Presse et revues
4 pages
Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1938-06-18
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 18 juin 1938 18 juin 1938
Description : 1938/06/18 (A2,N58). 1938/06/18 (A2,N58).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229947j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
co - -.
U Oranie populaire
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS.— PrftsidftnÉ 2 Jaeques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. — N" 58
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 18 JUIN 1938
Pour une Algérie
propre et libre.
NOTRE CAMARADE
GASTON VÏÏBAIL
candidat des partis nationaux
et du Rassemblement National
défendra aux Délégations Financières le programme du regretté
---- - Antoine SANSANO —————————
AUX ÉLECTEURS
de la circonscription d'Oran B
non colons
Mes chers Electeurs,
Il y a quelques mois à peine,
je vous présentais Antoine San-
sano, en vous demandant de
faire du candidat des Partis
Nationaux, votre Délégué finan-
cier.
Mon regretté camarade fut]
élu à une imposante majorité,'
mais au moment où il allait
prendre sa place aux Déléga-
tions Financières, la mort l'a
enlevé. Nous pleurons ensemble
l'ami loyal et dévoué que le sort 1
nous a ravi.
A peine nous a-t-il quitté, que
nous nous voyons obligés de
pourvoir à sa succession.
**
Le Parti Populaire Français
m'a proposé aux Partis natio-
naux et au Rassemblement Na-
tional d'Oran, qui ont fait leur
le choix de mon Parti.
Il m'est pénible de mener une
campagne électorale à une date
aussi rapprochée de celle où j'ai
recueilli le dernier soupir d'un
ami très cher.
Les félicitations que j'ai re-
çues des siens, lorsqu'ils ont
connu ma désignation, m'ont
particulièrement touché.
Je vous demande de conser-
ver le souvenir de celui à qui
vous aviez fait confiance. C'était
un homme de bien; voilà pour-
quoi sa perte nous est si cruelle.
Je ne saurais vous présenter
un programme différent de ce-
lui de mon ami.
Déjà, en février dernier, les
élections avaient été placées par
les socialistes sur le plan poli-
tique. Aujourd'hui, les commu-
nistes se joignent à eux.
En de pareilles conditions, les
Nationaux ont le devoir de s'in-
téresser à cette élection. Ils ont
aussi l'obligation de voter, car
dans les circonstances actuelles,
un bon National ne saurait se
retrancher derrière l'abstention.
Ayant débuté péniblement
dans la vie, ayant été de nom-
breuses années un salarié intel-
lectuel, je connais les besoins
légitimes des travailleurs. Je
suis de par mes fonctions à mê-
me de me rendre compte au-
jourd'hui des difficultés du
commerce et de l'industrie, dif-
ficultés dues en grande partie à
une fiscalité écrasante.
Comme Antoine Sansano vous
avait promis de l'être, je serais
aux Délégations Financières,
non pas le destructeur de cet
organisme, comme veulent l'ê-
tre les Socialistes, mais au con-
traire un de ceux qui, tout en
reconnaissant les réformes né-
cessaires, veulent surtout mieux
utiliser les Délégations Finan-
cières pour l'amélioration du
sort des travailleurs européens
et musulmans, pour le dévelop-i
pement du Commerce et de
l'Industrie, pour la défense des
légitimes intérêts des fonction-
naires et des professions libé-
rales.
FONCTIONNAIRES
Comme ancien surveillant
d'internat, je connais les besoins
du personnel subalterne du
corps enseignant et des petits
fonctionnaires.
ECOLES
J'ai pu, au cours de mes vi-
sites dans le département, me
rendre compte de la nécessité de
créer en maints endroits des
écoles, de doter de nouvelles
classes celles déjà existantes,
pour assurer comme il convient
l'instruction des enfants.
COMMUNES
Je saurai assurer une liaison
constante avec les Mairies de la
Circonscription, pour défendre
auprès du Gouvernement géné-
ral les intérêts de leur com-
mune.
EAU
On ne peut admettre que bien
des communes ne soient pas ra-
vitaillées comme il convient, il
échet, puisque l'eau de Beni Ba-
del doit être amenée à Oran, que
les communes se trouvant sur
le parcours de la conduite, bé-
néficient de cette adduction.
