Titre : L'Oranie populaire : hebdomadaire fédéral du Parti populaire français / président Jacques Doriot
Auteur : Parti populaire français. Fédération (Oran). Auteur du texte
Auteur : Parti populaire français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Oran)
Date d'édition : 1937-08-07
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32829454n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 416 Nombre total de vues : 416
Description : 07 août 1937 07 août 1937
Description : 1937/08/07 (A1,N14). 1937/08/07 (A1,N14).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6229903c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
1" Année. ? 14.
Samedi 7 Août 1937.
REDACTION
ADMINISTRATION
:.j. PUBLICITE
J,,~. 6, boulevard Galliéni
;: - ORAN
Tél.: 210-46
L' ",' ".,', --- , oÈPOT LEeAL : ','.:': ,,-, -- ,.. ,
nrMA on e — HIMLH.
Jinnk -ABONNEMENTS
'Six mois: 1 fr.
ABONNEMENTS
mois flm.
Six mois-. 11 fr.
Un an 20 fr.
PRIX : 0 fr. 50
ABONNEMENTS
Tfoia mois s. 6 fr.
Six mois : 11 fr.
Un an: 20 fr.
HEBDOMADAIRE FEDERAL DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - PREStmEMr : Jaeqnes DORIOT
- Agriculteurs,
;',' le Front
,.",' Populaire
se f. de vous
Les blés durs à 169 francs
Les orges valaient 30 francs,
les blés durs 80 francs.
Le commerce des orges est
encore libre - (mais M. Monnet
ne s'arrêtera pas en si bon che-
min) et elles valent 120 francs,
soit quatre fois leur ancienne
valeur, ce qui correspond bien
à la hausse des prix des matiè-
res- premières et aux successi-
ves dévaluations du franc.
Le commerce des blés est ré-
gi par l'Office du blé mais en
réalité c'est encore le Ministre
de l'Agriculture qui vient d'en
fixer le cours à 169 francs,
deux fois. Ja. valeur précitée.
Point n'est besoin de soutenir
le cours des. orges La loi de
l'offre, et de la demande suffit.
Pour soutenir celui des blés,
il faut avoir recours aux avan-
ces de la ^Banque de: France.
Un exemple frappant de ce
que peuvent attendre nos co-
lons' de l'application des théo-
ries socialistes à l'agriculture.
En attendant si le prix de 169
francs" Tes satisfait, s'ils trou-
vent qu'une hausse de 8 à
peine sur celui pratiqué en 1936
est bien en rapport avec la di-
minution du pouvoir d'achat du
franc — près de 50 s'ils esti-
ment que la politique de non
revalorisation des produits agri-
coles par Monsieur Monnet est
bien la meilleure, qu'ils conti-
nuent à courber l'échiné et à
crier :
« Vive l'Office du blé ! »
-. UNE VICTOIRE DU P.P.F.
SUR LES GACHEURS DE BLÉ
A Garches, là où les grèves agricoles furent les plus violentes, 1
la section locale: du P.P.F. a arraché ce trophée aux
valets de Staline
L'ELECTION LEGISLATIVE DE SAINT-DENIS
Grenier est élu, mais
le Communisme est en recul
Le Monsieur qui ramasse les restes. — Un mort bien
vivant. — Bobards soviétiques et pêche à la ligne. —
1.400 électeurs de moins. - Un journaliste de talent (2).
GRENIER est élu député de
Saint-Denis ; c'est un fait.
H Lorsque le Chef a aban-
donné la tribune de la
Chambre pour monter à la Tri-
bune du Pays, ce pâle individu
est sorti de son trou pour ra-
masser les restes du Grand
TACQUES.
Drôle de succès que le sien.
Mais en dénaturant les faits,
« Or an-Républicain » tente. de
transformer en triomphe un
fait banal et sans importance.
Michel Rouzé et Pierre Ta-
barot soufflent à pleins pou-
mons dans les trompettes de la
victoire. Mais ils sont les pre-
miers à savoir qu'ils n'en tirent
que de faux accords.
