. Elle ne saurait vivre à ,d
petite semaine. Pour conserver cet excellent instrument de propa-
gande, il faut assurer à notre trésorerie un avenir absolument
aénué de risques.
Or, dans les circonstances actuelles, nous ne saurions affirm. r
qu'une telle condition est réalisée.
Il est donc indispensable que tous les militants du PPF pour-
suivent leur effort. Des listes d'abonnements vont être remises à
ceux qui veulent contribuer au maintien du journal. Aucune de
ces listes ne doit rentrer à la Fédération sans porter au moins
cinq abonnés nouveaux : c'est le minimum nécessaire pour que
notre situation devienne exempte de difficultés.
D'autre part, chacun de vous a appris récemment que « LA
LIBERTE », l'organe quotidien du Parti, venait de cesser sa
parution.
Ayant de gros embarras d'argent, ne subsistant que grâce
aux souscriptions organisées dans le Parti, « LA LIBERTE » a été
littéralement « torpillée » par M. de Kérillis, un des principaux
actionnaires du journal. D'ailleurs, nul n'ignore que M. de Kérillis
tout en se disant national, profère une admiration sans bornes
pour l'U.R.S.S. II n'a pas manqué une aussi belle occasion d'être
agréable à ses petits amis de Moscouv.
Il n'en reste pas moins que le PPF est momentanément privé
d'un de ses meilleurs moyens de propagande.
Notre devoir, à tous, est donc de bloquer nos efforts sur le
soutien des organes de presse hebdomadaires: L'EMANCIPATION
NATIONALE et L'ORANIE POPULAIRE, en ce qui nous
concerne.
Nous savons à quel point nous pouvons compter sur vous et
nous vous renouvelons le pressant appel que nous lançions le 20
Mai :
- Poursuivez votre campagne d'abonnements;
Collectez, parmi tous les sympathisants et membres du parti.
les fonds dont nous avons un besoin urgent.
Enfin, que tous nos responsables intensifient les ventes à la
criée.
La lutte est dure. Il faut se serrer autour du Chef. Le meilleur
moyen : soutenir notre Presse. Ce faisant, vous ferez votre
devoir.
Nous vous demandons de faire TOUT VOTRE DEVOIR.
« L'ORANIE POPULAIRE ».
Populaire
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SAMEDI
27
MAI 1939
3" Année. - N° 107
Prix du Numéro :
0,50
ABONNEMENT:
UN AN. 25 Fr.
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - Président: Jacques DORIOT
LE VOTE DES INDIGENES
LE GOUVERNEMENT
n'a pas le droit de
créer une caste de
privilégiés parmi les
MUSULMANS
Le bruit court avec persistan-
ce, dans les milieux autorisés,
que la question de l'électorat et
de l'éligibilité des Musulmans
au Parlement serait réglée sous
peu par voie de décret.
Le gouvernement aurait, dit-
on, l'intention de naturaliser
certains Musulmans, pris parmi
les anciens militaires, les intel-
lectuels, les notables, et de les
incorporer au corps électoral.
Nous considérons que ce pro-
jet ne correspond pas aux be-
soins actuels. De plus, il est in-
juste.
En effet, on tend à transfor-
mer en citoyens Français des
Musulmans dont la naturalisa-
tion serait motivée soit par le
mérite, soit par les titres. La
Métropole n'a pas le droit de se
livrer à une telle opération, pas
plus qu'elle n'a le droit de trans-
former en Musulmans les ci-
toyens Français résidant en Al-
gérie.
Il est absolument certain que
le désir des Français de religion
Coranique n'est pas de subir la
naturalisation. En tant que Mu-
sulmans, ils ont leur religion,
leurs coutumes, qu'ils entendent
conserver. C'est leur droit. Ils
auraient, du reste, tort d'accep-
ter de rompre ainsi brusque-
ment avec leur passé, passé qui
a sa grandeur et dont ils se
montrent justement jaloux.
Du reste, si telle n'était pas
leur opinion, ils eussent eux-mê-
mes, dès la législation actuelle,
demandé leur naturalisation.
En ne le faisant pas. ou en ie
faisant dans une proportion tel-
lement infime qu'elle est négli-
geable, les Musulmans ont bien
manifesté leur intention de vi-
vre à côté des Français d'origi-
ne, de collaborer étroitement
avec eux, sans pour cela aban-
donner une seule parcelle de
l'héritage de leurs pères.
