Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1938-05-21
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 21 mai 1938 21 mai 1938
Description : 1938/05/21 (A2,N54). 1938/05/21 (A2,N54).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229943w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
L Oranie populaire
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. — Président : Jacques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. - N" 54
Prix du Numéro :
0,50 -
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud -- ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 21 MAI 1938
REALISONS
par Gaston VIDAL
Secrétaire fédéral,
Membre du Conseil national.
L'UNION DES NATIONAUX
- - demandée par
Jacques DORIOT
J
acques Doriot a terminé vendre-
di par une visite dans les
Hauts-Plateaux sa triomphale
tournée en Oranie.
Le Comité Fédéral est heureux
d'enregistrer le succès de ce voyage,
succès dû au dévouement de tous les
militants du Parti qui, depuis la
création de la Fédération, mènent le
combat.
La vague d'enthousiasme que la
visite de notre Chef a soulevée doit
maintenant porter ses fruits. C'est
encore aux militants qu'il appar-
tient de récolter une ample moisson.
Une fois de plus, le Comité Fédé-
ral leur fait confiance, sachant par
avance que la cause qui leur est re-
mise est en de bonnes mains.
Il faut en tous lieux développer et
faire connaître le programme de no-
tre Parti. Il faut démontrer aux ou-
vriers qui croient encore aux bien-
faits -de l'internationalisme, l'échec
des gouvernements du Front Popu-
laire.
Pour cela, il .suffit de répéter les
enseignements précieux des discours
de Jacques Doriot, ainsi nous redon-
nerons le sens de la Patrie à ceux
qui se sont éloignés de cette grande
,idée.
Et puis, ne craignons pas de répé-
ter qu'en France la première place
est peur les Français. Trop d'étran-
.gers,-considèrent que la France est à
l'heure actuelle une nation à exploi-
ter. N'hésitons pas à leur parler
hput et ferme et à leur rappeler que
nous sommes chez nous, alors qu'ils
ne sont pas chez eux.
Surtout, comme nous ne cessons
de le répéter, soyez, Militants du
Parti; les soldats de l'union. Tra-
vaillez au rapprochement des Natio-
naux.
Tendez toujours une main large-
ment ouverte au Camarade National
qui est à côté de vous. j
Jacques
DORIOT
met au défi le Colonel de
LA ROCQUE, MM. Saroc-
chi et Gatuing de présenter
le texte des prétendues
propositions d'union d'oc-
tobre 1936 du P.S.F.
Lire l'article en page 2
Bouillabaisse
sans rascasse !
Avec infiniment d'esprit, M.
Gatuing a déclaré un jour :
« Le P.P.F. exagère avec ses
propositions d'union. 'l'
« II nous propose une bouil-
labaisse, notre grand parti, avec
ses trois millions d'adhérents,
apporterait tout le poisson et
M. Doriot se contenterait d'une
minuscule rascasse. »
La rascasse, M. Gatuing, est 1
un drôle de poisson, plein d'arê-
tes et de piquants. On a du mal
à le prendre, mais c'est lui, ne 1
vous en déplaise, qui donne le
goût à la bouillabaisse. Et une 1
bouillabaisse sans rascasse ne
vaut pas grand'chose.
Entre la bouillabaisse sans
rascasse du P.S.F. et la bouil-
labaisse avec rascasse du P.P.F.,
les Français auront vite fait
leur choix. 0_, o. -,
FUERA.
N'oubliez jamais que le sort de la
France prime les questions de Parti
et que vous rendriez un mauvais
service à la cause commune en ou-
bliant ce grand principe.
Le jour où vous aurez uni tous les
adversaires du marxisme, la victoire
sera proche.
La fierté de Jacques Doriot sera
d'avoir préconisé l'union. Votre gloi-
re à vous sera de l'avoir réalisée.
Et quand, enfin débarrassée des
marxistes et des étrangers, la Fran-
ce aura repris sa place dans le mon-
de, vous pourrez dire : « En mili-
tant pour l'union des Nationaux, j'ai
contribué à la victoire de mon
Pays ».
A Mostaganem
NOTRE CHEF REMPORTE
UN TRIOMPHAL SUCCÈS
Nos ::lIlis liront en page 2 les ré-
ponses qu'ont faites Victor Arrighi
et Jacques Doriot aux attaques inso-
lentes de MM. Gatuing et Sarroc-
chi. Ici, nous ne parlerons que de
l'atmosphère générale de la réu-
nion qui fut un des plus beaux
triomphes de la tournée que notre
Chef a faite en Oranie.
Dans l'immense entrepôt rectan-
gulaire de la Société Cotonnière et
dans la grande cour qui lui fait sui-
te, huit à dix mille personnes ont
pris place.
— 2.800, affirme le commandant
'Pujol qui est un humoriste qui
s'ignore.
