Presse et revues
4 pages
L Oranie-populaire".
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION DORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. - Président: Jacques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. - N, 59
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN..- Téléphone 210-45
Prix du Numéro : 1
0,50 1
1 SAMEDI 25 JUIN 1938
UNION ! UNION i
A Saint-Etienne
l'union
des partis nationaux fait élire
un antimariiste
.A Oran, GASTON VIDAL
candidat des partis nationaux
DOIT ÊTRE ELU
au premier tour
Mon succès
sera le succès
par Gaston VIDAL
Secrétaire Fédéral du P.P.F.,
CANDIDAT ANTIMARXISTE.
DE TOUS LES
PARTIS NATIONAUX
p
OUR la troisième fois en 10
mois, les Nationaux d'Ora-
nie sont appelés à partici-
per à une campagne élec-
torale. Pour nous, cette campa-
gne est particulièrement pénible
à mener, puisqu'elle a pour ob-
jet de pourvoir à la succession
d'un des meilleurs d'entre nous,
notre regretté Antoine Sansano.
- En me donnant leur investi:
ture, les Partis Nationaux et le
Rassemblement National d'O-
ran ont fait confiance à un
homme de notre Parti, mais il
ne faut point pour cela perdre
de vue que le candidat désigné
n'est pas le candidat du Parti,
mais le candidat de tous les
Nationaux, c'est-à-dire que son
échec ou son succès sera l'échec
ou le succès des Nationaux de
la circonscription. Et c'est pour-
quoi tous les Nationaux à quel-
que Parti qu'ils appartiennent
et même s'ils ne sont inscrits à
aucun Parti, ont lé devoir de
s'intéresser d'une façon toute
particulière à l'élection du 26
juin.
Face au candidat National, se
présentent : M. Zannettacci, re-
présentant du Parti Communis-
te, M. Cassayre, représentant le
Parti Socialiste S.F.I.O., M. Gi-
roux, représentant le Parti Ra-
dical et Radical-Socialiste.
On est suffisamment fixé sur
les méfaits de la politique com-
muniste pour que je puisse me
dispenser de mettre en garde les
électeurs contre le candidat de
Moscou.
Dans ses écrits, M. Zannettac-
ci crie au scandale en raison de
la cherté de la vie ; il oublie
tout simplement que depuis 2
ans, les siens sont au pouvoir
tout au moins par personnes in-
terposées, et que, justement, le
coût de la vie n'a jamais été
aussi élevé que depuis l'avène-
ment du Front Populaire.
Pour M. Cassayre, nous sa-
vons que son parti suit les Com-
munistes dans leur œuvre de
destruction, nous savons aussi
que ce parti est représenté par
l'homme qui déclarait, lorsqu'il
était Président du Conseil :
« Malgré ma race, je me sens
Français ». Nous savons aussi ;
que ce parti applique la doctrine
du juif allemand Karl Marx,
doctrine qui n'est pas faite pour
nous et qui ne peut en aucune
façon être celle de ceux qui veu-
lent le bien de la France et la
prospérité de l'Algérie.
Enfin, 8 jours avant l'élec- <
.tion, M. Giroux est entré en lice. :
A l'heure où j'écris ces lignes, i
je ne sais encore quel sera son !
programme, mais une constata- j j
tion s'impose à l'esprit de tous.:
Il y a actuellement deux ten-
dances dans les Partis Radicaux
et Radicaux-Socialistes.
Certains Radicaux se rappro-
chent des Marxistes, alors que
d'autres paraissent se rappro-
cher de ceux qui veulent avant
tout libérer la France du Mar-
xisme.
J)ans le cas où MrGiroux ap-
partiendrait à la première caté-
gorie, il doit être rangé carré-
ment parmi les Marxistes et à
ce titre, ceux qui veulent le bien
de la Patrie ne peuvent en faire
leur candidat.
Dans le cas où M. Giroux ap-
partiendrait à la deuxième caté-
gorie, on est obligé de constater
que sa candidature présente une
erreur.
En effet, une candidature an-
ti-marxiste s'étant déclarée, il
n'était point utile d'essayer de
la suppléer. Or, à l'heure actuel-
le, les erreurs politiques ne sont
pas permises ; jusqu'à ce jour,
elles ont coûté trop cher au
pays.
