Titre : La Vigie d'Arcachon : journal des intérêts du littoral ["puis" organe des intérêts d'Arcachon et du littoral]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1890-02-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328896653
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 253 Nombre total de vues : 253
Description : 13 février 1890 13 février 1890
Description : 1890/02/13 (A3,N112)-1890/02/20. 1890/02/13 (A3,N112)-1890/02/20.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61173302
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-7893
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
,? Aimée. — ff ML
Le Numéro : 10 ceatlmes
\i>~nmtktim
Les abonncmimts et les annonces soni reçusauxBureaux du journal et aux
ogences Garcias, Peyrot-LanauzèiDuptiiy et Penet,
PRIX MS «ÔMEMTS :
Département de la G-honde.'.'
Autres départements
Etranger. ...............
Un an, •$ fr.
Six mois. A fr.
Un an •. f j.
» *© fr.
HUNTING
Un de. nos hivernants habituels nous a per-
mis de faire la communication suivante. Nous
remettons, faille de cliché, de ne pouvoir don-
ner le plan pratique et à l'échelle qui aceompa.
"ne celle Irus-intéressante élude.
Xi vous intéresse de connaître l'a mé-
nagement des c.aiiardières Hollandaises
et la,manière de saisir les canards sau- '
vages eu utilisant des canards d'appel
ou d'appât.
Il est difficile, sinon impossible, de
bie 1 expliquer la disposition de cette
organisation industrielle sans plan
quelconque. C'est pourquoi je vous
adresse un croquis à l'échelle de un
'.millimètre pour 1 mètr>\ en observant
que la canardière est bordée de tous
les côtés par des bois taillis en saule
et:.une et qu'elle contient un bassin
mesurant ordinairement 80 mètres de
longueur sur 60 mètres de largeur avec
4 1 rougnées de -j- ou — 48'" de lon-
guiur.
i.es canards d'appiU se tiennent eu
généra! dans le bassin, le- surveillant
ou préposé peut s'en rendre compte
à .listance, parce que le ecueext de
caquetage devient plus intense par
suite do l'intervention des intrus ctran-
geis dont le caractère sauvage ne con-
vient pas à la famille des animaux do-
mestiques.
î-'-u prenant en ro:i ddération la direc-
tio i du vent, le proposé se rond alors
vers l'origine d'une des brongnées, du
cû.édu bassin et des clôtures dente-
lée-, en oinporta.it avec soi de la nour-
riture pour les canard-! d':ippât, et un
petit chien, dressé spécialement à cotte
lin.
Ku ceci, il lui faut agir avec beaucoup
de circonspection, car h: canard sauvage
flaire l'homme à grande distance et h
co niait comme son ennemi le plus
redoutable.
A l'apparition du petit chien sur le
bord de la brougnée, les canards d'ap-
pât s'empressent de le rejoindre. Est-
ce par curiosité ou par habitude? Je
nV.n sais rien. Je n'ai pas réussi à pé-
nétrer dans la cervelle de ces animaux.
Seulement il est bien établi que le
préposé doit s'avancer alors avec la
plus grande prudence, en se tenant
derrière la clôture dentelée, en ayant
si in de se soustraire à la vigilance des
oiseaux sauvages dans le bassin; en
évitant le moindre bruit: et eniïn, eu
ayant soin que son haleine ne soit pas
emportée par un vent hostile, vers li
\)&Hi\n. A cet effet. U lui importe sou-
vent de tenir une tourbe en feu devant
la bouche, pour que les canards sauva-
ges, qui sont toujours' alertes, ne s'a-
perçoivent pas de sa présence à une
grande distance.
Le petit chien suit tranquillement
l'homme, et, en passant les ouvertures
dans la clôture au niveau du terrain, il
se trouve tantôt derrière la clôture et
tantôt du côté des brougnées sur 1-3
bord étroit le long de l'eau. Il est tenu
a. jeun pendant tout le temps qu'on ex-
ploite la canardière, et pour bien le
dresser, p/mx le dédommager de l'ab-
sence de «es j'e"3^ et surtout pour le.
garder au^ès V° iui' le i:>1'éP0< 5' 4
donne un •morceau de pain à chaque
passage de la clôture. De même il jette
de temps en temps un peu de nourri-
ture dans l'eau et par suite de cet
appât les canards domestiques suivent
avec un grand tapage le tracé dé
l'homme qui e»t soustrait à leurs yeux.
