Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1938-11-12
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 12 novembre 1938 12 novembre 1938
Description : 1938/11/12 (A2,N79). 1938/11/12 (A2,N79).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229963n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
Pour la
= 1%
1 première
1 fois
Le congrès
nord-africain
d'Alger
UN GRAND PARTI
se penche
sur les problèmes
de notre Empire
LOranie
REDACTION - ADMINISTRATION SAMEDI
- PUBLICITE - 12
15, Boulevard Hippolyte Giraud
OR AN =:= Tél. : 210-45 NOVEMBRE 1938
Désigné pour les Annonces légales 2L Année. - NI 79
Prix du Numéro :
0,50 1
Populaire
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - Président : Jacques DORIOT
1 Par Gaston VIDAL Il
Délégué financier
Secrétaire Fédéral du-P.P.F.
Après avoir assi sa doctrine
générale au congrés de Saint-
Denis en Novembre 1936 et de
Paris en mars 1938, le Parti
Populaire Français a estimé
nécessaire d'asseoir aussi sa
doctrine impériale et c'est pour-
quoi le congrés Nord-Africain
a été décidé.
Le chef du Parti a tenu à
venir lui même présider cette
importante manifestation. A
ses cotés les délégués trouve-
ront Victor Arrighi qui est a
la fois notre guide et notre ami
et plusieurs membres du Bu-
reau Politique. Les rapports
qui seront présentés donneront
les bases de l'organisation fu- !
ture de l'Empire Colonial Fran- 1
çais, en partie méconnu jusqu'a
ce jour et qui pourtant doit
jouer un si grand rôle dans les
destinées du pays.
C'est, pouvons nous dire, la
première fois qu'un grand par-
ti Politique National, se penche
de pareille manière sur les pro-
blèmes coloniaux et c'est là un
des caractères distinctifs du P.
P. F.^ de ne pas perdre son
temps en vaines querelles ou
en vaines discussions, mais de
s'attacher aux réalisations en
jetant dès maintenant les gran-
des lignes de l'organisation fu-
ture de l'Etat Populaire Fran-
çais et de l'Empire France Co-
lonie.
Déjà au Congrès de Paris
Victor ARRIGHI disait : «Nos
soldats ont bâti l'Empire ter-
ritorialement il faut maintenant
songer à la construire écono-
miquement.»
Notre parti n'a pas tardé a
agir conformément à cette di-
recive, la convocation d'un
congrés Nord-Africain est la
preuve que le Chef du Parti
entend comme toujours déci-
der en accord avec les mili-
tants du Parti.
Le devoir de chacun après
les assises d'Alger sera de se
pénétrer des décisions qui au-
auront été prises puis de répan-
dre autour de lui la doctrine
coloniale de P. P. F. Tout mem-
bre du Parti devra devenir un
propagandiste àrdent des solu-
tions proposées;
Dans ce domaine, comme en
tous autres, l'avenir démontre-
ra que nous détenons la véri-
té et que les directives du P.
P. F. sont celles qui assureront
le développement harmonieux
de l'Empire pour le plus grand
bien des populations Europé-
ennes et Indigènes qui travail-
lent à sa prospérité.
LES ELECTIONS
PMDHOMMALES
M Par
t Marcel GARAIT 1
Dimanche 13 novembre au-
ront lieu à Oran des élections
pour le renouvellement partiel
du Conseil des Prud'hommes.
Il s'agit de remplacer :
DANS LA SECTION DE L'IN-
DUSTRIE :
6 Conseillers ouvriers français,
4 Assesseurs ouvriers musul-
mans,
6 Conseillers patrons français,
4 Assesseurs patrons musul-
mans. -
DANS LA SECTION DU COM-
MERCE :
2 Conseillers employés français,
1 Assesseur employé musul-
man,
2 Conseillers patrons fançais,
1 Assesseur patron musulman.
A l'occasion de cette élection
les communistes, se servant du
tremplin de la C.G.T., vont es-
sayer d'introduire leurs hom-
mes dans le Conseil.
Il faut que les nationaux s'op-
posent à cette colonisation.
Les ouvriers et employés en
écoutant simplement leur inté-
rêt le plus strict voteront con-
tre les communistes.
On connaît la partialité des
moscoutaires en ce qui concer-
ne la défense des ouvriers dans ,
les conseils de discipline.
L'exemple des T.O. montre 1
bien, qu'un communiste est
eontre l'ouvrier quand cet ou-
vrier ne pense pas communis-
te.
