Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1938-07-16
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 16 juillet 1938 16 juillet 1938
Description : 1938/07/16 (A2,N62). 1938/07/16 (A2,N62).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229951f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
8' .,\;
1 C~ VT~-
IP
U Oranie populaire
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. - Président ï Jacques DORIOT
DEUXIEME ANNE. - N° 62
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - - Administration - Publicité - : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 16 JUILLET 1938
LE I Artisans,
MAessorUE petits commerçants
SECRETARIAT et industriels,
CORPORATIF fonctionnaires,
DE LA
FEDERATION medectns, avocats,
D'ORAN .: '¡' ~,
I D'ORAN journalistes,
REJOIGNEZ
AU CENTRE CORPORATIF
VOS CAMARADES OUVRIERS
L
'ESSOR du secrétariat cor-
poratif de la Fédération
d'Oran démontre que
l'organisation de cette
branche de notre activité était
indispensable. Les camarades
ouvriers trouvent dans ce do-
maine un vaste champ d'action
où ils peuvent tout ensemble
prendre les décisions utiles à la
défense de leurs intérêts profes-
sionnels et parfaire à la fois
leur éducation syndicale et leur
éducation politique.
De plus, cet organisme assure
une collaboration plus étroite
sur le plan politique entre les
divers éléments représentés au
sein de la Fédération. Aujour-
d'hui lés ouvriers et les em-
ployés étant organisés, il n'est
pas un problème se posant dans
leur atelier pu dans leur bureau 1
qui ne soit attentivement exa-
miné, ce qui permet de défendre
utilement leur cause.
Cette constatation doit nous
amener à étendre le rayon d'ac-
tion du secrétariat corporatif.
Chaque camarade qui consacre
un peu de son temps et de son
activité à la bonne administra-
tion de ce département, doit
bien comprendre que ce faisant,
il rend service à l'ensemble des
travailleurs.
Les concours ne manquent
pas et la belle équipe qui s'est
rassemblée autour de Garau a
déjà accompli beaucoup de tra-
vail ; il serait néanmoins bon
que d'autres camarades vien-
nent rejoindre ceux. qui les ont
devancés, la tâche mérite qu'on
s'y intéresse.
Il convient actuellement d'or-
Pendant - la période d'été,
nous avons décidé de ne
faire paraître le journal
que sur deux pages afin
de réduire nos frais.
Nous nous excusons donc au-
près de nos correspon-
dants si quelque retard
est apporté dans la pa-
rution de leurs articles.
Nous demandons à tous nos 1
amis de continuer à faire
avec ardeur de la propa-
gande pour notre journal
qui n'a pas encore atteint
en Oranie - ne nous en
cachons pas - la diffu-
sion qu'il devrait avoir.
Nous nous permettons de
faire remarquer que la
plupart des périodiques
suspendent pendant les
vacances leur parution.
Nous, nous continuons à
paraître.
Nos amis ne manaueront Das
de nous être reconnais-
sant du lourd a sacrifice
que nous nous imposons.
L'ORANIE POPULAIRE. 1
qui
vous ont montré
la voie
par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédéral du P.P.F.
ganiser aussi ceux qui, non com-
pris parmi les employés ou ou-
vriers, n'en sont pas moins des
travailleurs.
Les artisans, les petits com-
merçants, les fonctionnaires,
ceux qui exercent des profes-
sions libérales, ont aussi des in-
térêts corporatifs à défendre.
En répondant les premiers à no-
tre appel les ouvriers leur ont,
une fois de plus, montré le che-
min ; qu'ils profitent de cette le-
çon.
Les, sections d'artisans, les
sections du petit commerce, les
sections professionnelles doivent
se développer tout comme les
sections d'entreprises. Un tra-
vail important est à accomplir,
mais qui n'est pas au-dessus de
nos forces. n suffit de quelques
hommes de bonne volonté pour
mettre la machine en mouve-
ment; ils savent par avance que
la réussite est assurée, puisqu'ils
ne peuvent échouer là1 où, avant
eux, leurs camarades ouvriers
ont réussi.
La nonchalance, les solutions
de paresse ne sont pas de mise
au Parti Populaire Français ; il
ne faut pas simplement désirer,
il faut vouloir et lorsqu'on veut
il suffit de se mettre au travail.
La Fédération appelle donc à
leur tour les artisans, les com-
merçants, les fonctionnaires,
ceux des professions libérales et
les invite à participer à une œu-
vre dont ils seront les premiers
à tirer profit, puisque leur tra-
vail nous permettra dé défendre
utilement leurs droits si souvent
méconnus.
