Titre : La Renaissance de l'art français et des industries de luxe / directeur : Henry Lapauze
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-07-01
Contributeur : Lapauze, Henry (1867-1925). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850781t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 9134 Nombre total de vues : 9134
Description : 01 juillet 1926 01 juillet 1926
Description : 1926/07/01 (A9,N7)-1926/12/31 (A9,N12). 1926/07/01 (A9,N7)-1926/12/31 (A9,N12).
Description : Collection numérique : Originaux conservés à... Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6150727w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2010-76556
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
LA RENAISSANCE DE L'ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE
IO47
MARGUERITE COSSACEANU.
BUSTE DE S. E. M. DIAMANDY, MINISTRE
DE ROUMANIE A PARIS.
SALON D'AUTOMNE
Nous sommes heureux de reproduire
ici les très beaux envois de Mme s Gisèle
Bunau-Varilla et Marguerite Cossaceanu
dont les photographies nous sont par-
venues trop tardivement pour que
nous puissions les joindre à l'article que
nous avons publié le mois dernier sur le
« Salon d'Automne ».
LES EXPOSITIONS
Rares sont les galeries et les boutiques
qui présentent quelque nouveauté au
passant de cette dernière et pluvieuse
semaine d'octobre. C'est encore le règne
du « devoir de vacances », donc du pay-
sage ; quelques nus aussi et quelques
portraits comme, à la Galerie Mantelet,
ceux, excellents, de Favory et d'André
Lhote. Le paysage est un art où toute la
jeune génération de peintres semble tra-
vailler avec les mêmes mains, les mêmes
yeux, la même sensibilité. Il y a aujour-
d'hui un type de paysage plus éloigné de
celui de Corot que ce dernier ne l'était de
Nicolas Poussin. La nature s'y laisse en-
vahir par les bâtisses, églises, moulins et
même immeubles de rapport dans la ban-
lieue des grandes villes. Un pan de mur en
ciment armé, c'est un paysage. Si l'archi-
tecture est en retard chez nous, ce n'est pas
du moins faute d'intéresser nos peintres.
De ces paysages, il faut citer ceux de
Vlaminck, ceux de Kvapil, solides et un
peu froids, ceux de Durey, qui voit la
campagne avec un oeil clair (chez Man-
telet) et aussi la collection assez éclectique
des oeuvres réunies à la Galerie Marcel
Bernheim : « Où étiez-vous, cet été ? »
Mme GISELE BUNAU-VARILLA. — PRÉHISTOIRE.
GALERIE BERNHEIM JEUNE
L'autre samedi, un excellent buffet
essayait de racheter l'incurable ennui des
photographies en couleurs de Mme Leone-
bel Jacobs. Mme Jacobs est Anglaise ou
Américaine, si j'en juge par l'idiome en
honneur chez les dames qui étaient ve-
nues apprécier les petits fours. Elle a pho-
tographié M. Harding et Mme Coolidge en
Amérique, l'empereur de Chine, Mme Wu
Ké Ké, sa tante, et Sir Rabindranath
Tagore en Asie, M. Painlevé en France.
C'est du moins ce qu'on peut lire sur le
catalogue.
Quant à l'Exposition elle-même,
j'avoue n'avoir point saisi les liens
qui la rattachent à l'art.
Souhaitons que Mme Jacobs ne laisse
pas s'égarer chez nous ses souvenirs
de voyage, et remercions-la pour son
chocolat glacé.
GALERIE BILLIET
M. Frans Masereel nous révèle tout
ce qu'un esprit délibérément sorti d'une
inutile routine peut tirer d'un art comme
l'aquarelle. L'aquarelle qui nous disait
la lumière changeante de l'été, la fraî-
cheur des rivières, le jeu du soleil et de
l'ombre sur les vieux murs, M. Frans Ma-
sereel s'en sert pour traduire la nuit dans
les villes, l'éclat mouillé des réverbères,
l'hiver, les intérieurs sombres. Il ne faut
jamais en vouloir à celui qui enrichit le
domaine de son art. M. Masereel a du
talent, mais je ne suis pas encore très sûr
que cette utilisation de l'aquarelle ne
soit, malgré tout, une erreur.