On ne résoud pas, à coups de
décrets-lois, des questions de
tradition et de spiritualité.
C'est pourtant ce à quoi on
aboutirait si les intentions qu'on
prête actuellement au gouverne-
ment devenaient réalité.
Au surplus, comment nos di-
rigeants choisiraient-iis, parmi
les Musulmans, ceux qui se-
raient ainsi naturalisés? Car il
faudrait obligatoirement pla-
fonner le nombre de Français
Par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédérrl du P.P.F.
de religion Coranique dont la
naturalisation serait réalisée par
le décret.
Or, nombreux sont les an-
ciens militaires, les intellectuels
et les chefs indigènes parmi les-
quels le choix devrait s'exercer.
Par ce fait, on créerait, parmi
eux, en particulier, parmi la
masse des Musulmans, en géné-
ral, une caste de privilégiés, ce
:pÎ ne saurait être conforme
aux principes démocratiques
dont se réclament les auteurs
du projet.
Enfin, ce même projet n'a pu
être élaboré que par des hom-
mPQ .,; ft'Iknnn:ajQ~.,pnt ..o¿.801.
ment l'Algérie et les Musul-
mans. Cette idée saugrenue ne
serait jamais venue à l'esprit
d'un ministre des Colonies ayant
une connaissance, même aproxi-
mative, des pays et des indivi-
dus dépendant de son autorité.
Quant à nous, nous sommes
d'autant plus à l'aise pour criti-
quer la mesure en gestation, que
nous ne sommes pas opposés à
l'octroi du droit de vote aux
Musulmans.
Notre Parti a proposé depuis
longtemps, une solution qui ne
donne prise à aucune des criti-
ques que nous venons de formu-
ler.
Nous persistons à dire que,
seul notre projet intégral est
viable. Seul, il écarte toute ob-
jection, tant au point de vue
gouvernemental qu'au point de
vue indigène.
Bornons-nous à en rappeler
les grandes lignes :
Dans un collège spécial, tous
les Musulmans seraient appelés
à élire leurs représentants au
Parlement. Il y aurait autant de
députés Musulmans que de dé-
putés Français en Algérie.
Ainsi, les intérêts de tous se-
raient très exactement repré-
sentés.
Nous savons, d'ores et déjà
que cette solution rallie les suf-
frages de tous ceux qui sont
parfaitement informés des be-
soins de la Colonie et, au pre-
mier chef, des intéressés : nos
frères Musulmans.
wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit
MOUVEMENT PIONNIER JACQUES DORIOT
Fête EnfantIne
DU 4 JUIN 1939
Nationaux ! Vous viendrez nombreux à la
Maison du Parti, 15, Bd Hippolyte Giraud,
le 4 juin à 15 heures.
Par votre présence vous nous permettrez de
réaliser une œuvre qui nous est chère : LE CAMP
DE VACANCES DES PIONNIERS.
Voir en 3m. Page le programme de la Fête.
Aux détracteurs du Parti Populaire Français nous répondons :
AVEC JACQUES DORIOT
notre Parti rendra à la
France son véritable
visage, sa vraie force
Dès sa fondation, le PPF a
fixé sa ligne de combat et a af-
firmé sa volonté d'être un parti
de révolution, dans le cadre na-
tional.
Cette attitude sans équivoque
a eu pour résultat immédiat de
nous attirer des inimitiés très
diverses, mais irréductibles.
Pour avoir dénoncé le com-
munisme comme l'ennemi nu-
méro un du pays, Jacques Do-
riot s'est vu combattre par tou-
tes les forces de l'anti-France,
toutes ces forces mauvaises
qu'avait fait éclore le Front Po-
pulaire.
Après trois ans de lutte sans
merci, le Chef du Parti est en
mesure de dire que la régres-
sion du marxisme est très nette.
Il reste, certes, beaucoup à faire,
mais la barrière est dressée con-
tre ,, ,
est venue battre les murs deTa
France et qui, grâce à la com-
plicité de certains de nos gou-
vernants, a réussi à s'infiltrer
chez nous.