Il en est de même dans les
prud'hommes. Ces tribunaux
ont besoin d'une grande indé-
pendance pour juger les diffé-
rents entre ouvriers et patrons.
Il ne faut donc pas y laisser pé-
nétrer des individus entière-
ment soumis aux directives de
Moscou et qui ne servent a clas-
se ouvrière que dans la mesure
où la politique de Staline y trou-
ve son compte.
Aux candidats de Moscou se-
ront opposés des hommes indé-
pendants dignes de servir les
justes revendications des tra-
vailleurs.
Les ouvriers, les employés,
tous les travailleurs sans dis-
tinction de tendances ou de nu-
ances politiques sauront —
pourvu qu'ils pensent français
— assurer le triomphe des can-
didats du bon sens, de l'ordre
et de la justice sociale contre
les candidats du désordre social
et de l'injustice.
Nous demandons à
certains nationaux
d'Oranie de déclarer
publiquement si l'en-
nemi qu'ils combat-
tent est le Parti Com-
muniste ou le Parti Po-
pulaire- Français ?
Un grave incident La C. G T
l a Mostaganem 7La C.G.T*
a Mostaganem
empêche un père
de famille
de travailler.
.ET IMPOSE SA LOI PAR LA VIOLENCE
Nous avons dénoncé depuis quel-
ques semaines le scandale du dé-
sintéressement que manifestent les
engraissés de la C.G.T. vis-à-vis des
travailleurs qui ont de réelles re-
vendications professionnelles à for-
muler.
Aujourd'hui l'affaire que nous si-
gnalons est plus grave. Car non
seulement sur l'ordre de la C.G.T.
un travailleur a été mis à pied pour
huit jours, mais encore son patron
qui voulait le faire travailler quand
même, s'est vu obligé d'abandonner
cette légitime prétention devant un
coup de force de la C.G.T.
M. Sola, père de famille, depuis
de longues années à Mostaganem,
travaille comme docker.
Il y a quelques temps il eut une
querelle avec un des dirigeants lo-
caux de la C.G.T.. Querelle bénigne
d'ailleurs.
Ce chefaillon alerta aussitôt la
Commission de discipline et M. Sola
fut mis à L'INDEX pour HUIT
JOURS. C'est-à-dire que la C.G.T.
lui interdisait de travailler.
M. Ambrosino, jugeant qu'il
n'avait pas obéir aux ordres des
moscoutaires, embaucha M. Sola.
Fureur des cégétistes qui arrêtè-
rent la matinée de samedi dernier,
le travail sur le bateau que M.
Ambrosino faisait décharger : Le
« Baron Yarborough ».
M. Ambrosino fit appel aux auto-
rités qui se déclarèrent incompéten-
tes et force lui fut de passer par
où le voulaient les cégéto-commu-
nistes sous peine de perdre de gros-
ses sommes d'argent.
Il dut donc débaucher M. Sola el
le travail put reprendre dans
l'après-midi.
Cette histoire est grave, car elle
prouve que la C.G.T. a toute liberté
pour réduire un ouvrier à la fami-
ne et de plus qu'elle est libre de
faire respecter sa « loi » par des
coups de force inadmissibles.
Si il y avait un gouvernement,
si M. Daladier consentait à mettre
ses discours en pratique, il y a
dans l'affaire Sola une belle occa-
sion de donner une leçon aux me-
neurs de la C.G.T.
Une enquête aussi superficielle
soit-elle révèlerait vite la responsa-
bilité des quelques fainéants, en-
graissés par le travail des autres,
qui de leur bureau ont donné l'or-
dre de la cessation du travail.
Qu'on ne vienne pas nous racon-
ter que ce sont les travailleurs du
port qui, spontanément, ont refusé
de continuer à travailler tant que
M. Sola continuerait à enfreindre
sa mise à l'index.
Il n'est pas un travailleur fran-
çais qui accepterait délibérément de
réduire à la famine une famille en-
tière, car actuellement, huit jours
de chômage équivalent à huit jours
d'endettement et de misère.
Il a fallu, pour parvenir à ce
résultat odieux dans son inhumani-
té et sa barbarie, que quelques sa-
lariés forcent les travailleurs à sui-
vre les consignes appliquées en
Russie.
Pour compléter notre information
ajoutons que la Commission pari-
taire s'est réunie à la sous-préfec-
ture de Mostaganem et qu'aucune
solution n'est encore intervenue
dans cette affaire quant au préju-
dice causé à l'armateur.
Ajoutons également que M. Am-
brosino, dans un geste qui l'honore,
continue à payer M. Sola pendant
les journées où les Russes l'empê-
chent de gagner sa vie.