Il est indispensable que l'or-
ganisation ouvrière étant réali-
sée, d'autres organisations se dé-
veloppent. C'est la marque du
P.P.F. de ne rester jamais sur
une position acquise. Il faut
aller toujours de l'avant et ajou-
ter des réalisations nouvelles à
celles déjà existantes, ce doit
être le désir de tout homme du
Parti.
Lorsque le Chef est venu en
mai dernier, notre satisfaction a
été grande de pouvoir lui pré-
senter une Fédération enthou-
siaste et pleine de foi dans les
destinées futures. Notre but doit
être maintenant de pouvoir pré-
senter à Jacques Doriot, lors de
sa visite de 1939, une Fédéra-
tion où nos hommes auront déjà
jeté les bases de la France de
demain, celles de l'Etat Populai-
re Français. -
DEUX MOIS DANS LE DEPARTEMENT
A travers toute l'Oranie
NOTRE PARTI EST FORT
ET PUISSAMMENT ORGANISÉ
Nos adhérents et nos militants
travaillent avec enthousiasme pour faire
la France de demain
Me voici an retour d'une lon-
gue tournée en Oranie. Centre
par centre, village par village,
j'ai visité notre beau départe-
ment et il n'y a guère que la ré-
gion de Mascara où je ne sois
pas allé, à mon grand regret
d'ailleurs car je savais y trouver
le Parti aussi fort et aussi bien
organisé qu'ailleurs.
Je tiens à donner à nos lec-
teurs les impressions que m'a
i laissées cette tournée.
Les motifs de cette tournée
m'ont mis en rapport avec les
milieux nationaux de tous les
partis et c'est avec nos cama-
rades que j'ai eu le plus affaire.
Je savais que nous étions
forts en Oranie, je savais que
nous étions bien organisés. Je
dois cependant avouer que je
suis allé d'étonnement en éton-
nement. Jamais je n'aurais pu
croire que nous avions atteint
un tel développement et une pa-
reille force.
Partout, dans toutes les villes,
dans tous les villages, j'ai ren-
contré des militants enthousias-
tes, toujours prêts à se dévouer.
Si parfois j'ai pu entendre
parmi les nationaux des paroles
de lassitude ou de décourage-
ment, j'affirme qu'elles n'ont
jamais été prononcées par quel-
qu'un de notre parti. -
Le mot d'ordre : « Un P.P.F.
n'a pas le droit d'être fatigué »,
est inutile ici. Les P.P.F. d'Ora-
nie ne songent pas à se reposer.
Il m'est impossible d'étudier
le développement de notre Parti
centre par centre, car les colon-
nes de ce journal n'y suffiraient
point.
Partout où nous avons une
section, et nous en avons pres-
que partout, le maximum d'ef-
forts a été fait.
Si dans quelques endroits
l'organisation corporative est
seulement en voie d'organisa-
tion, dans d'autres par contre
elle est très poussée. Dans quel-
ques mois, à la rentrée, le ré-
seau de nos Sections d'Entre-
prises s'étendra sur tout le dé- 1
partement.
1- De cette tournée j'ai pu éga-,
lement retirer l'assurance que'
nous sommes un parti d'ou-
vriers, de travailleurs, de pe-
tits industriels et d'artisans.
Parmi tant d'exemples je prends
celui de la section de Relizane dont
tout l'effectif, à trois exceptions
près, est composé d'ouvriers.
Cet enthousiasme que j'ai rencon-
tré chez tous nos adhérents, sans
exception, cette magnifique organi-
sation résultat d'une discipline libre-
ment et joyeusement consentie, cette
puissance formidable de notre parti
nous administrent une nouvelle
preuve qu'au P. P. F. nous sommes
dans le vrai, que nos doctrines sont
justes.
En effet, il serait insensé de pré-
tendre qu'on peut réunir des milliers
et des milliers d'hommes avec des
idées fausses, des doctrines erronées. j
Cette énorme masse a suivi le P.
P.F. dans la lutte qu'il mène pour
refaire la France. Pour le moment,
nos adhérents en sont à la période
où ils n'ont que des coups à recevoir.
La seule raison qui les fait conti-
nuer à lutter avec notre Parti c'est
qu'ils savent que nous avons raison
et que, parce que nous avons raison,
la victoire nous appartiendra tôt ou
tard et peut-être plus tôt qu'on ne
pense.
Avant de terminer je voudrais dire
un mot de la camaraderie P.P.F.
Elle n'est pas un vain mot. Dans
tous les centres de notre départe-
ment un P.P.F. est chez lui et trou-
vera toujours auprès des camarades
de la section locale aide et appui.
J'en ai fait l'expérience alors que
j'avais une tâche ingrate à accom-
plir et qui ne concernait pas le
Parti.
D'Inkermann à Oudjda, de Tiaret
à Nemours, de Bel-Abbès à Mosta-
ganem, je puis dire que j'ai été par-
tout comme chez moi. Je dois cela
à cette belle camaraderie qui est une
des forces de notre Parti.
