Titre : La Vigie d'Arcachon : journal des intérêts du littoral ["puis" organe des intérêts d'Arcachon et du littoral]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1890-06-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328896653
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 253 Nombre total de vues : 253
Description : 19 juin 1890 19 juin 1890
Description : 1890/06/19 (A4,N159)-1890/06/25. 1890/06/19 (A4,N159)-1890/06/25.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6117341v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-7893
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
Le Hmèn r -l# eeiilie*
ir MI !8»$
ïes Gbortnf.mnilH et les qriiwr-ees sont'reçu* avec Bureaux dv journal et aux
agences Garoias, Pfiyrot-Lanauze, Bppuy et Peuet.
PRIX M AB0MEMW8:
Département de la Gironde. ....... Un an, ï fr.
— — ........ Sis mois. *fr.
Autres départements Un an 8 h.
Etranger. » *• fe,
fiililIlPl
Séance du 14 Juin 1S90.
Présents, MM. Ravàux, maire ; Rou-
megous et Camus, adjoints ; Cazeaux,
Labeyric, Delaveau, Boy. Rauffei,
Fouché, Mauo, Leys, -Tisseyre. Expert,-
Duvaché.
M. Millien est pour la deuxième fois
absent sans excuses.
M. Expert lit le procès-verbal.
M. Roumegous est heureux qu'on
ait. inscrit ses paroles au procès-verbal :
J'irai porter un gland au dais delà pro-
cession quand. M. le curé arborera un
drapeau tricolore le jour de la fûte du
14 juillet.
Lettre de M. le Préfet relativement à
l'abattoir. L'arrêté de M. ie Maire de
La Teste est rapporté. Chaque ville
ùura son estampille.
La Société de Gymnastique donnera
une fête le 6 juillet et sollicite une
subvention de 500 fr. — R.cn.'voyc aux •
commissions.
Ai. Par.liac, vétérinaire inspecteur,
demande une augmentation de 100 fr.
Le Maire fait émettre les veux :
M. Camus demande l'installation
d'nae garnison ;
M. Oazcoux le nettoyage entre le
poste des douanes et l'avenue des nn-
rir.s ;
M. Expert, à la grande rampe du
Casino, un banc ; désinfection de l'é-
goùt rue Legallais ; plantation d'ar-
bres rue du Casino au bord de la Plage;
bec de gaz sur la plage rue Legallais ;
M. Boy, que la compagnie du Midi
rétablisse le retour de dix heures du
soir; que l'administration veille aux
jours qu'a ouvert l'Hôtel Richelieu;
M. Labeyric, que l'on établisse 4 ou
5 becs de gaz, boulevard de la Plage,
brûlant tente la nuit :
M. Rauiïet, que les caniveaux soient
entretenus ;
M. Delaveau, néant ;
M. Tisscyre, que le Conseil munici-
pale équilibre le budget ;
M. Leys,"qu'on fusse de la musique :
M. Mano qu'on termine le caniveau
cours Lamarque;
M. Fouché, néant ;
M. Duvaché, qu'on agrandisse le
port au point qu'il devienne un port de
guerre maritime ;
M. Roumegous, Je caniveau cours
Lamarque; une borûe-foutaiue, rue
Thomas liiyrieus ;
M. Cazeaux lit un rapport sur l'af-
faire I.arroque et Labeyric et conclut à
laisser M. Larroque poursuivre, étant
donnés l'exagération de sa demande et
la nou-pilse de possession des terrains
Labeyric par la Ville. Le Conseil adopte
les conclusions du rapport.
M. Boy, rapporteur, repousse la sub-
vention au Sud-Ouest- Thermal. —Le
Conseil repousse.
Demande de bouche d'eau entre le
cours Tartos et rue du Casino.
On reprend l'étude du Budget :
MM. Dtyvaclié et Cornus proposent de
supprimer l'allocation aux vicaires de
la paroisse Notre-Dame'
M. Boy déclare que bien qu'il n'aille
pas à l'église, il est partisan de l'alloca-
tion aux vicaires. !
M. Duvaché dit qu'il faut .suppri-
mer le budget des cultes, sans que cela
entraîne !a suppression du clergé.