En de pareilles conditions, les
Nationaux et ceux qui ne sont
inscrits à aucun parti, entendent
libérer la France des doctrines
Marxistes, ont le devoir d'assu-
rer le succès du candidat investi
de la confiance des Partis Natio-
naux et du Rassemblement Na-
tional. 1
Us n'ont pas le droit de se re-
trancher derrière l'abstention,
ils ont au contraire le devoir
impérieux de voter et de veiller
à ce que leurs amis remplissent
eux aussi leur devoir d'électeur.
Je me,permets de traiter ainsi
le problème par ces mots : La
candidature n'est pas mon fait ;
elle n'est pas non plus le fait de
mon Parti seulement. -
Je puis donc, en toute in-
dépendance, donner librement
mon point de vue, car je ne con-
sidèrerai jamais mon succès
comme un succès personnel. Je
sais qu'à l'heure actuelle l'hom-
me qui part isolé dans la bagar-
re est un homme irrémédiable-
ment perdu. La preuve en a été
faite dans cette circonscription.
Gaston
VIDAL
sera l'élu
des travailleurs
Militant depuis l'âge de 15
ans dans les rangs .des partis
ouvriers, je n'ai jamais pu com-
prendre que l'on puisse être
contre les revendications légiti-
mes des travailleurs.
Dans le Parti Communiste,
où j'ai milité si activement,
mon seul but était de servir la
cause du prolétariat. Il a fallu
l'échec du marxisme en Russie
et l'accumulation de ruines sans
nombre pour que j'ouvre enfin
les yeux, pour que je me rende
compte, avec tant d'autres, que
si l'idéal était beau, nous nous
faisions, nous militants de la
base, les complices d'une formi-
dable et tragique duperie.
Aujourd'hui, je ne militerais
pas au P.P.F. si je n'avais la
certitude que sous les ordres de
Doriot nous servons d'une fa-
çon réelle la cause de la classe
ouvrière. J'ai compris aussi que
l'on pouvait servir la cause des
travailleurs et en même temps
servir la Patrie.
Si pour leurs besoins électo-
raux les marxistes et les radi-
caux prétendent que le P.P.F.
est le parti des gros colons et du I"
grand capital, ils mentent sciem-
ment. Les innombrables ou-
vriers qui viennent dans nos
sections d'entreprises, savent à
quoi s'en tenir.
Gaston Vidal, candidat des
gros colons ? -
,- Soyez bien sûrs que le cama-
rade Garau ne serait pas au P.
P.F. s'il avait le moindre doute
sur les buts de notre Parti.
Soyez persuadés qu'il ne milite:"
rait pas aux côtés de Gaston Vi-
dal s'il ne voyait pas en Gaston
Vidal un ardent défenseur des
travailleurs.
Et les milliers d'ouvriers qui
militent au P.P.F. pensent com-
me moi.
La preuve je la vois dans l'in-
lassable propagande qu'ils font,
enthousiastes et désintéressés,
pour le triomphe de Gaston Vi-,
dal aux élections de dimanche
prochain.
Gaston Vidal sera l'élu des-pe-
tits et des humbles. Il ne promet
pas de les servir, il continuera,
tout simplement, à les servir
avec toute la force de son cœur
et de son intelligence.
M. GARAU.
NATIONAUX !
PAS D'ABSTENTION !
L'abstention est une désertion civique.
Un bon National n'a pas le droit de déserter.
Votez tous et faites voter pour le candidat national
anti-marxiste.
C'est VOTRE DEVOIR.
.A Tiaret
La liste républicaine
d'union latine
pour
la défense des intérêts
de Tiaret
sera élue
Scrutin du 26 juin 1 938
LES CANDIDATS NATIONAUX
AZAM Jean, docteur en médecine,
Commandeur de la Légion d'hon-
neur, Croix de Guerre, ancien pré-
sident du Conseil général, ancien
délégué financier.
ATTANE Georges, agriculteur, vice-
président du Syndicat Agricole de
Tiaret, ancien architecte.
BELTRAN Antoine, boucher, offi-
cier du Nichan Iftikar.
BIGQRRE Joseph?? ^propriétaire ■
agriculteur, chèvaliér de la Légion
d'honneur, officier du Mérite agri-
cole, ancien maire de Tiaret.
BOTTO François, entrepreneur de
maçonnerie.
BOGGIO Vincent, négociant, croix
du Combattant volontaire.
BREARD Robert, agent d'assuran-
ces.
HAUTARD Pierre, commerçanl.
croix de guerre.
CLAUDET Fernand, notaire.
