Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1883-08-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 12 août 1883 12 août 1883
Description : 1883/08/12 (A16,N622). 1883/08/12 (A16,N622).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61209307
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2011
16* ÀHNÉB — N« 622
Dimanche, 12 Août 1883.
nmm
JOURML DES INTÉRÊTS BALNÉAIRES, INDUSTRIELS k OSTRÉICOLES DE LA CONTRÉE
Pairaimant le» Jeudis et les Dimanehes clans la Saison d*£ste, et le Dimanche pendant le reste de l'année
RÉDACTION
S8, Cours Lamarque-de-Plaisance, 38
ARGACHON
Les manuscrits non insères ne seront pas rendus
ABONNEMENTS
UN AN
Arcaclion et le département de la Gironde . . . lSfr.
Pour les antres départements . '. 1-* tr.
On s'abonne à Bordeaux, à l'Agence Causserouee,
Cours''de l'Intendance, 1, et à Paris, à l'AgenceTIavas,
8, place de la Bourse, 8
INSERTIONS
, Annonces (la ligne) 50 c.
; Réclames (la ligne) 75 c.
On traite a forfait
ADMINISTRATION
38, Coure Lamarque-de- Plaisance, 88
AKCACHON
Les lettres non affranchies seront refusées
ÉftKBCTIGE HUBDICSAJL i
Médecins
Dr Donnai ancien chirurgien de la ;
marine de l'État, place de la Mairie. — Con-
sultations de 2 à 4 h. t
Dr Bourdieir, boulevard de la Plage,
188. — Consultations de 4 à6 heures.
Dr 1>» Cruz Texeira, cours La- 1
marque de Plaisance, 94. — Consultations de : J
3à6h.
Dr Hameau, médecin-inspecteur .cours.
Lamarque de Plaisance, 40. — Consultations =
de 3 à 5 h.
Dr LalesquC) ancien interne des hô-
pitaux de Paris, 35Q,. boulevard de la Plage. — »
Consultations de 2 à 4 h.
Dr Roupie*», boulevard de la Plage,
195. — Consultations de 4 & G h.
Dr *Walter Bonrne, Hôtel de la c
Forêt.—Consultations from 1 to 2 O'Clock. P
c
Pharmacien» s
Guinnefoleau, boulevard de la c
Plage, 308. t
AEasgrnMUK, Bd de la Plage, 122.
Sémiao, boulevard de la Plage. 244. J
soulan (English Pharmacy), en race du i
Grand-Hotel. .! ?
Sadre, pharmacie Anglo^Française \
caih; élève! dKdoctéur Garretson. professeur* it
de prothèse dentaire à là'faculté de Philàdel- \
phie. 30 ans d'expérience en Amérique et en j
Angleterre.,
Consultations de 10 à fi heures, villa Lucien,
avenue Gàmbetta (prés la poste).
SagMNfemmM
M*» veuve A.-vril, sage-femme de 1™
classe,.ceurs Tartas, 3, villa Emmanuel.—
Consultations de 2 à 3 h.
M™ Colombioi*, 8, rue François-
Legallais.
M" 10 Irma LapoHe, sage-femme de 1"-'
classe, c. Lamarque-de-Plaisance (villa des
Lilas).
M"" Jeanne Dupuy, sage-femme >le
1™ classe, près la villa Pépa, boulevard di; la
IMage.
§£RVIC£ RELIGIEUX
' V Culte Catholique
Paroisse Notre-Dame. — Dimanche : Messes
àU-h. Iî2,.7h...8-.h„ 9 h. et 11 h.; vêpres et
salut à 2 h.—Semaine : Messes à 6 h., 7 h. 1?2
et 8 h. 1;2-; tous les jeudis à 8 h. 1;2 du soir,
prière et bénédiction du Saint-Sacrement.
Paroisse Saint-Ferdinand. — Dimanche :
Messes au h. Ifi et 9'h.; vêpres et salut à
2 h.— Semaine : Messes à 6 h. 1;2 et 7. h. 1;2
— Prière tous les soirs, à 8 h., et le jeudi, bé-
nédiction après la prière.
English Chureh
Sf Thomas, in the Ville d'Hiver
Sunday 'Services. — Moming Prayer, and
Litany, at 11 A.M. Holy Communion, vriih
Sermon; at 11.45 A.M. Evening Prayer, and
Sermon, at 3,30 P.M. from lst October to 31st
Mardi, and at.4,30.P.M from lat April to 30'"
September.