Mais il faut que cela cesse. Quel-
ques soient leurs opinions, les ou-
vriers ont droit à la vie. Et ce ne
sont pas les ressentiments ou les
haines mesquines de quelques sali-
gauds qui s'engraissent sur le dos,
des vrais travailleurs qui doivent
pouvoir les en empêcher.
Il faut que cesse également cette
tolérance qu'ont les Pouvoirs pu-
blics vis-à-vis des coups de force.
illégaux de la C.G.T.. Nous les
avons déjà dénoncés au moment des
grèves de Marseille. Nous recom-
mençons ^ujourct'huf à- propos de
l'affaire de Mostaganem.
A travers lé pays, il n'y a qu'un
cri « La France doit se remettre au
travail », les Russes de la C.G.T.
ne doivent plus avoir-le droit d'ar-
rêter la vie du pays pour leur bon 1
ou mauvais plaisir.
P. ERBREE.
Les communistes
DE LA C.G.T.
viennent de donner à
plusieurs reprises
de nouvelles preuves
de leur action néfaste
----- DANS LES T.O.
L'ASSEMBLEE GENERALE
DU SYNDICAT DES T.O. A
LA BOURSE DU TRAVAIL
DONNE LIEU A DES BA-
GARRES.
Il y a quelques jours le syndicat
Il y n quelques.
des T.O. tenait une Assemblée gé-
nérale à la Bourse du Travail pour
la désignation des délégués au Con-
grès de Nantes.
- M. Depeina, secrétaire du syndi-
cat des T.O. et secrétaire adjoint
de l'U.D. se fit désigner, mais de-
manda que le communiste Mercé,
secrétaire de la cellule communiste
des T.O., l'accompagne.
Plus on est de communistes, plus
on rigole surtout aux frais de la
C.G.T., c'est-à-dire à ceux des bra-
ves travailleurs qui se sont lais-
sés pipés par les moscoutaires.
Le camarade Muuoz, ex-secrétai-
re du syndicat des T.O., (nous di-
rons pourquoi il a démissionné),
éleva une protestation.
Un seul délégué lui paraissait suf-
fisant et il fit remarquer que l'an-
née dernière il était le seul délé-
gué aux frais de la C.G.T. au Con-
grès annuel, M. Ben Hamou y étant
allé avec la subvention votée par
la municipalité d'Oran.
A ce moment M. Paya, militant
communiste, notaire, éleva une pro-
testation contre les Juifs. Divers re-
mous se produisirent dans la salle,
mais l'ordre put êlre maintenu jus-
qu'à la fin.
Finalement il fut décidé que deux
délégués représenteraient les T.O.
à Nantes. MM. Depena et Mercé
n'ont pas peur de vider la caisse
à. leur profit.
A la sortie M. Paya s'en prit en-
core aux Juifs et une bagarre écla-
ta entre lui et un étranger du nom
de Rouach.
La rixe fut très violente et devint
vite générale. A tel point que l'on
vit lui autre étranger du nom de
Choukroun 'monter en courant la
rue Philippe en hurlant en arabe
« Je vais chercher mon fusil ». 1
(Lire la suite page 2).
Il PENDANT QUE LES INTELLECTUELS FRANÇAIS. CHOMENT. Il
Protégé par la Sûreté départementale
par la préfecture et par des professeurs
marxistes du Lycée d'Oran
UN JUIF ALLEMAND
donne des leçons particulières,
espionne, moucharde et tient
un bureau de placement
Un attentat dont les répercussions
diplomatiques peuvent être très
importantes vient d'avoir lieu à Pa-
ris. Le criminel est un juif polo-
nais, expulsé de France.
Une fois de plus se vérifient les
affirmations du P.P.F. disant que
notre pays est envahi par une ra-
caille étrangère échappée de toutes
les prisons, de tous les ghettos, de
tous les bagnes de l'Europe et qui
réclame avec insistance leur expul-
sion.
Aujourd'hui, les premiers dans la
presse nationale du département,
« L'Oranie Populaire » va dévoiler
un scandale qui est plus gros de
conséquence et plus important que
l'on pourrait le croire.
QUAND SE DECIDERA-T-ON
A METTRE FIN A L'ACTIVITE
DU SIEUR VOLKHART ?.
Avec la complicité de la police et
probablement des pouvoirs publics
un Allemand, très probablement
juif, vole le travail réservé aux in-
tellectuels français, espionne, mou-
charde, tient un bureau de place-
ment et mange probablement, com-
me on dit, à deux râteliers l'hitlé-
rien et le russe.
