Titre : Revue municipale : recueil hebdomadaire d'études édilitaires pour la France et l'étranger
Auteur : Association communale de France. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-09-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860840q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27309 Nombre total de vues : 27309
Description : 28 septembre 1901 28 septembre 1901
Description : 1901/09/28 (A4,T4,N205). 1901/09/28 (A4,T4,N205).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61398974
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-1062
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2011
EVUE
UN ICI PALE
Recueil d'Etudes sur les Questions Militaires-
Rédacteur en Chef : Albert MOWTHEUIL
NUMÉRO 205
TOME IV
SAMEDI 28 SEPTEMBRE 1901
ECOLE INDUSTRIELLE
■ de 33:r-UL:x:elles
.La Belgique, depuis longtemps, a compris
toute l'importance de l'enseignement technique
pour le développement Ju commerce et de l'in-
dustrie d'un pays. Nos voisins ont créé des
écoles spéciales où sont formés d'excellents
ouvriers, de'savantscontremaîtres. Nous avons
déjà fait connaître à nos lecteurs quelques-uns
décès établissements. Nous nous proposons de
leur exposer aujourd'hui le programme et l'or-
ganisation d'un des premiers parmi ceux-là,
tout à la fois par l'ancienneté et par l'impor-
tance des services rendus, nous voulons parler
de l'école industrielle de Bruxelles.
Fondée en 1869, par la Ville, avec le con-
cours de la province et de l'Etat, cette école, que
dirige avec une haute compétence M. l'Ingé-
nieur Defontaine,: a été annexée pendant plu-
sieurs années au Musée.royal de l'industrie.
: Lors de la suppression de ce musée, le Gou-
vernement crut devoir conserver les deux ser-
vices qui lui semblaient les plus importants, à
savoir: : la bibliothèque technologique et le
laboratoire; ce dernier est à la disposition des
personnes compétentes qui désirent y faire des
recherches dans l'intérêt de l'industrie.
\ En 1886, lé Gouvernement obligea la Ville à
quitter ces locaux et supprima le musée royal
de l'Industrie. La Ville prit alors en location le
premier étage du Palais du Midi, vasteimmeuble
destiné primitivement à une exposition perma-
■fiente, et obtint du gouvernement la faveur spé-
ciale de porter en dépenses au budget, le mon-
tant du loyer. Ce montant constitue en réalité
la seule intervention de la ville de Bruxelles en
faveur de l'école industrielle.
Remarquons-le, en passant, bien différents
: sont, les-sacrifices que s'imposent les autres
villes belges. ■
' En Belgique, la règle absolue est que toutes
'les.communes qui veulent ouvrir. Une école
industrielle doivent d'abord fournir le local où
se donneront les cours.
On établit ensuite le budget des dépenses;
on en déduit le minerval s'il en existe un, et le
montant des dépenses est payé dans la pro-
portion suivante : 1/3 par l'Etat, 1/6 par la
Province, 3/6 par la Commune.
Toutes les communes industrielles ont ins-
tallé leurs écoles dans de magnifiques locaux :
Anvers, Gand, Liège, Charleroi, Mons, Mor-
lanvelz, etc., etc., ont fait des sacrifices sérieux
et des installations magnifiques. Bruxelles, seule,
par suite de considérations diverses, n'a pas
élevé de construction pour son école industrielle.
Elle paie, de ce chef, un loyer de 42.000 francs
par an, qui correspond à un capital de 1 mil-
lion 400.000 francs, au taux d'emprunt, amor-
tissement compris, de la ville de Bruxelles, —
somme'double de celle qui serait nécessaire àl'édi-
fication debeauxetvastesbâtimenlspourrécole.
Il est assez difficile de deviner à quel mobile
obéissent les édiles bruxellois en continuant de
payer un loyer si élevé au lieu de se rendre
propriétaires d'un immeuble pour y loger l'école
industrielle.
Actuellement, cependant, le local du Palais du
Midi est trop exigu, on refuse des élèves faute
de place, tandis que des écoles religieuses
libres s'installent magnifiquement, profilant de
l'expérience de l'école industrielle municipale.
Lors de la fondation de l'école, l'enseigne-
ment était gratuit. Il ne l'est plus depuis 1888,
époque où est intervenu un arrêté minis-
tériel modifiant le premier règlement. Un droit
minime d'inscription est exigé de tous les
élèves ; ils doivent payer, en outre, un minerval
peu élevé, mais les pouvoirs publics atténuent
cette mesure en allouant, dans certains cas
particuliers, des bourses d'études.