Dans la bataille qui se pour-
suit contre les moscoutaires,
nous sommes, comme par le
passé, au premier rang. Nous
recevons des coups, mais, avec
une magnifique cohésion, nous
par
Pierre RIVON
ne les accusons pas et nos ripos-
tes sont toujours foudroyantes.
Nous n'avons jamais perdu
l'initiative du combat et, en
mains endroits, notre succès
s'affirme éclatant.
A Marseille, à Romans, au
Theil, nos militants ont balayé
les « rouges » qui, en 1936, im-
posaient la loi de la jungle et
pliaient le troupeau bêlant des
timorés à leurs caprices de sa-
boteurs.
C'est par son action infatiga-
ble que Doriot est parvenu à
barrer la route aux communis-
sâura~ne~Mttf~Cr. }'II'
Mais, au moment même où le
PPF opposait une réaction vio-
lente aux visées des marxistes,
une nouvelle catégorie d'adver-
saires se liguait contre lui. Les
conservateurs sociaux qui, trem-
blant de peur devant les grèves
et les occupations d'usines,
avaient abdiqué leur autorité en
présence des meneurs bolche-
LES OUVRIERS
AGRICOLES
INDIGENES
Dans un précédent article,
nous demandions aux puissants
de la colonie, de se pencher
avec bienveillance, sur la misè-
re de ceux qui collaborent
avec eux, à la grandeur de
l'Empire Français.
Nous voudrions aujourd'hui,
par des chiffres, prouver que
les salaires octroyés aux travail-
leurs indigènes de la terre est
manifestement insuffisant pour
donner à l'ouvrier indigène une
alimentation minima.
Nous connaissons trop la lé-
gende, qui fait passer l'indigè-
ne pour un être très frugal, se
contentant de peu. Je pense
bien qu'il est frugal, le labou-
reur, puisqu'une simple galette
suffit à sa nourriture. Peut-il
faire des extras avec ses 12,fr-
50 journaliers et la plupart du
temps deux ou trois person-
nes à sa charge ?
Il travaille peu et mal, vous
dit-on, sans cesse. Je pense éga-
lement qu'il n'a guère de cœur
à l'ouvrage, lorsque pour tout
festin il n'a qu'un bout de pain
arrosé des meilleures eaux de
la région, qu'avec cela il doit
fournir une journée de travail.
Examinons tout d'abord le
gain de l'ouvrier indigène pour
la quinzaine. Il faut compter
Par
FELIX
ROQUEFERE 1
pour celle-ci une moyenne de
10 jours ouvrables, c'est-à-dire,
à 12, f 50 l'unité, 125 francs. Les
dépenses pour les quinze jours
sont de l'ordre de 35 kgs de blé
dur à 2 frs. le kg. soit : 70 frs.
4 kgs de sure et 40 kias de thé,
soit 25 fr., une paire d'espadril-
les 7 frs. 50, 5 kgs de pommes
de terre 10 frs., tabac et allu.
mettes 7 francs, un litre d'huile
6 frs. poivre et épices 3 frs, au
total 128,50.
Il a donc, lorsqu'il a pu faire
un maximum de 10 jours, un
déficit de 3,50 par quinzaine.
Nous ne nous amuserons pas à
démonter que le strict nécessai-
re manque au laboureur. Le
simple énoncé des victuailles
achetées pour une période de
15 jours est assez éloquent.
Ainsi que nous l'avons dit la
semaine dernière, il est de nom-
breux patrons qui ont compris
la détresse de leurs ouvriers et
qui, par des augmentations de
salaires ou par la livraison de
(Lire la suite page 4).
viks, redressaient la tête. Ils
songeaient déjà à mettre en
coupe réglée les résultats ac-
quis, ajj prix d'efforts coura-
geux, par nos militants.
A ceux-là, le Chef sut répon-
dre en affirmant solennement à
la première Conférence ouvriè-
re du Parti, qu'il ne modifierait
jamais sa politique ouvrière.
Ni les pressions de certains
capitalistes, ni la campagne me-
née sournoisement contre lui
n'ont abouti à un quelconque
changement dans l'attitude de
Jacques Doriot. Fidèle à la paro-
le donnée, aimant de son cœur
d'ouvrier la classe laborieuse,
Doriot reste le défenseur des li-
bertés ouvrières et des droits
corporatifs.