11 m'est impossible de définir le sens
de ce tapage. Ou peut croire que le
caquetage est l'expression d'un senti-
ment pur d'agrément. On peut suppo-
ser qu'il exprime aussi le désir d'attirer
les oiseaux si.uvagesdans le guet-apeus
ou enfin que c'est un cri d'appel pour
réunir la famille cauardienue au repas
imprévu. Quoiqu'il «ni soit, l'homme en
profite pirce qu'alors les oistaux sauva-
ges ne manquent pas de paraître dans
la brougnée le plus souvent avec un
vol plus ou moi.is effriué en se heur-
tant contre le ciel improvisé par le.
treillage et le filet. Quelquefois ils
s'abattent dans l'eau, mais.alors ils sont
poussés vers l'extrémité de la br< ugnéc
soit p:tr l'homme, soit par les canards
d'appât, qui sont jaloux: de leur domai-
ne et qui paraissent avoir un sentiment
sinon bien vif et bien distinct, du
moins bien prononcé et bien juste de
leurs droits civils de propriété.
Le piuA souvent les oiseaux sauvages
arrivent eu train ou vol direct et sans
gares intermédiaires à l'extrémité de la
Vjvougnéc où ils sont attendus, sinon
avcc*xcès d'amitié et de cordialité, du
moins avec un vif plaisir de la part du
préposé qui désire gagner un surplus
de pain quotidien. Celui-ci ferme im-
médiatement le volet in liqué sur le
plan et n'a aucune peine pour saisir
l'oiseau ahuri dans l'espace borné. Il le
condamne à mort sans formes de procès
en lui tordant le cou, qui par sa lon-
gueur paraît justifier ce cruel exercice.
Il est à remarquer que les oiseaux
sauvages paraissent perdre la tête im-
médiatement après leur entrée dans
la brougnée. L'idée de retourner et de
regagner leur liberté ne leur vient ja-
ïliais, ce qui pourtant serait une action
bien-simple, même pour un simple
mortel de canard sauvage. Une fois
engagés dans la brougnée, ils n'échap-
pent plus.
Il est rare que l'exploitation d'une
canardière ne soit pas avantageuse;
parce que les canards et surtout les
sarcelles sont recherchés et rapportent
beaucoup/Seulement il est de rigueur
que la canardière soit établie à l'écart
et qu'elle soit entourée du plus grand
silence. Le plus souvent elle appartient
aux propriétaires des terraius euviron-
■nan ts qui, pour assurer une tranquillité
aVsoluCj n'y permettent pas lâchasse.
Je ne sais si Messieurs les amateurs
de la chasse aimeront à voir rétablis-
sement do canardières dans ce pays,,
bien que je no pense pas que cela fasse
tort à la chasse. Toutefois, je crains ne
pas être un juge compétent. Je ne suis
chasseur ni par goi.it, ni par profession,
ce qui ne m'empêche pas d'apprécier le
haut rang qu'occupe le chasseur dans
une contrée comme Àrcaehon, on à
défaut dé distractions il faut savoir
pêcher, chasser ou travailler.
AVANT LA LETTRE
Le journal La France, par la voix d'un
descs correspondants, qualifie le Maire
d'Aroachon du titre de Crampon J 0' et
d aduihiistialcur néfaste.
Bien certainement ce litre et ce quali-
ficatif n'ont de. raison de iiiiîlrc que dans
le cerveau d'un e memi personn. I de
l'ancien Maire, ne voyant de bonne admi-
nistration que dans celle dont la direction
seraii confiée à l'-ii o.i à ses copias.
Ob. alors, la besogne serait excellente
et ils eu feraient à leur guise el toutes ces
injures, pour assouvir, soit nue. haine
personnelle, motivée probablement pir
des démêlés d'affaires privées.... ou bien
par leur insatiable appétit du pouvoir et
des honneurs.