ASSISTANCE SOCIALE
ET MEDICALE
Au point de vue de l'assis-
tance sociale et médicale, bien
des choses sont à faire, cet im-
portant problème aura toute
mon attention.
CHOMAGE
1 Je ne ménagerai point mes
efforts en faveur des malheu-
reux que la crise économique
prive de travail, j'entends être
leur défenseur.
Tel est dans ses grandes li-
gnes le programme que j'ai
l'honneur de soumettre aux
électeurs non colons de la 5"
Circonscription.
J'espère - que tous les Natio-
naux de la Circonscription as-
sureront le succès de ma candi-
dature; pour ma part, je les as-
sure qu'ils peuvent dès mainte-
nant compter sur tout mon dé-
vouement pour travailler à la
prospérité de l'Algérie.
VIVE L'ALGERIE.
VIVE LA FRANCE.
Gaston VIDAL,
Avocat au Barreau d'Oran,
Membre du Bureau Politique
du Parti Populaire Français,
Secrétaire du P.P.F.,
Candidat National anti-marxiste,
Investi par les Partis Nationaux
et le Rassemblement National
d'Oran.
Antoine
SANSANO.
dans l'ombre
de l'au-delà,
tu suis
notre marche
en avant.
écrit PAUL GUITARD
dans l'« Emancipation Nationale »
Un parti a ses succès, ses
belles heures. Il a aussi ses heu-
res noires. Il a ressenti, par
exemple, comme si on lui arra-
chait chaque fois une partie es-
sentielle de lui-même, la mort
d'Abremski, vaillant pionnier
de notre organisation ; les as-
sassinats de Manuel Manchon,
Louis Revertégat, Noël Arnaud.
La semaine dernière, hélas !
nous apprenions la fin impré-
vue d'un de nos militants, par-
mi les meilleurs : Antoine San-
sano, secrétaire fédéral adjoint
d'Oranie.
Sansano était un ouvrier, fils
de ses œuvres, parvenu dans
l'entreprise où il travaillait, par
sa seule - valeur, au poste de di-
recteur commerciaf Le Parti
l'avait proposé, au Rassemble-
ment National d'Oran, comme
candidat aux dernières élections
des délégués financiers. Les
électeurs avaient ratifié d'en-
thousiasme cette proposition.
Au moment même où il était
appelé à intensifier son action,
ses efforts, Sansano est frappé
par le destin aveugle. Mais,
comme pour les autres, son
exemple survivra. C'est le sens
de l'appel émouvant que nous
faisons sur les fosses ouvertes
où l'on ensevelit nos chers
morts, mais où l'on ne pourra
jamais enfouir leur souvenir et
la marque de leurs vertus, la
portée de leurs leçons.
— Camarade Sansano ?
— Présent !
— Tu es parti, toi aussi.
Mais dans l'ombre de l'au-delà,
tu suis notre marche en avant.
Tu la guides encore. Tu n'auras
droit au vrai repos, ami dispa-
ru, que le jour où nous pour-
rons venir nous incliner devant
ta tombe, et te dire :
— Dors en paix, maintenant.
L'Etat Populaire Français est
fondé, et Doriot préside à ses
destinées.
Gaston VIDAL
Gaston VIDAL est né à Perpignan le 13 juillet 1901. de père
et mère Catalans.
Il termina ses études secondaires comme répétiteur d'internat
au Lycée de Gap, et en 1921. il vint rejoindre en Algérie sa
famille qui l'y avait précédé de quelques mois.
Etant clerc d'avoué, il prépara les examens de la licence en
droit, et dès qu'il obtint le grade de licencié, exerça la profession
d'avocat.
Gaston VIDAL, qui n'avait jamais fait de politique, comprit,
après les élections législatives de mai 193(5, la nécessité dans
laquelle se trouvait tout National, de militer pour la sauvegarde
du patrimoine de la France.
Il fut l'un des fondateurs du Rassemblement National et se
vit confier dans le comité de cet organisme, les fonctions de
responsable à la propagande. j
Au lendemain de l'inoubliable défilé du 1-1 Juillet 1930, il
rappela Monsieur DUBOIS à un peu plus de correction dans
une lettre ouverte publiée par « Oran-Matin ».