Cela, ils ne le disent pas. Ils
ne peuvent d'ailleurs pas l'é-
crire dans leur journal : c'est
la vérité.
Ils expliquent que c'en est
fait du Parti Populaire Fran-
çais, alors que jamais ce grou-
pement n'a manifesté autant
de vitalité, alors que tout ré-
cemment un congrès a été tenu
à Lyonr ville où il y a peu de
temps, on interdisait à Jacques
Doriot de prendre la parole.
Ce simple fait prouve de façon
tangible qu'il y a quelque cho-
se de changé.
Mais, comme Doriot ne cesse
par Gaston VIDAL,
Secrétaire fédéral, @
Membre du Comité Central.
d'inquiéter les marxistes, le
tandem Iiouzé-Tabarot essaie
par tous les moyens de le com-
ballre.
*
*'*
1 Ces jours derniers, les agi-
tateurs communistes annon-
çaient que notre chef avait pris
la décision de se retirer de la
scène politique. Imméfiiater'
ment démentis, ils tentent
maintenant d'exploiter l'élec-
tion Grenier.
Ils oublient toutefois de' si-
gnaler à l'attention de leurs
lecteurs le nômbre pàrticuliè-
rement important des absten-
tionnistes: 6.980 électeurs n'ont
pas. pris part au vote. Décidé-
ment, certains dionysiens ai-
ment aller pêcher à la ligne.
- Rouzé -- et - - Tabarot -- passent
également sous silence le fait
que Grenier a obtenu 1.412
voix de moins qu'aux élections
législatives du 3 mai 1936. Or,
le communiste Grenier a été
élu par 9.475 voix, alors qu'au
scrutin du 3 mai 1936, Jacques
Doriot avait obtenu 11.587 suf-
frages et Grenier 10.887. -
Lorsqu'on connaît la disci-
pline du Parti Communiste, on
sait qu'il n'y a pas eu d'abs-
tention du côté marxiste, on
doit donc admettre que du 3
Quand
il y a des blessés,
les élections
sont «loyales» !!
L'abruti qui signe Michel Houzé
écrit dans « Oran-Moscou » :
Le nettoyage sera plus efficace
encore lorsque, comme à Perrégaux,
des élection « loyales'». auront per-
mis aux citoyens, etc..
Tout le monde a encore à la mé-
moire l'attaque de nos quatre amis
Paslor, Lancien. Guérin et Pérez
par deux mille moscoutairés qui
tentèrent à plusieurs reprises de les
faire brûler "vifs dans le moulin où,
comme ils en avaient le droit en
étant locataires, ils s'étaient barri-
cadés.
Par la suite, ayant enfoncé les
portes, la horde blessa grièvement
nos amis, les laissant pour morts
sur le terrain.
Pastor, Lancien, Guérin et Pérez
étaient venus à Perrégaux pour sou-
tenir la candidature LEGALE d'Ar-
righi. Les moscoutairés tentent de
les assassiner après avoir essayé de
les brûler vifs et c'est cela que Mi-
khaïl appelle des élections « loya-
les » du Front Populaire !
Et c'est ce crétin qui veut gou-
verner l'Oranie et l'Algérie !
mai 1936 au 1" août 1937, les
communistes ont perdu à St-
Denis 1.412 électeurs, et on de-
vine où ces électeurs sont pas-
sés. -
*'1"*
Ainsi donc, la victoire d'oran-
républicain se traduit comme
suit :
Jacques Doriot, maire de St-
Denis, est révoqué dans les
conditions que l'on connaît.
Grâce à la pression adminis-
trative, à l'or de Moscou, à la
négligence de près de 5.000
Nationaux, Grenier est élu con-
seiller municipal.
Doriot se démet de ses fonc-
tions de député. IL NE SE RE-
PRESENTE PAS. Grenier est
élu avec 1.412 voix de moins
qu'il n'en avait eu un an aupa-
ravant.