CLAUSEL Gaston, quincailler, croix
de guerre.
CLERC Elie, agriculteur, officier du
Mérite agricole.
EYMARD Emile, entrepreneur de
travaux publics.
FEBVRE Georges, avocat, conseil-
ler de l'OFALAC.
FIORE Louis, entrepreneur de trans-
ports.
GARCIA Ventura, agriculteur.
GIMENEZ Gratien, mécanicien.
ERNANDEZ Henri, commerçant,
membre de la Chambre de Com-
merce de Mostaganem, président
du Syndicat Commercial de Tiaret
IGNESTA François, charron-forge-
ron.
LABARTHIE Louis, employé aux
C.F.A.
LEONIS Gabriel, briquetier.
MARICHY Eugène, agriculteur, of-
ficier du Mérite àgricole.
MICO Antoine, garagiste, capitaine
de la compagnie des sapeurs-pom-
piers, croix de guerre.
RGeN René, docteur en médeci-
ne, chevalier de la Légion d'hon-
neur.
PA-RDO André, peintre.
PRADEL Victor-Jacques, agricul-
teur, ingénieur agricole.
SORTON Amédée, bourrelier.
VIGROUX Eugène, entrepreneur de
menuiserie.
Par leur imion,,,
la Nationaux de Tiaret,
étroitement unis pour la, dé.
fense de la cause sacrée de
la Patrie, éliront la liste des
Partis Nationaux, en infli-
geant aux Judéo-Marxistes
une défaite définitive.
LA TOURNEE ELECT'ORALE
de Gaston VIDAL
à l'Intérieur et à Oran
OBTIENT LE PLUS GRAND SUCCÈS
, Notre secrétaire fédéral, Gaston
Vidal, candidat antimarxistc aux
Délégations Financières, pris de
court par la date si rapprochée des
élections, a entrepris immédiate-
menl une tournée électorale qui a
remporté partout le plus vif succès
et fait bien augurer de l'avenir.
Partout l'accueil le plus clwleu-
reux et le plus sympathique lui fut
IfaiL Bartout les auditeurs vinrent
en foule applaudir notre candidat.
Quelle différence entre le nombre
formidable de ceux qui vinrent
l'écouter et celui, microscopique,
des audilelll's des candidats mar-
xistes.
L'Union Nationale n'est pas un
vain mot et c'est réconfortant que
de le constater.
A Sidi-Chami
Le 15 juin, Gaston Vidal a visité
Sidi-Chami, Saint-Lucien, Sainte-
Bar be-du-Tléla t et Tafaraoui. Par-
tout les nationaux l'ont accueilli
avec le plus grand enthousiasme.
A Sainle-Barbe-du-Tlélaf l'abbé
Lambert a pris également la parole.
Les deux orateurs ont été applaudis
par lous les électeurs de ce- centre.
A Bou-Hadjar
et à Aïn-el-Arba
Le 16 juin, Gaston Vidal, national
antimarxiste, investi par tous les
Partis nationaux et le Rassemble-
ment National d'Oran, a visité les
centres de Saint-Maur, Hammeau
Perret, Gaston Doumergue.
Le soir même, il donnait à 18
heures accompagné par l'abbé
Lambert, maire d'Oran, deux gran-
des réunions d'information, l'une à
Aïn-el-Arba, qui obtint un grand
succès, l'autre à Hammam-Bou-
Hadjar qui fut triomphale.
A Laferrière, Turgot
et Rio-Salado
Le 17 juin, Gaston Vidal a visité
les centres de Laferrière et Turgot.
A 18 heures, il donnait une réu-
nion publique à Rio-Salado. Plus de
cinq cents nationaux, ouvriers, pe-
tits agriculteurs, fonctionnaires dé-
çus par le Front populaire assis-
taient à cette belle manifestation.
Baeza prit d'abord la parole. Il
y a un mois à peine Baeza était
encore le chef de la cellule com-
muniste de Rio-Salado. Eloquent et
s'adressant en espagnol à ses cama-
rades ouvriers il expliqua pourquoi
il avait quitté le parti communiste
et pourquoi il avait adhéré avec
enthousiasme au Parti Populaire
Français. Puis il engagea ses cama-
rades à suivre son exemple et à
voter pour le seul candidat natio-
nal et antimarxiste, Gaston Vidal.
Puis l'abbé Lambert, maire
d'Oran, président du Rassemble- j
ment National fiL un vibrant appel
à tous les électeurs pour que le
triomphe de Vidal consacre défini-
tivement la .fin du marxisme en
Oranie.