Du début à la fin de la réunion,
l'enthousiasme ne cesse de monter.
Et une minute particulièrement
émouvante est celle où la foule tou-
te entière salue le docteur Bentami
auquel Jacques Doriot vient de ren-
dre hommage.
On peut le dire sans crainte: lors-
qu'un parti possède dans ses rangs
des hommes comme Bentami et tous
ceux de l'« Académie de Mostaga-
nem » il est sûr de triompher.
La présence d'un Bentami à nos
côtés est un sur garant que nous ne
sommes pas trompés, car il n'est
pas de ceux qui composent avec la
vérité, avec la sincérité.
Le petit juif qui dirige « Oran-
Moscou » ne s'y est pas mépris. S'il
essaye d'injurier Bentami, c'est qu'il
sait qu'il n'a pas d'ennemi plus dan-
gereux, plus courageux.
Nous estimons que les injures de
Rouzé Machinsky sont un grand
honneur pour ceux à qui elles
s'adressent.
1 L'HYMNE MOSTAGANEMOIS
A JACQUES DORIOT
Dans un de nos précédents nu-
méros nous avons parlé d'un hym-
ne créé à Mostaganem. La primeur
en était réservée à notre Chef.
Il constitue un splendide homma-
ge à « l'ouvrier de France ». Doté
d'une très belle musique, magnifi-
quement chantée au cours de la réu-
nion par la chorale mostaganémoi-
! se il souleva l'enthousiasme des au-
diteurs.
Jacques Doriot a été très touché
par cette délicate attention. Les pa-
roles de cet hymne sont l'œuvre de
notre camarade Arnaud. La musi-
que est d'un de nos amis qui veut
taire son nom.
,. Après les réiinitms d'Oran, de Si- t
di-bel-Abbès, celle de Mostaganem
est venue confirmer tes immenses
progrès réalises par l'idée P.P.Î'\ e:r
Igérie. :.,.
LE CALDERO
Primitivement Jacques Doriot a-
vait manifesté son intention de
quitter Mostaganem dans la matinée
du jeudi. Nos camarades déçus de
n'avoir pu le retenir à déjeuner in-
sistèrent de tellement bonne grâce
que notre Chef modifia son horaire
et accepta de présider un caldéro
que lui offrirent les militants de la
section à la Salamandre.
Cent cinquante camarades prirent
place autour des tables et le repas
se déroula dans la plus.franche gaî-
té.
A l'heure du Champagne, Jacques
Doriot prononça une fort belle al-
location et remercia tous les mili-
tants du parti de Mostaganem.
UNE DELEGATION DE
L'ACTION NATIONALE
VIENT REMERCIER LE P.P.F.
Une délégation de l'Action Natio-
nale, conduite par M. Cougul, fit en-
suite son entrée.
Au nom de l'Action Nationale de
Mostaganem et du Cercle Jacques
Bainville, M. Cougul remercia en
termes émouvants, Jacques Doriot
de la belle leçon patriotique qu'il
avait faite le jour précédent aux na-
tionaux de la région. Il adressa en-
suite ses remerciements au P. P. F.
de Mostaganem pour avoir prêté la
belle salle Jacques Doriot aux ora-
teurs d'Action Française lors de
leur tournée dans le département.
Jacques Doriot remercia M. Cou-
gul de ses belles paroles et lui dit :
« Quoiqu'on en dise, je ne suis
pas monarchiste, je suis au contrai-
re profondément républicain et j'es-
time que le retour de la Monarchie
en France ne peut pas être envi-
! sagé.
« Mais en dehors de cette ques-
tion doctrinale qui nous divise nous
luttons pour la même cause, celle
de la France. Sur ce dernier point,
faisant preuve d'un grand senti-
ment national, vous avez scellé
l'union avec nous, car vous avez
compris que ce qui importait avant
tout était de sauver le pays.
« Dans la lutte, nous marchons
côte à côte sans confondre nos doc-
trines, c'est ce que je demande à
tous les nationaux. »
Des applaudissements nourris sa-
luent ces paroles et la réunion
prend fin au chant de « France li-
bère toi » et de la «. Marseillaise ».
Pierre ERimEE.
Les villages
des Hauts-Plateaux
;:' en fête
reçoivent notre Chef
L'attachement
des
héroïques défricheurs
de
ces terres déshéritées
à notre cause
est
l'honneur de notre Parti
et la
preuve de la grandeur
de notre action
Parmi tous les compte-rendus que
nous avons dressés des magnifiques
réunions qui se sont succédées dans
le département d'Oran, nous vou-
drions accorder une place spéciale
à celui des manifestations qui se
sont déroulées sur les Hauts-Pla-
teaux à l'occasion de la venue de
notre chef.