Week day Services. — Moming Prayer, or
Morning Prayer and Litàhy, at 10 A.M. daily
from lsl November to 30"> April ; and on ail
Saints'Days throughout the year. Holy Com-
munion at 8 A.M. on the days for which
Proper Collects, etc. are . appointed. N.B.
Spécial notice will be given of the Services in
lioly Week, and on the Great Festivals.
Egrlise Réformée
Le culte est célébré tous les dimanches et
fêtes, en été, à dix heures du matin, en hiver,
à deux heures du soir, avenue du Temple,
boulevard de la Plage.
Culte Israélite
Office.— Vendredi soir à 7 heures, et samedi
à 8h. l/2du mat.—Vêpres.—Samedi, a 2 heures
de l'après-midi.
Ministre officiant : M. H. SALZEDO.
ELECTIONS DÉPARTEMENTALES S
Ou 4» août JU9SS P
CONSEIL D'ARRONDISSEMENT *J
MNDIDftT RErUBUMIN j
Ed. LARROQUE :
Maire de Gujan-Mcs/ras. p,
d
Voici la profession de Toi que Al. Larroque ?
adresse aux électeurs du canton de La Teste. a
ELECTEURS, r
En me présentant à vos suffrages comme e
Candidat au Conseil d'arrondissement, je n'ai d
pas besoin de vous dire qui je suis. Vous me fc
connaissez :
Enfant du pays, j'ai pu en apprécier les be- {1
soins et les ressources, désireux des mêmes '
améliorations, partisan des.mêmes idées d'è- g
conomie et de progrès, vos intérêts sont sem- e
blables aux miens.
Vos convictions sont les miennes : avec
vous j'estime que dans la République seule, l
l'Ordre se.trouve-uni à la Liberté : comme
jvousjejniisdonc Républicain.
' Euccnoas, ••
J. .Si.vciusro'açcordex/lemaiiâat gué j'ai llurn-' ' >■
Iaieur de solliciter, je sais que je contracte vis- t
%ultterWènèrgie et en dévouement.
f Pour, la défense rde. vos droits et de vos '
Convictions, comptez sur moi, à' vous de me i
dire si je puis compter sur vous. <
: Edouard LARROQUE, <
Maire de Guian-Mestras.
8 Août 1883. ]
__»
CHROHIQUE BULHÉMRE
Nous reprenons l'élude que nous avons
commencée dans noire numéro de dimanche I
dernier. I
Sur quel point faul-il se fixer, se baigner de
préférence? Vaut-il mieux habiter le rivage
que la forci? Voilà plusieurs questions aux-
quelles nous nous efforcerons de répondre.
Nous n'avons ù nous occuper de la conve-
nance et du confortable des maisons ; nous
devons affirmer que tous les points de la plage
sont aussi bons, aussi salutaires, aussi sains les
uns que les autres; et que les bains n'ont rien
de supérieur, quels que soient les points sur
lesquels on les prenne. — Identité de plage,
identité d'air, idenlilé de ciel : la goutte
d'eau recueillie à l'Aiguillon est le ménechine
de celle de l'Océan. Leur seule différence gît
dans la température.
Quant à l'habitation sur le rivage ou dans
le bois, elle n'est pas également à rechercher.
Aux personnes bien portantes ainsi qu'aux
malades conseillés dans leur choix par le mé-
decin, la plage ; — aux poitrines délicates, la
forêt. Sa température, plus uniforme et plus
tiède, et la transpiration insensible des pins,
1 à l'étal de vapeurs térébenthacées, donne aux
j poumons un calme, une expansion facile,
t convertie sur les bords de la plage en un état
i pénible, par la fraîcheur de la brise el la su-
roxygénation de l'air.
r Tout n'est cependant pas à fuir sur le ri-
'. vage par les personnes dont la poitrine est
délicate : si son air, purifié et rafratchi, après
li avoir glissé sur la mer, a des propriétés la
>• plupart du temps trop excitantes pour ces
a personnes, elles trouvent à la grève des vègé-
Itaux rubanés, que les ilôts ont arrachés aux
prairies sous-marines de l'Océan et poussés
sur le rivage, qui ne doivent pas passer, à
»t leurs yeux, pour insalubres, ainsi que le ferait
?' préjuger leur odeur parfois pénétrante. —
3' Mais, ne nous écartons pas du sujet.
Nous avons voulu faire voir combien la
JJ douceur de noire climat et l'arrangement na-
î3 turel de notre rivage, peuvent provoquer
I d'imprudences et produire de mécomptes,
quand les baigneurs mal renseignés s'aban-
donnent aux séductions d'un bain froid, d'au-
tant plus dangereux qn'il est plus intempestif.