Un journal légal '^-^coTreset
se serait bien gardé de vouloir
tirer profit d'une telle élection:
mais, la feuille du Boulevard
Sébastopol, avec sa conception
toute particulière de la loyauté,
n'hésite pas à prétendre que
l'élection de Grenier est un suc-
cès sans précédent.
*
**
Nous savons très bien que
les mérites de Rouzé ne sont
pas exceptionnels sinon il se
serait fait dans le monde jour-
nalistique parisien la place de
rédacteur en chef qu'il est venu
chercher à Oran. Il nous prou-
ve une fois de plus qu'il joint
à la médiocrité, l'art de l'ine-
xactitude.
Un voisin de palier de ce
journaliste racontait dernière-
ment qu'il entendait tous les
soirs et tous les matins, Michel
Rouzé réciter dix fois, en guise
de prière, la phrase suivante :
« Je m'engage à dire tou-
jours des inexactitudes ; ja-
mais de ma uie ie ne dirai, ja-
mais de ma vie je n'écrirai la
vérité. »
Les Oranais seront bientôt
obligés de croire que le voisin
de Rouzé n'est pas Marseillais.
Les complices
du
communisme
Le communisme a trouvé
des complices partout, cyni-
ques ou honteux, stupides ou
conscients, depuis ces grands
patrons combinards qui comp-
tent tirer personnellement
profit de leurs complaisances
variées, jusqu'au bêlant trou-
peau des benêts qui broutent
béatement l'herbe vénéneuse
des prés où on les mène paÎ-
tre.
Il y a les lâches et les mé-
chants, les bornés, les aigris,
les aveugles, les tràitres, ceux
que l'on trompe et ceux que
l'on paie.
Edouard HELSEY.
(Le Journal.)
Le P. P. F.
tient une magnifique
réunion à Béni-Saf
la rouge
PLUS DE 160 NATIONAUX,
MEPRISANT LES MENACES
DES MOSCOUTAIRES,
REPONDENT A L'APPEL
DU PARTI
Le 29 juillet notre camarade Vi-
dal, accompagné des camarades Fil-
lis, Sontag et Lemaire, se rendait à
Beni-Saf où la section locale du
P.P.F. avait organisé une réunion.
Notre secrétaire fédéral prit la
parole à 21 heures devant un audi-
toire qui s'élevait à plus de 150 per-
sonnes. Il fit un magnifique exposé
de la situation actuelle et fit appel à
l'union de tous les nationaux contre
le marxisme destructeur.
En terminant l'orateur félicita les
organisateurs de cette réunion qui
a prouvé que les nationaux de
Beni-Saf la rouge, ont le courage de
résister à la menace soviétique.
La réunion prit fin au chant de
« France libère-toi » et de la « Mar-
seillaise ».
Espérant semer la terreur, les
moscoutaires avaient annoncé que
cette réunion du P.P.F. ne se tien-
drait pas à « Moscou n° 2 », il n'y
eut cependant aucun incident à si-
gnaler car-devant l'attitude ferme
lit courageuse des membres du P.P.F.',
les amis des assassins de l'D.R.S.S,
préférèrent rester chez eux.
Ce que veut le P.P. F
en matière iie politique
musulmane
Rappelons à ceux - qui "feignent de l'ignorer
la Résolution votée au premier Congrès
algérien du Parti
Avec une mauvaise foi révoltante
les Musulmans, adhérents du Front
Populaire, attaquent le Parti Popu-
laire Français, « Oran-Républi-
cain » el tous les journaux de par-
tis, d'« Alger Socialiste » à la
« Lutte Sociale », en passant par
tous les organes de défense musul-
mane se font les propagateurs de
ces calomnies.
La semaine dernière nous avons
répondu à M. Benslimane, de Phi-
lippeville, qui a repris à son comp-
le personnel les propositions que
le P.P.F. avait faites dès le 2 jan-
vier 1937.
Aujourd'hui nous croyons qu'il
n'est pas inutile de rappeler le tex-
te de la Résolution votée par les
124 délégués de toutes les sections
du Parti des trois départements
d'Algérie, et cela pour préciser une
fois de plus la position de notre
Parti vis-à-vis des problèmes mu-
sulmans.