Fin juillet 193(5, il adhéra au Parti Populaire Français et,
après son voyage à Oran de novembre 193(5, Jacques DORIOT
lui confia la direction de la Fédération d'Oran.
Comme Secrétaire du P.P.F., Gaston VIDAL a fait montre
d'une grande activité. Membre du Conseil National du Parti,
il a été coopté le 12 juin dernier au Bureau politique.
Les Partis Nationaux et le Rassemblement National d'Oran,
en donnant leur investiture à Gaston VIDAL, ont ratifié le choix
du Parti Populaire Français, choix qui sera également ratifié
par les électeurs de la 5' circonscription d'Oran B non colons,
qui assureront le succès du candidat National anti-marxiste.
LA FEDERATION D'ORAN DU P.P.F.
Les membres de la section des Amitiés Latines
aeelament à Sédiman la candidature
de Gaston VIDAL aux Délégations Financières
Une très nombreuse assistance de
Nationaux se trouvait réunie mer-
credi dernier à Sédiman, pour y
fêter la constitution d'une sous-
section des Amitiés Latines.
De nombreux orateurs de ce par-
ti s'y firent entendre ; ce furent :
Constant Manucci, un ex-militant
communiste désabusé qui expliqua
à ses auditeurs pourquoi il avait
abandonné ce parti ; Oliver, qui
traita de l'influence et de la main-
mise absolue des juifs du monde en-
tier sur le parti communiste et sur
tous les partis front populaire en
général. Camille Botella qui fit, lui,
une critique très serrée du Front
populaire et de son œuvre néfaste
en France.
(Lire la suite en 2' page)
d 0
Lunion des partis
j nationaux
S'EST RÉALISÉE FACILEMENT
sur le nom
de Gaston VIDAL
Dès que fut connue la décision
préfectorale fixant les élections au
26 juin, les Partis Nationaux d'Oran:
P.S.F., P.P.F., Amitiés Latines et Ac-
tion Nationale ont immédiatement
cherché un terrain d'entente dans le
but de réaliser un accord dans le
minimum de temps et avec le mini-
mum de discussion.
Au P.P.F., en l'absence de Gaston
Vidal, en route pour Paris où il de-
vait assister au Conseil National du
12 juin, nous avons immédiatement
avisé télégraphiquement Victor Ar-
righi. La décision — bien légitime
— de présenter un candidat P.P.F.
Pour la victoire
des Nationaux,
Souscrivez !
tf L ne suffit pas de dire ;
Jt « l'élection de Gaston Vi-
dal est assurée » - Il faut
qu'elle le soit au premier
tour de scrutin, et cette vic-
toire, qui sera celle de tous
les nationaux, doit être
écrasante.
Pour cela, il faut le dé-
vouement de tous et chacun
doit s'apprêter à donner
l'effort maximum.
Mais sans le « nerf de la
guerre » les plus belles
énergies risquent d'être sté-
riles.
Et ce qui manque le plus
au P.P.F. c'est précisément
le « nerf de la guerre ».
Il faut donc de l'argent,
beaucoup d'argent pour que
notre propagande, durant la
semaine prochaine, atteigne
la plus grande intensité.
Munissez-vous donc de
listes de souscriptions. Sous-
crivez et faites souscrire vi-
te !
Il nous faut au moins
vingt mille francs d'ici la
semaine prochaine.
Si chaque P.P.F. fait son
devoir, ce chiffre sera at-
atteint facilement.
Des listes sont à la dis-
position des responsables à
la Maison du Parti.
Camarades, amis, sym-
pathisants, nationaux
Souscrivez pour la victoi-
re de
GASTON VIDAL
Candidat national !
Souscrivez pour l'écrase-I
ment du marxisme!
pour succéder à notre cher disparu,
fut confirmée par le Bureau Poli-
tique.
Sur ces entrefaites, le P.S.F., sous
la signature de M" Sarocchi, prési-
dent du Bureau Politique d'Oran,
nous adressait la lettre suivante :
Oran, le 11 juin.