Les régions que nous avons visi-
tées Vendredi 13 mai sont certaine-
ment les premières régions de l'Em-
pire à être intégralement P. P. F.
sans exception aucune. à l'image de
la France future.
Là-bas, le P.P.F. a formé le fais-
ceau de toutes les énergies et tous
collaborent au sein de notre Parti
pour la grandeur de la Patrie.
Peut-on croire que si nos doctri-
nes étaient mauvaises ou que notre
action politique ne soit pas confor-
me à l'intérêt de la France, les po-
pulations des Hauts-Plateaux nient
ainsi adopté la cause du P.P.F.
Les petits icolons que l'on trouve
dans ces terres déshéritées forment
l'élite de la colonisation française.
Trompés par les Gouvernements
qui les avaient installés sur ces ter-
res ingrates, ils seront acharnés et
ont réussi à transformer ces régions
arides en pays de culture.
Mais l'autre jour, alors que nous
roulions sur les routes ou sur les
pistes, notre .cqaicuss serrait. La
gelée a grillé toutes les récoltes et
le peu qui a pu reprendre sera pro-
bablement Jjrûlé par-le. siroco.
Pour la troisième année de suite
la misère s'est abattue: sur les Hauts
Plateaux. l"
Et cependant, un accueil absohi-
ment inoubliable fut réservé à notre
chef, chacun s'étant saigné à blanc
pour que la réception fût digne de
celui am.est considéré Jïi-bas com-
me le sauveur-4c -France et le
chef de l'Etat populaire français de
demain.
Il Quelques imbéciles en mal de dé-
magogie ont appelé ces gens des
« révolutionnaires en Hispano ».
Pour pouvoir écrire une aussi mo-
numentale ânerie, une pareille in-
jure, il faut qu'ils n'aient jamais mis
les pieds sur les Hauts-Plateaux
oranais.
Le jour où tous les prébendiers
et les repus grands propagateurs de
la lutte des classes et des doctrines
soviétiques auront pu nous fournir
la preuve qu'ils ont rendu autant
de services à la France que les co-
Ions français des Hauts-Plateaux, ce
jour-là nous nous inclinerons de-
vant eux en disant comme Doriot
« Je suis votre serviteur. »
UNE
ORDURE
Après les deux réunions qu'il a
données à Oran, Maître Jacques, de-
venu un homme de « bonne éducll-
tion », accompagné de fidèles, a
consacré l'après-midi et la nuit du
mardi à festoyer joyeusement dans
un établissement de nuit de notre
ville. Le champagne, payé pur les
pauvres poires fraîches, a coulé à
flots et les faveurs des unes et des
autres ont été largement rhl/lmé-
rées.
(Un anonyme dans « Oran-Répu-
blicain » du 15 mai 1938).
**
Dans l'après-midi du mardi
10 mai, Jacques Doriot elin-
clinaitsur la tombe re Manuel
Manchon, à Sidi-bel-Abbès.
Dans la soirée, il tenait une
magnifique réunion qui fut
suivie d'un banquet qui, vu
l'heure tardive à laquelle il
avait commencé, ne se termi-
na que vers 1 heure du matin.
Les kokos oranais auront
beau lancer contre nous des
torrents de bave et de boue, ils
ne pourront enraysr la marche
en avaat -du P>P,IV -
Après cette journée passée avec
ces hommes courageux, on ne peut
plus douter du triomphe final de
notre Parti et l'on se rend compte
que ce triomphe sera celui de la
France.
NIAI.A.
(Lire le compte rendu en 4 page)
Contre - Vérités
CE QU'ILS PRETENDENT
Le commandant Pujol. prési-
dent du district de Mostaganem,
fait connaître aux auditeurs qui
ont assisté à la réunion que don-
nait le Président du P.P.F., le 11
mai, dans l'entrepôt de la Société
Cotonnière, que M. Valéro, che-
minot, ancien combattant, monté
à la tribune et présenté par M.
Victor Arrighi comme démission-
naire du P.S.F., le jour de la réu-
nion, pour adhérer au P.P.F., n'a
jamais été inscrit au Parti Social
Français.
Commandant PUJOL Adrien.
(Lettre publiée par « Oran-Ma-
tin » et l'« Echo d'Oran « le 11
mai.)
LA VERITE
Monsieur le Directeur.
En réponse à la note parue dans
votre estimé journal, sous la signa-
turc de M. le Commandant Pujol,
chef du district P.S.F. de Mostaga-
nem, affirmant que je n'ai jamais
appartenu au Parti Social Français,
je me dois d'opposer au signataire
de cette note, le démenti le plus for-
mel, et je tiens à la disposition de
tous ceux qui le dénient ma carte
d'adhérent à ce groupement.