La Résolution
du Congrès Algérien
des 2 et 3 janvier 1937
Le premier Congrès Algérien du
Parti Populaire Français, réuni à
Alger les 2 et 3 janvier 1937
s'élève énergiquement contre le
projet Viollette-Blum, première éta-
pe vers la création d'un collège
électoral dans lequel l'influence
française ne pourrait plus s'exer-
cer.
Proteste contre cette première et
grave atteinte au principe même
de la souveraineté nationale dans
les trois départements d'Algérie.
Dénonce ce projet gouvernemen-
tal comme un instrument de divi-
sion entre les musulmans, d'une
part ; entre les citoyens français et
les musulmans français, d'autre
part; division qui ne sert que les
menées et l'agitation mnti-frnnçaises
du Parti Communiste, agent de
l'étranger. (Suite à la page 2)
LES VACANCES
DE NOS LIONCEAUX ET PIONNIERS
Le camp de l'U.P.J.F.' de M'Sila
est une véritable réussite
Dinquante enfants, qui bientôt seront cent,
prennent leurs ébats au cœur de la nature
Cinquante enfants de IT.P..I.F.
mènent la vie la plus saine du mon-
de aux sources mêmes de la nature,
sous la tente en pleine forêl, à
proximité de la mer.
Cela grâce aux efforls conjugués
du P.P.F. et de l'U.PJ.F.
Nos confrères Martin-Prével et
Alain de Berthois ont donné à
« L'Echo d'Oran » et à « Oran-
Malin » de vivants et intéressants
reportages sur noire camp de va-
cances de M'Sila.
Nous arrivons après eux,, aussi
notre tâche ne sera pas de décrire
le Camp, alors que c'est déjà fait,
mais de tirer de cette magnifique
réalisation de l'U.P.J.F. et du P.P.F.
les enseignements qui conviennent.
Il faut être allé à M'SUa, être
resté quelques heures avec les gos-
ses qui rient, s'ébattent et jouent
sous la chaude caresse du soleil, et
qui au nombre de cinquante, man-
gent comme s'ils étaient deux cents,
pour se rendre compte du travail
accablant qui incombe à nos re-
marquables amis Mill" et M; Bouvier,
pour réaliser la somme des sacri-
fices que se sont imposés la caisse
fédérale et celle de l'U.P..I.F.
UNE MAGISTRALE REUSSITE
En peu de temps et pour la pre-
mière fois le P.P.F. et l'U.P..J.F. or-
ganisent un camp de vacances.
Pour un coup d'essai, c'est un coup
de maître.
Non seulement cinquante enfants
dès les premiers huit jours profitent
du soleil, de la mer mènent la vie
de Tarzan, mais on prévoit que
Une vue partielle du camp. — Le ravitaillement en eau
d'ici peu ils seront près de cent.
Si quelques petits détails ont lais-
sé à désirer dans les deux ou trois
premiers jours, actuellement tout
est parfaitement au point.
Une surveillance constante est as-
surée par un moniteur d'I.P. qui a
l'habitude des enfants et qui, sous
sa conduite jouent et développent
leur corps en faisant du sport ra-
tionnel.
LA CUISINE
Toul à l'heure nous avons dil
que les enfants, l'appétit ouvert par
le grand air, mangeaient comme
quatre. Il faut un rude ravitaille-
ment pour assouvir leur faim.
S'il s'agissait de boy-scouts,' la
cuisine serait faite par les cam-
peurs eux-mêmes. Ici c'est un cui-
sinier, M. Combet, et sa femme qui
font mijoter les plais au feu de
chêne bien sec sur un four de cam-
pagne construit avec des pierres
dès les premiers jours de l'instal-
lation.
Le jour où nous nous y sommes
rendus, la route nous avait ouvert
l'appétit et c'est volontiers que
nous aurions partagé le repas des
pionniers.