Puis pour répondre à certaines appréhensions
souvent renouvelées, nous avons cru devoir
dire quelques mots sur la résidence au bord P
de la plage ou. dans «la.forêt ; enfin dans le f(
dessein de lever des hésitations trop souvent D
embarrassantes, pour les étrangers, il nous a d
semblé devoir ajouter que tous les points du 1
rivage sont'également bons et qne les algues *
peuvent s'employer avec utilité dans le but q
de fortifier les poitrines délicates. — Nous
parlerons aujourd'hui de certaines précautions d
à prendre avant de faire usage du bain froid. \
Il faut bien le dire et ne pas se lasser de le c
répéter : on ne se baigne pas indifféremment x
et prudemment à toute heure ; à toute-période *
de la marée, avec le flot, le jusan, ou la ,
basse mtr; le matin, à midi, le soir ou la <
nuit ; en sortant du lit, ou quand on a fait de <
l'exercice; suant, ou refroidi; après de Ion- '
gués fatigues, ou parfaitement reposé; à jeun, j
en sortant de table on après excès; à vingt «
ans comme à soixante ; avec telle prédisposi- r
lion maladive comme à l'état de santé. ]
In babUù;non,e$t prévarieanittm. ;
•i:—"v"v:":' ••'•'•:,„?;• ;„•';:;, : ty '-:,' j
• vfeudi soir a eu lieu > au théâtre- «Têà du <
Casino la cinquième représentation des Clo-
ches de Cornmitte. Cette représentation 1 a été
aussi brillante que les précédentes..
Le genre opérette a le privilège de réunir
les nombreux -amateurs du genre, et nous
avouons sincèrement préférerlesgaiset joyeux
refrains de l'opérette an drame qui nous rap-
pelle les tristesses de la vie; à la comédie qui
nous retrace les ruses et les défauts, sinon
Iles vices du monde, au vaudeville qui est
presque toujours trivial. L'opérette nous isole
des préoccupations journalièreselle nous trans-
porte dans un monde élhéré, ou rien ne vient
nous rappeler les gènes el les petites infamies
du monde ; elle nous rafraichil, nous repose.
Tous les artistes ont supérieurement tenu
leur rôle et ont élé très applaudis.
Une mention spéciale pour ce piquant dé-
mon que Ton nomme Mme Dujardin. Elle a
déployé dans l'opérette de Rohert Planquelte,
sa voix fraîche el pure, elle nous a prodigué
ses points d'orgue, ses trilles si bien battues,
ses vocalises les plus diamanlèes.
M. Dulhoit, notre sypathique baryton, a eu
les honneurs du bis et du rappel. Cette soi-
rée n'a élé qu'un long triomphe pour cet ex-
cellent artiste qui possède nue voix merveil-
leusement timbrée, et une méthode des plus
élégantes.
Nous avons employé toutes les expressions
laudalives à son égard, pour rendre hommage
au grand talent de l'artiste et à l'excellent
. comédien.
Nous nous contenterons, à l'avenir, de
mentionner ses succès qui ne feront que s'ac-
croître durant le cours de la saison. C'est
' notre conviction.
Dans l'après-midi, une foule nombreuse el
, choisie se pressait dans la salle d'Eulerpe
, pour assister à un spectacle .d'un genre tout
' différent, le bal d'enfants. Rarement il ne
nous a été donné d'assister à une matinée
aussi charmante. Quel ravissant tableau que
" toutes ces délicieuses fillettes aux fraîches toi-
lettes, à l'air joyeux, au teint animé i
. Nous avons pu nous rendre comple de visu
. de l'intermède les Volontaires créé par M.
_ Lazar le zélé et dévoué professeur de danse.
L'ensemble a été 1res satisfaisant : les ma-
mans et les spectateurs étaient enchantés, ra-
vis de la gaitè de ce petit bataillon enfantin.
a Une représentation de Guignol, le polichinel-
i- le de l'Exposition, a clôturé dignement cette
sr petite fêle de famille qui restera profondé-
i, ment gravée dans le petit coeur de tous ces
CAUSERIE
Dans notre dernier numéro, nous avons
publié un article spécial sur nos charmantes
arcachonnaises ; aujourd'hui nous allons par-
ler des femmes en général. Au cas ou nous
médirions d'elles, nous«spérons qu'elles vou -
dront bien nous le pardonner pour l'amour
que nous leur portons. Les femmes, d'ailleurs,
aimeront toujours mieux que Ton dise un peu
de mal d'elles, plutôt que de consentir & ce
qu'on n'en parle point......