UNE VICTIME DES
PERSECUTIONS
HITLERIENNES.
11 y a un an environ, les profes-
seurs du Lycée d'Oran virent circu-
ler avec surprise une liste, présen-
tée par les professeurs rouges Réal
et Bosc, les sollicitant de secourir
un «professeur» allemand victime
des persécutions hitlériennes.
De nombreux professeurs du Ly-
cée refusèrent de souscrire, objec-
tant qu'avant de secourir les victi-
mes des persécutions hitlériennes, il
y avait des misères plus importan-
tes en France à soulager.
Le bénéficiaire de cette souscrip-
tion était un certain VOLKI-IART,
Allemand sans aucun doute, très
probablement Juif.
Ce Volkhart aurait pu comme
tant de ses coreligionnaires ou
compatriotes rester à Paris où fonc-
tionnent des offices de secours al-
lemands pour les réfugiés. Pour des
raisons que nous examinerons par 1
la suite, il préféra venir à Oran.
UN SINGULIER
PROFESSEUR
D'ALLEMAND.
Nanti des quelques fonds que.
sous le couvert des marxistes, Réal
et Bosc, il avait extorqués aux
Français, Volkhart s'installa dans
un bel appartement au 14 de la rue
Bugeaud.
La, il se mit a donner des Jeçons
particulières d'allemand. La clientè-
le n'affluait cependant pas.
Réal et Bosc eurent, une fois de
plus, un « beau geste ». Tandis que
des centaines d'intellectuels fran-
çais meurent de faim, faute d'em-
ploi, ils dirigèrent les élèves du
lycée qui avaient besoin de leçons
particulières, sur Volkliart qui put
avoir ainsi de nombreux élèves et
put ouvrir un cours de vacance fort
bien achalandé.
Un bien singulier professeur en
vérité, que ce Volkhart. Ses élèves
qui venaient du lycée, appartenaient
aux différentes classes de la socié-
té, et en même temps qu'il leur
donnait des leçons d'allemand Vol-
lchart leur posait des questions
insidieuses, se renseignant sur leurs
familles et sur l'activité et les ten-
dances politiques de leurs parents
et collectant tous les renseigne-
ments que les enfants pouvaient lui
fournir sur la profession de leur
père.
Ce seul fait suffisait à rendre
suspect ce singulier maître et les
questions qu'il posait pouvaient Je
faire classer comme un espion dan-
gereux.
LE « PROFESSEUR»
EST ENTREPRENANT.
Mais l'activité du « professeur »
Vollchart ne devait pas se limiter
là. Au bout de quelques temps, il
est en relation avec la Sûreté dé-
partementale et devient un des
mouchards de la police.
Michel Kokocsinsky le protège,
Auzas le soutient, Tabarot l'épaule
et notre Volkhart a bientôt ses
grandes et petites entrées à la pré-
fecture.
Volkhart mène grand train et est
propagandiste acharné du Front
Populaire.
Il devient rapidement à Oran une
personnalité influente et il donne
des recommandations pour la Sûre-
té, pour la préfecture, pour « Oran
Républicain ».
VOYAGES EN ESPAGNE
ROUGE.
Entre temps Volkhart se rend à
plusieurs reprises en Espagne rou-
ge. Quelles étranges missions va-t-
il y accomplir, nul ne'le sait?
Si on l'en croit, elles sont de la
plus haute importance et il prend
des airs de plus en plus entendus
et mystérieux.
Brusquement, ces voyages en Es-
pagne rouge cessent. Que s'est-il
passé? Volkhart n'aurait-il pas dé-
goûté ceux qui l'employaient dans
ses basses besognes de trahison et
de mouchardage?
UN MOUCHARD.
Pour couvrir son activité douteu-
se, Volkhart se fait officiellement
mouchard de la Sûreté départemen-
tale, nous avons déjà dit qu'il y
avait ses grandes et ses petites en-
trées. Au bout de' peu de temps il
travaille pour eux, et fournit à la
Sûreté des renseignements sur les
Allemands résidant à Oran, ainsi
que sur les familles des enfants qui
viennent prendre des leçons chez
lui.