Gaston Vidal exposa ensuite son
programme avec clarté et précision.
Il fut longuement applaudi.
Les réunions du samedi
Samedi, Gaston Vidal a visité les
centres de De Malherbe, Aoubelli],
Ain-Kial, Guiard et les Trois-Mara-
bouts.
Partout, malgré les travaux en
cours, nombreux ont été les ou-
vriers qui sont venus l'entendre;
partout les principales lignes de
son programme ont été vigoureuse-
ment applaudies.
1. A Oued-Imbert, Valmy
et La Sénia
Les réujiions tenues par Gaston
Vidal, le dimanche 19 juin à Oued-
Imbert, Valmy et La Sénia, ont con-
l nu un gros succès.
Le candidat national a été très
acclamé par les électeurs de la cir-
conscription.
A La Sénia, un petit artisan a
demandé la parole pour féliciter
Gaston Vidal de la critique qu'il a
faite de la taxe de 6 frappant
tous les' objets importés de la Mé-
tropole.
Le candidat a trouvé également
un accueil chaleureux à Arcole.
(Lire la suite en 2" lJ(/!/r)
L'AFFAIRE DES BLES DE MOSTAGANEM
DEVANT LA COUR D'ASSISES
Les « prévenus»
Les « prévenus »
sont acquittés
et M. Auzas vitupère
Ce qui aurait été justice s'ils
avaient été membres du Front Po-
pulaire, n'est plus pour M. Auzas
qu'une grave atteinte aux comman-
dements de la Ligue des Droits de
l'Homme puisqu'ils sont de l'autre
côté de la barricade. Telle est l'opi-
nion que l'on peut se créer en lisant
le papier du distingué chimiste si
l'on se souvient de toutes les occu-
pations illégales d'usines, de tous les
actes de sabottage, voire même de
tous les crimes (Clichy) restés im-
punis, commis par les hordes socia-
lo-communistes.
L'éminent professeur commence
son papier par cette phrase : « Com-
me nous l'avions fait prévoir, la
Cour d'Assises d'Oran a acquitté les
prévenus de l'affaire de Mostaga-
nem. »
Il ne fallait, en effet, pas être
grand clerc pour prévoir ce dénoue-
ment, et nous voulons croire que
pour une fois, faisant table rase de
tous ses préjugés politiques, raison-
nant sainement, M. Auzas a pu faire
son petit néo Nostradamus et. dire
la vérité future. Nous prenons acte
de cet élan de sincérité.
Plus loin nous lisons : « Cette af-
faire qui remontait à trois ans tou-
chait à la politique ».
Comme toutes les affaires à peu
près du même genre, depuis l'avène-
ment du Front Populaire, affaires
qui dans la majeure partie des cas
n'ont même pas été jugées, ou qui
se sont closes par de retentissants
acquittements ou des peines peu en
proportion avec les fautes commi-
ses. Mais il s'agissait toujours de
petits copains qui avaient un peu
passé la mesure dans leurs déborde-
ments.
Quant à celle qui nous concerne,
si vraiment elle touchait à la poli-
tique, elle n'en fait que mieux res-
sortir la belle indépendance des ju-
rés, et surtout des magistrats qui la
jugèrent. en leur âme et conscience
et osèrent acquitter d'aussi notables
faschistes, le Front Populaire ré-
gnant.
1 Elle prouve clairement que mal-
gré quelques entorses qui lui sont
trop souvent faites, toute justice
n'est pas morte en France. C'est
tout et ça n'a rien d'inattendu.
Pour ce qui est des « réflexions »
émises plus loin par l'auteur trai-
tant de la non incarcération des pré-
venus 24 heures avant l'audience,
nous avouons notre incompétence
totale sur ce sujet, mais nous ne
doutons pas une minute de celle des
magistrats qui ne l'imposèrent pas.
Nous sommes même persuadés
que ces mêmes juges ne s'aventure-
raient pas à la recherche de combi-
naisons, mélanges ou réactions chi-
miques. C'est aussi votre avis, M.
Auzas !
« Un des témoins à décharge a été
l'ex-sous-préfet dont nous avons si-
gnalé la responsabilité dans l'affai-
re », lisons-nous plus loin.