GALERIE CARMINE
Les toiles de M. Ernest Kohi nous font
souvenir de Zak, peintre charmant de la
Envoyez vos lettres et colis, allez au MAROC, en ALGÉRIE et à DAKAR par les LIGNES AÉRIENNES
LATÉCOÈRE, 79, avenue Marceau, Paris. R. du c. : Seine 124.039.
IO47
MARGUERITE COSSACEANU.
BUSTE DE S. E. M. DIAMANDY, MINISTRE
DE ROUMANIE A PARIS.
SALON D'AUTOMNE
Nous sommes heureux de reproduire
ici les très beaux envois de Mme s Gisèle
Bunau-Varilla et Marguerite Cossaceanu
dont les photographies nous sont par-
venues trop tardivement pour que
nous puissions les joindre à l'article que
nous avons publié le mois dernier sur le
« Salon d'Automne ».
LES EXPOSITIONS
Rares sont les galeries et les boutiques
qui présentent quelque nouveauté au
passant de cette dernière et pluvieuse
semaine d'octobre. C'est encore le règne
du « devoir de vacances », donc du pay-
sage ; quelques nus aussi et quelques
portraits comme, à la Galerie Mantelet,
ceux, excellents, de Favory et d'André
Lhote. Le paysage est un art où toute la
jeune génération de peintres semble tra-
vailler avec les mêmes mains, les mêmes
yeux, la même sensibilité. Il y a aujour-
d'hui un type de paysage plus éloigné de
celui de Corot que ce dernier ne l'était de
Nicolas Poussin. La nature s'y laisse en-
vahir par les bâtisses, églises, moulins et
même immeubles de rapport dans la ban-
lieue des grandes villes. Un pan de mur en
ciment armé, c'est un paysage. Si l'archi-
tecture est en retard chez nous, ce n'est pas
du moins faute d'intéresser nos peintres.
De ces paysages, il faut citer ceux de
Vlaminck, ceux de Kvapil, solides et un
peu froids, ceux de Durey, qui voit la
campagne avec un oeil clair (chez Man-
telet) et aussi la collection assez éclectique
des oeuvres réunies à la Galerie Marcel
Bernheim : « Où étiez-vous, cet été ? »
Mme GISELE BUNAU-VARILLA. — PRÉHISTOIRE.
GALERIE BERNHEIM JEUNE
L'autre samedi, un excellent buffet
essayait de racheter l'incurable ennui des
photographies en couleurs de Mme Leone-
bel Jacobs. Mme Jacobs est Anglaise ou
Américaine, si j'en juge par l'idiome en
honneur chez les dames qui étaient ve-
nues apprécier les petits fours. Elle a pho-
tographié M. Harding et Mme Coolidge en
Amérique, l'empereur de Chine, Mme Wu
Ké Ké, sa tante, et Sir Rabindranath
Tagore en Asie, M. Painlevé en France.
C'est du moins ce qu'on peut lire sur le
catalogue.
Quant à l'Exposition elle-même,
j'avoue n'avoir point saisi les liens
qui la rattachent à l'art.
Souhaitons que Mme Jacobs ne laisse
pas s'égarer chez nous ses souvenirs
de voyage, et remercions-la pour son
chocolat glacé.
GALERIE BILLIET
M. Frans Masereel nous révèle tout
ce qu'un esprit délibérément sorti d'une
inutile routine peut tirer d'un art comme
l'aquarelle. L'aquarelle qui nous disait
la lumière changeante de l'été, la fraî-
cheur des rivières, le jeu du soleil et de
l'ombre sur les vieux murs, M. Frans Ma-
sereel s'en sert pour traduire la nuit dans
les villes, l'éclat mouillé des réverbères,
l'hiver, les intérieurs sombres. Il ne faut
jamais en vouloir à celui qui enrichit le
domaine de son art. M. Masereel a du
talent, mais je ne suis pas encore très sûr
que cette utilisation de l'aquarelle ne
soit, malgré tout, une erreur.
GALERIE CARMINE
Les toiles de M. Ernest Kohi nous font
souvenir de Zak, peintre charmant de la
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