LE SERVICE SANITAIRE
- Il ne faut pas, nous avait dit
M"" Bouvier, qui nous avait reçus
lors de notre visite, M. Bouvier
étant parti au ravitaillement à
Oran, il ne faut pas qu'un seul de
nos pionniers puisse tomber mala-
de et manquer de soin.
« Le docteur Durand, de Bou-
Tlélis vient chaque jour les exa-
Samedi 7 Août 1937.
REDACTION
ADMINISTRATION
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Tél.: 210-46
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'Six mois: 1 fr.
ABONNEMENTS
mois flm.
Six mois-. 11 fr.
Un an 20 fr.
PRIX : 0 fr. 50
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Six mois : 11 fr.
Un an: 20 fr.
HEBDOMADAIRE FEDERAL DU PARTI POPULAIRE FRANÇAIS - PREStmEMr : Jaeqnes DORIOT
- Agriculteurs,
;',' le Front
,.",' Populaire
se f. de vous
Les blés durs à 169 francs
Les orges valaient 30 francs,
les blés durs 80 francs.
Le commerce des orges est
encore libre - (mais M. Monnet
ne s'arrêtera pas en si bon che-
min) et elles valent 120 francs,
soit quatre fois leur ancienne
valeur, ce qui correspond bien
à la hausse des prix des matiè-
res- premières et aux successi-
ves dévaluations du franc.
Le commerce des blés est ré-
gi par l'Office du blé mais en
réalité c'est encore le Ministre
de l'Agriculture qui vient d'en
fixer le cours à 169 francs,
deux fois. Ja. valeur précitée.
Point n'est besoin de soutenir
le cours des. orges La loi de
l'offre, et de la demande suffit.
Pour soutenir celui des blés,
il faut avoir recours aux avan-
ces de la ^Banque de: France.
Un exemple frappant de ce
que peuvent attendre nos co-
lons' de l'application des théo-
ries socialistes à l'agriculture.
En attendant si le prix de 169
francs" Tes satisfait, s'ils trou-
vent qu'une hausse de 8 à
peine sur celui pratiqué en 1936
est bien en rapport avec la di-
minution du pouvoir d'achat du
franc — près de 50 s'ils esti-
ment que la politique de non
revalorisation des produits agri-
coles par Monsieur Monnet est
bien la meilleure, qu'ils conti-
nuent à courber l'échiné et à
crier :
« Vive l'Office du blé ! »
-. UNE VICTOIRE DU P.P.F.
SUR LES GACHEURS DE BLÉ
A Garches, là où les grèves agricoles furent les plus violentes, 1
la section locale: du P.P.F. a arraché ce trophée aux
valets de Staline
L'ELECTION LEGISLATIVE DE SAINT-DENIS
Grenier est élu, mais
le Communisme est en recul
Le Monsieur qui ramasse les restes. — Un mort bien
vivant. — Bobards soviétiques et pêche à la ligne. —
1.400 électeurs de moins. - Un journaliste de talent (2).
GRENIER est élu député de
Saint-Denis ; c'est un fait.
H Lorsque le Chef a aban-
donné la tribune de la
Chambre pour monter à la Tri-
bune du Pays, ce pâle individu
est sorti de son trou pour ra-
masser les restes du Grand
TACQUES.
Drôle de succès que le sien.
Mais en dénaturant les faits,
« Or an-Républicain » tente. de
transformer en triomphe un
fait banal et sans importance.
Michel Rouzé et Pierre Ta-
barot soufflent à pleins pou-
mons dans les trompettes de la
victoire. Mais ils sont les pre-
miers à savoir qu'ils n'en tirent
que de faux accords.
Cela, ils ne le disent pas. Ils
ne peuvent d'ailleurs pas l'é-
crire dans leur journal : c'est
la vérité.
Ils expliquent que c'en est
fait du Parti Populaire Fran-
çais, alors que jamais ce grou-
pement n'a manifesté autant
de vitalité, alors que tout ré-
cemment un congrès a été tenu
à Lyonr ville où il y a peu de
temps, on interdisait à Jacques
Doriot de prendre la parole.
