Presse et revues
12 pages
Titre : Revue municipale : recueil hebdomadaire d'études édilitaires pour la France et l'étranger
Auteur : Association communale de France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1916-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860840q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1916 01 février 1916
Description : 1916/02/01 (T19,N601)-1916/02/14. 1916/02/01 (T19,N601)-1916/02/14.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61554638
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-1062
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
REVUE MUNICIPALE
Recueil d'Études sur les Questions èdilitaires
Directeur : Albert MONTHEU1L
NUMÉRO 601 TOME XIX Du 1er AU H FÉVRIER 191 fi
SOMMAIRE
AUX .MORTS POUR LA PATRIE, LE JARDIN DU SOUVE-
NIR : CRÉATION D'UN ENCLOS FUNÉRAIRE POUR PER-
PÉTUER LE SOUVENIR DES SOLDATS MORTS POUR LA
FRANCE AU COURS DE LA CAMPAGNE ACTUELLE. —
Edouard Herriot, sénateur, maire de I .yon.
INSTALLATION POUR LA « JAVELLISATION » TOTALE DE
LA DISTRIBUTION D'EAU DE LA VILLE DE TllANN.
LES SERVICES D'HYGIÈNE DE LA VILLE DE PARIS DEPUIS
L'OUVERTURE DES HOSTILITÉS. — LouisDausset. rap-
porteur général du budget de la Ville de Paris.
PROJET D'ORGANISATION MUNICIPALE POUR LA PRÉVEN-
TION DES INCENDIES. — G. A.
CONTRÔLE BACTÉRIOLOGIQUE DE L'EAU D'ALIMENTA-
TION A PAU. — D.-P. Coulon, directeur DU Labo-
ratoire de Pau.
QUESTIONS ET AVIS. — Administration générale. —
Utilisation par les Commissions de réception de
ravitaillement, d'installations municipales de pe-
sage :, redevances. — Réquisitions exagérées, voie
de recours. — Assistance. — Allocation, retrait,
soldat condamné au front.
DOCUMENTS ET INFORMATIONS. — Alcoolisme. —
Arrêté réglementant la vente au détail des spiri-
tueux à Paris. - Police des cafés, cabarets, débits
de boissons, emploi du personnel féminin à Saint-
Nazaire. — Alimentation publique. — Viandes de
boucherie et de charcuterie, affichage des prix de
vente. — Assistance. — Ecole de rééducation pro-
fessionnelle des estropiés de la guerre à Rouen.
JURISPRUDENCE MUNICIPALE. — Réclamations pour
les dommages occasionnés par les troupes dans
les cantonnements. — Louis Rachou, docteur en
droit, avocat à la Cour d'appel de Paris.
Administration générale
AUX MORTS POUR LA PATRIE
Le Jardin du Souvenir
Création, à Lyon, d'un enclos funéraire pour
perpétuer le souvenir des Soldats morts pour
la France au cours de la campagne actuelle.
Sous l'inspiration de son ardent et généreux
maire la Municipalité lyonnaise vient de prendre
une nouvelle initiative des plus heureuses que
d'autres cités importantes voudront sans doute
suivre.
Le 10 novembre 1915 M. Edouard Herriot,
maire, soumettait à ses collègues du Conseil
municipal le rapport suivant :
RAPPORT DE M. LE MAIRE
Messieurs, mon Administration s'est préoc-
cupée de la situation douloureuse dans laquelle
se trouvent un grand nombre de familles lyon-
naises dont les parents sont morts pour la
France au cours de la campagne actuelle.
Souvent privées de renseignements exacts
sur le lieu de sépulture de celui dont elles ont
fait le sacrifice, n'étant pas même assurées de
pouvoir recueillir ses restes à la fin de la cam-
pagne, il leur est impossible de consacrer à des
mémoires aussi chères leurs hommages et leurs
soins.
J'avais songé à réserver dans nos cimetières
une série d'emplacements où chaque famille
aurait pu perpétuer, de la façon qui lui aurait
paru préférable, le souvenir du héros qu'elle a
perdu.
Par malheur, le nombre déjà grand des
Lyonnais morts pour la Patrie rend impossible
cette solution.
J'ai donc l'honneur de soumettre à votre ap-
probation le principe de la création d'un enclos
funéraire spécial qui serait consacré, par la
ville de Lyon, aux glorieux morts de la cam-
pagne actuelle.
La ville de Lyon se chargerait de choisir
l'emplacement, d'en construire l'enceinte et les
portes, d'en établir la disposition intérieure et
d'en assurer à perpétuité la décoration florale.