En effet, il a encouru une grave
responsabilité en n'ordonnant pas
au service d'ordre de tirer sur les
manifestants et en obtenant' de ces
derniers qu'ils ne saccagent pas les
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION DORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. - Président: Jacques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. - N, 59
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN..- Téléphone 210-45
Prix du Numéro : 1
0,50 1
1 SAMEDI 25 JUIN 1938
UNION ! UNION i
A Saint-Etienne
l'union
des partis nationaux fait élire
un antimariiste
.A Oran, GASTON VIDAL
candidat des partis nationaux
DOIT ÊTRE ELU
au premier tour
Mon succès
sera le succès
par Gaston VIDAL
Secrétaire Fédéral du P.P.F.,
CANDIDAT ANTIMARXISTE.
DE TOUS LES
PARTIS NATIONAUX
p
OUR la troisième fois en 10
mois, les Nationaux d'Ora-
nie sont appelés à partici-
per à une campagne élec-
torale. Pour nous, cette campa-
gne est particulièrement pénible
à mener, puisqu'elle a pour ob-
jet de pourvoir à la succession
d'un des meilleurs d'entre nous,
notre regretté Antoine Sansano.
- En me donnant leur investi:
ture, les Partis Nationaux et le
Rassemblement National d'O-
ran ont fait confiance à un
homme de notre Parti, mais il
ne faut point pour cela perdre
de vue que le candidat désigné
n'est pas le candidat du Parti,
mais le candidat de tous les
Nationaux, c'est-à-dire que son
échec ou son succès sera l'échec
ou le succès des Nationaux de
la circonscription. Et c'est pour-
quoi tous les Nationaux à quel-
que Parti qu'ils appartiennent
et même s'ils ne sont inscrits à
aucun Parti, ont lé devoir de
s'intéresser d'une façon toute
particulière à l'élection du 26
juin.
Face au candidat National, se
présentent : M. Zannettacci, re-
présentant du Parti Communis-
te, M. Cassayre, représentant le
Parti Socialiste S.F.I.O., M. Gi-
roux, représentant le Parti Ra-
dical et Radical-Socialiste.
On est suffisamment fixé sur
les méfaits de la politique com-
muniste pour que je puisse me
dispenser de mettre en garde les
électeurs contre le candidat de
Moscou.
Dans ses écrits, M. Zannettac-
ci crie au scandale en raison de
la cherté de la vie ; il oublie
tout simplement que depuis 2
ans, les siens sont au pouvoir
tout au moins par personnes in-
terposées, et que, justement, le
coût de la vie n'a jamais été
aussi élevé que depuis l'avène-
ment du Front Populaire.
Pour M. Cassayre, nous sa-
vons que son parti suit les Com-
munistes dans leur œuvre de
destruction, nous savons aussi
que ce parti est représenté par
l'homme qui déclarait, lorsqu'il
était Président du Conseil :
« Malgré ma race, je me sens
Français ». Nous savons aussi ;
que ce parti applique la doctrine
du juif allemand Karl Marx,
doctrine qui n'est pas faite pour
nous et qui ne peut en aucune
façon être celle de ceux qui veu-
lent le bien de la France et la
prospérité de l'Algérie.
Enfin, 8 jours avant l'élec- <
.tion, M. Giroux est entré en lice. :
A l'heure où j'écris ces lignes, i
je ne sais encore quel sera son !
programme, mais une constata- j j
tion s'impose à l'esprit de tous.:
Il y a actuellement deux ten-
dances dans les Partis Radicaux
et Radicaux-Socialistes.
Certains Radicaux se rappro-
chent des Marxistes, alors que
d'autres paraissent se rappro-
cher de ceux qui veulent avant
tout libérer la France du Mar-
xisme.
J)ans le cas où MrGiroux ap-
partiendrait à la première caté-
gorie, il doit être rangé carré-
ment parmi les Marxistes et à
ce titre, ceux qui veulent le bien
de la Patrie ne peuvent en faire
leur candidat.
Dans le cas où M. Giroux ap-
partiendrait à la deuxième caté-
gorie, on est obligé de constater
que sa candidature présente une
erreur.
En effet, une candidature an-
ti-marxiste s'étant déclarée, il
n'était point utile d'essayer de
la suppléer. Or, à l'heure actuel-
le, les erreurs politiques ne sont
pas permises ; jusqu'à ce jour,
elles ont coûté trop cher au
pays.