.La femme est' intéressante à tous les points
de vue, et son caractère, son coeur et son es-
prit sont un sujet d'études tellement vaste, que
nous nous étonnons que les écrivains, anciens
ou modernes, n'aient pas pensé à nous trans-
mettre à ce sujet leurs réflexions person-
nelles.
La femme nous plaît par ses formes, par
ses façons d'agir, par sa bonté proverbiale ;
elle sert a contrebalancer en tout temps la
constance trop réfléchie de l'homme. Elle
mérite notre tendresse comme épouse, notre
reconuaissance comme mère, notre amour
comme maltresse, et notre amitié comme la
compagne assidue de notre bonne ou mau-
vaise fortune: Elle est prudente, prévoyante,
'généreuse, reconnaissante, sensible, spiri-
tuelle, courageuse même; et quand on aura
jnis Aisa disposition ■■ des connsisasnces' acien* •
tinquesietÏMMres^frnè tarera pas 1 A s'«-
aever aaérveau de l'homme: Sapénsèè.siéUe
Wbkn dirigée «t Ibrtmèe |hir r^e,^^aur»v .
kOT2timitiisqo»-lai^
sait si cecoeur est profond.
t Sans doute.il'en est de la femme comme
dé son'ccotir et de sa" beauté: Elle se sent,
mais «lie ne se définit pas. Aussi; répète-t-on
sans cesse que la femme est une énigme. La
femme, il nous semble, n'est une énigme que
pour les sots et les dédaignés en amonr. Cha-
que femme est une exception voilà tout.
. Un savant disait que la plus grande injus-
tice qu'on puisse faire aux femmes et dont les
suites leur «oient le plus préjudiciables, c'est
de leur interdire leurs- belles connaissances.
— Et nous ajoutons que c'est l'ignorance dans
laquelle on les a toujours élevées qui cause la
plupart de leurs égarements. Les nommes ont
mille moyens d'employer leur vie. La renom-
mée, le pouvoir, la fortune, la gloire, leur ou-
vrent autant de routes où ils peuvent marcher
sans blâme et sans remords. Mais les femmes,
dont l'existence n'a qu'un seul but, elles n'ont
même pas le droit de l'atteindre !
Entre elles et le bonheur, un mariage con-
tracté quelquefois malgré l'aveu de leur coeur
vient dresser sa barrière tyrannique. Et si
leur àme meurtrie se révolte un joui- contre
la chaine qu'elles n'ont pas acceptée ; si le
besoin de respirer la liberté, de vivifier leurs
rêves d'être heureuses, «J'ètre aimées enfin, les
entraine malgré elles vers la voie interdite; si
l'irrésistible instinct qui dit & la rose de fleu-
rir, à l'hirondelle de voler, leur apprend que
la femme a des parfums comme la fleur et
des ailes comme l'oiseau, elles sont criminel-
les et le monde les condamne.
Il y en a qui sont bien coupables sans doute
et qui s'égarent volontairement ; il y en a qui,
après avoir reçu une brillante éducation ou-
blient, entièrement cette éducation et tachent
de dépasser en grossièreté les filles de la
campagne, parmi lesquelles se recrute le clan
de la cocotterie et des tapageuses de trottoir.
A quoi faut-il attribuer cela?
Pourquoi la femme du monde, par exemple,
qui représente la femme bien élevée, aft'ecte-
t-elle ces allures? Pourquoi ces grands airs,
ces toilettes ridicules, ces tournures impu-
dentes qui rappellent les filles de basse ex-
traction?...
C'est parce que, avant tout, la femme a le
besoin inné de plaire à l'homme à quelque
degré de ridicule et de dégradation que celui-
ci soit descendu.
Or, la femme du monde, vivant avec et pour
les hommes du monde a du nècessairementeher-
cher à l'aide de quels moyens elle pourrait le
mieux lesjsèduire. Et comme les hommes d'au-
i jourd'hui'ne sont séduits que par les laveuses
de vaisselle devenues cocottes, pour les chairs
fanées et maquillées desquelles cette portion
du monde qu on appelle les gommeux com-
( met tant de folies, les femmes du monde alors,
avec une logique désespérante, veulent ravir
le coeur des petits crevés aux immondes tari-
fées du ruisseau, et se servent des mêmes
moyens que ces drôlesses patentées.
Voilà pourquoi, sans comprendre la honte
qu'il y a à entreprendre et à soutenir une
pareille lutte, elles rivalisent avec celles-là
9 de vulgarité, d'immodestie, de maquillage et
souvent, hélas ! de cynisme.