C'est là, sans doute, que plus tard, serait élevé
le monument destiné à perpétuer l'héroïsme
de nos concitoyens. A l'intérieur de cet enclos,
chaque famille lyonnaise, dont un parent serait
mort pour la France, recevrait un emplacement
qui deviendrait sa propriété personnelle et
qu'elle aménagerait à son gré, selon ses préfé-
rences et ses convictions.
Recueil d'Études sur les Questions èdilitaires
Directeur : Albert MONTHEU1L
NUMÉRO 601 TOME XIX Du 1er AU H FÉVRIER 191 fi
SOMMAIRE
AUX .MORTS POUR LA PATRIE, LE JARDIN DU SOUVE-
NIR : CRÉATION D'UN ENCLOS FUNÉRAIRE POUR PER-
PÉTUER LE SOUVENIR DES SOLDATS MORTS POUR LA
FRANCE AU COURS DE LA CAMPAGNE ACTUELLE. —
Edouard Herriot, sénateur, maire de I .yon.
INSTALLATION POUR LA « JAVELLISATION » TOTALE DE
LA DISTRIBUTION D'EAU DE LA VILLE DE TllANN.
LES SERVICES D'HYGIÈNE DE LA VILLE DE PARIS DEPUIS
L'OUVERTURE DES HOSTILITÉS. — LouisDausset. rap-
porteur général du budget de la Ville de Paris.
PROJET D'ORGANISATION MUNICIPALE POUR LA PRÉVEN-
TION DES INCENDIES. — G. A.
CONTRÔLE BACTÉRIOLOGIQUE DE L'EAU D'ALIMENTA-
TION A PAU. — D.-P. Coulon, directeur DU Labo-
ratoire de Pau.
QUESTIONS ET AVIS. — Administration générale. —
Utilisation par les Commissions de réception de
ravitaillement, d'installations municipales de pe-
sage :, redevances. — Réquisitions exagérées, voie
de recours. — Assistance. — Allocation, retrait,
soldat condamné au front.
DOCUMENTS ET INFORMATIONS. — Alcoolisme. —
Arrêté réglementant la vente au détail des spiri-
tueux à Paris. - Police des cafés, cabarets, débits
de boissons, emploi du personnel féminin à Saint-
Nazaire. — Alimentation publique. — Viandes de
boucherie et de charcuterie, affichage des prix de
vente. — Assistance. — Ecole de rééducation pro-
fessionnelle des estropiés de la guerre à Rouen.
JURISPRUDENCE MUNICIPALE. — Réclamations pour
les dommages occasionnés par les troupes dans
les cantonnements. — Louis Rachou, docteur en
droit, avocat à la Cour d'appel de Paris.
Administration générale
AUX MORTS POUR LA PATRIE
Le Jardin du Souvenir
Création, à Lyon, d'un enclos funéraire pour
perpétuer le souvenir des Soldats morts pour
la France au cours de la campagne actuelle.
Sous l'inspiration de son ardent et généreux
maire la Municipalité lyonnaise vient de prendre
une nouvelle initiative des plus heureuses que
d'autres cités importantes voudront sans doute
suivre.
Le 10 novembre 1915 M. Edouard Herriot,
maire, soumettait à ses collègues du Conseil
municipal le rapport suivant :
RAPPORT DE M. LE MAIRE
Messieurs, mon Administration s'est préoc-
cupée de la situation douloureuse dans laquelle
se trouvent un grand nombre de familles lyon-
naises dont les parents sont morts pour la
France au cours de la campagne actuelle.
Souvent privées de renseignements exacts
sur le lieu de sépulture de celui dont elles ont
fait le sacrifice, n'étant pas même assurées de
pouvoir recueillir ses restes à la fin de la cam-
pagne, il leur est impossible de consacrer à des
mémoires aussi chères leurs hommages et leurs
soins.
J'avais songé à réserver dans nos cimetières
une série d'emplacements où chaque famille
aurait pu perpétuer, de la façon qui lui aurait
paru préférable, le souvenir du héros qu'elle a
perdu.
Par malheur, le nombre déjà grand des
Lyonnais morts pour la Patrie rend impossible
cette solution.
J'ai donc l'honneur de soumettre à votre ap-
probation le principe de la création d'un enclos
funéraire spécial qui serait consacré, par la
ville de Lyon, aux glorieux morts de la cam-
pagne actuelle.
La ville de Lyon se chargerait de choisir
l'emplacement, d'en construire l'enceinte et les
portes, d'en établir la disposition intérieure et
d'en assurer à perpétuité la décoration florale.
C'est là, sans doute, que plus tard, serait élevé
le monument destiné à perpétuer l'héroïsme
de nos concitoyens. A l'intérieur de cet enclos,
chaque famille lyonnaise, dont un parent serait
mort pour la France, recevrait un emplacement
qui deviendrait sa propriété personnelle et
qu'elle aménagerait à son gré, selon ses préfé-
rences et ses convictions.
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