Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1903-01-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 janvier 1903 25 janvier 1903
Description : 1903/01/25 (A45,N2616). 1903/01/25 (A45,N2616).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61580788
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
45eAnné*>. — N" 2616.
L.e Numéro i if) Centimes
Dimanche 25 Janvier 1903.
L AVENIR D ARCACHON
Journal des Intérêts Balnéaires, Industriels et Ostréicoles de la Contrée
ABONNEMENTS
Pour la Saison. . . ..... . .
Arcacbon et le département de la Gironde, l'année.
Pour les autres départements de France
Pour les pays étrangers. .
4 If.
8 ff.
f 0 ff.
ta fr.
On s'akonne à Areachon aux bureaux du Journal j a Bordeaux,
la Société des Annonces de l'Agence layas, péristyle du Grand-Théâtre,
à Paris a l'Agence Havas, place de la Bourse.
Rédacteur en chef : de GABORY
Bureau du Journal : 9, avenue Lamartine, 9
BUREAU de l'IMPRIMERIE : 12, avenue Régnauld, 12
INSERTIONS
Annonces (la ligne)
Réclames (la ligne) . ,
On traite à forfait
20 c.
40 c
et
Lés insertions sont reçues aux Bureaux du Journal et
dans toutes les Agences de Publicité.
Les Abonnements et les Annonces se payent d'avance.
Voira la quatrième page la
Liste des Étrangers.
La Semaine à Areachon
THE WEEK AT ARCAGHON I LA SEMANA EN ARCACHON
Dimanche
Chasse au sanglier. — Rendez-vous à
Moulleau, 5 heures 1/2 du matin.
Grand-Théâtre. —• A 2 heures, Fête
de charité pour l'Orphelinat des fac-
teurs.
Grand-Hôtel. — De 3 à 6 heures,'con-
cert syniphonique par l'orchestre Pas-
cal. Entrée 50 centimes.
Lundi
Ile aux Oiseaux. — Chasse aux picor-
res.
Golf-Club. — Al heure de l'après-
midi, à Villemarie.
Grand-Hôtel. — De 3 à 6 heures, con-
cert syniphonique.
Mardi
Casino. — A 2 heures, concert sym-
phonique. Chaise 25 centimes.
Concert religieux. —■ A 3 heures,
église Saint-Ferdinandrpâr MM. Ca-
pet, Hekking et Daëne,
Mercredi
Chasse au renard. — Rendez-vous à
1 heure 1/4, place de Notre-Dame.
Grand-Hôtel. — De 3 à 6 heures, con-
cert sym phonique.
Jeudi
Golf-Club. — A une heure de l'après-
midi, à Villemarie.
Chasse au renard. — Rendez-vous une
heure et demie, place Brémontier.
Casino. — A 2 heures, Concert sym-
phonique. Chaise 25 centimes.
Tennis-Club. — A4 heures 1/2, Five
o'clock tea.
. Vendredi
Grand-Hôtel. — De 3 à 6 heures, con-
cert syniphonique.
Samedi
Grand-Hôtel. — De 3 à 6 heures, con-
cert symphonique.
-«.
Lycée Climatique
et Colonial
M. le docteur Félix, un des hommes
les plus éminenls de Belgique, médecin
honoraire de S. M. le roi des Belges,
adresse en ces termes son adhésion a
M. le professeur Léon de Rosny :
» Je félicite sincèrement le Dr Pauliet
de son projet du Lycée climatique et
colonial à Areachon. Quelle excellente
idée; puisse-t-elle être comprise par le
gouvernement français 1...
» Lo climat d'Arcachou, avec ses
belles forêts, ses dunes, son air marin,
est un climat d'entraînement pour les
coloniaux !... La vie au grand air pres-
que toute l'année, les exercices physi-
ques, le régime sévère et traditionnel,
l'instruction et l'éducation spécialespour
former l'homme destiné aux entrepri-
ses coloniales, lui donner la sobriété,
la résistance, ïa force physique et mo-
rale, le caractère viril, honnête et indé-
pendant qu'il faut, pour affronter les
dangers dos pays lointains ; et former
une conscience capablo de servir en
même temps, loyalement, la patrie, la
civilisation et l'humanité; telles sont
les conditions que soûl peut réaliser un
Lycée, ou un gymnase climatique et
colonial, national ou encore mieux inter-
national.