Si notre cité était livrée à de si humo-
ristiques dirigeants, ce serait tien le
moment de nous écrier : Pauvre Arca-
ehon ! ! !
Je ne crois pas que ce correspondant
soit un Areachoimais résident; et j'ose
lui exposer les réflexions suivantes, je
les livre a ses méditatious. En même
temps les habitants de notre bonne ville
apprécieront, l'attaque de celui qui ne
saurait èlre, lui, un administrateur né-
faste ; ils jugeront si la réplique n'est pas
l'exposé de la vérité, dicté par la plus
stricte impartialité. Médite/., méditez,
Monsieur le correspondant et vous, Ar-
cachonuais. jugez.
Voyons donc l'homme néfaste.
Cnmvic. économiste, cet homme
sous le bénéfice d'une simple instruc-
tion primaire a su, par des études labo-
rieuses, ultérieures, constantes et appro-
fondies, faire d'un prolétaire uu. archi-
tecte pratique'des plus intelligents.
11 a su se créer par une sage et honnête
gestion de sou industrie privée une for-
tune dont il est le seul artisan, qui lui
procure aujourd'hui une indépendance
incontestée. Ne présentait-il pas toutes
les conditions de garantie au point de vue
économique et de sou habileté pour' légi-
timer son arrivée au pouvoir municipal.
El ce correspondant de la feuille Borde-
laise ne partagerait-il pas l'avis du plus
grand nombre que, celui qui a su, par lui
seul, administrer ses affaires ei- les m.;ier
honorablement à bien, saura cm 'lover
cette expérience acquise, cette activité
surprenante, au service et au bénéfice des
intérêts qui lui sont confiés.
Comme Maire, cet administrateur u'a-t-
il pas tout sacrifié aux intérêts commu-
naux et le plus souvent au détriment de»
siens.
De jour et de nuit ce travailleur infati-
gable intelligent, n'était-il pas sur la
brèche et son zèle coustant ne lui a-t-il
pas valu, les éloges de lous, voire même,
ceux de ses plus jaloux contradicteurs.
Comme adminisiratei'r, ii garde la
responsabilité de ses ados, qui n'avaient
qu'un objectif" : l'économie des deniers
publics.
Examinez les deux budgets qu'il a éla-
boré dr-.us sou court passage aux affaires
vous y trouverez de nouvelles preuves de
son intelligence en matière financière
par Péconomie pratique qu'il introduisait
dans son administration financière et ce-
pendant i! en était à ses premiers pas
dans jette partie très difficile même pour
les administrateurs expérimentés par uue
longue pratique.
Est-il un des 22 Conseiller:'- qui l'ont
appelé au pouvoir, un seul de ses admi-
nistrés qui ne lui reconnaissent uue su-
périorité marquée en travaux publics et
de voirie; pour Ions il est passé maître eu
cet art, c'est incontestable, excepté pour
vous, peut-être. M le correspondant.
Cependant, je sois qu'il n'est pas même
de très-fort qui ne puisse trouver plus
i'orl que lui : il est donc fâcheux que le
correspondant, si comme tout le fait ^sup-
poser, il a consci.uice de fa valeur, toute
que-lion de îvssenlimevs personnels
ié.-/rvée, n'ait l'ai! co..'; utre pluuH ses
aptitude:? profonde.? et ;:>l;ninistra:ivos,
mais pourquoi ne. pas venir, sous l'égide
de son talent et s'il a des attacha' avec
nos rôles des contributions se présenter
devant, le corps électoral et briguer les
suffrages des éVctenrs .Municipaux. Très-
certainement, heureux élu, et aidé d'un
travail facile et expérimenté, i! oui promp-
tcmciit procuré à noore cité un dévelop-
pement immédiat et continu.
Mais ce qui est difi"ré n'est pas perdu
le moment est opportun, des élections,
complémentaires, peut-èlr • générées, •se
Le Numéro : 10 ceatlmes
\i>~nmtktim
Les abonncmimts et les annonces soni reçusauxBureaux du journal et aux
ogences Garcias, Peyrot-LanauzèiDuptiiy et Penet,
PRIX MS «ÔMEMTS :
Département de la G-honde.'.'