En de pareilles conditions, les
Nationaux et ceux qui ne sont
inscrits à aucun parti, entendent
libérer la France des doctrines
Marxistes, ont le devoir d'assu-
rer le succès du candidat investi
de la confiance des Partis Natio-
naux et du Rassemblement Na-
tional. 1
Us n'ont pas le droit de se re-
trancher derrière l'abstention,
ils ont au contraire le devoir
impérieux de voter et de veiller
à ce que leurs amis remplissent
eux aussi leur devoir d'électeur.
Je me,permets de traiter ainsi
le problème par ces mots : La
candidature n'est pas mon fait ;
elle n'est pas non plus le fait de
mon Parti seulement. -
Je puis donc, en toute in-
dépendance, donner librement
mon point de vue, car je ne con-
sidèrerai jamais mon succès
comme un succès personnel. Je
sais qu'à l'heure actuelle l'hom-
me qui part isolé dans la bagar-
re est un homme irrémédiable-
ment perdu. La preuve en a été
faite dans cette circonscription.
Gaston
VIDAL
sera l'élu
des travailleurs
Militant depuis l'âge de 15
ans dans les rangs .des partis
ouvriers, je n'ai jamais pu com-
prendre que l'on puisse être
contre les revendications légiti-
mes des travailleurs.
Dans le Parti Communiste,
où j'ai milité si activement,
mon seul but était de servir la
cause du prolétariat. Il a fallu
l'échec du marxisme en Russie
et l'accumulation de ruines sans
nombre pour que j'ouvre enfin
les yeux, pour que je me rende
compte, avec tant d'autres, que
si l'idéal était beau, nous nous
faisions, nous militants de la
base, les complices d'une formi-
dable et tragique duperie.
Aujourd'hui, je ne militerais
pas au P.P.F. si je n'avais la
certitude que sous les ordres de
Doriot nous servons d'une fa-
çon réelle la cause de la classe
ouvrière. J'ai compris aussi que
l'on pouvait servir la cause des
travailleurs et en même temps
servir la Patrie.
Si pour leurs besoins électo-
raux les marxistes et les radi-
caux prétendent que le P.P.F.
est le parti des gros colons et du I"
grand capital, ils mentent sciem-
ment. Les innombrables ou-
vriers qui viennent dans nos
sections d'entreprises, savent à
quoi s'en tenir.
Gaston Vidal, candidat des
gros colons ? -
,- Soyez bien sûrs que le cama-
rade Garau ne serait pas au P.
P.F. s'il avait le moindre doute
sur les buts de notre Parti.
Soyez persuadés qu'il ne milite:"
rait pas aux côtés de Gaston Vi-
dal s'il ne voyait pas en Gaston
Vidal un ardent défenseur des
travailleurs.
Et les milliers d'ouvriers qui
militent au P.P.F. pensent com-
me moi.
La preuve je la vois dans l'in-
lassable propagande qu'ils font,
enthousiastes et désintéressés,
pour le triomphe de Gaston Vi-,
dal aux élections de dimanche
prochain.
Gaston Vidal sera l'élu des-pe-
tits et des humbles. Il ne promet
pas de les servir, il continuera,
tout simplement, à les servir
avec toute la force de son cœur
et de son intelligence.
M. GARAU.
NATIONAUX !
PAS D'ABSTENTION !
L'abstention est une désertion civique.
Un bon National n'a pas le droit de déserter.
Votez tous et faites voter pour le candidat national
anti-marxiste.
C'est VOTRE DEVOIR.
.A Tiaret
La liste républicaine
d'union latine
pour
la défense des intérêts
de Tiaret
sera élue
Scrutin du 26 juin 1 938
LES CANDIDATS NATIONAUX
AZAM Jean, docteur en médecine,
Commandeur de la Légion d'hon-
neur, Croix de Guerre, ancien pré-
sident du Conseil général, ancien
délégué financier.
ATTANE Georges, agriculteur, vice-
président du Syndicat Agricole de
Tiaret, ancien architecte.
BELTRAN Antoine, boucher, offi-
cier du Nichan Iftikar.
BIGQRRE Joseph?? ^propriétaire ■
agriculteur, chèvaliér de la Légion
d'honneur, officier du Mérite agri-
cole, ancien maire de Tiaret.
BOTTO François, entrepreneur de
maçonnerie.
BOGGIO Vincent, négociant, croix
du Combattant volontaire.
BREARD Robert, agent d'assuran-
ces.
HAUTARD Pierre, commerçanl.
croix de guerre.
CLAUDET Fernand, notaire.
CLAUSEL Gaston, quincailler, croix
de guerre.