Ceci étant une chose bien mise au
point, j'ajoute que je tendrai tou-
jours une main fraternelle à tous
ceux, quel que soit le groupe auquel
ils appartiennent, dès l'instant qu'ils
afficheront les sentiments nationaux
et un lien vraiment sincère d'union.
Albert VALERO,
Médaillé militaire, croix de guerre,
grand mutilé, gueule cassée au
péril de sa vie, pour la France.
(Mise au point publiée par Oran-
Matin et Echo d'Oran du 1ii mai.)
Quant à la cinquantaine de mem-
bres du P.S.F. - et non 1.000 -
présents à la réunion comme invités,
la plus grande correction leur inter-
disait toute manifestation bruyante
qui aurait paru déplacée dans une
réunion qui n'était pas organisée par
leur Parti.
D'ailleurs, des instructions préci-
ses leur avaient été données la
veille ; la consigne était de se con-
duire en P.S.F. digne de ce nom.
Commandant Pujol Adrien,
chef du district de Mostaganem
du P.S.F.
(Lettre publiée par l'Echo d'Oran et
Oran-Màtin le 14 mai 1938.)
Le 12 mai, à Tiaret, le Prési-
dent du P.S.F. M. Mirgon, tente
de saboter, avec l'appui d'un
groupe de choc féminin, la réu-
nion donnée par Jacques Doriot
et Victor Arrighi.
Est-ce quand des orateurs juifs
ou Front Populaire viennent les
insulter que les P.S.F. de Tiaret
se conduisent « en .P.S.F, dignes
de ce nom » 1
Devant
plus de 2.000 auditeurs
LE CHEF DU PARTI
TIENT à TIARET
une magnifique réunion
Une RIDICULE TENTATIVE
de SABOTAGE de la PART du P.S.F.
ECHOUE LAMENTABLEMENT
C'est dans la salle des fêtes de
Tiaret que s'est tenue la dernière
grande réunion en Oranie de Jac-
ques Doriot.
La section de Tiaret a remarqua-
blement décoré le lieu de la mani-
festation.
Dès six heures la salle est pleine
à craquer. Lorsque le Chef parait
une ovation identique à toutes cel-
les qu'il nous a été donné d'enten-
dre, salue son arrivée. Longuement
la foule. debout, l'acclame.
La réunion est placée sous la pré-
sidence du docteur Azam, maire de
Tiaret, père de notre camarade Gé-
rard Azam, animateur de notre Par-
ti dans toute la région.
M. Viniger, le jeune et sympathi-
que Conseiller général de la région,
prend la parole le premier et lance
un appel à l'union.
La parole est ensuite donnée à
Victor Arrighi qui traite le problè-
me de l'union de tous les nationaux
en Algérie.
Comme le jour précédent à Mos-
taganem il s'étonne à juste titre de
l'attitude du P.S.F. qui prétend vou-
loir se mettre « à côté des natio-
naux », de quel côté ? Du côté des
Juifs.
LE GROUPE DE CHOC FEMININ
DU P.S.F. ENTRE EN ACTION
A ce moment on voit s'agiter sur
les chaises qui sont au premier
rang, quelques dames dont l'élégan-
ce somptueuse détonne un peu dans
cette réunion. Il s'agit de dames
P.S.F. très en vue dans la région.
L'unc d'cnire elles se lève et ten-
te d'interrompre Arrighi. La salle
toute entière manifeste son indi-
gnation.
Arrighi reprend le fil de son dis-
cours. mais à un bref commande-
ment le groupe de choc féminin
recommence sa tentative d'ohstruc-
tion.
Comme cela allait tourner mal
pour elles, un homme qui ne parait
pas être en possession de tous ses
moyens se lève et éructe quelques
paroles inintelligibles.
Il s'agit du docteur Mirgon, pré-
sident local du P.S.F.
Victor Arrighi calme son ardeur
en lui déclarant ainsi qu'aux inter-
ruptrices :
Je suis très étonné que vous
essayiez d'empêcher, dans une réu-
nion nationale privée. les orateurs
nationaux, dont le chef d'un grand
parti, de parler !
« Lorsque les orateurs commu-
nistes, socialistes ou juifs viennent
vous insulter.ici à Tiaret. comme
cela s'est produit déjà on ne vous
voit pas ! Ce sont leurs réunions et
non les nôtres que vous devriez in-
terrompre !
« Je fais juges tous les nationaux
de cette salle de l'attitude de désu-
nion de certains membres du
P.S.F. »
Sans le sang-froid des P.P.F. pré-
sents le docteur Mirgon aurait re-
çu sur le champ la correction qu'il
méritait.
Subitement calmé, le docteur Mir-
gon et son bataillon de dragons
femmes se tient coi et Victor Arri-
ghi termine en toute tranquillité
son bel exposé.