Autres départements
Etranger. ...............
Un an, •$ fr.
Six mois. A fr.
Un an •. f j.
» *© fr.
HUNTING
Un de. nos hivernants habituels nous a per-
mis de faire la communication suivante. Nous
remettons, faille de cliché, de ne pouvoir don-
ner le plan pratique et à l'échelle qui aceompa.
"ne celle Irus-intéressante élude.
Xi vous intéresse de connaître l'a mé-
nagement des c.aiiardières Hollandaises
et la,manière de saisir les canards sau- '
vages eu utilisant des canards d'appel
ou d'appât.
Il est difficile, sinon impossible, de
bie 1 expliquer la disposition de cette
organisation industrielle sans plan
quelconque. C'est pourquoi je vous
adresse un croquis à l'échelle de un
'.millimètre pour 1 mètr>\ en observant
que la canardière est bordée de tous
les côtés par des bois taillis en saule
et:.une et qu'elle contient un bassin
mesurant ordinairement 80 mètres de
longueur sur 60 mètres de largeur avec
4 1 rougnées de -j- ou — 48'" de lon-
guiur.
i.es canards d'appiU se tiennent eu
généra! dans le bassin, le- surveillant
ou préposé peut s'en rendre compte
à .listance, parce que le ecueext de
caquetage devient plus intense par
suite do l'intervention des intrus ctran-
geis dont le caractère sauvage ne con-
vient pas à la famille des animaux do-
mestiques.
î-'-u prenant en ro:i ddération la direc-
tio i du vent, le proposé se rond alors
vers l'origine d'une des brongnées, du
cû.édu bassin et des clôtures dente-
lée-, en oinporta.it avec soi de la nour-
riture pour les canard-! d':ippât, et un
petit chien, dressé spécialement à cotte
lin.
Ku ceci, il lui faut agir avec beaucoup
de circonspection, car h: canard sauvage
flaire l'homme à grande distance et h
co niait comme son ennemi le plus
redoutable.
A l'apparition du petit chien sur le
bord de la brougnée, les canards d'ap-
pât s'empressent de le rejoindre. Est-
ce par curiosité ou par habitude? Je
nV.n sais rien. Je n'ai pas réussi à pé-
nétrer dans la cervelle de ces animaux.
Seulement il est bien établi que le
préposé doit s'avancer alors avec la
plus grande prudence, en se tenant
derrière la clôture dentelée, en ayant
si in de se soustraire à la vigilance des
oiseaux sauvages dans le bassin; en
évitant le moindre bruit: et eniïn, eu
ayant soin que son haleine ne soit pas
emportée par un vent hostile, vers li
\)&Hi\n. A cet effet. U lui importe sou-
vent de tenir une tourbe en feu devant
la bouche, pour que les canards sauva-
ges, qui sont toujours' alertes, ne s'a-
perçoivent pas de sa présence à une
grande distance.
Le petit chien suit tranquillement
l'homme, et, en passant les ouvertures
dans la clôture au niveau du terrain, il
se trouve tantôt derrière la clôture et
tantôt du côté des brougnées sur 1-3
bord étroit le long de l'eau. Il est tenu
a. jeun pendant tout le temps qu'on ex-
ploite la canardière, et pour bien le
dresser, p/mx le dédommager de l'ab-
sence de «es j'e"3^ et surtout pour le.
garder au^ès V° iui' le i:>1'éP0< 5' 4
donne un •morceau de pain à chaque
passage de la clôture. De même il jette
de temps en temps un peu de nourri-
ture dans l'eau et par suite de cet
appât les canards domestiques suivent
avec un grand tapage le tracé dé
l'homme qui e»t soustrait à leurs yeux.