Ses fonctions de mouchard offi-
ciel lui donnent de l'autorité et il
circule sur les chantiers du port
de Mers-EI-Kébir et s'intéresse Par-
= 1%
1 première
1 fois
Le congrès
nord-africain
d'Alger
UN GRAND PARTI
se penche
sur les problèmes
de notre Empire
LOranie
REDACTION - ADMINISTRATION SAMEDI
- PUBLICITE - 12
15, Boulevard Hippolyte Giraud
OR AN =:= Tél. : 210-45 NOVEMBRE 1938
Désigné pour les Annonces légales 2L Année. - NI 79
Prix du Numéro :
0,50 1
Populaire
HEBDOMADAIRE de la FEDERATION d'ORAN du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - Président : Jacques DORIOT
1 Par Gaston VIDAL Il
Délégué financier
Secrétaire Fédéral du-P.P.F.
Après avoir assi sa doctrine
générale au congrés de Saint-
Denis en Novembre 1936 et de
Paris en mars 1938, le Parti
Populaire Français a estimé
nécessaire d'asseoir aussi sa
doctrine impériale et c'est pour-
quoi le congrés Nord-Africain
a été décidé.
Le chef du Parti a tenu à
venir lui même présider cette
importante manifestation. A
ses cotés les délégués trouve-
ront Victor Arrighi qui est a
la fois notre guide et notre ami
et plusieurs membres du Bu-
reau Politique. Les rapports
qui seront présentés donneront
les bases de l'organisation fu- !
ture de l'Empire Colonial Fran- 1
çais, en partie méconnu jusqu'a
ce jour et qui pourtant doit
jouer un si grand rôle dans les
destinées du pays.
C'est, pouvons nous dire, la
première fois qu'un grand par-
ti Politique National, se penche
de pareille manière sur les pro-
blèmes coloniaux et c'est là un
des caractères distinctifs du P.
P. F.^ de ne pas perdre son
temps en vaines querelles ou
en vaines discussions, mais de
s'attacher aux réalisations en
jetant dès maintenant les gran-
des lignes de l'organisation fu-
ture de l'Etat Populaire Fran-
çais et de l'Empire France Co-
lonie.
Déjà au Congrès de Paris
Victor ARRIGHI disait : «Nos
soldats ont bâti l'Empire ter-
ritorialement il faut maintenant
songer à la construire écono-
miquement.»
Notre parti n'a pas tardé a
agir conformément à cette di-
recive, la convocation d'un
congrés Nord-Africain est la
preuve que le Chef du Parti
entend comme toujours déci-
der en accord avec les mili-
tants du Parti.
Le devoir de chacun après
les assises d'Alger sera de se
pénétrer des décisions qui au-
auront été prises puis de répan-
dre autour de lui la doctrine
coloniale de P. P. F. Tout mem-
bre du Parti devra devenir un
propagandiste àrdent des solu-
tions proposées;
Dans ce domaine, comme en
tous autres, l'avenir démontre-
ra que nous détenons la véri-
té et que les directives du P.
P. F. sont celles qui assureront
le développement harmonieux
de l'Empire pour le plus grand
bien des populations Europé-
ennes et Indigènes qui travail-
lent à sa prospérité.
LES ELECTIONS
PMDHOMMALES
M Par
t Marcel GARAIT 1
Dimanche 13 novembre au-
ront lieu à Oran des élections
pour le renouvellement partiel
du Conseil des Prud'hommes.
Il s'agit de remplacer :
DANS LA SECTION DE L'IN-
DUSTRIE :
6 Conseillers ouvriers français,
4 Assesseurs ouvriers musul-
mans,
6 Conseillers patrons français,
4 Assesseurs patrons musul-
mans. -
DANS LA SECTION DU COM-
MERCE :
2 Conseillers employés français,
1 Assesseur employé musul-
man,
2 Conseillers patrons fançais,
1 Assesseur patron musulman.
A l'occasion de cette élection
les communistes, se servant du
tremplin de la C.G.T., vont es-
sayer d'introduire leurs hom-
mes dans le Conseil.
Il faut que les nationaux s'op-
posent à cette colonisation.
Les ouvriers et employés en
écoutant simplement leur inté-
rêt le plus strict voteront con-
tre les communistes.
On connaît la partialité des
moscoutaires en ce qui concer-
ne la défense des ouvriers dans ,
les conseils de discipline.
L'exemple des T.O. montre 1
bien, qu'un communiste est
eontre l'ouvrier quand cet ou-
vrier ne pense pas communis-
te.
Il en est de même dans les
prud'hommes. Ces tribunaux
ont besoin d'une grande indé-
pendance pour juger les diffé-
rents entre ouvriers et patrons.
Il ne faut donc pas y laisser pé-
nétrer des individus entière-
ment soumis aux directives de
Moscou et qui ne servent a clas-
se ouvrière que dans la mesure
où la politique de Staline y trou-
ve son compte.