» Car la France est assez grande et
assez généreuse pour s'intéresser au
monde entier, et pour devancer les
autres nations en les conviant toutes
chez Elle, à former la grande famille
internationale, la grande collectivité des
civilisations scientifiques et humanitai-
res !
» Il est temps de lutter contre le mer-
cantilisme exploiteur de vies humaines.
L'avenir des colonies est au travail, à
la science et aux oeuvres fraternelles.
La solidarité et la paix universelle en
dépendront. Ce sera le Lycée colonial
international qui préparera l'avène-
ment de cet âge d'or 1
» Tons mes voeux pour lo succès de
l'oeuvre du Dr Pauliet. »
De la Dépêche Coloniale n° du 12
janvier 1903, et dans un article de M.
Gaston Valran, intitulé : « Vie coloniale
et Lycée climatique », nous extrayons
les passages suivants :
« Je dois à la vérité de reconnaître
qu'il exiBte à Saint-Servan un collège
universitaire, où chaque année au bord
dé la plage de Paramé et de Dinartf»
des jeunes coloniaux, par les soins de
M. le ministre de l'instruction publique
et de M. le ministre des colonies, vien-
nent passer leurs vacances.
» Je dois également à la vérité de
reconnaître que, si mes informations
sont exactes, des faveurs sont accordées
aux fonctionnaires coloniaux par les
Compagnies fermières de certaines villes
d'eaux, telles que Vichy. Ce sont là des
mesures, ce ne sont pas des institutions;
c'est quelque chose d'occasionnel, de
transitoire, ce n'est pas quelque chose
de général et de stable. Il n'y a point de
villas coloniales ; il n'y a point de lycée
climatique ; et là où se dessine le plan
ou de la villa coloniale, ou du lycée
climatique, ne s'affirme point l'idée de
placer ceci à côté de cela, de maintenir
l'enfant près de la famille, ou la famille
près de l'enfant, bref l'idée d'une station
de réacclimatalion pour familles colo-
niales.
» J'ai eu l'occasion d'exprimer ici
mon opinion, â propos de l'initiative
prise par M. le docteur Pauliet : le lycée
climatique et colonial d'Areachon.
» La topographie d'Arcachon me pa-
raît, par association d'observations,
tout logiquement et réellement indiqué
pour insister, à propos de la citation de
villas coloniales, sur un côté particuliè-
rement intéressant de l'oeuvre projetée.
Ceci soit dit sans déprécier les méri-
tes des villes de Cannes, d'Hyères, de
Fréjus, dont M. le docteur Charvet a
justement lait l'éloge, Areachon me four-
nit un exemple de ce qui pourrait être
complété dans cette ville et dès lors
servir do modèle â d'autres municipa-
lités.
» Je trouve donc une brochure qui,
certes, n'avait pas été rédigée à celte
fin, le modèle de la villa coloniale; la
description en est tracéo dans les pages
consacrées par M. le docteur Dhourdin,
d'après ses observations personnelles,
et d'après les travaux des docteurs
Lalosque, Hameau, Dechamp, à la villa
d'hiver.
Combien alors, et la villa coloniale et
lo lycée climatique auraient plus do
chance de réussir s'ils étaient institués
côte à côte, s'adaptant, se complétant !
Avec chaque enfant au lycée s'installe-
rait une famille dans la villa : ubi est
familia est patria.
LE
GUIDE-ANNUAIRE
D'ARCACHON
Depuis dimanche dernier on peut
voir exposé à Y Areachon-Office,
215, boulevard de la Plage, un joli
ouvrage édité sous la direction de
M. Michon par l'imprimerie M.
Guiraud.
Ces volumes in-16 qui s'égren-
nent devant une remarquable toile
de M. Hermann Delpech le peintre
bordelais si réputé, portent précisé-
ment sur leur couverture la repro-
duction d'une vue de Plage dont
nous venons de nommer l'auteur.
Et puisque nous avons débuté en
traitant la partie artistique, disons
de suite que la multitude de déli-
cieuses photogravures dont nous
allons faire la rapide énumération,
ont toutes été ornées par cet artiste
délicat.