CLERC Elie, agriculteur, officier du
Mérite agricole.
EYMARD Emile, entrepreneur de
travaux publics.
FEBVRE Georges, avocat, conseil-
ler de l'OFALAC.
FIORE Louis, entrepreneur de trans-
ports.
GARCIA Ventura, agriculteur.
GIMENEZ Gratien, mécanicien.
ERNANDEZ Henri, commerçant,
membre de la Chambre de Com-
merce de Mostaganem, président
du Syndicat Commercial de Tiaret
IGNESTA François, charron-forge-
ron.
LABARTHIE Louis, employé aux
C.F.A.
LEONIS Gabriel, briquetier.
MARICHY Eugène, agriculteur, of-
ficier du Mérite àgricole.
MICO Antoine, garagiste, capitaine
de la compagnie des sapeurs-pom-
piers, croix de guerre.
RGeN René, docteur en médeci-
ne, chevalier de la Légion d'hon-
neur.
PA-RDO André, peintre.
PRADEL Victor-Jacques, agricul-
teur, ingénieur agricole.
SORTON Amédée, bourrelier.
VIGROUX Eugène, entrepreneur de
menuiserie.
Par leur imion,,,
la Nationaux de Tiaret,
étroitement unis pour la, dé.
fense de la cause sacrée de
la Patrie, éliront la liste des
Partis Nationaux, en infli-
geant aux Judéo-Marxistes
une défaite définitive.
LA TOURNEE ELECT'ORALE
de Gaston VIDAL
à l'Intérieur et à Oran
OBTIENT LE PLUS GRAND SUCCÈS
, Notre secrétaire fédéral, Gaston
Vidal, candidat antimarxistc aux
Délégations Financières, pris de
court par la date si rapprochée des
élections, a entrepris immédiate-
menl une tournée électorale qui a
remporté partout le plus vif succès
et fait bien augurer de l'avenir.
Partout l'accueil le plus clwleu-
reux et le plus sympathique lui fut
IfaiL Bartout les auditeurs vinrent
en foule applaudir notre candidat.
Quelle différence entre le nombre
formidable de ceux qui vinrent
l'écouter et celui, microscopique,
des audilelll's des candidats mar-
xistes.
L'Union Nationale n'est pas un
vain mot et c'est réconfortant que
de le constater.
A Sidi-Chami
Le 15 juin, Gaston Vidal a visité
Sidi-Chami, Saint-Lucien, Sainte-
Bar be-du-Tléla t et Tafaraoui. Par-
tout les nationaux l'ont accueilli
avec le plus grand enthousiasme.
A Sainle-Barbe-du-Tlélaf l'abbé
Lambert a pris également la parole.
Les deux orateurs ont été applaudis
par lous les électeurs de ce- centre.
A Bou-Hadjar
et à Aïn-el-Arba
Le 16 juin, Gaston Vidal, national
antimarxiste, investi par tous les
Partis nationaux et le Rassemble-
ment National d'Oran, a visité les
centres de Saint-Maur, Hammeau
Perret, Gaston Doumergue.
Le soir même, il donnait à 18
heures accompagné par l'abbé
Lambert, maire d'Oran, deux gran-
des réunions d'information, l'une à
Aïn-el-Arba, qui obtint un grand
succès, l'autre à Hammam-Bou-
Hadjar qui fut triomphale.
A Laferrière, Turgot
et Rio-Salado
Le 17 juin, Gaston Vidal a visité
les centres de Laferrière et Turgot.
A 18 heures, il donnait une réu-
nion publique à Rio-Salado. Plus de
cinq cents nationaux, ouvriers, pe-
tits agriculteurs, fonctionnaires dé-
çus par le Front populaire assis-
taient à cette belle manifestation.
Baeza prit d'abord la parole. Il
y a un mois à peine Baeza était
encore le chef de la cellule com-
muniste de Rio-Salado. Eloquent et
s'adressant en espagnol à ses cama-
rades ouvriers il expliqua pourquoi
il avait quitté le parti communiste
et pourquoi il avait adhéré avec
enthousiasme au Parti Populaire
Français. Puis il engagea ses cama-
rades à suivre son exemple et à
voter pour le seul candidat natio-
nal et antimarxiste, Gaston Vidal.
Puis l'abbé Lambert, maire
d'Oran, président du Rassemble- j
ment National fiL un vibrant appel
à tous les électeurs pour que le
triomphe de Vidal consacre défini-
tivement la .fin du marxisme en
Oranie.