Puis M. Viniger, président du
Rassemblement National, prend la
parole pour lancer un nouvel ap-
pel à l'union qu'il termine en dé-
clarant :
(Lire la suite en 4* page)
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS. — Président : Jacques DORIOT
DEUXIEME ANNEE. - N" 54
Prix du Numéro :
0,50 -
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud -- ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 21 MAI 1938
REALISONS
par Gaston VIDAL
Secrétaire fédéral,
Membre du Conseil national.
L'UNION DES NATIONAUX
- - demandée par
Jacques DORIOT
J
acques Doriot a terminé vendre-
di par une visite dans les
Hauts-Plateaux sa triomphale
tournée en Oranie.
Le Comité Fédéral est heureux
d'enregistrer le succès de ce voyage,
succès dû au dévouement de tous les
militants du Parti qui, depuis la
création de la Fédération, mènent le
combat.
La vague d'enthousiasme que la
visite de notre Chef a soulevée doit
maintenant porter ses fruits. C'est
encore aux militants qu'il appar-
tient de récolter une ample moisson.
Une fois de plus, le Comité Fédé-
ral leur fait confiance, sachant par
avance que la cause qui leur est re-
mise est en de bonnes mains.
Il faut en tous lieux développer et
faire connaître le programme de no-
tre Parti. Il faut démontrer aux ou-
vriers qui croient encore aux bien-
faits -de l'internationalisme, l'échec
des gouvernements du Front Popu-
laire.
Pour cela, il .suffit de répéter les
enseignements précieux des discours
de Jacques Doriot, ainsi nous redon-
nerons le sens de la Patrie à ceux
qui se sont éloignés de cette grande
,idée.
Et puis, ne craignons pas de répé-
ter qu'en France la première place
est peur les Français. Trop d'étran-
.gers,-considèrent que la France est à
l'heure actuelle une nation à exploi-
ter. N'hésitons pas à leur parler
hput et ferme et à leur rappeler que
nous sommes chez nous, alors qu'ils
ne sont pas chez eux.
Surtout, comme nous ne cessons
de le répéter, soyez, Militants du
Parti; les soldats de l'union. Tra-
vaillez au rapprochement des Natio-
naux.
Tendez toujours une main large-
ment ouverte au Camarade National
qui est à côté de vous. j
Jacques
DORIOT
met au défi le Colonel de
LA ROCQUE, MM. Saroc-
chi et Gatuing de présenter
le texte des prétendues
propositions d'union d'oc-
tobre 1936 du P.S.F.
Lire l'article en page 2
Bouillabaisse
sans rascasse !
Avec infiniment d'esprit, M.
Gatuing a déclaré un jour :
« Le P.P.F. exagère avec ses
propositions d'union. 'l'
« II nous propose une bouil-
labaisse, notre grand parti, avec
ses trois millions d'adhérents,
apporterait tout le poisson et
M. Doriot se contenterait d'une
minuscule rascasse. »
La rascasse, M. Gatuing, est 1
un drôle de poisson, plein d'arê-
tes et de piquants. On a du mal
à le prendre, mais c'est lui, ne 1
vous en déplaise, qui donne le
goût à la bouillabaisse. Et une 1
bouillabaisse sans rascasse ne
vaut pas grand'chose.
Entre la bouillabaisse sans
rascasse du P.S.F. et la bouil-
labaisse avec rascasse du P.P.F.,
les Français auront vite fait
leur choix. 0_, o. -,
FUERA.
N'oubliez jamais que le sort de la
France prime les questions de Parti
et que vous rendriez un mauvais
service à la cause commune en ou-
bliant ce grand principe.
Le jour où vous aurez uni tous les
adversaires du marxisme, la victoire
sera proche.
La fierté de Jacques Doriot sera
d'avoir préconisé l'union. Votre gloi-
re à vous sera de l'avoir réalisée.
Et quand, enfin débarrassée des
marxistes et des étrangers, la Fran-
ce aura repris sa place dans le mon-
de, vous pourrez dire : « En mili-
tant pour l'union des Nationaux, j'ai
contribué à la victoire de mon
Pays ».
A Mostaganem
NOTRE CHEF REMPORTE
UN TRIOMPHAL SUCCÈS
Nos ::lIlis liront en page 2 les ré-
ponses qu'ont faites Victor Arrighi
et Jacques Doriot aux attaques inso-
lentes de MM. Gatuing et Sarroc-
chi. Ici, nous ne parlerons que de
l'atmosphère générale de la réu-
nion qui fut un des plus beaux
triomphes de la tournée que notre
Chef a faite en Oranie.
Dans l'immense entrepôt rectan-
gulaire de la Société Cotonnière et
dans la grande cour qui lui fait sui-
te, huit à dix mille personnes ont
pris place.
— 2.800, affirme le commandant
'Pujol qui est un humoriste qui
s'ignore.