Aux candidats de Moscou se-
ront opposés des hommes indé-
pendants dignes de servir les
justes revendications des tra-
vailleurs.
Les ouvriers, les employés,
tous les travailleurs sans dis-
tinction de tendances ou de nu-
ances politiques sauront —
pourvu qu'ils pensent français
— assurer le triomphe des can-
didats du bon sens, de l'ordre
et de la justice sociale contre
les candidats du désordre social
et de l'injustice.
Nous demandons à
certains nationaux
d'Oranie de déclarer
publiquement si l'en-
nemi qu'ils combat-
tent est le Parti Com-
muniste ou le Parti Po-
pulaire- Français ?
Un grave incident La C. G T
l a Mostaganem 7La C.G.T*
a Mostaganem
empêche un père
de famille
de travailler.
.ET IMPOSE SA LOI PAR LA VIOLENCE
Nous avons dénoncé depuis quel-
ques semaines le scandale du dé-
sintéressement que manifestent les
engraissés de la C.G.T. vis-à-vis des
travailleurs qui ont de réelles re-
vendications professionnelles à for-
muler.
Aujourd'hui l'affaire que nous si-
gnalons est plus grave. Car non
seulement sur l'ordre de la C.G.T.
un travailleur a été mis à pied pour
huit jours, mais encore son patron
qui voulait le faire travailler quand
même, s'est vu obligé d'abandonner
cette légitime prétention devant un
coup de force de la C.G.T.
M. Sola, père de famille, depuis
de longues années à Mostaganem,
travaille comme docker.
Il y a quelques temps il eut une
querelle avec un des dirigeants lo-
caux de la C.G.T.. Querelle bénigne
d'ailleurs.
Ce chefaillon alerta aussitôt la
Commission de discipline et M. Sola
fut mis à L'INDEX pour HUIT
JOURS. C'est-à-dire que la C.G.T.
lui interdisait de travailler.
M. Ambrosino, jugeant qu'il
n'avait pas obéir aux ordres des
moscoutaires, embaucha M. Sola.
Fureur des cégétistes qui arrêtè-
rent la matinée de samedi dernier,
le travail sur le bateau que M.
Ambrosino faisait décharger : Le
« Baron Yarborough ».
M. Ambrosino fit appel aux auto-
rités qui se déclarèrent incompéten-
tes et force lui fut de passer par
où le voulaient les cégéto-commu-
nistes sous peine de perdre de gros-
ses sommes d'argent.
Il dut donc débaucher M. Sola el
le travail put reprendre dans
l'après-midi.
Cette histoire est grave, car elle
prouve que la C.G.T. a toute liberté
pour réduire un ouvrier à la fami-
ne et de plus qu'elle est libre de
faire respecter sa « loi » par des
coups de force inadmissibles.
Si il y avait un gouvernement,
si M. Daladier consentait à mettre
ses discours en pratique, il y a
dans l'affaire Sola une belle occa-
sion de donner une leçon aux me-
neurs de la C.G.T.
Une enquête aussi superficielle
soit-elle révèlerait vite la responsa-
bilité des quelques fainéants, en-
graissés par le travail des autres,
qui de leur bureau ont donné l'or-
dre de la cessation du travail.
Qu'on ne vienne pas nous racon-
ter que ce sont les travailleurs du
port qui, spontanément, ont refusé
de continuer à travailler tant que
M. Sola continuerait à enfreindre
sa mise à l'index.
Il n'est pas un travailleur fran-
çais qui accepterait délibérément de
réduire à la famine une famille en-
tière, car actuellement, huit jours
de chômage équivalent à huit jours
d'endettement et de misère.
Il a fallu, pour parvenir à ce
résultat odieux dans son inhumani-
té et sa barbarie, que quelques sa-
lariés forcent les travailleurs à sui-
vre les consignes appliquées en
Russie.
Pour compléter notre information
ajoutons que la Commission pari-
taire s'est réunie à la sous-préfec-
ture de Mostaganem et qu'aucune
solution n'est encore intervenue
dans cette affaire quant au préju-
dice causé à l'armateur.
Ajoutons également que M. Am-
brosino, dans un geste qui l'honore,
continue à payer M. Sola pendant
les journées où les Russes l'empê-
chent de gagner sa vie.
Mais il faut que cela cesse. Quel-
ques soient leurs opinions, les ou-
vriers ont droit à la vie. Et ce ne
sont pas les ressentiments ou les
haines mesquines de quelques sali-
gauds qui s'engraissent sur le dos,
des vrais travailleurs qui doivent
pouvoir les en empêcher.