Après une vue de la Grande Dune
toute couverte de monde, et un char-
ment croquis d'ensemble, qui nous
montre'nôtro coquette statioti em-
portée sur les ailes blanches et
ôployêes d'une mouette, nous trou-
vons une série de villas. : Giroflée,
Luxembourg, Sigurd, Les Orchi-
dées, Bellevue, choisies parmi les
plus caractéristiques des élégantes
constructions qui ornent la ville
d'hiver.
Voici l'avenue Nelly- Deganne
avec ses platanes aux tons flous, et
le panorama de la cité à vol d'oi-
seau ; le Grand-Hôtel se mirant
dans une mer calme et ensoleillée ;
la plage où circulent nos élégantes,
le bateau du St-Elme.
Quittons les grèves de la place
Thiers pour admirer en forêt la bi-
furcation des quatre chemins, ou le
parc du Casino, ou une promenade
en voiture sous les grands pins tou-
jours verts.
On n'a pas oublié le résinier qui
de son hapehot attaque l'arbre dont
Théophile Gauthier a dit : « C'est
un soldat blessé, qui veut mourir
debout ! »
Une vue du Lac de Cazeaux, nous
emporte vers ces paysages des Lan-
des, dont le berger est représenté
juché sur ses échasses pour garder
son troupeau de moutons. Plus loin
des cavaliers suivent le littoral, re-
venant de la Pointe du Sud.
Les ruches et les ambulances des
parcs à huîtres ne pouvaient être
omises. Et dominant le Bassin, lo
Phare dont la lanterne attire les
oiseaux de mer.
Voici les pinasses au port, et le
pavois du Yachting-Club, des ré-
gates de travail et une pêche à la
sonne : un paliquey arrangeant son
filet ; un départ de chasse au Casi-
no ; enfin une petite naïado de la
saison d'été,
Tels sont les trente premiers cli-
chés do l'avant-propos et du pre-
mier chapitre.
Après une carte du Bassin, re-
marquablement réduite, et un pa-
norama en éventail présentant qua-
tre paysages locaux, nous abordons
le côté réclame, c'est-à-diro com-
mercial ot pratique de cet opuscule.
Félicitons ici l'éditeur d'avoir eu
l'ingénieuse pensée de faire aux
annonciers une situation toute de
faveur.
Chaque page, et il y en a 28, porte
toujours une gravure. Nous nous
contenterons de les énumérer, lais-
sant aux curieux le soin de s'offrir
le plaisir de les apprécier, en ac-
quérant le " Guide-Annuaire ",
Voici les titres de ces gravures :
Une procession de Notre-Dame, un
coin de salle au Grand-Hôtel, la
meute, une vue de Plage, l'Institu-
tion St-Dominique, l'Agence Arca-
chon-Office, Fête des fleurs sur le
Bassin, Ecole St-Elme, la Société
de gymnastique " Tout pour la Pa-
trie ", le Hall du Grand-Hôtel,
Exercice de gymnastique, Rendez-
vous de chasse au Casino, Les"En-
fants d'Arcachon ", l'Hôtel des Pins
et Continental en forêt, la Place
Thiers un jour de fête, le Turf au
Concours hippique, la Musique mu-
nicipale, Départ de Chasse place
Brémontier, Lesbateaux des Pêche-
ries, Défilé de gymnastes, Courses
;^an.4aigejs.r^a:^iljia..Iiiquet, Un bord
de la Plage, Pinasse de côte à dix
hommes,Cabanes depêcheurs,Poin-
te de l'Aiguillon, Gymnastique au
St-Elme, Hôtel Moderne, Le canal
de la Hume, Echassier gardant ses
vaches.
Dans un chapitre intitulé Revue
de l'année, nous trouvons encore
huit charmantes photogravures :
Place des Palmiers, Un Croiseur
d'escadre, Echassiers de course,
Officier auConcourshippique, Cross
Country, Le ponton d'Eyrac, L'Am-
phitrite de Levasseur, Le Château
Deganne.
Intercalés dans les chapitres de
texte, nous remarquons des rensei-
gnements utiles, comme la Biogra-
phie médicale, les Tableaux Synop-
tiques de la population arcachon-
naise depuis l'érection de la Ville
en commune, du nombre d'étran-
gers venus annuellement à Area-
chon, enfin de l'exportation ostréi-
cole qui est une des principales
industries du pays.
L'énumération des administra-
tions et établissements publics,
précède un calendrier et les heures
des marées pour l'année 1903.