Ma tournée n'ayant pas eu comme
motif le service du Parti, il m'est
impossible de remercier ici comme
je le voudrais tous ceux qui m'ont
reçu, qui m'ont aidé, qui se sont dé-
voués pour une cause simplement
nationale. Il m'est cependant permis
de dire :
Je viens d'avoir la preuve que
dans toute l'Oranie notre Parti est
une énorme force disciplinée, com-
posée de militants ardents et enthou-
siastes qui, sans répit, luttent pour
le triomphe lies idées de Jacques
Doriot, sous la conduite de chefs
éclairés. Ds n'ont qu'un but, celui de
notre Chef : Refaire la France.
Je viens d'avoir la preuve que le
P.P.F. est un parti qui groupé dans
ses rangs tous ceux qui, à un titre
quelconque, doivent travailler pour
vivre. Les oisifs, les repus, les para-
sites, les inutiles ne sont pas chez
nous et ne nous aiment guère. Tant
mieux !
Je viens d'avoir la preuve que no-
tre Parti est un parti de camarades
et qu'un P.P.F. partout où il passe
compte une famille : la famille P.
P.F.
De l'ensemble des. impressions que
j'ai pu recueillir je retire l'assurance
formelle qu'avec de pareils militants,
qu'avec de pareils chefs :
DORIOT VAINCRA
Et le jour glorieux où ce but sera
atteint, sans heurt, avec calme, dans
l'ordre, avec compétence, les hom-
mes du P.P.F., dans toute l'Oranie,
pourront accepter les lourdes res-
ponsabilités du pouvoir.
NIALA.
, L'EPOUVANTAIL DE LA CONFIANCE
1 LE SYNDICALISME EN DANGER I
Les violences des marxistes
à la suite du succès remporté
par la S.E. du P. P.F. des T.O.
,
dans l'affaire Diaz.
.MONTRENT UNE FOIS DE PLUS
que les TRAVAILLEURS DOIVENT ORGANISER leur DEFENSE
CONTRE LES COMMUNISTES
Si les communistes, en faisant
beaucoup de bruit, en répandant
beaucoup d'injures, en profé-
rant des menaces et en frappant
leurs camarades de travail, es-
pèrent s'attirer la sympathie des
ouvriers, ils se mettent, comme
on dit, le doigt dans l'œil jus-
qu'au coude.
lis s'imaginent aussi que leur
parti a le monopole de la défen-
se des ouvriers et que seul un
élu communiste a le droit de
parler au nom des travailleurs.
Que les ouvriers se défendent
eux-mêmes ou qu'un parti com-
me le P.P.F. obtienne pour les
ouvriers des satisfactions réel-
les, les communistes crient alors
au scandale, au « faschisme » !
Ils entrent en fureur et perdent
toute mesure. C'est ce qui est
arrivé aux T.O., à l'occasion de
l'affaire Diaz.
Parce que le P.P.F. a affirmé
sa solidarité envers Diaz et par-
ce que Gaston Vidal et l'Abbé
Lambert sont intervenus pour
obtenir la réintégration du
vieux wattman, les communis-
tes ont conclu qu'ils devaient
redoubler leurs attaques contre
le P.P.F.
Dangereux, en effet, pour la
démagogie communiste, ce par-
ti national qui se met à défen-
dre — autrement que par de
vaines promesses — les ouvriers
contre les puissantes compa-
gnies.
Alors les arguments commu-
nistes : le coup de poing et la
matraque, entrent en jeu ; le
fascisme rouge se met en action.
Mais les militants des Sec-
tions d'Entreprises du P. P. F.,
non seulement se défendent bien
mais ils n'en continuent pas
moins leur besogne de salubrité
en démasquant sans cesse de-
vant leurs camarades de travail
l'action néfaste des communis-
tes, véritables diviseurs de la
classe ouvrière.
Où l'action néfaste des com-
munistes se fait particulière-
ment sentir c'est dans les syndi-
cats.
Presque partout maîtres de la
C.G.T., ils agissent même dans
les syndicats où ils ne sont pas
les maîtres, comme en terrain
conquis.
Dans les Tramways Oranais,
par exemple, leur désir de s'em-
parer du bureau syndical est
bien connu de tous. Mais leur
activité, heureusement, égale
leur maladresse. Ils cherchent
par tous les moyens de dresser
les syndiqués contre les P.P.F.
et voudraient faire. chasser ces
derniers du syndicat ; ils vont
même jusqu'à faire brimer les
employés nationaux par les con-
trôleurs communistes.