« Un Arrêté du Gouverneur gé-
« IIérul de l'Algérie intervenu en
« suite du décès de Monsieur An-
« loille Sansano, fixe vous le savez,
« les Elections aux Délégations Fi-
« nancières dans la cinquième cir-
« conscription du département
« d'Oran au 26 juin prochain.
« En raison de la proximité de
« celle date, le P.S.F. tient à vous
« faire connaître sur l'heure l'at-
« titude que son Comité fédéral
« vient d'arrêter.
« Si vous désignez un membre
« du P.P.F. pour occuper ce siège,
« le P.S.F. soutiendra sa candidatu-
« re. Au cas contraire, le P.S.F.
« proposera une réunion des repré-
< sentants des Partis nationaux or-
« ganisés à Oran pour un échange
« de vues préalable Ú la décision
« de chacun de ces Partis.
« En vue des mesures à arrêter
« par notre Comité fédéral dans
« l'une et l'autre éventualité, je
« vous serais très obligé de bien
« vouloir me faire connaître votre
« décision et ce, si possible, avant
.< lundi 13 juin, dix-huit heures. »
*
**
Nous répondions aussitôt au P.S.
F. par la lettre suivante :
Oran, le 12 juin 1!)38.
M. le Directeur Politique
de la Fédération d'Oran
du Parti Social Français,
ORAN.
M. le Directeur politique.
Vous accusant réception de votre
lettre du 11 courant, j'ai l'honneur
de vous informer que le Bureau Po-
litique du Parti Populaire Français
a décidé de présenter un candidat
membre du P.P.F. pour occuper le
siège laissé vacant par le décès de
notre regretté camarade Antoine
Sansano.
La décision spontanée du P.S.F.
de soutenir cette candidature nous
touche très vivement et je vous re-
mercie au nom de notre Parti.
Nous sommes heureux de consta-
ter, une fois de plus, que l'union
des Nationaux n'est pas un vxiin
mot.
Veuillez agréer. Monsieur le Di-
recteur du Bureau Politique. l'ex-
pression de mes meilleurs senti-
ments P.P.F.
Le Secrétaire fédéral adjoint,
Marcel GARAU.
Le même jour, sur nos propres
U Oranie populaire
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS.— PrftsidftnÉ 2 Jaeques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. — N" 58
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 18 JUIN 1938
Pour une Algérie
propre et libre.
NOTRE CAMARADE
GASTON VÏÏBAIL
candidat des partis nationaux
et du Rassemblement National
défendra aux Délégations Financières le programme du regretté
---- - Antoine SANSANO —————————
AUX ÉLECTEURS
de la circonscription d'Oran B
non colons
Mes chers Electeurs,
Il y a quelques mois à peine,
je vous présentais Antoine San-
sano, en vous demandant de
faire du candidat des Partis
Nationaux, votre Délégué finan-
cier.
Mon regretté camarade fut]
élu à une imposante majorité,'
mais au moment où il allait
prendre sa place aux Déléga-
tions Financières, la mort l'a
enlevé. Nous pleurons ensemble
l'ami loyal et dévoué que le sort 1
nous a ravi.
A peine nous a-t-il quitté, que
nous nous voyons obligés de
pourvoir à sa succession.
**
Le Parti Populaire Français
m'a proposé aux Partis natio-
naux et au Rassemblement Na-
tional d'Oran, qui ont fait leur
le choix de mon Parti.
Il m'est pénible de mener une
campagne électorale à une date
aussi rapprochée de celle où j'ai
recueilli le dernier soupir d'un
ami très cher.
Les félicitations que j'ai re-
çues des siens, lorsqu'ils ont
connu ma désignation, m'ont
particulièrement touché.
Je vous demande de conser-
ver le souvenir de celui à qui
vous aviez fait confiance. C'était
un homme de bien; voilà pour-
quoi sa perte nous est si cruelle.
Je ne saurais vous présenter
un programme différent de ce-
lui de mon ami.
Déjà, en février dernier, les
élections avaient été placées par
les socialistes sur le plan poli-
tique. Aujourd'hui, les commu-
nistes se joignent à eux.