M. Expert, comme M. Boy, soutient
le budget des cultes.
La proposition de M. Duvaché est
accueillie par 3 voix : MM. Rouniegous,
Duvaché et Carnus.
L'allocation aux vicaires est mainte-
nue par 10 voix.
L'allocation au ministre protestant
est acceptée par.9 voix contre 3.
MM. Roumegous et Duvaché obser-
vent qu'ils eussent également voté la
suppression du culte protestant.
Ou vute les traitements du ni:- 'rjtre
isvaclitc. et du ministre protestant.
M, Fouché observe que ie ministre
anglais est un étranger et refuse de
voter cette subvention.
M. Expert regrette que nous n'ayons
pas une église russe comme à Biarritz.
M. Leys défend le ministreanglie.au,
ainsi que M. Expert.
L'allocation est allouée par 9 voix
contre 3.
■Médicaments pour indigents, il est
alloué 2000 fr. ^
On admet l'abonnement au Journal
Officiel.
On vote 500 fr. pour frais de police
administrative.
Ou vote 120 fr. au tambour-afficheur,
On vote 6000 fr. au bureau de bien-
faisance.
Pour fêtes publiques et régates, on
vote pour régates 1200 fr. ensemble
les .2 sociétés ; 500 fr. fête du 25 Mars ;
1500 fr. au 14 juillet : 800 fr. de grati-
fications ; et imprévus 2000 fr.
M. Roumegous demande qu'on vote
article par article.
La 'subvention : ux régates est votée
par 7 contre 6.
La fête du 25 Mars par 9 voix contre "
4. .
Le fête au 14 juillet par 9 voix contre
4.
Les gratifications aux employés par
9 voix contre 2.
Les imprévus de fêtes publiques par
8 voix contre 4.
— ïî est voté pour dépenses impré-
vues administratives, 2000 fr.
— Il est voté 2,000 fr. de subvention
à la Société scientifique par 8 voix
contre 5.
M. Tisscyre observe cependant qu'a-
vrc les 2,000 fr. on va faire empailler
45 oiseaux.
— Il est voté 1800 fr. pour entretien
des voies publiques.-par 11 voix.
— Le traitement de M. Deueu, duec-
tour des travaux est maintenu à 2400 f.
— Le traitement de M. Moyse Lus-
san, conducteur général des travaux,
est maintenu à 2000 fr. par 9 voix.
— Il est voté 150 fr. pour indigents
de passage.
— Il est voté 1200 fr. au directeur
du gymnase.
Il est voté à la société de gymnasti-
que 1000 fr.
— Il est voté pour la publicité 1500
francs. j
La séance e-st levée à 6 h. Ifè. j
ÊTRE RADICAL
Quand on veut être fort, il faut partir
d'un principe et tout sacrifier à ce prin-
cipe, ("est ce qu'on appelle être radical.
II. ne s'agit peint ici de politique, niais
d'intérêt régional «V, local.
Kod conseillers se trouvent en présence
d'un budget qu'ils ne peuvent équilibrer,
nue cais.-.c vide. Et malheureusement; il
n'y a pas, à la Mairie, de robinet que Ton
puisse tourner pour qu'il eu coule aussi-
tôt des pièces d'or.
L'emprunt est impossible, bien que
MM. Boy, Expert, Duvaché, tournent, au-
tour de lui. en lui faisant des galanteries
en pure perte.
li reste la suppression dos subventions
ou la création de cen'imes addition m-S i.
Supprimer toutes les subventions, c'é-
tait radical.
On. avait exécuté la notre avoir i-.ut. de
précipitation que nous saluio:: :..-. . ... r.i-
vaise farce comme un acte de courage.
Toutes les subventions allaient être rasées
disait-on. Flûte ! ï
Malborough partit en guerre,
Na sait quand rAienctrti,
Un Guide aussi parfaitement inutile
que notoirement inconnu, .demande- une
subvention de tiois cents francs.
M. Fouché vote cela des deux mains et
décide ie Conseil. Et voilà la subvention
qui revient,
/.'à Pâques ou z!à la 'JViniH 1.