Et c'est ainsi que s'ouvre l'an-
nuaire proprement dit qui comprend
les noms des commerçants et habi-
tants, la liste par professions, l'é-
numération des rues et voies urbai-
nes, sans oublier la liste des Pêche-
ries et celle des abonnés au télé-
phone.
Cet ouvrage très complet, est,
comme on le voit, une oeuvre do pu-
blicité d'autant plus louable, qu'elle
marque un effort considérable suc-
cédant, il faut bien hélas ! l'avouer,
à une apathie municipale difficile à
secouer.
Le Guida-Annuaire se vend 1 fr.
25. Tout nrcachonnais voudra l'a-
voir. Los étrangers se lo dispute-
ront.
On n'y peut faire qu'une seule
critique. Il n'a été tiré qu'à une
seule édition, c'est-à-dire à millo
[exemplaires.
Ce premior mille va êtro bientôt
épuisé.
Gds Etablissements Gobineau
Jeudi 22 janvier a eu lieu à Bordeaux
l'inauguration des Grands Hôtel, Res-
taurant et Café, installés dans la belle
Maison Gobineau, sise comme chacun
sait allées de Tourny et cours du XXX-
Juillet, et dont est propriétaire M. Arthur
Escarraguel, propriétaire également
dans la ville d'hiver de la jolie villa
Bellevue.
Le soir, à 7 heures 1$, banquet de
70 couverts.
Au Champagne, M. Arthur Escarra-
guel a prononcé le toast suivant :
« Messieurs,
» Comme propriétaire de cet immeu-
ble, et président du Conseil d'adminis-
tration des Grands Etablissements Gobi-
neau, je me fais un honneur, un plaisir
et un devoir d'assister à ce banquet
d'inauguration.
» Je saisis l'occasion qui m'est offerte
de vous adresser à tous mes félicitations
pour la belle oeuvre à laquelle vous
venez de mettre la dernière main.
» Je vous exprime mes remerciements
pour votre dévouement et votre colla-
boration à l'importante entreprise indus-
trielle que nous voulons mener à bien.
» Et tout d'abord mes félicitations
vont à M. Albert Touzin, l'éminent
architecte dont la réputation est si bien
assise, et qui a su conduire ces travaux
souvent ù^'ficiles, avec un art et une
sûreté qui témoignent une fois de plus
de son indiscutable talent.
» La juste renommée de ce praticien
do mérite s'est récemment affirmée
dans la nouvelle percée des Chartrons,
où la plupart des maisons, et des plus
belles, sont signées de lui. Du reste,
elle était déjà connue, par ses oeuvres
d'une philanthropie bien comprise, telles
que les Habitations à bon marché et les
Bains-Douches.
Ne croyez-vous pas avec moi que la
restauration de Gobineau sera un fleuron
de plus à ajouter à sa couronne ?
» Dans le travail délicat de celte gran-
de salle où nous sommes ce soir réunis,
M. Touzin a su heureusement triompher
des obstacles que présentaient l'agran-
dissement et la surélévation.
» Il a su imprimer à cette partie de
l'édifice, ce cachet d'élégance et de
distinction, qui sont les qualités maîtres-
ses et caractéristiques de notre sympa-
thique architecte.
» Je dois et je veux aussi, remercier
MM. les entrepreneurs de tous les corps
de métiers. Ceux qui ont contribué à la
restauration de la Maison Gobineau,
appartiennent à l'élite des entrepre-
neurs de notre ville.
» Eu hommes de valeur que vous êtes
tous, vous avez su, Messieurs, seconder
les efforts de notre maître en l'art de
construire et de restaurer.
» Sans vous substituer à sa direction
éclairée, vous avez si bien compris sa
pensée et interprété ses intentions, que
vous avez le droit d'être légitimement
fiers du résultat obtenu.
» Je dois un juste tribut d'éloges aux
artistes et aux peintres qui ont décoré
ce futur Hôtel. J'ai nommé MM. Hor-
man Delpech ot Carré pour les plafonds,
Brunetpour les panneaux.
» J'exprime enfin ma reconnaissance
à celte vaillante Presse bordelaise, dont
j'ai apprécié l'amabilité dans maintes
circonstances, et notamment à l'occa-
sion des Courses Paris-Bordeaux.