* Faut-il qu'il aille loin ce désir de plaire !
Dimanche, 12 Août 1883.
nmm
JOURML DES INTÉRÊTS BALNÉAIRES, INDUSTRIELS k OSTRÉICOLES DE LA CONTRÉE
Pairaimant le» Jeudis et les Dimanehes clans la Saison d*£ste, et le Dimanche pendant le reste de l'année
RÉDACTION
S8, Cours Lamarque-de-Plaisance, 38
ARGACHON
Les manuscrits non insères ne seront pas rendus
ABONNEMENTS
UN AN
Arcaclion et le département de la Gironde . . . lSfr.
Pour les antres départements . '. 1-* tr.
On s'abonne à Bordeaux, à l'Agence Causserouee,
Cours''de l'Intendance, 1, et à Paris, à l'AgenceTIavas,
8, place de la Bourse, 8
INSERTIONS
, Annonces (la ligne) 50 c.
; Réclames (la ligne) 75 c.
On traite a forfait
ADMINISTRATION
38, Coure Lamarque-de- Plaisance, 88
AKCACHON
Les lettres non affranchies seront refusées
ÉftKBCTIGE HUBDICSAJL i
Médecins
Dr Donnai ancien chirurgien de la ;
marine de l'État, place de la Mairie. — Con-
sultations de 2 à 4 h. t
Dr Bourdieir, boulevard de la Plage,
188. — Consultations de 4 à6 heures.
Dr 1>» Cruz Texeira, cours La- 1
marque de Plaisance, 94. — Consultations de : J
3à6h.
Dr Hameau, médecin-inspecteur .cours.
Lamarque de Plaisance, 40. — Consultations =
de 3 à 5 h.
Dr LalesquC) ancien interne des hô-
pitaux de Paris, 35Q,. boulevard de la Plage. — »
Consultations de 2 à 4 h.
Dr Roupie*», boulevard de la Plage,
195. — Consultations de 4 & G h.
Dr *Walter Bonrne, Hôtel de la c
Forêt.—Consultations from 1 to 2 O'Clock. P
c
Pharmacien» s
Guinnefoleau, boulevard de la c
Plage, 308. t
AEasgrnMUK, Bd de la Plage, 122.
Sémiao, boulevard de la Plage. 244. J
soulan (English Pharmacy), en race du i
Grand-Hotel. .! ?
Sadre, pharmacie Anglo^Française \
caih; élève! dKdoctéur Garretson. professeur* it
de prothèse dentaire à là'faculté de Philàdel- \
phie. 30 ans d'expérience en Amérique et en j
Angleterre.,
Consultations de 10 à fi heures, villa Lucien,
avenue Gàmbetta (prés la poste).
SagMNfemmM
M*» veuve A.-vril, sage-femme de 1™
classe,.ceurs Tartas, 3, villa Emmanuel.—
Consultations de 2 à 3 h.
M™ Colombioi*, 8, rue François-
Legallais.
M" 10 Irma LapoHe, sage-femme de 1"-'
classe, c. Lamarque-de-Plaisance (villa des
Lilas).
M"" Jeanne Dupuy, sage-femme >le
1™ classe, près la villa Pépa, boulevard di; la
IMage.
§£RVIC£ RELIGIEUX
' V Culte Catholique
Paroisse Notre-Dame. — Dimanche : Messes
àU-h. Iî2,.7h...8-.h„ 9 h. et 11 h.; vêpres et
salut à 2 h.—Semaine : Messes à 6 h., 7 h. 1?2
et 8 h. 1;2-; tous les jeudis à 8 h. 1;2 du soir,
prière et bénédiction du Saint-Sacrement.
Paroisse Saint-Ferdinand. — Dimanche :
Messes au h. Ifi et 9'h.; vêpres et salut à
2 h.— Semaine : Messes à 6 h. 1;2 et 7. h. 1;2
— Prière tous les soirs, à 8 h., et le jeudi, bé-
nédiction après la prière.
English Chureh
Sf Thomas, in the Ville d'Hiver
Sunday 'Services. — Moming Prayer, and
Litany, at 11 A.M. Holy Communion, vriih
Sermon; at 11.45 A.M. Evening Prayer, and
Sermon, at 3,30 P.M. from lst October to 31st
Mardi, and at.4,30.P.M from lat April to 30'"
September.
Week day Services. — Moming Prayer, or
Morning Prayer and Litàhy, at 10 A.M. daily
from lsl November to 30"> April ; and on ail
Saints'Days throughout the year. Holy Com-
munion at 8 A.M. on the days for which
Proper Collects, etc. are . appointed. N.B.