On vote la subvention à la Société scien-
tifique, la subvention a la Société de
gymnastique.
Le Couseil n'est doue pas radical en fait
de subventions. Si Uni seulement il était
opportuniste! Ali! oui. Il y avait encore
là uu système plausible. Il est opportun
eu vue des économies, de. diminuer toutes
les subventions, et eu vue du progrès de
la ville de n'eu supprimer a-u-cune.
Hélas! la camaraderie ou les antipa-
thies personueiies font encore préférer
l'arbitraire à uu système opportuniste :
lléds.ire toutes les subventions: comme à
un principe radical : Supprimer toutes les
subventions.
Passons aux centimes additionnels.
Dans le cas où l'on ne supprimait, aucu-
ne subvention, comme dans celui où l'ou
se contentait de les rédu're, il fallait en-
visager franchement les 74,000 francs de
dettes et voter 60 centimes, plus ou moins,
c'était encore radical.
Mais alors, voter des centimes, c'est se
rendre impopulaire :
Mîulamu à sa tour monte,
Si haut qu'ulis ]>cul mouler.
Se rendre impopulaire, c'est, pour des
hommes comme MM. Millien et Camus, le
plusgraud des malheurs qui puisse attein-
dre leur ambition. L'électeur n'a pas le
temps, au reste, de remarquer que M.
Millien, chargé ùu règlement: du port,
depuis plus d'un an et demi, s'en fiche
i ommo d'une guigne et que, chargé, du
Ï uport sur la défense de la Plage, il s'en
ii. uièie beaucoup moins que de sa petite
voiture.
D'autre part, oui dit quelques-un^ voter
des centimes additionnels, c'est risquer
de faire le jeu du parti-Mèran.
Elle aperçoit son pr.^c,
Toi.t. de noir habillé..
Et eepeudaut, il va falloir les voter ces
malheureux centimes. On n'en votera pus
radicalement soixante, mais on en 70tera.
L'affaire est dans le sac :
M.ftsiYOÏ iM'.aui yeux v«>ul i:li
Ma foi ! Tout petit contribuable que je
sois, mes vilains yeux vont pleurer. L'im-
pôt étant réparti sur les 4 contributions,
je suis atteint, comme ouv» 1er. aussi ru-
dement que le propriétaire.
Toujours en quête d'économie, quel-
qu'un avait proposé, dans les commis-
sions, lu suppression Ae deux s.ganta de
ir MI !8»$
ïes Gbortnf.mnilH et les qriiwr-ees sont'reçu* avec Bureaux dv journal et aux
agences Garoias, Pfiyrot-Lanauze, Bppuy et Peuet.
PRIX M AB0MEMW8:
Département de la Gironde. ....... Un an, ï fr.
— — ........ Sis mois. *fr.
Autres départements Un an 8 h.
Etranger. » *• fe,
fiililIlPl
Séance du 14 Juin 1S90.
Présents, MM. Ravàux, maire ; Rou-
megous et Camus, adjoints ; Cazeaux,
Labeyric, Delaveau, Boy. Rauffei,
Fouché, Mauo, Leys, -Tisseyre. Expert,-
Duvaché.
M. Millien est pour la deuxième fois
absent sans excuses.
M. Expert lit le procès-verbal.
M. Roumegous est heureux qu'on
ait. inscrit ses paroles au procès-verbal :
J'irai porter un gland au dais delà pro-
cession quand. M. le curé arborera un
drapeau tricolore le jour de la fûte du
14 juillet.
Lettre de M. le Préfet relativement à
l'abattoir. L'arrêté de M. ie Maire de
La Teste est rapporté. Chaque ville
ùura son estampille.
La Société de Gymnastique donnera
une fête le 6 juillet et sollicite une
subvention de 500 fr. — R.cn.'voyc aux •
commissions.
Ai. Par.liac, vétérinaire inspecteur,
demande une augmentation de 100 fr.