» En la remerciant do ce qu'elle a fait
à cette époque pour nos fêles urbaines,
je suis heureux do me trouver au milieu
d'olle, dans une réunion plus intime, et
pour un sujel dont elle ne saurait se
L.e Numéro i if) Centimes
Dimanche 25 Janvier 1903.
L AVENIR D ARCACHON
Journal des Intérêts Balnéaires, Industriels et Ostréicoles de la Contrée
ABONNEMENTS
Pour la Saison. . . ..... . .
Arcacbon et le département de la Gironde, l'année.
Pour les autres départements de France
Pour les pays étrangers. .
4 If.
8 ff.
f 0 ff.
ta fr.
On s'akonne à Areachon aux bureaux du Journal j a Bordeaux,
la Société des Annonces de l'Agence layas, péristyle du Grand-Théâtre,
à Paris a l'Agence Havas, place de la Bourse.
Rédacteur en chef : de GABORY
Bureau du Journal : 9, avenue Lamartine, 9
BUREAU de l'IMPRIMERIE : 12, avenue Régnauld, 12
INSERTIONS
Annonces (la ligne)
Réclames (la ligne) . ,
On traite à forfait
20 c.
40 c
et
Lés insertions sont reçues aux Bureaux du Journal et
dans toutes les Agences de Publicité.
Les Abonnements et les Annonces se payent d'avance.
Voira la quatrième page la
Liste des Étrangers.
La Semaine à Areachon
THE WEEK AT ARCAGHON I LA SEMANA EN ARCACHON
Dimanche
Chasse au sanglier. — Rendez-vous à
Moulleau, 5 heures 1/2 du matin.
Grand-Théâtre. —• A 2 heures, Fête
de charité pour l'Orphelinat des fac-
teurs.
Grand-Hôtel. — De 3 à 6 heures,'con-
cert syniphonique par l'orchestre Pas-
cal. Entrée 50 centimes.
Lundi
Ile aux Oiseaux. — Chasse aux picor-
res.
Golf-Club. — Al heure de l'après-
midi, à Villemarie.
Grand-Hôtel. — De 3 à 6 heures, con-
cert syniphonique.
Mardi
Casino. — A 2 heures, concert sym-
phonique. Chaise 25 centimes.
Concert religieux. —■ A 3 heures,
église Saint-Ferdinandrpâr MM. Ca-
pet, Hekking et Daëne,
Mercredi
Chasse au renard. — Rendez-vous à
1 heure 1/4, place de Notre-Dame.
Grand-Hôtel. — De 3 à 6 heures, con-
cert sym phonique.
Jeudi
Golf-Club. — A une heure de l'après-
midi, à Villemarie.
Chasse au renard. — Rendez-vous une
heure et demie, place Brémontier.
Casino. — A 2 heures, Concert sym-
phonique. Chaise 25 centimes.
Tennis-Club. — A4 heures 1/2, Five
o'clock tea.
. Vendredi
Grand-Hôtel. — De 3 à 6 heures, con-
cert syniphonique.
Samedi
Grand-Hôtel. — De 3 à 6 heures, con-
cert symphonique.
-«.
Lycée Climatique
et Colonial
M. le docteur Félix, un des hommes
les plus éminenls de Belgique, médecin
honoraire de S. M. le roi des Belges,
adresse en ces termes son adhésion a
M. le professeur Léon de Rosny :
» Je félicite sincèrement le Dr Pauliet
de son projet du Lycée climatique et
colonial à Areachon. Quelle excellente
idée; puisse-t-elle être comprise par le
gouvernement français 1...
» Lo climat d'Arcachou, avec ses
belles forêts, ses dunes, son air marin,
est un climat d'entraînement pour les
coloniaux !... La vie au grand air pres-
que toute l'année, les exercices physi-
ques, le régime sévère et traditionnel,
l'instruction et l'éducation spécialespour
former l'homme destiné aux entrepri-
ses coloniales, lui donner la sobriété,
la résistance, ïa force physique et mo-
rale, le caractère viril, honnête et indé-
pendant qu'il faut, pour affronter les
dangers dos pays lointains ; et former
une conscience capablo de servir en
même temps, loyalement, la patrie, la
civilisation et l'humanité; telles sont
les conditions que soûl peut réaliser un
Lycée, ou un gymnase climatique et
colonial, national ou encore mieux inter-
national.