Gaston Vidal exposa ensuite son
programme avec clarté et précision.
Il fut longuement applaudi.
Les réunions du samedi
Samedi, Gaston Vidal a visité les
centres de De Malherbe, Aoubelli],
Ain-Kial, Guiard et les Trois-Mara-
bouts.
Partout, malgré les travaux en
cours, nombreux ont été les ou-
vriers qui sont venus l'entendre;
partout les principales lignes de
son programme ont été vigoureuse-
ment applaudies.
1. A Oued-Imbert, Valmy
et La Sénia
Les réujiions tenues par Gaston
Vidal, le dimanche 19 juin à Oued-
Imbert, Valmy et La Sénia, ont con-
l nu un gros succès.
Le candidat national a été très
acclamé par les électeurs de la cir-
conscription.
A La Sénia, un petit artisan a
demandé la parole pour féliciter
Gaston Vidal de la critique qu'il a
faite de la taxe de 6 frappant
tous les' objets importés de la Mé-
tropole.
Le candidat a trouvé également
un accueil chaleureux à Arcole.
(Lire la suite en 2" lJ(/!/r)
L'AFFAIRE DES BLES DE MOSTAGANEM
DEVANT LA COUR D'ASSISES
Les « prévenus»
Les « prévenus »
sont acquittés
et M. Auzas vitupère
Ce qui aurait été justice s'ils
avaient été membres du Front Po-
pulaire, n'est plus pour M. Auzas
qu'une grave atteinte aux comman-
dements de la Ligue des Droits de
l'Homme puisqu'ils sont de l'autre
côté de la barricade. Telle est l'opi-
nion que l'on peut se créer en lisant
le papier du distingué chimiste si
l'on se souvient de toutes les occu-
pations illégales d'usines, de tous les
actes de sabottage, voire même de
tous les crimes (Clichy) restés im-
punis, commis par les hordes socia-
lo-communistes.
L'éminent professeur commence
son papier par cette phrase : « Com-
me nous l'avions fait prévoir, la
Cour d'Assises d'Oran a acquitté les
prévenus de l'affaire de Mostaga-
nem. »
Il ne fallait, en effet, pas être
grand clerc pour prévoir ce dénoue-
ment, et nous voulons croire que
pour une fois, faisant table rase de
tous ses préjugés politiques, raison-
nant sainement, M. Auzas a pu faire
son petit néo Nostradamus et. dire
la vérité future. Nous prenons acte
de cet élan de sincérité.
Plus loin nous lisons : « Cette af-
faire qui remontait à trois ans tou-
chait à la politique ».
Comme toutes les affaires à peu
près du même genre, depuis l'avène-
ment du Front Populaire, affaires
qui dans la majeure partie des cas
n'ont même pas été jugées, ou qui
se sont closes par de retentissants
acquittements ou des peines peu en
proportion avec les fautes commi-
ses. Mais il s'agissait toujours de
petits copains qui avaient un peu
passé la mesure dans leurs déborde-
ments.
Quant à celle qui nous concerne,
si vraiment elle touchait à la poli-
tique, elle n'en fait que mieux res-
sortir la belle indépendance des ju-
rés, et surtout des magistrats qui la
jugèrent. en leur âme et conscience
et osèrent acquitter d'aussi notables
faschistes, le Front Populaire ré-
gnant.
1 Elle prouve clairement que mal-
gré quelques entorses qui lui sont
trop souvent faites, toute justice
n'est pas morte en France. C'est
tout et ça n'a rien d'inattendu.
Pour ce qui est des « réflexions »
émises plus loin par l'auteur trai-
tant de la non incarcération des pré-
venus 24 heures avant l'audience,
nous avouons notre incompétence
totale sur ce sujet, mais nous ne
doutons pas une minute de celle des
magistrats qui ne l'imposèrent pas.
Nous sommes même persuadés
que ces mêmes juges ne s'aventure-
raient pas à la recherche de combi-
naisons, mélanges ou réactions chi-
miques. C'est aussi votre avis, M.
Auzas !
« Un des témoins à décharge a été
l'ex-sous-préfet dont nous avons si-
gnalé la responsabilité dans l'affai-
re », lisons-nous plus loin.
En effet, il a encouru une grave
responsabilité en n'ordonnant pas
au service d'ordre de tirer sur les
manifestants et en obtenant' de ces
derniers qu'ils ne saccagent pas les
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