Le Maire fait émettre les veux :
M. Camus demande l'installation
d'nae garnison ;
M. Oazcoux le nettoyage entre le
poste des douanes et l'avenue des nn-
rir.s ;
M. Expert, à la grande rampe du
Casino, un banc ; désinfection de l'é-
goùt rue Legallais ; plantation d'ar-
bres rue du Casino au bord de la Plage;
bec de gaz sur la plage rue Legallais ;
M. Boy, que la compagnie du Midi
rétablisse le retour de dix heures du
soir; que l'administration veille aux
jours qu'a ouvert l'Hôtel Richelieu;
M. Labeyric, que l'on établisse 4 ou
5 becs de gaz, boulevard de la Plage,
brûlant tente la nuit :
M. Rauiïet, que les caniveaux soient
entretenus ;
M. Delaveau, néant ;
M. Tisscyre, que le Conseil munici-
pale équilibre le budget ;
M. Leys,"qu'on fusse de la musique :
M. Mano qu'on termine le caniveau
cours Lamarque;
M. Fouché, néant ;
M. Duvaché, qu'on agrandisse le
port au point qu'il devienne un port de
guerre maritime ;
M. Roumegous, Je caniveau cours
Lamarque; une borûe-foutaiue, rue
Thomas liiyrieus ;
M. Cazeaux lit un rapport sur l'af-
faire I.arroque et Labeyric et conclut à
laisser M. Larroque poursuivre, étant
donnés l'exagération de sa demande et
la nou-pilse de possession des terrains
Labeyric par la Ville. Le Conseil adopte
les conclusions du rapport.
M. Boy, rapporteur, repousse la sub-
vention au Sud-Ouest- Thermal. —Le
Conseil repousse.
Demande de bouche d'eau entre le
cours Tartos et rue du Casino.
On reprend l'étude du Budget :
MM. Dtyvaclié et Cornus proposent de
supprimer l'allocation aux vicaires de
la paroisse Notre-Dame'
M. Boy déclare que bien qu'il n'aille
pas à l'église, il est partisan de l'alloca-
tion aux vicaires. !
M. Duvaché dit qu'il faut .suppri-
mer le budget des cultes, sans que cela
entraîne !a suppression du clergé.
M. Expert, comme M. Boy, soutient
le budget des cultes.
La proposition de M. Duvaché est
accueillie par 3 voix : MM. Rouniegous,
Duvaché et Carnus.
L'allocation aux vicaires est mainte-
nue par 10 voix.
L'allocation au ministre protestant
est acceptée par.9 voix contre 3.
MM. Roumegous et Duvaché obser-
vent qu'ils eussent également voté la
suppression du culte protestant.
Ou vute les traitements du ni:- 'rjtre
isvaclitc. et du ministre protestant.
M, Fouché observe que ie ministre
anglais est un étranger et refuse de
voter cette subvention.
M. Expert regrette que nous n'ayons
pas une église russe comme à Biarritz.
M. Leys défend le ministreanglie.au,
ainsi que M. Expert.
L'allocation est allouée par 9 voix
contre 3.
■Médicaments pour indigents, il est
alloué 2000 fr. ^
On admet l'abonnement au Journal
Officiel.
On vote 500 fr. pour frais de police
administrative.
Ou vote 120 fr. au tambour-afficheur,
On vote 6000 fr. au bureau de bien-
faisance.
Pour fêtes publiques et régates, on
vote pour régates 1200 fr. ensemble
les .2 sociétés ; 500 fr. fête du 25 Mars ;
1500 fr. au 14 juillet : 800 fr. de grati-
fications ; et imprévus 2000 fr.
M. Roumegous demande qu'on vote
article par article.
La 'subvention : ux régates est votée
par 7 contre 6.
La fête du 25 Mars par 9 voix contre "
4. .
Le fête au 14 juillet par 9 voix contre
4.
Les gratifications aux employés par
9 voix contre 2.
Les imprévus de fêtes publiques par
8 voix contre 4.
— ïî est voté pour dépenses impré-
vues administratives, 2000 fr.
— Il est voté 2,000 fr. de subvention
à la Société scientifique par 8 voix
contre 5.
M. Tisscyre observe cependant qu'a-
vrc les 2,000 fr. on va faire empailler
45 oiseaux.
— Il est voté 1800 fr. pour entretien
des voies publiques.-par 11 voix.