» Car la France est assez grande et
assez généreuse pour s'intéresser au
monde entier, et pour devancer les
autres nations en les conviant toutes
chez Elle, à former la grande famille
internationale, la grande collectivité des
civilisations scientifiques et humanitai-
res !
» Il est temps de lutter contre le mer-
cantilisme exploiteur de vies humaines.
L'avenir des colonies est au travail, à
la science et aux oeuvres fraternelles.
La solidarité et la paix universelle en
dépendront. Ce sera le Lycée colonial
international qui préparera l'avène-
ment de cet âge d'or 1
» Tons mes voeux pour lo succès de
l'oeuvre du Dr Pauliet. »
De la Dépêche Coloniale n° du 12
janvier 1903, et dans un article de M.
Gaston Valran, intitulé : « Vie coloniale
et Lycée climatique », nous extrayons
les passages suivants :
« Je dois à la vérité de reconnaître
qu'il exiBte à Saint-Servan un collège
universitaire, où chaque année au bord
dé la plage de Paramé et de Dinartf»
des jeunes coloniaux, par les soins de
M. le ministre de l'instruction publique
et de M. le ministre des colonies, vien-
nent passer leurs vacances.
» Je dois également à la vérité de
reconnaître que, si mes informations
sont exactes, des faveurs sont accordées
aux fonctionnaires coloniaux par les
Compagnies fermières de certaines villes
d'eaux, telles que Vichy. Ce sont là des
mesures, ce ne sont pas des institutions;
c'est quelque chose d'occasionnel, de
transitoire, ce n'est pas quelque chose
de général et de stable. Il n'y a point de
villas coloniales ; il n'y a point de lycée
climatique ; et là où se dessine le plan
ou de la villa coloniale, ou du lycée
climatique, ne s'affirme point l'idée de
placer ceci à côté de cela, de maintenir
l'enfant près de la famille, ou la famille
près de l'enfant, bref l'idée d'une station
de réacclimatalion pour familles colo-
niales.
» J'ai eu l'occasion d'exprimer ici
mon opinion, â propos de l'initiative
prise par M. le docteur Pauliet : le lycée
climatique et colonial d'Areachon.
» La topographie d'Arcachon me pa-
raît, par association d'observations,
tout logiquement et réellement indiqué
pour insister, à propos de la citation de
villas coloniales, sur un côté particuliè-
rement intéressant de l'oeuvre projetée.
Ceci soit dit sans déprécier les méri-
tes des villes de Cannes, d'Hyères, de
Fréjus, dont M. le docteur Charvet a
justement lait l'éloge, Areachon me four-
nit un exemple de ce qui pourrait être
complété dans cette ville et dès lors
servir do modèle â d'autres municipa-
lités.
» Je trouve donc une brochure qui,
certes, n'avait pas été rédigée à celte
fin, le modèle de la villa coloniale; la
description en est tracéo dans les pages
consacrées par M. le docteur Dhourdin,
d'après ses observations personnelles,
et d'après les travaux des docteurs
Lalosque, Hameau, Dechamp, à la villa
d'hiver.
Combien alors, et la villa coloniale et
lo lycée climatique auraient plus do
chance de réussir s'ils étaient institués
côte à côte, s'adaptant, se complétant !
Avec chaque enfant au lycée s'installe-
rait une famille dans la villa : ubi est
familia est patria.
LE
GUIDE-ANNUAIRE
D'ARCACHON
Depuis dimanche dernier on peut
voir exposé à Y Areachon-Office,
215, boulevard de la Plage, un joli
ouvrage édité sous la direction de
M. Michon par l'imprimerie M.
Guiraud.
Ces volumes in-16 qui s'égren-
nent devant une remarquable toile
de M. Hermann Delpech le peintre
bordelais si réputé, portent précisé-
ment sur leur couverture la repro-
duction d'une vue de Plage dont
nous venons de nommer l'auteur.
Et puisque nous avons débuté en
traitant la partie artistique, disons
de suite que la multitude de déli-
cieuses photogravures dont nous
allons faire la rapide énumération,
ont toutes été ornées par cet artiste
délicat.
Après une vue de la Grande Dune
toute couverte de monde, et un char-
ment croquis d'ensemble, qui nous
montre'nôtro coquette statioti em-
portée sur les ailes blanches et
ôployêes d'une mouette, nous trou-
vons une série de villas. : Giroflée,
Luxembourg, Sigurd, Les Orchi-
dées, Bellevue, choisies parmi les
plus caractéristiques des élégantes
constructions qui ornent la ville
d'hiver.