Spécial notice will be given of the Services in
lioly Week, and on the Great Festivals.
Egrlise Réformée
Le culte est célébré tous les dimanches et
fêtes, en été, à dix heures du matin, en hiver,
à deux heures du soir, avenue du Temple,
boulevard de la Plage.
Culte Israélite
Office.— Vendredi soir à 7 heures, et samedi
à 8h. l/2du mat.—Vêpres.—Samedi, a 2 heures
de l'après-midi.
Ministre officiant : M. H. SALZEDO.
ELECTIONS DÉPARTEMENTALES S
Ou 4» août JU9SS P
CONSEIL D'ARRONDISSEMENT *J
MNDIDftT RErUBUMIN j
Ed. LARROQUE :
Maire de Gujan-Mcs/ras. p,
d
Voici la profession de Toi que Al. Larroque ?
adresse aux électeurs du canton de La Teste. a
ELECTEURS, r
En me présentant à vos suffrages comme e
Candidat au Conseil d'arrondissement, je n'ai d
pas besoin de vous dire qui je suis. Vous me fc
connaissez :
Enfant du pays, j'ai pu en apprécier les be- {1
soins et les ressources, désireux des mêmes '
améliorations, partisan des.mêmes idées d'è- g
conomie et de progrès, vos intérêts sont sem- e
blables aux miens.
Vos convictions sont les miennes : avec
vous j'estime que dans la République seule, l
l'Ordre se.trouve-uni à la Liberté : comme
jvousjejniisdonc Républicain.
' Euccnoas, ••
J. .Si.vciusro'açcordex/lemaiiâat gué j'ai llurn-' ' >■
Iaieur de solliciter, je sais que je contracte vis- t
%ultterWènèrgie et en dévouement.
f Pour, la défense rde. vos droits et de vos '
Convictions, comptez sur moi, à' vous de me i
dire si je puis compter sur vous. <
: Edouard LARROQUE, <
Maire de Guian-Mestras.
8 Août 1883. ]
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CHROHIQUE BULHÉMRE
Nous reprenons l'élude que nous avons
commencée dans noire numéro de dimanche I
dernier. I
Sur quel point faul-il se fixer, se baigner de
préférence? Vaut-il mieux habiter le rivage
que la forci? Voilà plusieurs questions aux-
quelles nous nous efforcerons de répondre.
Nous n'avons ù nous occuper de la conve-
nance et du confortable des maisons ; nous
devons affirmer que tous les points de la plage
sont aussi bons, aussi salutaires, aussi sains les
uns que les autres; et que les bains n'ont rien
de supérieur, quels que soient les points sur
lesquels on les prenne. — Identité de plage,
identité d'air, idenlilé de ciel : la goutte
d'eau recueillie à l'Aiguillon est le ménechine
de celle de l'Océan. Leur seule différence gît
dans la température.
Quant à l'habitation sur le rivage ou dans
le bois, elle n'est pas également à rechercher.
Aux personnes bien portantes ainsi qu'aux
malades conseillés dans leur choix par le mé-
decin, la plage ; — aux poitrines délicates, la
forêt. Sa température, plus uniforme et plus
tiède, et la transpiration insensible des pins,
1 à l'étal de vapeurs térébenthacées, donne aux
j poumons un calme, une expansion facile,
t convertie sur les bords de la plage en un état
i pénible, par la fraîcheur de la brise el la su-
roxygénation de l'air.
r Tout n'est cependant pas à fuir sur le ri-
'. vage par les personnes dont la poitrine est
délicate : si son air, purifié et rafratchi, après
li avoir glissé sur la mer, a des propriétés la
>• plupart du temps trop excitantes pour ces
a personnes, elles trouvent à la grève des vègé-
Itaux rubanés, que les ilôts ont arrachés aux
prairies sous-marines de l'Océan et poussés
sur le rivage, qui ne doivent pas passer, à
»t leurs yeux, pour insalubres, ainsi que le ferait
?' préjuger leur odeur parfois pénétrante. —
3' Mais, ne nous écartons pas du sujet.
Nous avons voulu faire voir combien la
JJ douceur de noire climat et l'arrangement na-
î3 turel de notre rivage, peuvent provoquer
I d'imprudences et produire de mécomptes,
quand les baigneurs mal renseignés s'aban-
donnent aux séductions d'un bain froid, d'au-
tant plus dangereux qn'il est plus intempestif.