Cette intransigeance devant le
déchaînement des égoïsmes de
tes attaques hiùitipic» vw» nvio
faisons l'objet en ce moment.
La calomnie est une arme
dont usent fréquemment les
courageux individus qui nous
combattent, tout en feignant
une sympathie de commande.
Malgré le soin qu'ils prennent
à masquer leurs agissements,
nous les avons percés à jour de-
puis très longtemps. Les poin-
tes qu'ils nous lancent et qu'ils
estiment mortelles ne parvien-
nent pas à leur but : nous avons
la pgau coriace des vieux lut-
teurs de l'arène politique.
Mais — et ceci est un aver-
tissement — nous avons aussi
les muscles solides d'un parti
jeune et plein de vigueur. Nous
saurons, à l'occasion, appliquer
une méthode énergique pour ra-
mener nos « amis » — car ils
se prétendent encore nos amis.
— à une plus saine compréhen-
sion des choses.
Pour le moment, que tous,
sympathisants ou adversaires,
sachent bien que les militants
du PPF sont, plus que jamais,
derrière Jacques Doriot. Plus
notre parti rencontrera de dif-
ficultés à vaincre et plus nous
nous serrerons les coudes.
Avec notre Chef, nous avons
la certitude de débarrasser la
France du chancre communiste.
Avec notre Chef, nous contrain-
drons les profiteurs de tous poils
à cesser leur trafic égoïste.
En un mot, nous donnerons à
notre mot d'ordre « Refaire la
France », sa signification abso-
lue. Aucune force, fût-ce celle
de l'argent, aucune volonté ne
saurait nous arrêter dans l'am-
vre que nous avons entreprise.
Après trois ans d'existence,
notre parti s'est durci au com-
bat. Du magnifique bilan de nos
luttes, une certitude se dégage :
la victoire totale du PPF et de
son chef.
La meilleure façon
de battre le com-
munisme c'est d'être
social
L'UNANIMITE
FRANÇAISE
i»
par JACQUES DORIOT
On parle beaucoup d'unani-
mité française en matière exté-
rieure. Le plus dangereux pour
un parti comme le nôtre serait
de ne pas connaître les points
sur lesquels elle se réalise et les
différences fondamentales qui
opposent encore les uns aux au-
tres des groupes importants.
Il y a quasi unanimité en
France pour s'opposer à un
nouveau coup de force de Hi-
tler en Europe. A part les com-
munistes qui subordonnent leur
attitude à celle de l'Union So-
viétique; à part M. Déat qui,
isolant le problème de Dantzig
de toute la conjoncture europé-
enne, accepte l'éventualité d'une
annexion de la ville libre par
Hitler, le reste de la France
considère, sans enthousiasme
certes, mais avec fermeté, com-
me impossible de laisser Hitler
s'engager dans un conflit contre
la Pologne sans entraîner notre
intervention.
Sur ce point, aucune contes-
tation possible. Les contacts
multiples que j'ai l'occasion de
prendre avec les masses des ré-
gions les plus diverses de Fran-
ce ne me laissent aucun doute
sur l'esprit froidement résolu
du Français moyen. Il a pris
conscience que l'avenir du pays
dépendait de son attitude. Sur
ce point on peut justement par-
ler d'unanimité..
Il existe également une majo-
rité considérable de Français
pour penser avec nous qu'il fal-
lait faire un barrage sérieux
contre l'expansion allemande.
La constitution d'un bloc de
force en face de celui qu'a cons-
titué l'Allemagne est apparu in-
dispensable au rétablissement
de l'équilibre rompu par Hitler.
L'entente franco-anglaise, sur-
tout depuis l'amorce de la cons-
cription obligatoire, les garan-
ties offertes à la Pologne, à la
Roumanie, à la Grèce, l'accord
anglo-turc sont accueillis avec
satisfaction par l'opinion fran-
çaise. Du fait de ces instruments
diplomatiques, la position stra-
tégique de la France en Europe
s'est considérablement amélio-
rée depuis septembre. Dans ces
conditions, une guerre n'assure-
rait plus une victoire facile à
Hitler. Il est vraisemblable
qu'elle ^aboutirait à sa défaite.