Voici l'avenue Nelly- Deganne
avec ses platanes aux tons flous, et
le panorama de la cité à vol d'oi-
seau ; le Grand-Hôtel se mirant
dans une mer calme et ensoleillée ;
la plage où circulent nos élégantes,
le bateau du St-Elme.
Quittons les grèves de la place
Thiers pour admirer en forêt la bi-
furcation des quatre chemins, ou le
parc du Casino, ou une promenade
en voiture sous les grands pins tou-
jours verts.
On n'a pas oublié le résinier qui
de son hapehot attaque l'arbre dont
Théophile Gauthier a dit : « C'est
un soldat blessé, qui veut mourir
debout ! »
Une vue du Lac de Cazeaux, nous
emporte vers ces paysages des Lan-
des, dont le berger est représenté
juché sur ses échasses pour garder
son troupeau de moutons. Plus loin
des cavaliers suivent le littoral, re-
venant de la Pointe du Sud.
Les ruches et les ambulances des
parcs à huîtres ne pouvaient être
omises. Et dominant le Bassin, lo
Phare dont la lanterne attire les
oiseaux de mer.
Voici les pinasses au port, et le
pavois du Yachting-Club, des ré-
gates de travail et une pêche à la
sonne : un paliquey arrangeant son
filet ; un départ de chasse au Casi-
no ; enfin une petite naïado de la
saison d'été,
Tels sont les trente premiers cli-
chés do l'avant-propos et du pre-
mier chapitre.
Après une carte du Bassin, re-
marquablement réduite, et un pa-
norama en éventail présentant qua-
tre paysages locaux, nous abordons
le côté réclame, c'est-à-diro com-
mercial ot pratique de cet opuscule.
Félicitons ici l'éditeur d'avoir eu
l'ingénieuse pensée de faire aux
annonciers une situation toute de
faveur.
Chaque page, et il y en a 28, porte
toujours une gravure. Nous nous
contenterons de les énumérer, lais-
sant aux curieux le soin de s'offrir
le plaisir de les apprécier, en ac-
quérant le " Guide-Annuaire ",
Voici les titres de ces gravures :
Une procession de Notre-Dame, un
coin de salle au Grand-Hôtel, la
meute, une vue de Plage, l'Institu-
tion St-Dominique, l'Agence Arca-
chon-Office, Fête des fleurs sur le
Bassin, Ecole St-Elme, la Société
de gymnastique " Tout pour la Pa-
trie ", le Hall du Grand-Hôtel,
Exercice de gymnastique, Rendez-
vous de chasse au Casino, Les"En-
fants d'Arcachon ", l'Hôtel des Pins
et Continental en forêt, la Place
Thiers un jour de fête, le Turf au
Concours hippique, la Musique mu-
nicipale, Départ de Chasse place
Brémontier, Lesbateaux des Pêche-
ries, Défilé de gymnastes, Courses
;^an.4aigejs.r^a:^iljia..Iiiquet, Un bord
de la Plage, Pinasse de côte à dix
hommes,Cabanes depêcheurs,Poin-
te de l'Aiguillon, Gymnastique au
St-Elme, Hôtel Moderne, Le canal
de la Hume, Echassier gardant ses
vaches.
Dans un chapitre intitulé Revue
de l'année, nous trouvons encore
huit charmantes photogravures :
Place des Palmiers, Un Croiseur
d'escadre, Echassiers de course,
Officier auConcourshippique, Cross
Country, Le ponton d'Eyrac, L'Am-
phitrite de Levasseur, Le Château
Deganne.
Intercalés dans les chapitres de
texte, nous remarquons des rensei-
gnements utiles, comme la Biogra-
phie médicale, les Tableaux Synop-
tiques de la population arcachon-
naise depuis l'érection de la Ville
en commune, du nombre d'étran-
gers venus annuellement à Area-
chon, enfin de l'exportation ostréi-
cole qui est une des principales
industries du pays.
L'énumération des administra-
tions et établissements publics,
précède un calendrier et les heures
des marées pour l'année 1903.
Et c'est ainsi que s'ouvre l'an-
nuaire proprement dit qui comprend
les noms des commerçants et habi-
tants, la liste par professions, l'é-
numération des rues et voies urbai-
nes, sans oublier la liste des Pêche-
ries et celle des abonnés au télé-
phone.