Ces méthodes aboutissent heu-
reusement à un résultat : dégoû-
ter les travailleurs de la dicta-
ture et de la tyrannie commu-
nistes et préparer le terrain
pour un syndicalisme propre et
indépendant, débarrassé du
chancre communiste qui, ac-
tuellement, le ronge et l'affai-
blit. Marcel GARAU.
L'AFFAIRE DIAZ
C'est le P. P. F.
qui a fait
réintégrer
le wattman
DIAZ
Le wattman Diaz a été réintégré
dans son emploi. Le P.P.F. est heu-
reux de la solution rapide apportée
à cette affaire qui aurait pu dégéné-
rer en grave conflit.
En effet, les communistes, à l'affût
du moindre incident favorable à leur
agitation, avaient déjà préparé leur
plan de bataille. Mais le P.P.F. a
contrarié leur jeu.
Dès que nous avons eu connais-
sance, au Centre corporatif, de la
sanction infligée au wattman Diaz,
sanction tellement grave par rap-
port à la faute commise, nous avons
immédiatement avisé notre camara-
de Gaston Vidal. Alors que notre se-
crétaire fédéral intervenait sans per-
dre un instant auprès de la Direction
des T.O. et de la Préfecture, le-Se-
crétaire corporatif et le camarade
Munich, secrétaire de la Section
d'Entreprise des T.O.,- faisait une
pressante démarche auprès du Maire
d'Oran.
L. Anne Lambert promettait for-
mellement de faire réintégrer Diaz.
Il faut noter que le Maire d'Oran,
le seul qui pouvait agir efficacement,
n'avait pas encore été informé des
faits par le Syndicat.
Nous pouvons donc prétendre que
nos démarches en faveur de Diaz
ont été rapides et efficaces.
Cela ne veut pas dire que le Syn-
dicat des T.O. n'a rien fait pour le
wattman Diaz. Au contraire les diri-
geants du Syndicat des; T.O. ont aus-
si engagé l'action en faveur de Diaz.
Cependant; l'action du P.P.F., la
solidarité bien affirmée de la Section
d'entreprise, ont été les éléments dé-
cisifs en faveur d'une solution ra-
pide.
En tous cas, la décision de la Sec-
tion d'Entreprise de. soutenir toute
action en faveur de Diaz a influencé
heureusement les pouvoirs publics.
Malgré les calomnies intéressées
des communistes, le P.P.F. se mettra
toujours à l'avant-garde lorsqu'il
s'agira de défendre les travailleurs.
Il l'a bien montré dans l'affaire
Diaz.
-'- M. G.
l, Une séance orageuse
Les moscovites
contre l'unité
syndicale
A l'Assemblée générale du Syndi-
cat des T.O. du lundi 11 juillet, à la
Bourse du Travail, l'assistance était
plutôt clairsemée ; nombre de natio-
naux et syndiqués modérés étaient
absents ; mais l'élément communiste
au grand complet était présent.
Après que le camarade de Pena
eut lancé un appel d'ordre et de dis-
cipline syndicale et qu'il adjura les
camarades qui viendraient à la tri-
bune de ne discuter que des ques-
tions purement syndicales, il conti-
nua par le résumé des démarches
effectuées pour faire aboutir les ré-
centes revendications.
Lorsqu'il eut terminé, un commu-
niste prit la parole et, contrairement
à l'assurance donnée de ne parler
que de questions syndicales, il lança
une attaque contre Gaston Vidal, au
sujet, disait-il, de la soi-disant inter-
vention du P.P.F. en faveur du ca-
marade Diaz.
Notre camarade Munich ne put
alors s'empêcher d'intervenir et cri-
tiqua Bertrand, de l'U.D., lui repro-
chant de détenir un poste important
à la C.G.T. et un mandat politique
et qu'en conséquence il devait se
consacrer à l'un ou à l'autre de ces
mandats. Cette intervention n'était
nullement déplacée puisqu'elle était
du domaine syndical. Les commu-
nistes firent aussitôt un chahut de
tous les diables. Le calme revenu, le
camarade 'Sarrazin lut alors la lettre
du camarade de Pena, lettre compré-
hensive, véritable appel à la colla-
boration de tous les travailleurs des
T.O. et répondit ensuite au premier
interpellateur communiste, expli-
quant qu'en effet, Gaston Vidal était
intervenu pour l'affaire Diaz et que
pour lutter contre une injustice, tou-
tes les collaborations étaient bonnes
et qu'un syndicat qui s'absfient de
faire de la politique doit pouvoir
frapper à toutes les portes pour
pouvoir, faire aboutir des démarches
difficiles. Le Syndicat a agi de son
côté. Le P.P.F. en dehors du Syndi-
cat, on ne peut par conséquent lui
faire un grief par ce geste humani-
taire et sûrement pas le vieux ca-
marade Diaz, le principal intéressé.