Puis pour répondre à certaines appréhensions
souvent renouvelées, nous avons cru devoir
dire quelques mots sur la résidence au bord P
de la plage ou. dans «la.forêt ; enfin dans le f(
dessein de lever des hésitations trop souvent D
embarrassantes, pour les étrangers, il nous a d
semblé devoir ajouter que tous les points du 1
rivage sont'également bons et qne les algues *
peuvent s'employer avec utilité dans le but q
de fortifier les poitrines délicates. — Nous
parlerons aujourd'hui de certaines précautions d
à prendre avant de faire usage du bain froid. \
Il faut bien le dire et ne pas se lasser de le c
répéter : on ne se baigne pas indifféremment x
et prudemment à toute heure ; à toute-période *
de la marée, avec le flot, le jusan, ou la ,
basse mtr; le matin, à midi, le soir ou la <
nuit ; en sortant du lit, ou quand on a fait de <
l'exercice; suant, ou refroidi; après de Ion- '
gués fatigues, ou parfaitement reposé; à jeun, j
en sortant de table on après excès; à vingt «
ans comme à soixante ; avec telle prédisposi- r
lion maladive comme à l'état de santé. ]
In babUù;non,e$t prévarieanittm. ;
•i:—"v"v:":' ••'•'•:,„?;• ;„•';:;, : ty '-:,' j
• vfeudi soir a eu lieu > au théâtre- «Têà du <
Casino la cinquième représentation des Clo-
ches de Cornmitte. Cette représentation 1 a été
aussi brillante que les précédentes..
Le genre opérette a le privilège de réunir
les nombreux -amateurs du genre, et nous
avouons sincèrement préférerlesgaiset joyeux
refrains de l'opérette an drame qui nous rap-
pelle les tristesses de la vie; à la comédie qui
nous retrace les ruses et les défauts, sinon
Iles vices du monde, au vaudeville qui est
presque toujours trivial. L'opérette nous isole
des préoccupations journalièreselle nous trans-
porte dans un monde élhéré, ou rien ne vient
nous rappeler les gènes el les petites infamies
du monde ; elle nous rafraichil, nous repose.
Tous les artistes ont supérieurement tenu
leur rôle et ont élé très applaudis.
Une mention spéciale pour ce piquant dé-
mon que Ton nomme Mme Dujardin. Elle a
déployé dans l'opérette de Rohert Planquelte,
sa voix fraîche el pure, elle nous a prodigué
ses points d'orgue, ses trilles si bien battues,
ses vocalises les plus diamanlèes.
M. Dulhoit, notre sypathique baryton, a eu
les honneurs du bis et du rappel. Cette soi-
rée n'a élé qu'un long triomphe pour cet ex-
cellent artiste qui possède nue voix merveil-
leusement timbrée, et une méthode des plus
élégantes.
Nous avons employé toutes les expressions
laudalives à son égard, pour rendre hommage
au grand talent de l'artiste et à l'excellent
. comédien.
Nous nous contenterons, à l'avenir, de
mentionner ses succès qui ne feront que s'ac-
croître durant le cours de la saison. C'est
' notre conviction.
Dans l'après-midi, une foule nombreuse el
, choisie se pressait dans la salle d'Eulerpe
, pour assister à un spectacle .d'un genre tout
' différent, le bal d'enfants. Rarement il ne
nous a été donné d'assister à une matinée
aussi charmante. Quel ravissant tableau que
" toutes ces délicieuses fillettes aux fraîches toi-
lettes, à l'air joyeux, au teint animé i
. Nous avons pu nous rendre comple de visu
. de l'intermède les Volontaires créé par M.
_ Lazar le zélé et dévoué professeur de danse.
L'ensemble a été 1res satisfaisant : les ma-
mans et les spectateurs étaient enchantés, ra-
vis de la gaitè de ce petit bataillon enfantin.
a Une représentation de Guignol, le polichinel-
i- le de l'Exposition, a clôturé dignement cette
sr petite fêle de famille qui restera profondé-
i, ment gravée dans le petit coeur de tous ces
CAUSERIE
Dans notre dernier numéro, nous avons
publié un article spécial sur nos charmantes
arcachonnaises ; aujourd'hui nous allons par-
ler des femmes en général. Au cas ou nous
médirions d'elles, nous«spérons qu'elles vou -
dront bien nous le pardonner pour l'amour
que nous leur portons. Les femmes, d'ailleurs,
aimeront toujours mieux que Ton dise un peu
de mal d'elles, plutôt que de consentir & ce
qu'on n'en parle point......