En de pareilles conditions, les
Nationaux ont le devoir de s'in-
téresser à cette élection. Ils ont
aussi l'obligation de voter, car
dans les circonstances actuelles,
un bon National ne saurait se
retrancher derrière l'abstention.
Ayant débuté péniblement
dans la vie, ayant été de nom-
breuses années un salarié intel-
lectuel, je connais les besoins
légitimes des travailleurs. Je
suis de par mes fonctions à mê-
me de me rendre compte au-
jourd'hui des difficultés du
commerce et de l'industrie, dif-
ficultés dues en grande partie à
une fiscalité écrasante.
Comme Antoine Sansano vous
avait promis de l'être, je serais
aux Délégations Financières,
non pas le destructeur de cet
organisme, comme veulent l'ê-
tre les Socialistes, mais au con-
traire un de ceux qui, tout en
reconnaissant les réformes né-
cessaires, veulent surtout mieux
utiliser les Délégations Finan-
cières pour l'amélioration du
sort des travailleurs européens
et musulmans, pour le dévelop-i
pement du Commerce et de
l'Industrie, pour la défense des
légitimes intérêts des fonction-
naires et des professions libé-
rales.
FONCTIONNAIRES
Comme ancien surveillant
d'internat, je connais les besoins
du personnel subalterne du
corps enseignant et des petits
fonctionnaires.
ECOLES
J'ai pu, au cours de mes vi-
sites dans le département, me
rendre compte de la nécessité de
créer en maints endroits des
écoles, de doter de nouvelles
classes celles déjà existantes,
pour assurer comme il convient
l'instruction des enfants.
COMMUNES
Je saurai assurer une liaison
constante avec les Mairies de la
Circonscription, pour défendre
auprès du Gouvernement géné-
ral les intérêts de leur com-
mune.
EAU
On ne peut admettre que bien
des communes ne soient pas ra-
vitaillées comme il convient, il
échet, puisque l'eau de Beni Ba-
del doit être amenée à Oran, que
les communes se trouvant sur
le parcours de la conduite, bé-
néficient de cette adduction.
ASSISTANCE SOCIALE
ET MEDICALE
Au point de vue de l'assis-
tance sociale et médicale, bien
des choses sont à faire, cet im-
portant problème aura toute
mon attention.
CHOMAGE
1 Je ne ménagerai point mes
efforts en faveur des malheu-
reux que la crise économique
prive de travail, j'entends être
leur défenseur.
Tel est dans ses grandes li-
gnes le programme que j'ai
l'honneur de soumettre aux
électeurs non colons de la 5"
Circonscription.
J'espère - que tous les Natio-
naux de la Circonscription as-
sureront le succès de ma candi-
dature; pour ma part, je les as-
sure qu'ils peuvent dès mainte-
nant compter sur tout mon dé-
vouement pour travailler à la
prospérité de l'Algérie.
VIVE L'ALGERIE.
VIVE LA FRANCE.
Gaston VIDAL,
Avocat au Barreau d'Oran,
Membre du Bureau Politique
du Parti Populaire Français,
Secrétaire du P.P.F.,
Candidat National anti-marxiste,
Investi par les Partis Nationaux
et le Rassemblement National
d'Oran.
Antoine
SANSANO.
dans l'ombre
de l'au-delà,
tu suis
notre marche
en avant.
écrit PAUL GUITARD
dans l'« Emancipation Nationale »
Un parti a ses succès, ses
belles heures. Il a aussi ses heu-
res noires. Il a ressenti, par
exemple, comme si on lui arra-
chait chaque fois une partie es-
sentielle de lui-même, la mort
d'Abremski, vaillant pionnier
de notre organisation ; les as-
sassinats de Manuel Manchon,
Louis Revertégat, Noël Arnaud.
La semaine dernière, hélas !
nous apprenions la fin impré-
vue d'un de nos militants, par-
mi les meilleurs : Antoine San-
sano, secrétaire fédéral adjoint
d'Oranie.
Sansano était un ouvrier, fils
de ses œuvres, parvenu dans
l'entreprise où il travaillait, par
sa seule - valeur, au poste de di-
recteur commerciaf Le Parti
l'avait proposé, au Rassemble-
ment National d'Oran, comme
candidat aux dernières élections
des délégués financiers. Les
électeurs avaient ratifié d'en-
thousiasme cette proposition.