Le moscovite Mercé, pâle de rage,
à la lecture de la lettre de De Peiia,
furieux de voir que les membres res-
1 C~ VT~-
IP
U Oranie populaire
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. - Président ï Jacques DORIOT
DEUXIEME ANNE. - N° 62
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - - Administration - Publicité - : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 16 JUILLET 1938
LE I Artisans,
MAessorUE petits commerçants
SECRETARIAT et industriels,
CORPORATIF fonctionnaires,
DE LA
FEDERATION medectns, avocats,
D'ORAN .: '¡' ~,
I D'ORAN journalistes,
REJOIGNEZ
AU CENTRE CORPORATIF
VOS CAMARADES OUVRIERS
L
'ESSOR du secrétariat cor-
poratif de la Fédération
d'Oran démontre que
l'organisation de cette
branche de notre activité était
indispensable. Les camarades
ouvriers trouvent dans ce do-
maine un vaste champ d'action
où ils peuvent tout ensemble
prendre les décisions utiles à la
défense de leurs intérêts profes-
sionnels et parfaire à la fois
leur éducation syndicale et leur
éducation politique.
De plus, cet organisme assure
une collaboration plus étroite
sur le plan politique entre les
divers éléments représentés au
sein de la Fédération. Aujour-
d'hui lés ouvriers et les em-
ployés étant organisés, il n'est
pas un problème se posant dans
leur atelier pu dans leur bureau 1
qui ne soit attentivement exa-
miné, ce qui permet de défendre
utilement leur cause.
Cette constatation doit nous
amener à étendre le rayon d'ac-
tion du secrétariat corporatif.
Chaque camarade qui consacre
un peu de son temps et de son
activité à la bonne administra-
tion de ce département, doit
bien comprendre que ce faisant,
il rend service à l'ensemble des
travailleurs.
Les concours ne manquent
pas et la belle équipe qui s'est
rassemblée autour de Garau a
déjà accompli beaucoup de tra-
vail ; il serait néanmoins bon
que d'autres camarades vien-
nent rejoindre ceux. qui les ont
devancés, la tâche mérite qu'on
s'y intéresse.
Il convient actuellement d'or-
Pendant - la période d'été,
nous avons décidé de ne
faire paraître le journal
que sur deux pages afin
de réduire nos frais.
Nous nous excusons donc au-
près de nos correspon-
dants si quelque retard
est apporté dans la pa-
rution de leurs articles.
Nous demandons à tous nos 1
amis de continuer à faire
avec ardeur de la propa-
gande pour notre journal
qui n'a pas encore atteint
en Oranie - ne nous en
cachons pas - la diffu-
sion qu'il devrait avoir.
Nous nous permettons de
faire remarquer que la
plupart des périodiques
suspendent pendant les
vacances leur parution.
Nous, nous continuons à
paraître.
Nos amis ne manaueront Das
de nous être reconnais-
sant du lourd a sacrifice
que nous nous imposons.
L'ORANIE POPULAIRE. 1
qui
vous ont montré
la voie
par Gaston VIDAL
Délégué financier
Secrétaire Fédéral du P.P.F.
ganiser aussi ceux qui, non com-
pris parmi les employés ou ou-
vriers, n'en sont pas moins des
travailleurs.
Les artisans, les petits com-
merçants, les fonctionnaires,
ceux qui exercent des profes-
sions libérales, ont aussi des in-
térêts corporatifs à défendre.
En répondant les premiers à no-
tre appel les ouvriers leur ont,
une fois de plus, montré le che-
min ; qu'ils profitent de cette le-
çon.
Les, sections d'artisans, les
sections du petit commerce, les
sections professionnelles doivent
se développer tout comme les
sections d'entreprises. Un tra-
vail important est à accomplir,
mais qui n'est pas au-dessus de
nos forces. n suffit de quelques
hommes de bonne volonté pour
mettre la machine en mouve-
ment; ils savent par avance que
la réussite est assurée, puisqu'ils
ne peuvent échouer là1 où, avant
eux, leurs camarades ouvriers
ont réussi.
La nonchalance, les solutions
de paresse ne sont pas de mise
au Parti Populaire Français ; il
ne faut pas simplement désirer,
il faut vouloir et lorsqu'on veut
il suffit de se mettre au travail.
La Fédération appelle donc à
leur tour les artisans, les com-
merçants, les fonctionnaires,
ceux des professions libérales et
les invite à participer à une œu-
vre dont ils seront les premiers
à tirer profit, puisque leur tra-
vail nous permettra dé défendre
utilement leurs droits si souvent
méconnus.
Il est indispensable que l'or-
ganisation ouvrière étant réali-
sée, d'autres organisations se dé-
veloppent. C'est la marque du
P.P.F. de ne rester jamais sur
une position acquise. Il faut
aller toujours de l'avant et ajou-
ter des réalisations nouvelles à
celles déjà existantes, ce doit
être le désir de tout homme du
Parti.