Cette conviction a peu à peu ga-
gné l'immense masse des Fran-
çais. D'où leur confiance, leur
résolution, constatée récemment
par le correspondant de la «Ga-
zette de Francfort ».
La France souhaite également
renforcer ce bloc de forces de
l'adhésion américaine. Le mes-
sage Roosevelt, détruit par le
maintien de la loi de neutralité
nous écarte encore de la réalisa-
tion de ce désir. Cette alliance
est néanmoins souhaitable. Elle
contribuerait au maintien de la
paix par la certitude de l'écra-
sement qu'elle apporterait à
l'Allemagne.
L'alliance russe, par contre,
est très controversée. Chacun
sent, à la longueur des discus-
sions anglo-russes, que la dupli-
cité russo-bolcheviste rend un
accord diplomatique extrême-
ment difficile avec Moscou. Les
dangers intérieurs qu'il présente
pour la France le rendent abso-
lument néfaste. Sur ce point
particulier, la France se divise
en deux camps : les partisans
de l'alliance qui, comme par ha-
sard, sont les bellicistes de sep-
tembre, et les autres qui veu-
lent une France forte pour évi-
ter l'aventure ou une France
victorieuse si on lui impose le
conflit.
(Lire la suite page 4).
~MILITANT P P 17
SOUTENEZ
la Presse du Parti
L'appel lancé dans le précédent numéro de I'« Oranie Popu-
laire » commence à porter ses fruits. Au cours de la semaine.
nous avons enregistré une cinquantaine d'abonnements nouveaux
et une rentrée de fonds destinés au soutien du journal.
Ce résultat encourageant nous démontre, une fois de plus, à
quel point nos idées ont pénétré dans toute l'Oranie. De nombreux
sympathisants suivent de très près l'action que nous menons sur
tous les plans et désirent nous soutenir dans la lutte que nous
avons engagée.
Néanmoins, nous ne sommes pas exagérément optimistes el.
ciécJarons-Je tout net. nous sommes encore loin du but fix¡',:
L'« Oranie Populaire » n'est pas sauvée. Elle ne saurait vivre à ,d
petite semaine. Pour conserver cet excellent instrument de propa-
gande, il faut assurer à notre trésorerie un avenir absolument
aénué de risques.
Or, dans les circonstances actuelles, nous ne saurions affirm. r
qu'une telle condition est réalisée.
Il est donc indispensable que tous les militants du PPF pour-
suivent leur effort. Des listes d'abonnements vont être remises à
ceux qui veulent contribuer au maintien du journal. Aucune de
ces listes ne doit rentrer à la Fédération sans porter au moins
cinq abonnés nouveaux : c'est le minimum nécessaire pour que
notre situation devienne exempte de difficultés.
D'autre part, chacun de vous a appris récemment que « LA
LIBERTE », l'organe quotidien du Parti, venait de cesser sa
parution.
Ayant de gros embarras d'argent, ne subsistant que grâce
aux souscriptions organisées dans le Parti, « LA LIBERTE » a été
littéralement « torpillée » par M. de Kérillis, un des principaux
actionnaires du journal. D'ailleurs, nul n'ignore que M. de Kérillis
tout en se disant national, profère une admiration sans bornes
pour l'U.R.S.S. II n'a pas manqué une aussi belle occasion d'être
agréable à ses petits amis de Moscouv.
Il n'en reste pas moins que le PPF est momentanément privé
d'un de ses meilleurs moyens de propagande.
Notre devoir, à tous, est donc de bloquer nos efforts sur le
soutien des organes de presse hebdomadaires: L'EMANCIPATION
NATIONALE et L'ORANIE POPULAIRE, en ce qui nous
concerne.
Nous savons à quel point nous pouvons compter sur vous et
nous vous renouvelons le pressant appel que nous lançions le 20
Mai :
- Poursuivez votre campagne d'abonnements;
Collectez, parmi tous les sympathisants et membres du parti.
les fonds dont nous avons un besoin urgent.
Enfin, que tous nos responsables intensifient les ventes à la
criée.
La lutte est dure. Il faut se serrer autour du Chef. Le meilleur
moyen : soutenir notre Presse. Ce faisant, vous ferez votre
devoir.
Nous vous demandons de faire TOUT VOTRE DEVOIR.
« L'ORANIE POPULAIRE ».
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