Au moment même où il était
appelé à intensifier son action,
ses efforts, Sansano est frappé
par le destin aveugle. Mais,
comme pour les autres, son
exemple survivra. C'est le sens
de l'appel émouvant que nous
faisons sur les fosses ouvertes
où l'on ensevelit nos chers
morts, mais où l'on ne pourra
jamais enfouir leur souvenir et
la marque de leurs vertus, la
portée de leurs leçons.
— Camarade Sansano ?
— Présent !
— Tu es parti, toi aussi.
Mais dans l'ombre de l'au-delà,
tu suis notre marche en avant.
Tu la guides encore. Tu n'auras
droit au vrai repos, ami dispa-
ru, que le jour où nous pour-
rons venir nous incliner devant
ta tombe, et te dire :
— Dors en paix, maintenant.
L'Etat Populaire Français est
fondé, et Doriot préside à ses
destinées.
Gaston VIDAL
Gaston VIDAL est né à Perpignan le 13 juillet 1901. de père
et mère Catalans.
Il termina ses études secondaires comme répétiteur d'internat
au Lycée de Gap, et en 1921. il vint rejoindre en Algérie sa
famille qui l'y avait précédé de quelques mois.
Etant clerc d'avoué, il prépara les examens de la licence en
droit, et dès qu'il obtint le grade de licencié, exerça la profession
d'avocat.
Gaston VIDAL, qui n'avait jamais fait de politique, comprit,
après les élections législatives de mai 193(5, la nécessité dans
laquelle se trouvait tout National, de militer pour la sauvegarde
du patrimoine de la France.
Il fut l'un des fondateurs du Rassemblement National et se
vit confier dans le comité de cet organisme, les fonctions de
responsable à la propagande. j
Au lendemain de l'inoubliable défilé du 1-1 Juillet 1930, il
rappela Monsieur DUBOIS à un peu plus de correction dans
une lettre ouverte publiée par « Oran-Matin ».
Fin juillet 193(5, il adhéra au Parti Populaire Français et,
après son voyage à Oran de novembre 193(5, Jacques DORIOT
lui confia la direction de la Fédération d'Oran.
Comme Secrétaire du P.P.F., Gaston VIDAL a fait montre
d'une grande activité. Membre du Conseil National du Parti,
il a été coopté le 12 juin dernier au Bureau politique.
Les Partis Nationaux et le Rassemblement National d'Oran,
en donnant leur investiture à Gaston VIDAL, ont ratifié le choix
du Parti Populaire Français, choix qui sera également ratifié
par les électeurs de la 5' circonscription d'Oran B non colons,
qui assureront le succès du candidat National anti-marxiste.
LA FEDERATION D'ORAN DU P.P.F.
Les membres de la section des Amitiés Latines
aeelament à Sédiman la candidature
de Gaston VIDAL aux Délégations Financières
Une très nombreuse assistance de
Nationaux se trouvait réunie mer-
credi dernier à Sédiman, pour y
fêter la constitution d'une sous-
section des Amitiés Latines.
De nombreux orateurs de ce par-
ti s'y firent entendre ; ce furent :
Constant Manucci, un ex-militant
communiste désabusé qui expliqua
à ses auditeurs pourquoi il avait
abandonné ce parti ; Oliver, qui
traita de l'influence et de la main-
mise absolue des juifs du monde en-
tier sur le parti communiste et sur
tous les partis front populaire en
général. Camille Botella qui fit, lui,
une critique très serrée du Front
populaire et de son œuvre néfaste
en France.
(Lire la suite en 2' page)
d 0
Lunion des partis
j nationaux
S'EST RÉALISÉE FACILEMENT
sur le nom
de Gaston VIDAL
Dès que fut connue la décision
préfectorale fixant les élections au
26 juin, les Partis Nationaux d'Oran:
P.S.F., P.P.F., Amitiés Latines et Ac-
tion Nationale ont immédiatement
cherché un terrain d'entente dans le
but de réaliser un accord dans le
minimum de temps et avec le mini-
mum de discussion.