Lorsque le Chef est venu en
mai dernier, notre satisfaction a
été grande de pouvoir lui pré-
senter une Fédération enthou-
siaste et pleine de foi dans les
destinées futures. Notre but doit
être maintenant de pouvoir pré-
senter à Jacques Doriot, lors de
sa visite de 1939, une Fédéra-
tion où nos hommes auront déjà
jeté les bases de la France de
demain, celles de l'Etat Populai-
re Français. -
DEUX MOIS DANS LE DEPARTEMENT
A travers toute l'Oranie
NOTRE PARTI EST FORT
ET PUISSAMMENT ORGANISÉ
Nos adhérents et nos militants
travaillent avec enthousiasme pour faire
la France de demain
Me voici an retour d'une lon-
gue tournée en Oranie. Centre
par centre, village par village,
j'ai visité notre beau départe-
ment et il n'y a guère que la ré-
gion de Mascara où je ne sois
pas allé, à mon grand regret
d'ailleurs car je savais y trouver
le Parti aussi fort et aussi bien
organisé qu'ailleurs.
Je tiens à donner à nos lec-
teurs les impressions que m'a
i laissées cette tournée.
Les motifs de cette tournée
m'ont mis en rapport avec les
milieux nationaux de tous les
partis et c'est avec nos cama-
rades que j'ai eu le plus affaire.
Je savais que nous étions
forts en Oranie, je savais que
nous étions bien organisés. Je
dois cependant avouer que je
suis allé d'étonnement en éton-
nement. Jamais je n'aurais pu
croire que nous avions atteint
un tel développement et une pa-
reille force.
Partout, dans toutes les villes,
dans tous les villages, j'ai ren-
contré des militants enthousias-
tes, toujours prêts à se dévouer.
Si parfois j'ai pu entendre
parmi les nationaux des paroles
de lassitude ou de décourage-
ment, j'affirme qu'elles n'ont
jamais été prononcées par quel-
qu'un de notre parti. -
Le mot d'ordre : « Un P.P.F.
n'a pas le droit d'être fatigué »,
est inutile ici. Les P.P.F. d'Ora-
nie ne songent pas à se reposer.
Il m'est impossible d'étudier
le développement de notre Parti
centre par centre, car les colon-
nes de ce journal n'y suffiraient
point.
Partout où nous avons une
section, et nous en avons pres-
que partout, le maximum d'ef-
forts a été fait.
Si dans quelques endroits
l'organisation corporative est
seulement en voie d'organisa-
tion, dans d'autres par contre
elle est très poussée. Dans quel-
ques mois, à la rentrée, le ré-
seau de nos Sections d'Entre-
prises s'étendra sur tout le dé- 1
partement.
1- De cette tournée j'ai pu éga-,
lement retirer l'assurance que'
nous sommes un parti d'ou-
vriers, de travailleurs, de pe-
tits industriels et d'artisans.
Parmi tant d'exemples je prends
celui de la section de Relizane dont
tout l'effectif, à trois exceptions
près, est composé d'ouvriers.
Cet enthousiasme que j'ai rencon-
tré chez tous nos adhérents, sans
exception, cette magnifique organi-
sation résultat d'une discipline libre-
ment et joyeusement consentie, cette
puissance formidable de notre parti
nous administrent une nouvelle
preuve qu'au P. P. F. nous sommes
dans le vrai, que nos doctrines sont
justes.
En effet, il serait insensé de pré-
tendre qu'on peut réunir des milliers
et des milliers d'hommes avec des
idées fausses, des doctrines erronées. j
Cette énorme masse a suivi le P.
P.F. dans la lutte qu'il mène pour
refaire la France. Pour le moment,
nos adhérents en sont à la période
où ils n'ont que des coups à recevoir.
La seule raison qui les fait conti-
nuer à lutter avec notre Parti c'est
qu'ils savent que nous avons raison
et que, parce que nous avons raison,
la victoire nous appartiendra tôt ou
tard et peut-être plus tôt qu'on ne
pense.
Avant de terminer je voudrais dire
un mot de la camaraderie P.P.F.
Elle n'est pas un vain mot. Dans
tous les centres de notre départe-
ment un P.P.F. est chez lui et trou-
vera toujours auprès des camarades
de la section locale aide et appui.
J'en ai fait l'expérience alors que
j'avais une tâche ingrate à accom-
plir et qui ne concernait pas le
Parti.
D'Inkermann à Oudjda, de Tiaret
à Nemours, de Bel-Abbès à Mosta-
ganem, je puis dire que j'ai été par-
tout comme chez moi. Je dois cela
à cette belle camaraderie qui est une
des forces de notre Parti.