Ce simple fait prouve de façon
tangible qu'il y a quelque cho-
se de changé.
Mais, comme Doriot ne cesse
par Gaston VIDAL,
Secrétaire fédéral, @
Membre du Comité Central.
d'inquiéter les marxistes, le
tandem Iiouzé-Tabarot essaie
par tous les moyens de le com-
ballre.
*
*'*
1 Ces jours derniers, les agi-
tateurs communistes annon-
çaient que notre chef avait pris
la décision de se retirer de la
scène politique. Imméfiiater'
ment démentis, ils tentent
maintenant d'exploiter l'élec-
tion Grenier.
Ils oublient toutefois de' si-
gnaler à l'attention de leurs
lecteurs le nômbre pàrticuliè-
rement important des absten-
tionnistes: 6.980 électeurs n'ont
pas. pris part au vote. Décidé-
ment, certains dionysiens ai-
ment aller pêcher à la ligne.
- Rouzé -- et - - Tabarot -- passent
également sous silence le fait
que Grenier a obtenu 1.412
voix de moins qu'aux élections
législatives du 3 mai 1936. Or,
le communiste Grenier a été
élu par 9.475 voix, alors qu'au
scrutin du 3 mai 1936, Jacques
Doriot avait obtenu 11.587 suf-
frages et Grenier 10.887. -
Lorsqu'on connaît la disci-
pline du Parti Communiste, on
sait qu'il n'y a pas eu d'abs-
tention du côté marxiste, on
doit donc admettre que du 3
Quand
il y a des blessés,
les élections
sont «loyales» !!
L'abruti qui signe Michel Houzé
écrit dans « Oran-Moscou » :
Le nettoyage sera plus efficace
encore lorsque, comme à Perrégaux,
des élection « loyales'». auront per-
mis aux citoyens, etc..
Tout le monde a encore à la mé-
moire l'attaque de nos quatre amis
Paslor, Lancien. Guérin et Pérez
par deux mille moscoutairés qui
tentèrent à plusieurs reprises de les
faire brûler "vifs dans le moulin où,
comme ils en avaient le droit en
étant locataires, ils s'étaient barri-
cadés.
Par la suite, ayant enfoncé les
portes, la horde blessa grièvement
nos amis, les laissant pour morts
sur le terrain.
Pastor, Lancien, Guérin et Pérez
étaient venus à Perrégaux pour sou-
tenir la candidature LEGALE d'Ar-
righi. Les moscoutairés tentent de
les assassiner après avoir essayé de
les brûler vifs et c'est cela que Mi-
khaïl appelle des élections « loya-
les » du Front Populaire !
Et c'est ce crétin qui veut gou-
verner l'Oranie et l'Algérie !
mai 1936 au 1" août 1937, les
communistes ont perdu à St-
Denis 1.412 électeurs, et on de-
vine où ces électeurs sont pas-
sés. -
*'1"*
Ainsi donc, la victoire d'oran-
républicain se traduit comme
suit :
Jacques Doriot, maire de St-
Denis, est révoqué dans les
conditions que l'on connaît.
Grâce à la pression adminis-
trative, à l'or de Moscou, à la
négligence de près de 5.000
Nationaux, Grenier est élu con-
seiller municipal.
Doriot se démet de ses fonc-
tions de député. IL NE SE RE-
PRESENTE PAS. Grenier est
élu avec 1.412 voix de moins
qu'il n'en avait eu un an aupa-
ravant.
Un journal légal '^-^coTreset
se serait bien gardé de vouloir
tirer profit d'une telle élection:
mais, la feuille du Boulevard
Sébastopol, avec sa conception
toute particulière de la loyauté,
n'hésite pas à prétendre que
l'élection de Grenier est un suc-
cès sans précédent.
