Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-27964
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
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NOUVELLES;
PARiâ , 2ô novembre,. ~ Le feu â pris hier dans le lodal. dtf la Comptabilité ; mais il a été bientôt éteint 3 grâce au zèle dei pompiers , et n'a occasionné aucun dégât.
— MM. Cuvier^ Coeffier et Balbo , chargés de l'organisation "de diverses académies de l'Empire ? sont arrivés Je.g de ce mois & Gênes. Ils ont reçu la visite des premières autorités et des pro- fesseurs de toutes les facultés; il se sont adjoint M* Gerolamo Serra pour le règlement définitif de l'Académie de cette ville» Le il, ils se diposaient à poursuivre leur voyage.
— Lie Jaoniirié Chefreau ., qui * le 16 octobre dernier , a frappé 3'utl coup mortel, le malheureux portier de la rue Chauçhat, a été traduit h samedi dernier * à la coUr de justice criminelle, et condamné à mort.
• On se rappellera que ce furieux avait dès-long-tems préparé le dessein de massacrer sa femme. S'il faut eri croire ses propres aveux, il nourrissait depuis trois ans, dans son aine , cet horrible fespôir, qui fut même le seul motif de son retour à Paris*
Cherreaù a réclamé la remise de sa cause pour écrire l'his- toire de sa vie > et justifier l'excès de sa fureur par l'excès du désespoir et des persécutions qui l'avaient entraîné.dans l'abîme. Ce récit, disait-il, n'aura point pour but de me sauver la vie â laquelle je renonce ; mais je lui devrai peut-être la seule con- solation des criminels, celle d'attendrir sur mon sort les jugés même qui doivent me condamner. Celte remise ne lui a point été accordée, par la raison que> de son propre aveu , elle ne pouvait amener aucun moyen favorable à sa justification. Les circonstances de sa vie* d'ailleurs peu édifiante * eussent plutôt Servi à l'accuser* qu'à le défendre j car il est certain que déjà Ciierreau avait tué, en l'an i5, leyiommé Bonouvrier, dans une querelle dont il fut l'agresseur/Acquitté de ce premier
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