Il faut que cesse également cette
tolérance qu'ont les Pouvoirs pu-
blics vis-à-vis des coups de force.
illégaux de la C.G.T.. Nous les
avons déjà dénoncés au moment des
grèves de Marseille. Nous recom-
mençons ^ujourct'huf à- propos de
l'affaire de Mostaganem.
A travers lé pays, il n'y a qu'un
cri « La France doit se remettre au
travail », les Russes de la C.G.T.
ne doivent plus avoir-le droit d'ar-
rêter la vie du pays pour leur bon 1
ou mauvais plaisir.
P. ERBREE.
Les communistes
DE LA C.G.T.
viennent de donner à
plusieurs reprises
de nouvelles preuves
de leur action néfaste
----- DANS LES T.O.
L'ASSEMBLEE GENERALE
DU SYNDICAT DES T.O. A
LA BOURSE DU TRAVAIL
DONNE LIEU A DES BA-
GARRES.
Il y a quelques jours le syndicat
Il y n quelques.
des T.O. tenait une Assemblée gé-
nérale à la Bourse du Travail pour
la désignation des délégués au Con-
grès de Nantes.
- M. Depeina, secrétaire du syndi-
cat des T.O. et secrétaire adjoint
de l'U.D. se fit désigner, mais de-
manda que le communiste Mercé,
secrétaire de la cellule communiste
des T.O., l'accompagne.
Plus on est de communistes, plus
on rigole surtout aux frais de la
C.G.T., c'est-à-dire à ceux des bra-
ves travailleurs qui se sont lais-
sés pipés par les moscoutaires.
Le camarade Muuoz, ex-secrétai-
re du syndicat des T.O., (nous di-
rons pourquoi il a démissionné),
éleva une protestation.
Un seul délégué lui paraissait suf-
fisant et il fit remarquer que l'an-
née dernière il était le seul délé-
gué aux frais de la C.G.T. au Con-
grès annuel, M. Ben Hamou y étant
allé avec la subvention votée par
la municipalité d'Oran.
A ce moment M. Paya, militant
communiste, notaire, éleva une pro-
testation contre les Juifs. Divers re-
mous se produisirent dans la salle,
mais l'ordre put êlre maintenu jus-
qu'à la fin.
Finalement il fut décidé que deux
délégués représenteraient les T.O.
à Nantes. MM. Depena et Mercé
n'ont pas peur de vider la caisse
à. leur profit.
A la sortie M. Paya s'en prit en-
core aux Juifs et une bagarre écla-
ta entre lui et un étranger du nom
de Rouach.
La rixe fut très violente et devint
vite générale. A tel point que l'on
vit lui autre étranger du nom de
Choukroun 'monter en courant la
rue Philippe en hurlant en arabe
« Je vais chercher mon fusil ». 1
(Lire la suite page 2).
Il PENDANT QUE LES INTELLECTUELS FRANÇAIS. CHOMENT. Il
Protégé par la Sûreté départementale
par la préfecture et par des professeurs
marxistes du Lycée d'Oran
UN JUIF ALLEMAND
donne des leçons particulières,
espionne, moucharde et tient
un bureau de placement
Un attentat dont les répercussions
diplomatiques peuvent être très
importantes vient d'avoir lieu à Pa-
ris. Le criminel est un juif polo-
nais, expulsé de France.
Une fois de plus se vérifient les
affirmations du P.P.F. disant que
notre pays est envahi par une ra-
caille étrangère échappée de toutes
les prisons, de tous les ghettos, de
tous les bagnes de l'Europe et qui
réclame avec insistance leur expul-
sion.
Aujourd'hui, les premiers dans la
presse nationale du département,
« L'Oranie Populaire » va dévoiler
un scandale qui est plus gros de
conséquence et plus important que
l'on pourrait le croire.
QUAND SE DECIDERA-T-ON
A METTRE FIN A L'ACTIVITE
DU SIEUR VOLKHART ?.
Avec la complicité de la police et
probablement des pouvoirs publics
un Allemand, très probablement
juif, vole le travail réservé aux in-
tellectuels français, espionne, mou-
charde, tient un bureau de place-
ment et mange probablement, com-
me on dit, à deux râteliers l'hitlé-
rien et le russe.
UNE VICTIME DES
PERSECUTIONS
HITLERIENNES.
11 y a un an environ, les profes-
seurs du Lycée d'Oran virent circu-
ler avec surprise une liste, présen-
tée par les professeurs rouges Réal
et Bosc, les sollicitant de secourir
un «professeur» allemand victime
des persécutions hitlériennes.