*
**
Nous savons très bien que
les mérites de Rouzé ne sont
pas exceptionnels sinon il se
serait fait dans le monde jour-
nalistique parisien la place de
rédacteur en chef qu'il est venu
chercher à Oran. Il nous prou-
ve une fois de plus qu'il joint
à la médiocrité, l'art de l'ine-
xactitude.
Un voisin de palier de ce
journaliste racontait dernière-
ment qu'il entendait tous les
soirs et tous les matins, Michel
Rouzé réciter dix fois, en guise
de prière, la phrase suivante :
« Je m'engage à dire tou-
jours des inexactitudes ; ja-
mais de ma uie ie ne dirai, ja-
mais de ma vie je n'écrirai la
vérité. »
Les Oranais seront bientôt
obligés de croire que le voisin
de Rouzé n'est pas Marseillais.
Les complices
du
communisme
Le communisme a trouvé
des complices partout, cyni-
ques ou honteux, stupides ou
conscients, depuis ces grands
patrons combinards qui comp-
tent tirer personnellement
profit de leurs complaisances
variées, jusqu'au bêlant trou-
peau des benêts qui broutent
béatement l'herbe vénéneuse
des prés où on les mène paÎ-
tre.
Il y a les lâches et les mé-
chants, les bornés, les aigris,
les aveugles, les tràitres, ceux
que l'on trompe et ceux que
l'on paie.
Edouard HELSEY.
(Le Journal.)
Le P. P. F.
tient une magnifique
réunion à Béni-Saf
la rouge
PLUS DE 160 NATIONAUX,
MEPRISANT LES MENACES
DES MOSCOUTAIRES,
REPONDENT A L'APPEL
DU PARTI
Le 29 juillet notre camarade Vi-
dal, accompagné des camarades Fil-
lis, Sontag et Lemaire, se rendait à
Beni-Saf où la section locale du
P.P.F. avait organisé une réunion.
Notre secrétaire fédéral prit la
parole à 21 heures devant un audi-
toire qui s'élevait à plus de 150 per-
sonnes. Il fit un magnifique exposé
de la situation actuelle et fit appel à
l'union de tous les nationaux contre
le marxisme destructeur.
En terminant l'orateur félicita les
organisateurs de cette réunion qui
a prouvé que les nationaux de
Beni-Saf la rouge, ont le courage de
résister à la menace soviétique.
La réunion prit fin au chant de
« France libère-toi » et de la « Mar-
seillaise ».
Espérant semer la terreur, les
moscoutaires avaient annoncé que
cette réunion du P.P.F. ne se tien-
drait pas à « Moscou n° 2 », il n'y
eut cependant aucun incident à si-
gnaler car-devant l'attitude ferme
lit courageuse des membres du P.P.F.',
les amis des assassins de l'D.R.S.S,
préférèrent rester chez eux.
Ce que veut le P.P. F
en matière iie politique
musulmane
Rappelons à ceux - qui "feignent de l'ignorer
la Résolution votée au premier Congrès
algérien du Parti
Avec une mauvaise foi révoltante
les Musulmans, adhérents du Front
Populaire, attaquent le Parti Popu-
laire Français, « Oran-Républi-
cain » el tous les journaux de par-
tis, d'« Alger Socialiste » à la
« Lutte Sociale », en passant par
tous les organes de défense musul-
mane se font les propagateurs de
ces calomnies.
La semaine dernière nous avons
répondu à M. Benslimane, de Phi-
lippeville, qui a repris à son comp-
le personnel les propositions que
le P.P.F. avait faites dès le 2 jan-
vier 1937.
Aujourd'hui nous croyons qu'il
n'est pas inutile de rappeler le tex-
te de la Résolution votée par les
124 délégués de toutes les sections
du Parti des trois départements
d'Algérie, et cela pour préciser une
fois de plus la position de notre
Parti vis-à-vis des problèmes mu-
sulmans.
La Résolution
du Congrès Algérien
des 2 et 3 janvier 1937
Le premier Congrès Algérien du
Parti Populaire Français, réuni à
Alger les 2 et 3 janvier 1937
s'élève énergiquement contre le
projet Viollette-Blum, première éta-
pe vers la création d'un collège
électoral dans lequel l'influence
française ne pourrait plus s'exer-
cer.