Ma tournée n'ayant pas eu comme
motif le service du Parti, il m'est
impossible de remercier ici comme
je le voudrais tous ceux qui m'ont
reçu, qui m'ont aidé, qui se sont dé-
voués pour une cause simplement
nationale. Il m'est cependant permis
de dire :
Je viens d'avoir la preuve que
dans toute l'Oranie notre Parti est
une énorme force disciplinée, com-
posée de militants ardents et enthou-
siastes qui, sans répit, luttent pour
le triomphe lies idées de Jacques
Doriot, sous la conduite de chefs
éclairés. Ds n'ont qu'un but, celui de
notre Chef : Refaire la France.
Je viens d'avoir la preuve que le
P.P.F. est un parti qui groupé dans
ses rangs tous ceux qui, à un titre
quelconque, doivent travailler pour
vivre. Les oisifs, les repus, les para-
sites, les inutiles ne sont pas chez
nous et ne nous aiment guère. Tant
mieux !
Je viens d'avoir la preuve que no-
tre Parti est un parti de camarades
et qu'un P.P.F. partout où il passe
compte une famille : la famille P.
P.F.
De l'ensemble des. impressions que
j'ai pu recueillir je retire l'assurance
formelle qu'avec de pareils militants,
qu'avec de pareils chefs :
DORIOT VAINCRA
Et le jour glorieux où ce but sera
atteint, sans heurt, avec calme, dans
l'ordre, avec compétence, les hom-
mes du P.P.F., dans toute l'Oranie,
pourront accepter les lourdes res-
ponsabilités du pouvoir.
NIALA.
, L'EPOUVANTAIL DE LA CONFIANCE
1 LE SYNDICALISME EN DANGER I
Les violences des marxistes
à la suite du succès remporté
par la S.E. du P. P.F. des T.O.
,
dans l'affaire Diaz.
.MONTRENT UNE FOIS DE PLUS
que les TRAVAILLEURS DOIVENT ORGANISER leur DEFENSE
CONTRE LES COMMUNISTES
Si les communistes, en faisant
beaucoup de bruit, en répandant
beaucoup d'injures, en profé-
rant des menaces et en frappant
leurs camarades de travail, es-
pèrent s'attirer la sympathie des
ouvriers, ils se mettent, comme
on dit, le doigt dans l'œil jus-
qu'au coude.
lis s'imaginent aussi que leur
parti a le monopole de la défen-
se des ouvriers et que seul un
élu communiste a le droit de
parler au nom des travailleurs.
Que les ouvriers se défendent
eux-mêmes ou qu'un parti com-
me le P.P.F. obtienne pour les
ouvriers des satisfactions réel-
les, les communistes crient alors
au scandale, au « faschisme » !
Ils entrent en fureur et perdent
toute mesure. C'est ce qui est
arrivé aux T.O., à l'occasion de
l'affaire Diaz.
Parce que le P.P.F. a affirmé
sa solidarité envers Diaz et par-
ce que Gaston Vidal et l'Abbé
Lambert sont intervenus pour
obtenir la réintégration du
vieux wattman, les communis-
tes ont conclu qu'ils devaient
redoubler leurs attaques contre
le P.P.F.
Dangereux, en effet, pour la
démagogie communiste, ce par-
ti national qui se met à défen-
dre — autrement que par de
vaines promesses — les ouvriers
contre les puissantes compa-
gnies.
Alors les arguments commu-
nistes : le coup de poing et la
matraque, entrent en jeu ; le
fascisme rouge se met en action.
Mais les militants des Sec-
tions d'Entreprises du P. P. F.,
non seulement se défendent bien
mais ils n'en continuent pas
moins leur besogne de salubrité
en démasquant sans cesse de-
vant leurs camarades de travail
l'action néfaste des communis-
tes, véritables diviseurs de la
classe ouvrière.
Où l'action néfaste des com-
munistes se fait particulière-
ment sentir c'est dans les syndi-
cats.
Presque partout maîtres de la
C.G.T., ils agissent même dans
les syndicats où ils ne sont pas
les maîtres, comme en terrain
conquis.
Dans les Tramways Oranais,
par exemple, leur désir de s'em-
parer du bureau syndical est
bien connu de tous. Mais leur
activité, heureusement, égale
leur maladresse. Ils cherchent
par tous les moyens de dresser
les syndiqués contre les P.P.F.
et voudraient faire. chasser ces
derniers du syndicat ; ils vont
même jusqu'à faire brimer les
employés nationaux par les con-
trôleurs communistes.
Ces méthodes aboutissent heu-
reusement à un résultat : dégoû-
ter les travailleurs de la dicta-
ture et de la tyrannie commu-
nistes et préparer le terrain
pour un syndicalisme propre et
indépendant, débarrassé du
chancre communiste qui, ac-
tuellement, le ronge et l'affai-
blit. Marcel GARAU.