Jusqu'en 1888, on ne décernait que des certi-
ficats généraux; le nouveau règlement a auto-
risé la délivrance de certificats spéciaux, à
UN ICI PALE
Recueil d'Etudes sur les Questions Militaires-
Rédacteur en Chef : Albert MOWTHEUIL
NUMÉRO 205
TOME IV
SAMEDI 28 SEPTEMBRE 1901
ECOLE INDUSTRIELLE
■ de 33:r-UL:x:elles
.La Belgique, depuis longtemps, a compris
toute l'importance de l'enseignement technique
pour le développement Ju commerce et de l'in-
dustrie d'un pays. Nos voisins ont créé des
écoles spéciales où sont formés d'excellents
ouvriers, de'savantscontremaîtres. Nous avons
déjà fait connaître à nos lecteurs quelques-uns
décès établissements. Nous nous proposons de
leur exposer aujourd'hui le programme et l'or-
ganisation d'un des premiers parmi ceux-là,
tout à la fois par l'ancienneté et par l'impor-
tance des services rendus, nous voulons parler
de l'école industrielle de Bruxelles.
Fondée en 1869, par la Ville, avec le con-
cours de la province et de l'Etat, cette école, que
dirige avec une haute compétence M. l'Ingé-
nieur Defontaine,: a été annexée pendant plu-
sieurs années au Musée.royal de l'industrie.
: Lors de la suppression de ce musée, le Gou-
vernement crut devoir conserver les deux ser-
vices qui lui semblaient les plus importants, à
savoir: : la bibliothèque technologique et le
laboratoire; ce dernier est à la disposition des
personnes compétentes qui désirent y faire des
recherches dans l'intérêt de l'industrie.
\ En 1886, lé Gouvernement obligea la Ville à
quitter ces locaux et supprima le musée royal
de l'Industrie. La Ville prit alors en location le
premier étage du Palais du Midi, vasteimmeuble
destiné primitivement à une exposition perma-
■fiente, et obtint du gouvernement la faveur spé-
ciale de porter en dépenses au budget, le mon-
tant du loyer. Ce montant constitue en réalité
la seule intervention de la ville de Bruxelles en
faveur de l'école industrielle.
Remarquons-le, en passant, bien différents
: sont, les-sacrifices que s'imposent les autres
villes belges. ■
' En Belgique, la règle absolue est que toutes
'les.communes qui veulent ouvrir. Une école
industrielle doivent d'abord fournir le local où
se donneront les cours.
On établit ensuite le budget des dépenses;
on en déduit le minerval s'il en existe un, et le
montant des dépenses est payé dans la pro-
portion suivante : 1/3 par l'Etat, 1/6 par la
Province, 3/6 par la Commune.
Toutes les communes industrielles ont ins-
tallé leurs écoles dans de magnifiques locaux :
Anvers, Gand, Liège, Charleroi, Mons, Mor-
lanvelz, etc., etc., ont fait des sacrifices sérieux
et des installations magnifiques. Bruxelles, seule,
par suite de considérations diverses, n'a pas
élevé de construction pour son école industrielle.
Elle paie, de ce chef, un loyer de 42.000 francs
par an, qui correspond à un capital de 1 mil-
lion 400.000 francs, au taux d'emprunt, amor-
tissement compris, de la ville de Bruxelles, —
somme'double de celle qui serait nécessaire àl'édi-
fication debeauxetvastesbâtimenlspourrécole.
Il est assez difficile de deviner à quel mobile
obéissent les édiles bruxellois en continuant de
payer un loyer si élevé au lieu de se rendre
propriétaires d'un immeuble pour y loger l'école
industrielle.
Actuellement, cependant, le local du Palais du
Midi est trop exigu, on refuse des élèves faute
de place, tandis que des écoles religieuses
libres s'installent magnifiquement, profilant de
l'expérience de l'école industrielle municipale.
Lors de la fondation de l'école, l'enseigne-
ment était gratuit. Il ne l'est plus depuis 1888,
époque où est intervenu un arrêté minis-
tériel modifiant le premier règlement. Un droit
minime d'inscription est exigé de tous les
élèves ; ils doivent payer, en outre, un minerval
peu élevé, mais les pouvoirs publics atténuent
cette mesure en allouant, dans certains cas
particuliers, des bourses d'études.
Jusqu'en 1888, on ne décernait que des certi-
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