Titre : Bulletin mensuel / Union des femmes de France ; [gérant Lefort-Lavauzelle]
Auteur : Union des femmes de France. Auteur du texte
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34460936b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1929 01 février 1929
Description : 1929/02/01 (A10,N2)-1929/02/28. 1929/02/01 (A10,N2)-1929/02/28.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6130680c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-72776
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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- Ire PARTIE
- IIe PARTIE
- .......... Page(s) .......... 66
N° 2.
FEVRIER 1929.
PREMIÈRE PARTIE
NÉCROLOGIE
lue Docteur PieÈre BOtJLOTMïÉ.
tin nouveau deuirviént de frapper.la Société; après le professeur %&-
telle, disparu il 'y a quelques semaines, le docteur Pierre Boulo%inié notis
est enlevé. Aucune perte ne pouvait être plus douloureuse à Wtynioii ; di&s
Femmes de Franee; il avait été l'un de ses plus actifs fondateurs 1 et l'un
de ses serviteurs les plus dévoués : son secrétariat général avait duré
trente-trois ans ; un regret unanime accueillera la triste nouvelle de sa
mort.
Né à Toulouse en ISM, il se destina tout jeune à la médecine militaire
et entra, dès 1882/à l'Ecole du Service de Santé militaire de Strasbourg;
la guerre de 1870-1871 le trouva aide-major, d'abord à : Metz., ensuite à
l'armée de Bourbaki, où il fit son devoir courageusement ; mais, après
quelque temps de vie de garnison, étant médeein-niajer de 2° classe^ il
donna sa démission, obligé de s'occuper avec son frère de la station ther-
male de Vittel qui appartenait à sa famille. Il n'avait cependant rien
perdu de son goût premier des choses militaires et particulièrement avait
beaucoup rélléclii aux expériences faites au service de santé pendant la
guerre ; l'insuffisance surtout des organisations de la Croix-Bouge lui
était sautée aux yeux et il cherchait avec ardeur les .moyens d'y remé-
dier; aussi ne nianqua-t-il pas d'unir tout de suite ses efforts à ceux de
quelques personnes que préoccupaient les mêmes problèmes. Sans doute,
les solutions préconisées apparaissalént-elîes fort différentes, et, quand
on en fut venu à la réalisation, des dissentiments, voire de graves conflits
se produisirent; le docteur Bouloumié prit parti énergiquement et lors-
que, après une dernière crise, l'Union des Femmes de France fut fondée
par Mmo. Koeehliii-Sclrwartz, sans hésiter il accepta d'en être le secré-
taire général. Cette nomination décida de l'orientation de sa vie et, sous
les diverses présidentes qui se succédèrent a la tête de la Société, Mm 0
Koechlin^Schwartz, Mn,e Pérouse, Mmo Galli et aujourd'hui Mmo Barbier-
Hugo, il en fut l'âme et en demeura comme.la tradition vivante.
La mise en train d'une oeuvre comme la nôtre n'est certes pas chose
aisée, il y fallut des soins infinis et, si l'on me permet un souvenir per-
Femmes de France
FEVRIER 1929.
PREMIÈRE PARTIE
NÉCROLOGIE
lue Docteur PieÈre BOtJLOTMïÉ.
tin nouveau deuirviént de frapper.la Société; après le professeur %&-
telle, disparu il 'y a quelques semaines, le docteur Pierre Boulo%inié notis
est enlevé. Aucune perte ne pouvait être plus douloureuse à Wtynioii ; di&s
Femmes de Franee; il avait été l'un de ses plus actifs fondateurs 1 et l'un
de ses serviteurs les plus dévoués : son secrétariat général avait duré
trente-trois ans ; un regret unanime accueillera la triste nouvelle de sa
mort.
Né à Toulouse en ISM, il se destina tout jeune à la médecine militaire
et entra, dès 1882/à l'Ecole du Service de Santé militaire de Strasbourg;
la guerre de 1870-1871 le trouva aide-major, d'abord à : Metz., ensuite à
l'armée de Bourbaki, où il fit son devoir courageusement ; mais, après
quelque temps de vie de garnison, étant médeein-niajer de 2° classe^ il
donna sa démission, obligé de s'occuper avec son frère de la station ther-
male de Vittel qui appartenait à sa famille. Il n'avait cependant rien
perdu de son goût premier des choses militaires et particulièrement avait
beaucoup rélléclii aux expériences faites au service de santé pendant la
guerre ; l'insuffisance surtout des organisations de la Croix-Bouge lui
était sautée aux yeux et il cherchait avec ardeur les .moyens d'y remé-
dier; aussi ne nianqua-t-il pas d'unir tout de suite ses efforts à ceux de
quelques personnes que préoccupaient les mêmes problèmes. Sans doute,
les solutions préconisées apparaissalént-elîes fort différentes, et, quand
on en fut venu à la réalisation, des dissentiments, voire de graves conflits
se produisirent; le docteur Bouloumié prit parti énergiquement et lors-
que, après une dernière crise, l'Union des Femmes de France fut fondée
par Mmo. Koeehliii-Sclrwartz, sans hésiter il accepta d'en être le secré-
taire général. Cette nomination décida de l'orientation de sa vie et, sous
les diverses présidentes qui se succédèrent a la tête de la Société, Mm 0
Koechlin^Schwartz, Mn,e Pérouse, Mmo Galli et aujourd'hui Mmo Barbier-
Hugo, il en fut l'âme et en demeura comme.la tradition vivante.
La mise en train d'une oeuvre comme la nôtre n'est certes pas chose
aisée, il y fallut des soins infinis et, si l'on me permet un souvenir per-
Femmes de France
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