L'AFFAIRE DIAZ
C'est le P. P. F.
qui a fait
réintégrer
le wattman
DIAZ
Le wattman Diaz a été réintégré
dans son emploi. Le P.P.F. est heu-
reux de la solution rapide apportée
à cette affaire qui aurait pu dégéné-
rer en grave conflit.
En effet, les communistes, à l'affût
du moindre incident favorable à leur
agitation, avaient déjà préparé leur
plan de bataille. Mais le P.P.F. a
contrarié leur jeu.
Dès que nous avons eu connais-
sance, au Centre corporatif, de la
sanction infligée au wattman Diaz,
sanction tellement grave par rap-
port à la faute commise, nous avons
immédiatement avisé notre camara-
de Gaston Vidal. Alors que notre se-
crétaire fédéral intervenait sans per-
dre un instant auprès de la Direction
des T.O. et de la Préfecture, le-Se-
crétaire corporatif et le camarade
Munich, secrétaire de la Section
d'Entreprise des T.O.,- faisait une
pressante démarche auprès du Maire
d'Oran.
L. Anne Lambert promettait for-
mellement de faire réintégrer Diaz.
Il faut noter que le Maire d'Oran,
le seul qui pouvait agir efficacement,
n'avait pas encore été informé des
faits par le Syndicat.
Nous pouvons donc prétendre que
nos démarches en faveur de Diaz
ont été rapides et efficaces.
Cela ne veut pas dire que le Syn-
dicat des T.O. n'a rien fait pour le
wattman Diaz. Au contraire les diri-
geants du Syndicat des; T.O. ont aus-
si engagé l'action en faveur de Diaz.
Cependant; l'action du P.P.F., la
solidarité bien affirmée de la Section
d'entreprise, ont été les éléments dé-
cisifs en faveur d'une solution ra-
pide.
En tous cas, la décision de la Sec-
tion d'Entreprise de. soutenir toute
action en faveur de Diaz a influencé
heureusement les pouvoirs publics.
Malgré les calomnies intéressées
des communistes, le P.P.F. se mettra
toujours à l'avant-garde lorsqu'il
s'agira de défendre les travailleurs.
Il l'a bien montré dans l'affaire
Diaz.
-'- M. G.
l, Une séance orageuse
Les moscovites
contre l'unité
syndicale
A l'Assemblée générale du Syndi-
cat des T.O. du lundi 11 juillet, à la
Bourse du Travail, l'assistance était
plutôt clairsemée ; nombre de natio-
naux et syndiqués modérés étaient
absents ; mais l'élément communiste
au grand complet était présent.
Après que le camarade de Pena
eut lancé un appel d'ordre et de dis-
cipline syndicale et qu'il adjura les
camarades qui viendraient à la tri-
bune de ne discuter que des ques-
tions purement syndicales, il conti-
nua par le résumé des démarches
effectuées pour faire aboutir les ré-
centes revendications.
Lorsqu'il eut terminé, un commu-
niste prit la parole et, contrairement
à l'assurance donnée de ne parler
que de questions syndicales, il lança
une attaque contre Gaston Vidal, au
sujet, disait-il, de la soi-disant inter-
vention du P.P.F. en faveur du ca-
marade Diaz.
Notre camarade Munich ne put
alors s'empêcher d'intervenir et cri-
tiqua Bertrand, de l'U.D., lui repro-
chant de détenir un poste important
à la C.G.T. et un mandat politique
et qu'en conséquence il devait se
consacrer à l'un ou à l'autre de ces
mandats. Cette intervention n'était
nullement déplacée puisqu'elle était
du domaine syndical. Les commu-
nistes firent aussitôt un chahut de
tous les diables. Le calme revenu, le
camarade 'Sarrazin lut alors la lettre
du camarade de Pena, lettre compré-
hensive, véritable appel à la colla-
boration de tous les travailleurs des
T.O. et répondit ensuite au premier
interpellateur communiste, expli-
quant qu'en effet, Gaston Vidal était
intervenu pour l'affaire Diaz et que
pour lutter contre une injustice, tou-
tes les collaborations étaient bonnes
et qu'un syndicat qui s'absfient de
faire de la politique doit pouvoir
frapper à toutes les portes pour
pouvoir, faire aboutir des démarches
difficiles. Le Syndicat a agi de son
côté. Le P.P.F. en dehors du Syndi-
cat, on ne peut par conséquent lui
faire un grief par ce geste humani-
taire et sûrement pas le vieux ca-
marade Diaz, le principal intéressé.
Le moscovite Mercé, pâle de rage,
à la lecture de la lettre de De Peiia,
furieux de voir que les membres res-
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