Presse et revues
8 pages
Titre : Les Écoles : journal des étudiants
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1877-04-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32764612q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 129 Nombre total de vues : 129
Description : 15 avril 1877 15 avril 1877
Description : 1877/04/15 (N6). 1877/04/15 (N6).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6153659f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-R-74
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
6
.:LES;;EQG»LES
amour-propre, j'enverrai huit jours 'avant l'é-
poque des inscriptions, ces derniers prendre
des leçons d'arithmétique.".-;:"- »;'î"^;" /'■ -ÇÙ ;ï
EXAMENS DE L'ÉCOLE DE PHARMACIE
(11 avril).
MM. MILNE-EDWARDS, MARCHAND,' CHATIN fils.
ôl. MUne - Edwards. — Métamorphosés des ,■■
cantharides. Différences entre le ténia et le bothrid-
céphale. Os du crâne. Décrire les membres anté-
rieurs. Intestins. Zoophytes. Composition du lait.
Les oxyures. ' J
M- Marchand. — Reproduction chez les algaëis. :?
Parler des hépatiques et des /fougères. Tige'idés'u;
fougères. Anthéridies. Les mousses. /'.
M. Ckalin fils. — Préparation des extraits. Do-.-,
sage du glucose. Préparation du perchlorure de fer. \
Réactions des sels de fer. Kermès', ses .diverses
préparations. Chlorures de mercure. Réactions des
sels de mercure.
^SOCIÉTÉS SAVANTES
ACADÉMIE DES SCIENCES
Le cuivre est-il ou n'est-il pas un poison?
M. Galippe se nourrit avec de l'acétate de cuivre,
et se porte très-bien.
M. Cloëz trouve 5 milligrammes 1/2 d'oxyde de
cuivre par kilogramme de sang de chevreuil.
MM. Lechartier et Belamy découvrent des centi-
grammes d'oxyde de zinc dans le foie et dans les
muscles du boeuf, ainsi que dans un kilogramme
d'oeufs de poule.
M. de Kerwiller, par un calcul aussi simple que
savant (chose rare), fixe l'âge du terrain de l'épo-
que quaternaire à huit siècles avant l'ère chré-
tienne.
ACADÉMIE DE MÉDECINE
M. le professeur Fleury (de Bordeaux), prouve
que chez les diabétiques :
1° Il y a parésie vaso-motrice;
2° Le sang contient de l'eau oxygénée;
3° Que cette eau oxygénée neutralise les sécré-
tions alcalines et acidifie les sécrétions neutres;
4° En présence du soufre (salive, bile), cette eau
oxygénée transforme les féculents en dextrine et
cette dextrine en glycose.
M. Planchon est élu membre titulaire de la sec-
tion de pharmacie.
MM. Planchon, 54 suffrages.
Riche, 5 —
Méhu, 2 —
2 bulletins blancs.
BLAGUE... AU LOGIS
Au Jardin^ des'Plàntesj devantle bouc tlib'étàîn
qui a quatre cornes :
—• Tiens ! un veuf remarié.
*
Copié sur l'album d'un bonapartiste :
C'est au vol qu'on reconnaît l'aigle.
Sur l'album d'un orléaniste :
,.--'Un roi est un homme qui fait sa poire.
Sur l'album d'un légitimiste :
Le comte de Chambord a beau avoir les lys
(l'hélice, pour les gens qui ne se fournissent pas
chez Canivet), son bateau n'arrive pas.
;,.-. *
: 33a homme delailëinsulté demande réparation!
, •—Monsieur, répond -rinsulteur, je n'aime pas
là donner des coupi d'épée dans l'eau.
* ■
UN VRAI MOT DE LA FIN
Le cercueil, la boîte aux lettres du néant.
JEHAN PAX.
(l'homme au nez de carton.)
LE LEVER DU RLDEMJ
L'a semaine théâtrale n'offrant aucun intérêt
sérieux, nous en profiterons pour signaler
l'apparition d'une société destinée à rendre
d'éminents services aux lettres en général et
au théâtre en particulier.