.La femme est' intéressante à tous les points
de vue, et son caractère, son coeur et son es-
prit sont un sujet d'études tellement vaste, que
nous nous étonnons que les écrivains, anciens
ou modernes, n'aient pas pensé à nous trans-
mettre à ce sujet leurs réflexions person-
nelles.
La femme nous plaît par ses formes, par
ses façons d'agir, par sa bonté proverbiale ;
elle sert a contrebalancer en tout temps la
constance trop réfléchie de l'homme. Elle
mérite notre tendresse comme épouse, notre
reconuaissance comme mère, notre amour
comme maltresse, et notre amitié comme la
compagne assidue de notre bonne ou mau-
vaise fortune: Elle est prudente, prévoyante,
'généreuse, reconnaissante, sensible, spiri-
tuelle, courageuse même; et quand on aura
jnis Aisa disposition ■■ des connsisasnces' acien* •
tinquesietÏMMres^frnè tarera pas 1 A s'«-
aever aaérveau de l'homme: Sapénsèè.siéUe
Wbkn dirigée «t Ibrtmèe |hir r^e,^^aur»v .
kOT2timitiisqo»-lai^
sait si cecoeur est profond.
t Sans doute.il'en est de la femme comme
dé son'ccotir et de sa" beauté: Elle se sent,
mais «lie ne se définit pas. Aussi; répète-t-on
sans cesse que la femme est une énigme. La
femme, il nous semble, n'est une énigme que
pour les sots et les dédaignés en amonr. Cha-
que femme est une exception voilà tout.
. Un savant disait que la plus grande injus-
tice qu'on puisse faire aux femmes et dont les
suites leur «oient le plus préjudiciables, c'est
de leur interdire leurs- belles connaissances.
— Et nous ajoutons que c'est l'ignorance dans
laquelle on les a toujours élevées qui cause la
plupart de leurs égarements. Les nommes ont
mille moyens d'employer leur vie. La renom-
mée, le pouvoir, la fortune, la gloire, leur ou-
vrent autant de routes où ils peuvent marcher
sans blâme et sans remords. Mais les femmes,
dont l'existence n'a qu'un seul but, elles n'ont
même pas le droit de l'atteindre !
Entre elles et le bonheur, un mariage con-
tracté quelquefois malgré l'aveu de leur coeur
vient dresser sa barrière tyrannique. Et si
leur àme meurtrie se révolte un joui- contre
la chaine qu'elles n'ont pas acceptée ; si le
besoin de respirer la liberté, de vivifier leurs
rêves d'être heureuses, «J'ètre aimées enfin, les
entraine malgré elles vers la voie interdite; si
l'irrésistible instinct qui dit & la rose de fleu-
rir, à l'hirondelle de voler, leur apprend que
la femme a des parfums comme la fleur et
des ailes comme l'oiseau, elles sont criminel-
les et le monde les condamne.
Il y en a qui sont bien coupables sans doute
et qui s'égarent volontairement ; il y en a qui,
après avoir reçu une brillante éducation ou-
blient, entièrement cette éducation et tachent
de dépasser en grossièreté les filles de la
campagne, parmi lesquelles se recrute le clan
de la cocotterie et des tapageuses de trottoir.
A quoi faut-il attribuer cela?
Pourquoi la femme du monde, par exemple,
qui représente la femme bien élevée, aft'ecte-
t-elle ces allures? Pourquoi ces grands airs,
ces toilettes ridicules, ces tournures impu-
dentes qui rappellent les filles de basse ex-
traction?...
C'est parce que, avant tout, la femme a le
besoin inné de plaire à l'homme à quelque
degré de ridicule et de dégradation que celui-
ci soit descendu.
Or, la femme du monde, vivant avec et pour
les hommes du monde a du nècessairementeher-
cher à l'aide de quels moyens elle pourrait le
mieux lesjsèduire. Et comme les hommes d'au-
i jourd'hui'ne sont séduits que par les laveuses
de vaisselle devenues cocottes, pour les chairs
fanées et maquillées desquelles cette portion
du monde qu on appelle les gommeux com-
( met tant de folies, les femmes du monde alors,
avec une logique désespérante, veulent ravir
le coeur des petits crevés aux immondes tari-
fées du ruisseau, et se servent des mêmes
moyens que ces drôlesses patentées.
Voilà pourquoi, sans comprendre la honte
qu'il y a à entreprendre et à soutenir une
pareille lutte, elles rivalisent avec celles-là
9 de vulgarité, d'immodestie, de maquillage et
souvent, hélas ! de cynisme.
* Faut-il qu'il aille loin ce désir de plaire !
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