— Le traitement de M. Deueu, duec-
tour des travaux est maintenu à 2400 f.
— Le traitement de M. Moyse Lus-
san, conducteur général des travaux,
est maintenu à 2000 fr. par 9 voix.
— Il est voté 150 fr. pour indigents
de passage.
— Il est voté 1200 fr. au directeur
du gymnase.
Il est voté à la société de gymnasti-
que 1000 fr.
— Il est voté pour la publicité 1500
francs. j
La séance e-st levée à 6 h. Ifè. j
ÊTRE RADICAL
Quand on veut être fort, il faut partir
d'un principe et tout sacrifier à ce prin-
cipe, ("est ce qu'on appelle être radical.
II. ne s'agit peint ici de politique, niais
d'intérêt régional «V, local.
Kod conseillers se trouvent en présence
d'un budget qu'ils ne peuvent équilibrer,
nue cais.-.c vide. Et malheureusement; il
n'y a pas, à la Mairie, de robinet que Ton
puisse tourner pour qu'il eu coule aussi-
tôt des pièces d'or.
L'emprunt est impossible, bien que
MM. Boy, Expert, Duvaché, tournent, au-
tour de lui. en lui faisant des galanteries
en pure perte.
li reste la suppression dos subventions
ou la création de cen'imes addition m-S i.
Supprimer toutes les subventions, c'é-
tait radical.
On. avait exécuté la notre avoir i-.ut. de
précipitation que nous saluio:: :..-. . ... r.i-
vaise farce comme un acte de courage.
Toutes les subventions allaient être rasées
disait-on. Flûte ! ï
Malborough partit en guerre,
Na sait quand rAienctrti,
Un Guide aussi parfaitement inutile
que notoirement inconnu, .demande- une
subvention de tiois cents francs.
M. Fouché vote cela des deux mains et
décide ie Conseil. Et voilà la subvention
qui revient,
/.'à Pâques ou z!à la 'JViniH 1.
On vote la subvention à la Société scien-
tifique, la subvention a la Société de
gymnastique.
Le Couseil n'est doue pas radical en fait
de subventions. Si Uni seulement il était
opportuniste! Ali! oui. Il y avait encore
là uu système plausible. Il est opportun
eu vue des économies, de. diminuer toutes
les subventions, et eu vue du progrès de
la ville de n'eu supprimer a-u-cune.
Hélas! la camaraderie ou les antipa-
thies personueiies font encore préférer
l'arbitraire à uu système opportuniste :
lléds.ire toutes les subventions: comme à
un principe radical : Supprimer toutes les
subventions.
Passons aux centimes additionnels.
Dans le cas où l'on ne supprimait, aucu-
ne subvention, comme dans celui où l'ou
se contentait de les rédu're, il fallait en-
visager franchement les 74,000 francs de
dettes et voter 60 centimes, plus ou moins,
c'était encore radical.
Mais alors, voter des centimes, c'est se
rendre impopulaire :
Mîulamu à sa tour monte,
Si haut qu'ulis ]>cul mouler.
Se rendre impopulaire, c'est, pour des
hommes comme MM. Millien et Camus, le
plusgraud des malheurs qui puisse attein-
dre leur ambition. L'électeur n'a pas le
temps, au reste, de remarquer que M.
Millien, chargé ùu règlement: du port,
depuis plus d'un an et demi, s'en fiche
i ommo d'une guigne et que, chargé, du
Ï uport sur la défense de la Plage, il s'en
ii. uièie beaucoup moins que de sa petite
voiture.
D'autre part, oui dit quelques-un^ voter
des centimes additionnels, c'est risquer
de faire le jeu du parti-Mèran.
Elle aperçoit son pr.^c,
Toi.t. de noir habillé..
Et eepeudaut, il va falloir les voter ces
malheureux centimes. On n'en votera pus
radicalement soixante, mais on en 70tera.
L'affaire est dans le sac :
M.ftsi
Ma foi ! Tout petit contribuable que je
sois, mes vilains yeux vont pleurer. L'im-
pôt étant réparti sur les 4 contributions,
je suis atteint, comme ouv» 1er. aussi ru-
dement que le propriétaire.
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