Au P.P.F., en l'absence de Gaston
Vidal, en route pour Paris où il de-
vait assister au Conseil National du
12 juin, nous avons immédiatement
avisé télégraphiquement Victor Ar-
righi. La décision — bien légitime
— de présenter un candidat P.P.F.
Pour la victoire
des Nationaux,
Souscrivez !
tf L ne suffit pas de dire ;
Jt « l'élection de Gaston Vi-
dal est assurée » - Il faut
qu'elle le soit au premier
tour de scrutin, et cette vic-
toire, qui sera celle de tous
les nationaux, doit être
écrasante.
Pour cela, il faut le dé-
vouement de tous et chacun
doit s'apprêter à donner
l'effort maximum.
Mais sans le « nerf de la
guerre » les plus belles
énergies risquent d'être sté-
riles.
Et ce qui manque le plus
au P.P.F. c'est précisément
le « nerf de la guerre ».
Il faut donc de l'argent,
beaucoup d'argent pour que
notre propagande, durant la
semaine prochaine, atteigne
la plus grande intensité.
Munissez-vous donc de
listes de souscriptions. Sous-
crivez et faites souscrire vi-
te !
Il nous faut au moins
vingt mille francs d'ici la
semaine prochaine.
Si chaque P.P.F. fait son
devoir, ce chiffre sera at-
atteint facilement.
Des listes sont à la dis-
position des responsables à
la Maison du Parti.
Camarades, amis, sym-
pathisants, nationaux
Souscrivez pour la victoi-
re de
GASTON VIDAL
Candidat national !
Souscrivez pour l'écrase-I
ment du marxisme!
pour succéder à notre cher disparu,
fut confirmée par le Bureau Poli-
tique.
Sur ces entrefaites, le P.S.F., sous
la signature de M" Sarocchi, prési-
dent du Bureau Politique d'Oran,
nous adressait la lettre suivante :
Oran, le 11 juin.
« Un Arrêté du Gouverneur gé-
« IIérul de l'Algérie intervenu en
« suite du décès de Monsieur An-
« loille Sansano, fixe vous le savez,
« les Elections aux Délégations Fi-
« nancières dans la cinquième cir-
« conscription du département
« d'Oran au 26 juin prochain.
« En raison de la proximité de
« celle date, le P.S.F. tient à vous
« faire connaître sur l'heure l'at-
« titude que son Comité fédéral
« vient d'arrêter.
« Si vous désignez un membre
« du P.P.F. pour occuper ce siège,
« le P.S.F. soutiendra sa candidatu-
« re. Au cas contraire, le P.S.F.
« proposera une réunion des repré-
< sentants des Partis nationaux or-
« ganisés à Oran pour un échange
« de vues préalable Ú la décision
« de chacun de ces Partis.
« En vue des mesures à arrêter
« par notre Comité fédéral dans
« l'une et l'autre éventualité, je
« vous serais très obligé de bien
« vouloir me faire connaître votre
« décision et ce, si possible, avant
.< lundi 13 juin, dix-huit heures. »
*
**
Nous répondions aussitôt au P.S.
F. par la lettre suivante :
Oran, le 12 juin 1!)38.
M. le Directeur Politique
de la Fédération d'Oran
du Parti Social Français,
ORAN.
M. le Directeur politique.
Vous accusant réception de votre
lettre du 11 courant, j'ai l'honneur
de vous informer que le Bureau Po-
litique du Parti Populaire Français
a décidé de présenter un candidat
membre du P.P.F. pour occuper le
siège laissé vacant par le décès de
notre regretté camarade Antoine
Sansano.
La décision spontanée du P.S.F.
de soutenir cette candidature nous
touche très vivement et je vous re-
mercie au nom de notre Parti.
Nous sommes heureux de consta-
ter, une fois de plus, que l'union
des Nationaux n'est pas un vxiin
mot.
Veuillez agréer. Monsieur le Di-
recteur du Bureau Politique. l'ex-
pression de mes meilleurs senti-
ments P.P.F.
Le Secrétaire fédéral adjoint,
Marcel GARAU.
Le même jour, sur nos propres
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