Du début à la fin de la réunion,
l'enthousiasme ne cesse de monter.
Et une minute particulièrement
émouvante est celle où la foule tou-
te entière salue le docteur Bentami
auquel Jacques Doriot vient de ren-
dre hommage.
On peut le dire sans crainte: lors-
qu'un parti possède dans ses rangs
des hommes comme Bentami et tous
ceux de l'« Académie de Mostaga-
nem » il est sûr de triompher.
La présence d'un Bentami à nos
côtés est un sur garant que nous ne
sommes pas trompés, car il n'est
pas de ceux qui composent avec la
vérité, avec la sincérité.
Le petit juif qui dirige « Oran-
Moscou » ne s'y est pas mépris. S'il
essaye d'injurier Bentami, c'est qu'il
sait qu'il n'a pas d'ennemi plus dan-
gereux, plus courageux.
Nous estimons que les injures de
Rouzé Machinsky sont un grand
honneur pour ceux à qui elles
s'adressent.
1 L'HYMNE MOSTAGANEMOIS
A JACQUES DORIOT
Dans un de nos précédents nu-
méros nous avons parlé d'un hym-
ne créé à Mostaganem. La primeur
en était réservée à notre Chef.
Il constitue un splendide homma-
ge à « l'ouvrier de France ». Doté
d'une très belle musique, magnifi-
quement chantée au cours de la réu-
nion par la chorale mostaganémoi-
! se il souleva l'enthousiasme des au-
diteurs.
Jacques Doriot a été très touché
par cette délicate attention. Les pa-
roles de cet hymne sont l'œuvre de
notre camarade Arnaud. La musi-
que est d'un de nos amis qui veut
taire son nom.
,. Après les réiinitms d'Oran, de Si- t
di-bel-Abbès, celle de Mostaganem
est venue confirmer tes immenses
progrès réalises par l'idée P.P.Î'\ e:r
Igérie. :.,.
LE CALDERO
Primitivement Jacques Doriot a-
vait manifesté son intention de
quitter Mostaganem dans la matinée
du jeudi. Nos camarades déçus de
n'avoir pu le retenir à déjeuner in-
sistèrent de tellement bonne grâce
que notre Chef modifia son horaire
et accepta de présider un caldéro
que lui offrirent les militants de la
section à la Salamandre.
Cent cinquante camarades prirent
place autour des tables et le repas
se déroula dans la plus.franche gaî-
té.
A l'heure du Champagne, Jacques
Doriot prononça une fort belle al-
location et remercia tous les mili-
tants du parti de Mostaganem.
UNE DELEGATION DE
L'ACTION NATIONALE
VIENT REMERCIER LE P.P.F.
Une délégation de l'Action Natio-
nale, conduite par M. Cougul, fit en-
suite son entrée.
Au nom de l'Action Nationale de
Mostaganem et du Cercle Jacques
Bainville, M. Cougul remercia en
termes émouvants, Jacques Doriot
de la belle leçon patriotique qu'il
avait faite le jour précédent aux na-
tionaux de la région. Il adressa en-
suite ses remerciements au P. P. F.
de Mostaganem pour avoir prêté la
belle salle Jacques Doriot aux ora-
teurs d'Action Française lors de
leur tournée dans le département.
Jacques Doriot remercia M. Cou-
gul de ses belles paroles et lui dit :
« Quoiqu'on en dise, je ne suis
pas monarchiste, je suis au contrai-
re profondément républicain et j'es-
time que le retour de la Monarchie
en France ne peut pas être envi-
! sagé.
« Mais en dehors de cette ques-
tion doctrinale qui nous divise nous
luttons pour la même cause, celle
de la France. Sur ce dernier point,
faisant preuve d'un grand senti-
ment national, vous avez scellé
l'union avec nous, car vous avez
compris que ce qui importait avant
tout était de sauver le pays.
« Dans la lutte, nous marchons
côte à côte sans confondre nos doc-
trines, c'est ce que je demande à
tous les nationaux. »
Des applaudissements nourris sa-
luent ces paroles et la réunion
prend fin au chant de « France li-
bère toi » et de la «. Marseillaise ».
Pierre ERimEE.
Les villages
des Hauts-Plateaux
;:' en fête
reçoivent notre Chef
L'attachement
des
héroïques défricheurs
de
ces terres déshéritées
à notre cause
est
l'honneur de notre Parti
et la
preuve de la grandeur
de notre action
Parmi tous les compte-rendus que
nous avons dressés des magnifiques
réunions qui se sont succédées dans
le département d'Oran, nous vou-
drions accorder une place spéciale
à celui des manifestations qui se
sont déroulées sur les Hauts-Pla-
teaux à l'occasion de la venue de
notre chef.
Les régions que nous avons visi-
tées Vendredi 13 mai sont certaine-
ment les premières régions de l'Em-
pire à être intégralement P. P. F.
sans exception aucune. à l'image de
la France future.