Proteste contre cette première et
grave atteinte au principe même
de la souveraineté nationale dans
les trois départements d'Algérie.
Dénonce ce projet gouvernemen-
tal comme un instrument de divi-
sion entre les musulmans, d'une
part ; entre les citoyens français et
les musulmans français, d'autre
part; division qui ne sert que les
menées et l'agitation mnti-frnnçaises
du Parti Communiste, agent de
l'étranger. (Suite à la page 2)
LES VACANCES
DE NOS LIONCEAUX ET PIONNIERS
Le camp de l'U.P.J.F.' de M'Sila
est une véritable réussite
Dinquante enfants, qui bientôt seront cent,
prennent leurs ébats au cœur de la nature
Cinquante enfants de IT.P..I.F.
mènent la vie la plus saine du mon-
de aux sources mêmes de la nature,
sous la tente en pleine forêl, à
proximité de la mer.
Cela grâce aux efforls conjugués
du P.P.F. et de l'U.PJ.F.
Nos confrères Martin-Prével et
Alain de Berthois ont donné à
« L'Echo d'Oran » et à « Oran-
Malin » de vivants et intéressants
reportages sur noire camp de va-
cances de M'Sila.
Nous arrivons après eux,, aussi
notre tâche ne sera pas de décrire
le Camp, alors que c'est déjà fait,
mais de tirer de cette magnifique
réalisation de l'U.P.J.F. et du P.P.F.
les enseignements qui conviennent.
Il faut être allé à M'SUa, être
resté quelques heures avec les gos-
ses qui rient, s'ébattent et jouent
sous la chaude caresse du soleil, et
qui au nombre de cinquante, man-
gent comme s'ils étaient deux cents,
pour se rendre compte du travail
accablant qui incombe à nos re-
marquables amis Mill" et M; Bouvier,
pour réaliser la somme des sacri-
fices que se sont imposés la caisse
fédérale et celle de l'U.P..I.F.
UNE MAGISTRALE REUSSITE
En peu de temps et pour la pre-
mière fois le P.P.F. et l'U.P..J.F. or-
ganisent un camp de vacances.
Pour un coup d'essai, c'est un coup
de maître.
Non seulement cinquante enfants
dès les premiers huit jours profitent
du soleil, de la mer mènent la vie
de Tarzan, mais on prévoit que
Une vue partielle du camp. — Le ravitaillement en eau
d'ici peu ils seront près de cent.
Si quelques petits détails ont lais-
sé à désirer dans les deux ou trois
premiers jours, actuellement tout
est parfaitement au point.
Une surveillance constante est as-
surée par un moniteur d'I.P. qui a
l'habitude des enfants et qui, sous
sa conduite jouent et développent
leur corps en faisant du sport ra-
tionnel.
LA CUISINE
Toul à l'heure nous avons dil
que les enfants, l'appétit ouvert par
le grand air, mangeaient comme
quatre. Il faut un rude ravitaille-
ment pour assouvir leur faim.
S'il s'agissait de boy-scouts,' la
cuisine serait faite par les cam-
peurs eux-mêmes. Ici c'est un cui-
sinier, M. Combet, et sa femme qui
font mijoter les plais au feu de
chêne bien sec sur un four de cam-
pagne construit avec des pierres
dès les premiers jours de l'instal-
lation.
Le jour où nous nous y sommes
rendus, la route nous avait ouvert
l'appétit et c'est volontiers que
nous aurions partagé le repas des
pionniers.
LE SERVICE SANITAIRE
- Il ne faut pas, nous avait dit
M"" Bouvier, qui nous avait reçus
lors de notre visite, M. Bouvier
étant parti au ravitaillement à
Oran, il ne faut pas qu'un seul de
nos pionniers puisse tomber mala-
de et manquer de soin.
« Le docteur Durand, de Bou-
Tlélis vient chaque jour les exa-
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