Le fondateur de cette société, M. Alcide E>u-
quenne, mérite d'atteindre le but généreux
qu'il s'est noblement proposé. Les adhésions
arrivent, en masse et la première représenta-
tion qui doit être donnée au bénéfice des ou-
vriers lyonnais, permettra d'entendre et d'ap-
plaudir des oeuvres que l'étroite etinintelligente
partialité de nos directeurs écarte trop sou-
vent de la scène.
La société des auteurs inconnus (I) veut
donner à chacun le droit, l'occasion de se pro-
duire. Ce n'est pas à dire qu'une pièce nulle
jouisse des mêmes prérogatives qu'une pièce
excellente. Non; chaque oeuvre déposée sur
le bureau subit l'examen suivant :
'(1) S'adresser pour de plus amples renseigne-
ments à M. Duquenne, rue Tholozé, 24.
Un membre de la société est d'abord chargé
de la compulser, de l'étudier et d'en faire un
3pappiïrt| JjeS|aniM)tations et le rapport passent
delà au'comité" d'ëlecture qui les révise, et ce
n'est pas tout. Une pièce jugée bonne ou mau-
vaise par le Comité n'est encore ni admise ni
condamnéejsans rémission. Elle doit subir une
Jernière et plus importante épreuve ; on la lit
en assemblée générale et le résultat définitif
dépend d'un vote qui se fait en secret par
boules blanches et noires. Les pièces sont en-
suite classéesjd'après les suffrageset jouées par
numéro d'ordre.
Nous le répétons, june telle société doit-être
-soutenue par tous les artistes et amis des
lettres, car elle a en vue le progrès de l'art
dramatique et l'éclosion des Jeunes.
J. RABAZAN.
I^pit»&s Impressionnistes
Nous engageons, fortement les jeunes gens
des Ecoles à se rendre, 6, rue Le Peletier,
ils ne perdront pas.leur journée, et se join-
dront à nous pour féliciter MM. Caillebotte,
Cals, Cézanne, Cordey, Degas, Maureau,
Mtoet, Morisot, Piette, Pissaro, Renoir,
Eouart, Sisley, etc., de leur hardiesse pleine
d'avenir.
LA RÉDACTION
AVIS
A partir de ce jour nos abonnés, tant
ancien, que nouveaux, recevront «Les
Ecoles» sur papier spécial et glacé.
LES DOCTEURS FEMININS EN ANGLETERRE.
Dans notre numéro du 18 mars, sous avons dit
que l'Université de Londres, par 14 voix contre 8,
avait déclaré admettre les élèves femmes aux exa-
mens médicaux pour l'obtention du diplôme de
médecin; mais cette décision de l'Université était
demeurée stérile jusqu'à ce jour, les hôpitaux étant
restés fermés à ces élèves. Le Royal Free hospilal
et le Gray's Inn Road viennent de se 'décider à ou-
vrir leurs portes aux étudiants féminins.
MM. Lasègue et Regnault, professeurs à la
Faculté de médecine, viennent de faire paraître un
.:LES;;EQG»LES
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poque des inscriptions, ces derniers prendre
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EXAMENS DE L'ÉCOLE DE PHARMACIE
(11 avril).
MM. MILNE-EDWARDS, MARCHAND,' CHATIN fils.
ôl. MUne - Edwards. — Métamorphosés des ,■■
cantharides. Différences entre le ténia et le bothrid-
céphale. Os du crâne. Décrire les membres anté-
rieurs. Intestins. Zoophytes. Composition du lait.
Les oxyures. ' J
M- Marchand. — Reproduction chez les algaëis. :?
Parler des hépatiques et des /fougères. Tige'idés'u;
fougères. Anthéridies. Les mousses. /'.
M. Ckalin fils. — Préparation des extraits. Do-.-,
sage du glucose. Préparation du perchlorure de fer. \
Réactions des sels de fer. Kermès', ses .diverses
préparations. Chlorures de mercure. Réactions des
sels de mercure.
^SOCIÉTÉS SAVANTES
ACADÉMIE DES SCIENCES
Le cuivre est-il ou n'est-il pas un poison?
M. Galippe se nourrit avec de l'acétate de cuivre,
et se porte très-bien.
M. Cloëz trouve 5 milligrammes 1/2 d'oxyde de
cuivre par kilogramme de sang de chevreuil.