Cet ouvrage très complet, est,
comme on le voit, une oeuvre do pu-
blicité d'autant plus louable, qu'elle
marque un effort considérable suc-
cédant, il faut bien hélas ! l'avouer,
à une apathie municipale difficile à
secouer.
Le Guida-Annuaire se vend 1 fr.
25. Tout nrcachonnais voudra l'a-
voir. Los étrangers se lo dispute-
ront.
On n'y peut faire qu'une seule
critique. Il n'a été tiré qu'à une
seule édition, c'est-à-dire à millo
[exemplaires.
Ce premior mille va êtro bientôt
épuisé.
Gds Etablissements Gobineau
Jeudi 22 janvier a eu lieu à Bordeaux
l'inauguration des Grands Hôtel, Res-
taurant et Café, installés dans la belle
Maison Gobineau, sise comme chacun
sait allées de Tourny et cours du XXX-
Juillet, et dont est propriétaire M. Arthur
Escarraguel, propriétaire également
dans la ville d'hiver de la jolie villa
Bellevue.
Le soir, à 7 heures 1$, banquet de
70 couverts.
Au Champagne, M. Arthur Escarra-
guel a prononcé le toast suivant :
« Messieurs,
» Comme propriétaire de cet immeu-
ble, et président du Conseil d'adminis-
tration des Grands Etablissements Gobi-
neau, je me fais un honneur, un plaisir
et un devoir d'assister à ce banquet
d'inauguration.
» Je saisis l'occasion qui m'est offerte
de vous adresser à tous mes félicitations
pour la belle oeuvre à laquelle vous
venez de mettre la dernière main.
» Je vous exprime mes remerciements
pour votre dévouement et votre colla-
boration à l'importante entreprise indus-
trielle que nous voulons mener à bien.
» Et tout d'abord mes félicitations
vont à M. Albert Touzin, l'éminent
architecte dont la réputation est si bien
assise, et qui a su conduire ces travaux
souvent ù^'ficiles, avec un art et une
sûreté qui témoignent une fois de plus
de son indiscutable talent.
» La juste renommée de ce praticien
do mérite s'est récemment affirmée
dans la nouvelle percée des Chartrons,
où la plupart des maisons, et des plus
belles, sont signées de lui. Du reste,
elle était déjà connue, par ses oeuvres
d'une philanthropie bien comprise, telles
que les Habitations à bon marché et les
Bains-Douches.
Ne croyez-vous pas avec moi que la
restauration de Gobineau sera un fleuron
de plus à ajouter à sa couronne ?
» Dans le travail délicat de celte gran-
de salle où nous sommes ce soir réunis,
M. Touzin a su heureusement triompher
des obstacles que présentaient l'agran-
dissement et la surélévation.
» Il a su imprimer à cette partie de
l'édifice, ce cachet d'élégance et de
distinction, qui sont les qualités maîtres-
ses et caractéristiques de notre sympa-
thique architecte.
» Je dois et je veux aussi, remercier
MM. les entrepreneurs de tous les corps
de métiers. Ceux qui ont contribué à la
restauration de la Maison Gobineau,
appartiennent à l'élite des entrepre-
neurs de notre ville.
» Eu hommes de valeur que vous êtes
tous, vous avez su, Messieurs, seconder
les efforts de notre maître en l'art de
construire et de restaurer.
» Sans vous substituer à sa direction
éclairée, vous avez si bien compris sa
pensée et interprété ses intentions, que
vous avez le droit d'être légitimement
fiers du résultat obtenu.
» Je dois un juste tribut d'éloges aux
artistes et aux peintres qui ont décoré
ce futur Hôtel. J'ai nommé MM. Hor-
man Delpech ot Carré pour les plafonds,
Brunetpour les panneaux.
» J'exprime enfin ma reconnaissance
à celte vaillante Presse bordelaise, dont
j'ai apprécié l'amabilité dans maintes
circonstances, et notamment à l'occa-
sion des Courses Paris-Bordeaux.
» En la remerciant do ce qu'elle a fait
à cette époque pour nos fêles urbaines,
je suis heureux do me trouver au milieu
d'olle, dans une réunion plus intime, et
pour un sujel dont elle ne saurait se
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