De nombreux professeurs du Ly-
cée refusèrent de souscrire, objec-
tant qu'avant de secourir les victi-
mes des persécutions hitlériennes, il
y avait des misères plus importan-
tes en France à soulager.
Le bénéficiaire de cette souscrip-
tion était un certain VOLKI-IART,
Allemand sans aucun doute, très
probablement Juif.
Ce Volkhart aurait pu comme
tant de ses coreligionnaires ou
compatriotes rester à Paris où fonc-
tionnent des offices de secours al-
lemands pour les réfugiés. Pour des
raisons que nous examinerons par 1
la suite, il préféra venir à Oran.
UN SINGULIER
PROFESSEUR
D'ALLEMAND.
Nanti des quelques fonds que.
sous le couvert des marxistes, Réal
et Bosc, il avait extorqués aux
Français, Volkhart s'installa dans
un bel appartement au 14 de la rue
Bugeaud.
La, il se mit a donner des Jeçons
particulières d'allemand. La clientè-
le n'affluait cependant pas.
Réal et Bosc eurent, une fois de
plus, un « beau geste ». Tandis que
des centaines d'intellectuels fran-
çais meurent de faim, faute d'em-
ploi, ils dirigèrent les élèves du
lycée qui avaient besoin de leçons
particulières, sur Volkliart qui put
avoir ainsi de nombreux élèves et
put ouvrir un cours de vacance fort
bien achalandé.
Un bien singulier professeur en
vérité, que ce Volkhart. Ses élèves
qui venaient du lycée, appartenaient
aux différentes classes de la socié-
té, et en même temps qu'il leur
donnait des leçons d'allemand Vol-
lchart leur posait des questions
insidieuses, se renseignant sur leurs
familles et sur l'activité et les ten-
dances politiques de leurs parents
et collectant tous les renseigne-
ments que les enfants pouvaient lui
fournir sur la profession de leur
père.
Ce seul fait suffisait à rendre
suspect ce singulier maître et les
questions qu'il posait pouvaient Je
faire classer comme un espion dan-
gereux.
LE « PROFESSEUR»
EST ENTREPRENANT.
Mais l'activité du « professeur »
Vollchart ne devait pas se limiter
là. Au bout de quelques temps, il
est en relation avec la Sûreté dé-
partementale et devient un des
mouchards de la police.
Michel Kokocsinsky le protège,
Auzas le soutient, Tabarot l'épaule
et notre Volkhart a bientôt ses
grandes et petites entrées à la pré-
fecture.
Volkhart mène grand train et est
propagandiste acharné du Front
Populaire.
Il devient rapidement à Oran une
personnalité influente et il donne
des recommandations pour la Sûre-
té, pour la préfecture, pour « Oran
Républicain ».
VOYAGES EN ESPAGNE
ROUGE.
Entre temps Volkhart se rend à
plusieurs reprises en Espagne rou-
ge. Quelles étranges missions va-t-
il y accomplir, nul ne'le sait?
Si on l'en croit, elles sont de la
plus haute importance et il prend
des airs de plus en plus entendus
et mystérieux.
Brusquement, ces voyages en Es-
pagne rouge cessent. Que s'est-il
passé? Volkhart n'aurait-il pas dé-
goûté ceux qui l'employaient dans
ses basses besognes de trahison et
de mouchardage?
UN MOUCHARD.
Pour couvrir son activité douteu-
se, Volkhart se fait officiellement
mouchard de la Sûreté départemen-
tale, nous avons déjà dit qu'il y
avait ses grandes et ses petites en-
trées. Au bout de' peu de temps il
travaille pour eux, et fournit à la
Sûreté des renseignements sur les
Allemands résidant à Oran, ainsi
que sur les familles des enfants qui
viennent prendre des leçons chez
lui.
Ses fonctions de mouchard offi-
ciel lui donnent de l'autorité et il
circule sur les chantiers du port
de Mers-EI-Kébir et s'intéresse Par-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.9%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.9%.
- Related authors Parti populaire français Parti populaire français /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Parti populaire français" or dc.contributor adj "Parti populaire français")Doriot Jacques Doriot Jacques /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Doriot Jacques" or dc.contributor adj "Doriot Jacques")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6229963n/f1.image ×
Search in the document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6229963n/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6229963n/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Staging
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6229963n/f1.image ×
Manage your personal area
Add this document
Add/See bookmark(s)
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6229963n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6229963n
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6229963n/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest