Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1938-04-30
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 30 avril 1938 30 avril 1938
Description : 1938/04/30 (A2,N51). 1938/04/30 (A2,N51).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229940n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
y DÉPÔT :. , -
L' Oranie populaire
L'Oranie populaire
~;..—-.-- -:- ""—attt -. tttt - , -~ - - —
HEBDOMADAIRE DE LA FEDERATION D'ORAN DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS..- - Président: Jacques DORIOT V::5
DEUXIEME ANNEE.. — NI -51
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 30 AVRIL 1938,
Jacques
DORIOT
Président-Fondateur du P.P.I
parlera à Orai
,',' LE 7 MAI
..,
à 17 heures
aux adhérents
des Sections d'Oranie
LE 8 MAI
à 9 heures
à tous les Nationaux
< do département j
'.0, Ces deux réunions auront lieu à la Maison de la Fédération,
15, Boulevard Hippolyte Giraud, Oran -
Pour la réunion du 7, la Carte d'Adhérent de 1938 à jour. des cotisations, sera exigée
- à l'entrée.
Pour la réunion du 8, des cartes d'invitation seront délivrées dans toutes nos permanences
.',' d'Oran et de l'intérieur
Les Secrétaires de Sections seront responsables de la distribution. de ces cartes
LES JUIFS
et L'EMPIRE FRANÇAIS
il est symbolique qu'un des pre-
miers actes du régime sous lequel
nous vivons encore ait été le décret
Crémieux, le 24 octobre 1871, natu-
ralisant les Juifs algériens. Ainsi,
pendant que l'ennemi investissait
Paris, un Juif n'avait d'autre souci
que de nous arracher la plus arbi-
traire des faveurs pour ses frères
de race.
Le premier devoir d'un colonisa-
teur, surtout lorsqu'il se dit démo-
crate, est de respecter les sentiments
de ses sujets. Un des sentiments les
plus vifs chez l'Arabe ou le Berbère
est son horreur du juif. Il n'y a pas
d'antisémitisme plus irréductible que
celui de l'Islam. Ne citons qu'un trait
de ce mépris ! La législation musul-
mane, avant la conquête française,
défendait que l'on retint en justice
le témoignage d'un Juif.
Nous avons scandalisé les indigè-
nes en élevant légalement au-dessus
d'eux les 120.000 juifs algériens, en
comblant de prévenances les 100.000
juifs tunisiens, les 85.000 juifs maro-
cains, en traitant avec eux, en les
laissant s'introduire librement dans
notre vie, dans nos affaires.
En 1870-71, le décret Crémieux
nous valut une grave, une longue sé-
dition algérienne. Pour imposer la
loi du juif, nous dûmes tirer sur les
pères, sur les frères des Turcos qui
venaient d'arroser le sol alsacien de
leur sang.
Aujourd'hui, dans notre Afrique
du Nord inquiète, appauvrie, mena-
cée, le juif est à l'origine de tous
les troubles. Il provoque les inci-
dents sanglants de Sidi-bel-Abbès.
Un Cohen-Hadria joue un rôle de
premier plan dans les émeutes ac-
tuelles de Tunisie. Car la nouvelle
tactique du juif émancipé est de
chercher à s'entendre avec l'indi-
gène, sur notre dos. L'appui qu'ils
prêtent au projet Viollette n'a pas
d'autre sens.
Nous en sommes à ce point qu'à
Constantine, sur 6.000 votants, il y
à 3.000 juifs. Comment pourrions-
jlous, dans ces conditions, défendre
utilement notre prestige ?
Enfin, les juifs de la métropole
viennent prêcher la révolte aux Mu-
sulmans qui, souvent, ne les recon-
naissent pas. Les tournées révolu-
tionnaires du ménage Moch, du pro-
vocateur Lecache ont été immédia-
tement suivies de grèves et d'atten-
tats.
Notre seul espoir, notre seule ga-
rantie, c'ést la quasi-unanimité des
Français de l'Afrique du Nord sur
le péril juif. Qu'ils se gardent sur-
tout bien de désarmer.
L'extravagant dessein de faire de
Madagascar un dépotoir pour les
juifs dont la Pologne ne sait que
faire, a certainement été poussé
beaucoup plus loin qu'on ne l'imagi-
ne. Un journal anglais, l'« Evening
Standard », a précisé que le colonel
Beck avait obtenu, en 1936, de Blum'
et de Moutet, l'autorisation d'en-
voyer une mission officielle d'en-
quête à Madagascar. « Après des
mois de travail, la commission a
conclu que 30.000 familles au moins
peuvent être établies sur le plateau
intérieur de Madagascar, à condition
que les routes nécessaires soient
construites et que soit assurée la ré-
gularisation des cours d'eau. »
Ainsi, les Malgaches et nous de-
vraient, de leurs bras, préparer le
chemin et le camp à l'envahisseur !
La réaction est, par bonheur, très
vive. Personne ne se fait d'illusions
sur le caractère qu'aurait cette émi-
gration juive. Le gouverneur Mau-
rice Ollivier, dans un long article de
L'Illustration, a prouvé qu'il était
physiquement impossible qu'elle fût
agricole. Les juifs évinceraient donc
immédiatement du commerce tous
les Français. Les journaux de Front
Populaire de Madagascar eux-mê-
mes ont pris les devants et protesté
de concert avec les nationaux.
Mais Mandel est ministre des Co-
lonies. Un juif est le proconsul de
la France musulmane !
(« Je Suis Partout », 15-4-38;)
POLITIQUE
MUSULMANE
Que veut le P.P.F. ?
Le Pain,
L'Habitat,
L'Instruction,
ET AUSSI
Une représentation parle-
mentaire musulmane Ega-
le à la représentation fran-
çaise.
Que voulait le
Front Populaire ?
Donner à une minorité
un droit de vote faisant
oublier LA FAIM.
Qu'ont répondu les chefs des
zaouïas, représentant des
millions de musulmans ?
« Et ceci les autorise à protester
contre les. allégations de certains
— Front Populaire — qui veulent
faire croire au Pouvoir Central
que si les REFORMES POLITI-
QUES étaient votées l'effet moral
serait si grand que
LA POPULATION MUSULMANE
D'ALGERIE OUBLIERAIT QU'EL-
LE A FAIM.
« Ils déclarent que pareil langage
ne PEUT ETRE TENU que par
ceux qui n'ont connu LA FAIM
qu'en SPECTATEURS et que la
masse a surtout et avant tout
BESOIN DE REFORMES ECONO-
MIQUES. »
Le P.P.F. n'aurait pas mieux dit.
-----_-'-.0
JEUNE
LIS CETTE SEMAINE
DANS TON JOURNAL
« JEUNESSE DE FRANCE »
L'ENQUETE SUR
LES PETITS MISEREUX
DE NOTRE VILLE
par
Pierre Caminade
Jacques ♦
: DORIOT
1, EN ORAUflE
Tous les Nationaux par Gaston VIDAL 1
Secrétaire fédéral,
Tous les Nationaux Membre du Conseil national. =
- =
du départmnenl vaudront l'entendre
J?
ACQUES DORIÇ^T sera bientôt
en terre d'Empire. Il donnera
dans l'après-midi du samedi 7
,- mai une réunion strictement
réservée aux membres des Sections
d'Oranie et dimanche matin, 8 mai,
à 9 heures, il donnera une grande
réunion privée où sont invités tous
les Nationaux d'Oran et de l'Inté-
rieur. i
Dans le courant de la semaine sui-
vante, le Chef parlera dans diffé-
rentes villes de l'intérieur.
Dès maintenant, tous les militants
du Parti doivent être les propagan-
distes de ces réunions. Les Natio-
naux se doivent de yenir nombreux
écouter le Président-Fondateur du
Parti Populaire Français et les adhé-
rents du Parti ont le devoir de grou-
per autour d'eux tous leurs amis, na-
tionaux pour les amener à la' grande
manifestation du 8 mai.
Le voyage qu'entreprend le Chef
du Parti à travers l'Afrique du Nord
est la preuve de l'intérêt qu'il porte
à l'Empire .Français. -,
Il veut revoir les hommes d'Algé-
rie ; il veut voir les hommes de Tu-
nisie et du Maroc.
L'importance de cette tournée ne
doit échapper à aucun.
L'enthousiasme des auditoires paie-
ra le Chef de ses peines et de ses
fatigues. A vous, militants, le succès
des réunions vous donnera la me-
sure du travail accompli depuis un
an et demi. i.
Vous aurez le droit d'être fiers si
par vous et grâce à votre travail,
la parole de Jacques Doriot peut
toucher des milliers et des milliers
de bons Français d'Algérie.
Et puis, quand le Chef nous aura
quittés, qu'il retrouvera devant lui
les auditoires de la Métropole, sa
joie sera grande de.pouvoir dire aux
Métropolitains qu'il a rencontré, de
l'autre côté de la Méditerranée, des
Français à l'âme solidement trem-
pée, des hommes qui veulent main-
tenir haut le prestige de la Patrie
et qui travaillent en terre d'Empire
pour la grandeur de la France.
Venant participer au XIII° Con-
grès des Corps de Sapeurs-Pompiers
de l'Oranie, ceux de Perrégaux
devaient encore se signaler par leur
mauvais esprit, leur sectarisme et
leurs excentricités moscoutaires.
N'oubliant pas qu'ils étaient les
hôtes d'une ville nationale et fran-
çaise, les sapeurs-pompiers de la ci-
té rouge perrégauloise se dirent en
effet qu'on pourrait bien après tout
— profitant d'un Congrès où la po-
litique n'a rien à faire — se livrer
à une petite manifestation très
« front populaire » avec drapeau
rouge et Internationale à la clé.
M. Léon Blum se repose dans le Midi 1
.Un homme à la côte
UN JUIF VAUT UN BRETON
Une vue de la manifestation que nos camarades parisiens
de l'U.P.J.F. ont faite pour rendre hommage au nom de la
Bretagne à Blum et Dormoy de vieille famille bretonne.
Les, manifestants ont chanté le nouvel hymne breton :
la « Youpaimpolaise ».
, ',.' ",' ,,' (Lire la suite en page 4.)
A MOSTAGANEM, LES POMPIERS
.- -
ROUGES PROVOQUENT
Les Nationaux ripostent
avec vigueur et arrachent aux
Moscoutaires leur drapeau rouge
Samedi soit, en plein restaurant
Franco-Alicante, première manifes-
tation et première bagarre. Pendant
la retraite aux flambeaux, nouveaux
incidents et nouvelles batailles. Au
cours du bal, plusieurs discussions
et plusieurs pugilats. Entre 10 h. et
demie et 11 heures du soir, à l'Ave-
nue Raynal, et devant l'Ecole de
Garçons, de nouveau l'Internatio-
nale et de nouveau une correction.
Mais ces «malheureux pompiers»
n'étaient pas au bout de leur peine.
Dimanche matin, les événements
allaient encore se précipiter. Les
sapeurs-pompiers de Sidi-bel-Abbès
et de Tiaret qui s'étaient vus, la
veille, dans la triste obligation de
« remoucher » assez vertement
leurs collègues de Perrégaux, ne
furent plus les seuls à ne pouvoir
supporter les incongruités et le
sans-gêne de ces singuliers visiteurs
à la tête chaude et aux gestes incon- :
sidérés. Et quelques nationaux se
mirent en mesure — sans même
s'être concertés au préalable — de
ramener les turbulents riverains de
l'Habra à un peu plus de pudeur et
de décence. 1
Tandis que, saluée par les applau-
dissements de quelques juifs, la sec-
tion de Perrégaux venait de défiler
devant l'agence d'Oran-Républicain,
devant la brasserie du Coq Hardi et
devant le café du sieur Aknin. (qui
n'a rien du Breton !) quelques sa-
peurs crurent utile de narguer la
population qui les accueillait et
levèrent le poing dans un geste ma-
nifestement provocateur. C'est alors
que n'écoutant que leur courage, de
vaillants camarades ripostèrent par
la main tendue, largement ouverte,
et que l'un d'entre eux, au cours'
de la bagarre qui survint, enleva
proprement aux pompiers de Perré-
gaux leur bannière rouge qu'ils pro-
menaient un peu partout insolem-
ment.
Complètement désorientés, il leur
fallut un moment pour réaliser
toute l'étendue de la mésaventure
dont ils étaient l'objet, et, revenus
de leur panique, les pompiers per-
régaulois allèrent repêcher leur em-
blème soviétique dans les eaux mal-
odorantes de l'Aïn-Séfra. Ils eurent
alors la prétention de se reformer
en cortège et de défiler le poing
tendu tout autour de la place. Inu-
tile de dire qu'ils n'allèrent pas loin
et qu'en un clin d'œil le fanion leur
fût de nouveau repris et définitive-
ment cette fois.
L'histoire ne dit pas si à leur
retour à Perrégaux — couverts de
lauriers comme bien l'on pense —
leur Municipalité les acclama à
l'ombre de. la Hampe !.
"'---.f't'o,--_J-" - - ~- - - - -~ ---~
La Campagne du 2e Congrès National
GASTON VIDAL !j
Secrétaire Fédéral j
du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS <|
o a parlé, dimanche 24 avrn,
à: Boo-Dànifia
BOU-HANIFIA-BARRAGE ![
ETAIT SOUS LA DEPEN- J»
DANCE TOTALE 0
DES COMMUNISTES MM
LES HABITANTS DE BOU- jï
HANIFIÀ ONT RETROUVE !j
LEUR PATRIE ET |j
« La voix de Jacques DORIOT » s'est fait entendre |j
(Lire le compte rendu de la réunion en 3" page) ji
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L' Oranie populaire
L'Oranie populaire
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DEUXIEME ANNEE.. — NI -51
Prix du Numéro :
0,50
Rédaction - Administration - Publicité : 15, boulevard Hippolyte Giraud - ORAN. - Téléphone 210-45
Prix du Numéro :
0,50
SAMEDI 30 AVRIL 1938,
Jacques
DORIOT
Président-Fondateur du P.P.I
parlera à Orai
,',' LE 7 MAI
..,
à 17 heures
aux adhérents
des Sections d'Oranie
LE 8 MAI
à 9 heures
à tous les Nationaux
< do département j
'.0, Ces deux réunions auront lieu à la Maison de la Fédération,
15, Boulevard Hippolyte Giraud, Oran -
Pour la réunion du 7, la Carte d'Adhérent de 1938 à jour. des cotisations, sera exigée
- à l'entrée.
Pour la réunion du 8, des cartes d'invitation seront délivrées dans toutes nos permanences
.',' d'Oran et de l'intérieur
Les Secrétaires de Sections seront responsables de la distribution. de ces cartes
LES JUIFS
et L'EMPIRE FRANÇAIS
il est symbolique qu'un des pre-
miers actes du régime sous lequel
nous vivons encore ait été le décret
Crémieux, le 24 octobre 1871, natu-
ralisant les Juifs algériens. Ainsi,
pendant que l'ennemi investissait
Paris, un Juif n'avait d'autre souci
que de nous arracher la plus arbi-
traire des faveurs pour ses frères
de race.
Le premier devoir d'un colonisa-
teur, surtout lorsqu'il se dit démo-
crate, est de respecter les sentiments
de ses sujets. Un des sentiments les
plus vifs chez l'Arabe ou le Berbère
est son horreur du juif. Il n'y a pas
d'antisémitisme plus irréductible que
celui de l'Islam. Ne citons qu'un trait
de ce mépris ! La législation musul-
mane, avant la conquête française,
défendait que l'on retint en justice
le témoignage d'un Juif.
Nous avons scandalisé les indigè-
nes en élevant légalement au-dessus
d'eux les 120.000 juifs algériens, en
comblant de prévenances les 100.000
juifs tunisiens, les 85.000 juifs maro-
cains, en traitant avec eux, en les
laissant s'introduire librement dans
notre vie, dans nos affaires.
En 1870-71, le décret Crémieux
nous valut une grave, une longue sé-
dition algérienne. Pour imposer la
loi du juif, nous dûmes tirer sur les
pères, sur les frères des Turcos qui
venaient d'arroser le sol alsacien de
leur sang.
Aujourd'hui, dans notre Afrique
du Nord inquiète, appauvrie, mena-
cée, le juif est à l'origine de tous
les troubles. Il provoque les inci-
dents sanglants de Sidi-bel-Abbès.
Un Cohen-Hadria joue un rôle de
premier plan dans les émeutes ac-
tuelles de Tunisie. Car la nouvelle
tactique du juif émancipé est de
chercher à s'entendre avec l'indi-
gène, sur notre dos. L'appui qu'ils
prêtent au projet Viollette n'a pas
d'autre sens.
Nous en sommes à ce point qu'à
Constantine, sur 6.000 votants, il y
à 3.000 juifs. Comment pourrions-
jlous, dans ces conditions, défendre
utilement notre prestige ?
Enfin, les juifs de la métropole
viennent prêcher la révolte aux Mu-
sulmans qui, souvent, ne les recon-
naissent pas. Les tournées révolu-
tionnaires du ménage Moch, du pro-
vocateur Lecache ont été immédia-
tement suivies de grèves et d'atten-
tats.
Notre seul espoir, notre seule ga-
rantie, c'ést la quasi-unanimité des
Français de l'Afrique du Nord sur
le péril juif. Qu'ils se gardent sur-
tout bien de désarmer.
L'extravagant dessein de faire de
Madagascar un dépotoir pour les
juifs dont la Pologne ne sait que
faire, a certainement été poussé
beaucoup plus loin qu'on ne l'imagi-
ne. Un journal anglais, l'« Evening
Standard », a précisé que le colonel
Beck avait obtenu, en 1936, de Blum'
et de Moutet, l'autorisation d'en-
voyer une mission officielle d'en-
quête à Madagascar. « Après des
mois de travail, la commission a
conclu que 30.000 familles au moins
peuvent être établies sur le plateau
intérieur de Madagascar, à condition
que les routes nécessaires soient
construites et que soit assurée la ré-
gularisation des cours d'eau. »
Ainsi, les Malgaches et nous de-
vraient, de leurs bras, préparer le
chemin et le camp à l'envahisseur !
La réaction est, par bonheur, très
vive. Personne ne se fait d'illusions
sur le caractère qu'aurait cette émi-
gration juive. Le gouverneur Mau-
rice Ollivier, dans un long article de
L'Illustration, a prouvé qu'il était
physiquement impossible qu'elle fût
agricole. Les juifs évinceraient donc
immédiatement du commerce tous
les Français. Les journaux de Front
Populaire de Madagascar eux-mê-
mes ont pris les devants et protesté
de concert avec les nationaux.
Mais Mandel est ministre des Co-
lonies. Un juif est le proconsul de
la France musulmane !
(« Je Suis Partout », 15-4-38;)
POLITIQUE
MUSULMANE
Que veut le P.P.F. ?
Le Pain,
L'Habitat,
L'Instruction,
ET AUSSI
Une représentation parle-
mentaire musulmane Ega-
le à la représentation fran-
çaise.
Que voulait le
Front Populaire ?
Donner à une minorité
un droit de vote faisant
oublier LA FAIM.
Qu'ont répondu les chefs des
zaouïas, représentant des
millions de musulmans ?
« Et ceci les autorise à protester
contre les. allégations de certains
— Front Populaire — qui veulent
faire croire au Pouvoir Central
que si les REFORMES POLITI-
QUES étaient votées l'effet moral
serait si grand que
LA POPULATION MUSULMANE
D'ALGERIE OUBLIERAIT QU'EL-
LE A FAIM.
« Ils déclarent que pareil langage
ne PEUT ETRE TENU que par
ceux qui n'ont connu LA FAIM
qu'en SPECTATEURS et que la
masse a surtout et avant tout
BESOIN DE REFORMES ECONO-
MIQUES. »
Le P.P.F. n'aurait pas mieux dit.
-----_-'-.0
JEUNE
LIS CETTE SEMAINE
DANS TON JOURNAL
« JEUNESSE DE FRANCE »
L'ENQUETE SUR
LES PETITS MISEREUX
DE NOTRE VILLE
par
Pierre Caminade
Jacques ♦
: DORIOT
1, EN ORAUflE
Tous les Nationaux par Gaston VIDAL 1
Secrétaire fédéral,
Tous les Nationaux Membre du Conseil national. =
- =
du départmnenl vaudront l'entendre
J?
ACQUES DORIÇ^T sera bientôt
en terre d'Empire. Il donnera
dans l'après-midi du samedi 7
,- mai une réunion strictement
réservée aux membres des Sections
d'Oranie et dimanche matin, 8 mai,
à 9 heures, il donnera une grande
réunion privée où sont invités tous
les Nationaux d'Oran et de l'Inté-
rieur. i
Dans le courant de la semaine sui-
vante, le Chef parlera dans diffé-
rentes villes de l'intérieur.
Dès maintenant, tous les militants
du Parti doivent être les propagan-
distes de ces réunions. Les Natio-
naux se doivent de yenir nombreux
écouter le Président-Fondateur du
Parti Populaire Français et les adhé-
rents du Parti ont le devoir de grou-
per autour d'eux tous leurs amis, na-
tionaux pour les amener à la' grande
manifestation du 8 mai.
Le voyage qu'entreprend le Chef
du Parti à travers l'Afrique du Nord
est la preuve de l'intérêt qu'il porte
à l'Empire .Français. -,
Il veut revoir les hommes d'Algé-
rie ; il veut voir les hommes de Tu-
nisie et du Maroc.
L'importance de cette tournée ne
doit échapper à aucun.
L'enthousiasme des auditoires paie-
ra le Chef de ses peines et de ses
fatigues. A vous, militants, le succès
des réunions vous donnera la me-
sure du travail accompli depuis un
an et demi. i.
Vous aurez le droit d'être fiers si
par vous et grâce à votre travail,
la parole de Jacques Doriot peut
toucher des milliers et des milliers
de bons Français d'Algérie.
Et puis, quand le Chef nous aura
quittés, qu'il retrouvera devant lui
les auditoires de la Métropole, sa
joie sera grande de.pouvoir dire aux
Métropolitains qu'il a rencontré, de
l'autre côté de la Méditerranée, des
Français à l'âme solidement trem-
pée, des hommes qui veulent main-
tenir haut le prestige de la Patrie
et qui travaillent en terre d'Empire
pour la grandeur de la France.
Venant participer au XIII° Con-
grès des Corps de Sapeurs-Pompiers
de l'Oranie, ceux de Perrégaux
devaient encore se signaler par leur
mauvais esprit, leur sectarisme et
leurs excentricités moscoutaires.
N'oubliant pas qu'ils étaient les
hôtes d'une ville nationale et fran-
çaise, les sapeurs-pompiers de la ci-
té rouge perrégauloise se dirent en
effet qu'on pourrait bien après tout
— profitant d'un Congrès où la po-
litique n'a rien à faire — se livrer
à une petite manifestation très
« front populaire » avec drapeau
rouge et Internationale à la clé.
M. Léon Blum se repose dans le Midi 1
.Un homme à la côte
UN JUIF VAUT UN BRETON
Une vue de la manifestation que nos camarades parisiens
de l'U.P.J.F. ont faite pour rendre hommage au nom de la
Bretagne à Blum et Dormoy de vieille famille bretonne.
Les, manifestants ont chanté le nouvel hymne breton :
la « Youpaimpolaise ».
, ',.' ",' ,,' (Lire la suite en page 4.)
A MOSTAGANEM, LES POMPIERS
.- -
ROUGES PROVOQUENT
Les Nationaux ripostent
avec vigueur et arrachent aux
Moscoutaires leur drapeau rouge
Samedi soit, en plein restaurant
Franco-Alicante, première manifes-
tation et première bagarre. Pendant
la retraite aux flambeaux, nouveaux
incidents et nouvelles batailles. Au
cours du bal, plusieurs discussions
et plusieurs pugilats. Entre 10 h. et
demie et 11 heures du soir, à l'Ave-
nue Raynal, et devant l'Ecole de
Garçons, de nouveau l'Internatio-
nale et de nouveau une correction.
Mais ces «malheureux pompiers»
n'étaient pas au bout de leur peine.
Dimanche matin, les événements
allaient encore se précipiter. Les
sapeurs-pompiers de Sidi-bel-Abbès
et de Tiaret qui s'étaient vus, la
veille, dans la triste obligation de
« remoucher » assez vertement
leurs collègues de Perrégaux, ne
furent plus les seuls à ne pouvoir
supporter les incongruités et le
sans-gêne de ces singuliers visiteurs
à la tête chaude et aux gestes incon- :
sidérés. Et quelques nationaux se
mirent en mesure — sans même
s'être concertés au préalable — de
ramener les turbulents riverains de
l'Habra à un peu plus de pudeur et
de décence. 1
Tandis que, saluée par les applau-
dissements de quelques juifs, la sec-
tion de Perrégaux venait de défiler
devant l'agence d'Oran-Républicain,
devant la brasserie du Coq Hardi et
devant le café du sieur Aknin. (qui
n'a rien du Breton !) quelques sa-
peurs crurent utile de narguer la
population qui les accueillait et
levèrent le poing dans un geste ma-
nifestement provocateur. C'est alors
que n'écoutant que leur courage, de
vaillants camarades ripostèrent par
la main tendue, largement ouverte,
et que l'un d'entre eux, au cours'
de la bagarre qui survint, enleva
proprement aux pompiers de Perré-
gaux leur bannière rouge qu'ils pro-
menaient un peu partout insolem-
ment.
Complètement désorientés, il leur
fallut un moment pour réaliser
toute l'étendue de la mésaventure
dont ils étaient l'objet, et, revenus
de leur panique, les pompiers per-
régaulois allèrent repêcher leur em-
blème soviétique dans les eaux mal-
odorantes de l'Aïn-Séfra. Ils eurent
alors la prétention de se reformer
en cortège et de défiler le poing
tendu tout autour de la place. Inu-
tile de dire qu'ils n'allèrent pas loin
et qu'en un clin d'œil le fanion leur
fût de nouveau repris et définitive-
ment cette fois.
L'histoire ne dit pas si à leur
retour à Perrégaux — couverts de
lauriers comme bien l'on pense —
leur Municipalité les acclama à
l'ombre de. la Hampe !.
"'---.f't'o,--_J-" - - ~- - - - -~ ---~
La Campagne du 2e Congrès National
GASTON VIDAL !j
Secrétaire Fédéral j
du PARTI POPULAIRE FRANÇAIS <|
o a parlé, dimanche 24 avrn,
à: Boo-Dànifia
BOU-HANIFIA-BARRAGE ![
ETAIT SOUS LA DEPEN- J»
DANCE TOTALE 0
DES COMMUNISTES MM
LES HABITANTS DE BOU- jï
HANIFIÀ ONT RETROUVE !j
LEUR PATRIE ET |j
« La voix de Jacques DORIOT » s'est fait entendre |j
(Lire le compte rendu de la réunion en 3" page) ji
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