Là-bas, le P.P.F. a formé le fais-
ceau de toutes les énergies et tous
collaborent au sein de notre Parti
pour la grandeur de la Patrie.
Peut-on croire que si nos doctri-
nes étaient mauvaises ou que notre
action politique ne soit pas confor-
me à l'intérêt de la France, les po-
pulations des Hauts-Plateaux nient
ainsi adopté la cause du P.P.F.
Les petits icolons que l'on trouve
dans ces terres déshéritées forment
l'élite de la colonisation française.
Trompés par les Gouvernements
qui les avaient installés sur ces ter-
res ingrates, ils seront acharnés et
ont réussi à transformer ces régions
arides en pays de culture.
Mais l'autre jour, alors que nous
roulions sur les routes ou sur les
pistes, notre .cqaicuss serrait. La
gelée a grillé toutes les récoltes et
le peu qui a pu reprendre sera pro-
bablement Jjrûlé par-le. siroco.
Pour la troisième année de suite
la misère s'est abattue: sur les Hauts
Plateaux. l"
Et cependant, un accueil absohi-
ment inoubliable fut réservé à notre
chef, chacun s'étant saigné à blanc
pour que la réception fût digne de
celui am.est considéré Jïi-bas com-
me le sauveur-4c -France et le
chef de l'Etat populaire français de
demain.
Il Quelques imbéciles en mal de dé-
magogie ont appelé ces gens des
« révolutionnaires en Hispano ».
Pour pouvoir écrire une aussi mo-
numentale ânerie, une pareille in-
jure, il faut qu'ils n'aient jamais mis
les pieds sur les Hauts-Plateaux
oranais.
Le jour où tous les prébendiers
et les repus grands propagateurs de
la lutte des classes et des doctrines
soviétiques auront pu nous fournir
la preuve qu'ils ont rendu autant
de services à la France que les co-
Ions français des Hauts-Plateaux, ce
jour-là nous nous inclinerons de-
vant eux en disant comme Doriot
« Je suis votre serviteur. »
UNE
ORDURE
Après les deux réunions qu'il a
données à Oran, Maître Jacques, de-
venu un homme de « bonne éducll-
tion », accompagné de fidèles, a
consacré l'après-midi et la nuit du
mardi à festoyer joyeusement dans
un établissement de nuit de notre
ville. Le champagne, payé pur les
pauvres poires fraîches, a coulé à
flots et les faveurs des unes et des
autres ont été largement rhl/lmé-
rées.
(Un anonyme dans « Oran-Répu-
blicain » du 15 mai 1938).
**
Dans l'après-midi du mardi
10 mai, Jacques Doriot elin-
clinaitsur la tombe re Manuel
Manchon, à Sidi-bel-Abbès.
Dans la soirée, il tenait une
magnifique réunion qui fut
suivie d'un banquet qui, vu
l'heure tardive à laquelle il
avait commencé, ne se termi-
na que vers 1 heure du matin.
Les kokos oranais auront
beau lancer contre nous des
torrents de bave et de boue, ils
ne pourront enraysr la marche
en avaat -du P>P,IV -
Après cette journée passée avec
ces hommes courageux, on ne peut
plus douter du triomphe final de
notre Parti et l'on se rend compte
que ce triomphe sera celui de la
France.
NIAI.A.
(Lire le compte rendu en 4 page)
Contre - Vérités
CE QU'ILS PRETENDENT
Le commandant Pujol. prési-
dent du district de Mostaganem,
fait connaître aux auditeurs qui
ont assisté à la réunion que don-
nait le Président du P.P.F., le 11
mai, dans l'entrepôt de la Société
Cotonnière, que M. Valéro, che-
minot, ancien combattant, monté
à la tribune et présenté par M.
Victor Arrighi comme démission-
naire du P.S.F., le jour de la réu-
nion, pour adhérer au P.P.F., n'a
jamais été inscrit au Parti Social
Français.
Commandant PUJOL Adrien.
(Lettre publiée par « Oran-Ma-
tin » et l'« Echo d'Oran « le 11
mai.)
LA VERITE
Monsieur le Directeur.
En réponse à la note parue dans
votre estimé journal, sous la signa-
turc de M. le Commandant Pujol,
chef du district P.S.F. de Mostaga-
nem, affirmant que je n'ai jamais
appartenu au Parti Social Français,
je me dois d'opposer au signataire
de cette note, le démenti le plus for-
mel, et je tiens à la disposition de
tous ceux qui le dénient ma carte
d'adhérent à ce groupement.
Ceci étant une chose bien mise au
point, j'ajoute que je tendrai tou-
jours une main fraternelle à tous
ceux, quel que soit le groupe auquel
ils appartiennent, dès l'instant qu'ils
afficheront les sentiments nationaux
et un lien vraiment sincère d'union.