MM. Lechartier et Belamy découvrent des centi-
grammes d'oxyde de zinc dans le foie et dans les
muscles du boeuf, ainsi que dans un kilogramme
d'oeufs de poule.
M. de Kerwiller, par un calcul aussi simple que
savant (chose rare), fixe l'âge du terrain de l'épo-
que quaternaire à huit siècles avant l'ère chré-
tienne.
ACADÉMIE DE MÉDECINE
M. le professeur Fleury (de Bordeaux), prouve
que chez les diabétiques :
1° Il y a parésie vaso-motrice;
2° Le sang contient de l'eau oxygénée;
3° Que cette eau oxygénée neutralise les sécré-
tions alcalines et acidifie les sécrétions neutres;
4° En présence du soufre (salive, bile), cette eau
oxygénée transforme les féculents en dextrine et
cette dextrine en glycose.
M. Planchon est élu membre titulaire de la sec-
tion de pharmacie.
MM. Planchon, 54 suffrages.
Riche, 5 —
Méhu, 2 —
2 bulletins blancs.
BLAGUE... AU LOGIS
Au Jardin^ des'Plàntesj devantle bouc tlib'étàîn
qui a quatre cornes :
—• Tiens ! un veuf remarié.
*
Copié sur l'album d'un bonapartiste :
C'est au vol qu'on reconnaît l'aigle.
Sur l'album d'un orléaniste :
,.--'Un roi est un homme qui fait sa poire.
Sur l'album d'un légitimiste :
Le comte de Chambord a beau avoir les lys
(l'hélice, pour les gens qui ne se fournissent pas
chez Canivet), son bateau n'arrive pas.
;,.-. *
: 33a homme delailëinsulté demande réparation!
, •—Monsieur, répond -rinsulteur, je n'aime pas
là donner des coupi d'épée dans l'eau.
* ■
UN VRAI MOT DE LA FIN
Le cercueil, la boîte aux lettres du néant.
JEHAN PAX.
(l'homme au nez de carton.)
LE LEVER DU RLDEMJ
L'a semaine théâtrale n'offrant aucun intérêt
sérieux, nous en profiterons pour signaler
l'apparition d'une société destinée à rendre
d'éminents services aux lettres en général et
au théâtre en particulier.
Le fondateur de cette société, M. Alcide E>u-
quenne, mérite d'atteindre le but généreux
qu'il s'est noblement proposé. Les adhésions
arrivent, en masse et la première représenta-
tion qui doit être donnée au bénéfice des ou-
vriers lyonnais, permettra d'entendre et d'ap-
plaudir des oeuvres que l'étroite etinintelligente
partialité de nos directeurs écarte trop sou-
vent de la scène.
La société des auteurs inconnus (I) veut
donner à chacun le droit, l'occasion de se pro-
duire. Ce n'est pas à dire qu'une pièce nulle
jouisse des mêmes prérogatives qu'une pièce
excellente. Non; chaque oeuvre déposée sur
le bureau subit l'examen suivant :
'(1) S'adresser pour de plus amples renseigne-
ments à M. Duquenne, rue Tholozé, 24.
Un membre de la société est d'abord chargé
de la compulser, de l'étudier et d'en faire un
3pappiïrt| JjeS|aniM)tations et le rapport passent
delà au'comité" d'ëlecture qui les révise, et ce
n'est pas tout. Une pièce jugée bonne ou mau-
vaise par le Comité n'est encore ni admise ni
condamnéejsans rémission. Elle doit subir une
Jernière et plus importante épreuve ; on la lit
en assemblée générale et le résultat définitif
dépend d'un vote qui se fait en secret par
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suite classéesjd'après les suffrageset jouées par
numéro d'ordre.
Nous le répétons, june telle société doit-être
-soutenue par tous les artistes et amis des
lettres, car elle a en vue le progrès de l'art
dramatique et l'éclosion des Jeunes.
J. RABAZAN.
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Nous engageons, fortement les jeunes gens
des Ecoles à se rendre, 6, rue Le Peletier,
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Cals, Cézanne, Cordey, Degas, Maureau,
Mtoet, Morisot, Piette, Pissaro, Renoir,
Eouart, Sisley, etc., de leur hardiesse pleine
d'avenir.
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