Albert VALERO,
Médaillé militaire, croix de guerre,
grand mutilé, gueule cassée au
péril de sa vie, pour la France.
(Mise au point publiée par Oran-
Matin et Echo d'Oran du 1ii mai.)
Quant à la cinquantaine de mem-
bres du P.S.F. - et non 1.000 -
présents à la réunion comme invités,
la plus grande correction leur inter-
disait toute manifestation bruyante
qui aurait paru déplacée dans une
réunion qui n'était pas organisée par
leur Parti.
D'ailleurs, des instructions préci-
ses leur avaient été données la
veille ; la consigne était de se con-
duire en P.S.F. digne de ce nom.
Commandant Pujol Adrien,
chef du district de Mostaganem
du P.S.F.
(Lettre publiée par l'Echo d'Oran et
Oran-Màtin le 14 mai 1938.)
Le 12 mai, à Tiaret, le Prési-
dent du P.S.F. M. Mirgon, tente
de saboter, avec l'appui d'un
groupe de choc féminin, la réu-
nion donnée par Jacques Doriot
et Victor Arrighi.
Est-ce quand des orateurs juifs
ou Front Populaire viennent les
insulter que les P.S.F. de Tiaret
se conduisent « en .P.S.F, dignes
de ce nom » 1
Devant
plus de 2.000 auditeurs
LE CHEF DU PARTI
TIENT à TIARET
une magnifique réunion
Une RIDICULE TENTATIVE
de SABOTAGE de la PART du P.S.F.
ECHOUE LAMENTABLEMENT
C'est dans la salle des fêtes de
Tiaret que s'est tenue la dernière
grande réunion en Oranie de Jac-
ques Doriot.
La section de Tiaret a remarqua-
blement décoré le lieu de la mani-
festation.
Dès six heures la salle est pleine
à craquer. Lorsque le Chef parait
une ovation identique à toutes cel-
les qu'il nous a été donné d'enten-
dre, salue son arrivée. Longuement
la foule. debout, l'acclame.
La réunion est placée sous la pré-
sidence du docteur Azam, maire de
Tiaret, père de notre camarade Gé-
rard Azam, animateur de notre Par-
ti dans toute la région.
M. Viniger, le jeune et sympathi-
que Conseiller général de la région,
prend la parole le premier et lance
un appel à l'union.
La parole est ensuite donnée à
Victor Arrighi qui traite le problè-
me de l'union de tous les nationaux
en Algérie.
Comme le jour précédent à Mos-
taganem il s'étonne à juste titre de
l'attitude du P.S.F. qui prétend vou-
loir se mettre « à côté des natio-
naux », de quel côté ? Du côté des
Juifs.
LE GROUPE DE CHOC FEMININ
DU P.S.F. ENTRE EN ACTION
A ce moment on voit s'agiter sur
les chaises qui sont au premier
rang, quelques dames dont l'élégan-
ce somptueuse détonne un peu dans
cette réunion. Il s'agit de dames
P.S.F. très en vue dans la région.
L'unc d'cnire elles se lève et ten-
te d'interrompre Arrighi. La salle
toute entière manifeste son indi-
gnation.
Arrighi reprend le fil de son dis-
cours. mais à un bref commande-
ment le groupe de choc féminin
recommence sa tentative d'ohstruc-
tion.
Comme cela allait tourner mal
pour elles, un homme qui ne parait
pas être en possession de tous ses
moyens se lève et éructe quelques
paroles inintelligibles.
Il s'agit du docteur Mirgon, pré-
sident local du P.S.F.
Victor Arrighi calme son ardeur
en lui déclarant ainsi qu'aux inter-
ruptrices :
Je suis très étonné que vous
essayiez d'empêcher, dans une réu-
nion nationale privée. les orateurs
nationaux, dont le chef d'un grand
parti, de parler !
« Lorsque les orateurs commu-
nistes, socialistes ou juifs viennent
vous insulter.ici à Tiaret. comme
cela s'est produit déjà on ne vous
voit pas ! Ce sont leurs réunions et
non les nôtres que vous devriez in-
terrompre !
« Je fais juges tous les nationaux
de cette salle de l'attitude de désu-
nion de certains membres du
P.S.F. »
Sans le sang-froid des P.P.F. pré-
sents le docteur Mirgon aurait re-
çu sur le champ la correction qu'il
méritait.
Subitement calmé, le docteur Mir-
gon et son bataillon de dragons
femmes se tient coi et Victor Arri-
ghi termine en toute tranquillité
son bel exposé.
Puis M. Viniger, président du
Rassemblement National, prend la
parole pour lancer un nouvel ap-
pel à l'union qu'il termine en dé-
clarant :
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