11 m'est impossible de définir le sens
de ce tapage. Ou peut croire que le
caquetage est l'expression d'un senti-
ment pur d'agrément. On peut suppo-
ser qu'il exprime aussi le désir d'attirer
les oiseaux si.uvagesdans le guet-apeus
ou enfin que c'est un cri d'appel pour
réunir la famille cauardienue au repas
imprévu. Quoiqu'il «ni soit, l'homme en
profite pirce qu'alors les oistaux sauva-
ges ne manquent pas de paraître dans
la brougnée le plus souvent avec un
vol plus ou moi.is effriué en se heur-
tant contre le ciel improvisé par le.
treillage et le filet. Quelquefois ils
s'abattent dans l'eau, mais.alors ils sont
poussés vers l'extrémité de la br< ugnéc
soit p:tr l'homme, soit par les canards
d'appât, qui sont jaloux: de leur domai-
ne et qui paraissent avoir un sentiment
sinon bien vif et bien distinct, du
moins bien prononcé et bien juste de
leurs droits civils de propriété.
Le piuA souvent les oiseaux sauvages
arrivent eu train ou vol direct et sans
gares intermédiaires à l'extrémité de la
Vjvougnéc où ils sont attendus, sinon
avcc*xcès d'amitié et de cordialité, du
moins avec un vif plaisir de la part du
préposé qui désire gagner un surplus
de pain quotidien. Celui-ci ferme im-
médiatement le volet in liqué sur le
plan et n'a aucune peine pour saisir
l'oiseau ahuri dans l'espace borné. Il le
condamne à mort sans formes de procès
en lui tordant le cou, qui par sa lon-
gueur paraît justifier ce cruel exercice.
Il est à remarquer que les oiseaux
sauvages paraissent perdre la tête im-
médiatement après leur entrée dans
la brougnée. L'idée de retourner et de
regagner leur liberté ne leur vient ja-
ïliais, ce qui pourtant serait une action
bien-simple, même pour un simple
mortel de canard sauvage. Une fois
engagés dans la brougnée, ils n'échap-
pent plus.
Il est rare que l'exploitation d'une
canardière ne soit pas avantageuse;
parce que les canards et surtout les
sarcelles sont recherchés et rapportent
beaucoup/Seulement il est de rigueur
que la canardière soit établie à l'écart
et qu'elle soit entourée du plus grand
silence. Le plus souvent elle appartient
aux propriétaires des terraius euviron-
■nan ts qui, pour assurer une tranquillité
aVsoluCj n'y permettent pas lâchasse.
Je ne sais si Messieurs les amateurs
de la chasse aimeront à voir rétablis-
sement do canardières dans ce pays,,
bien que je no pense pas que cela fasse
tort à la chasse. Toutefois, je crains ne
pas être un juge compétent. Je ne suis
chasseur ni par goi.it, ni par profession,
ce qui ne m'empêche pas d'apprécier le
haut rang qu'occupe le chasseur dans
une contrée comme Àrcaehon, on à
défaut dé distractions il faut savoir
pêcher, chasser ou travailler.
AVANT LA LETTRE
Le journal La France, par la voix d'un
descs correspondants, qualifie le Maire
d'Aroachon du titre de Crampon J 0' et
d aduihiistialcur néfaste.
Bien certainement ce litre et ce quali-
ficatif n'ont de. raison de iiiiîlrc que dans
le cerveau d'un e memi personn. I de
l'ancien Maire, ne voyant de bonne admi-
nistration que dans celle dont la direction
seraii confiée à l'-ii o.i à ses copias.
Ob. alors, la besogne serait excellente
et ils eu feraient à leur guise el toutes ces
injures, pour assouvir, soit nue. haine
personnelle, motivée probablement pir
des démêlés d'affaires privées.... ou bien
par leur insatiable appétit du pouvoir et
des honneurs.
Si notre cité était livrée à de si humo-
ristiques dirigeants, ce serait tien le
moment de nous écrier : Pauvre Arca-
ehon ! ! !
Je ne crois pas que ce correspondant
soit un Areachoimais résident; et j'ose
lui exposer les réflexions suivantes, je
les livre a ses méditatious. En même
temps les habitants de notre bonne ville
apprécieront, l'attaque de celui qui ne
saurait èlre, lui, un administrateur né-
faste ; ils jugeront si la réplique n'est pas
l'exposé de la vérité, dicté par la plus
stricte impartialité. Médite/., méditez,
Monsieur le correspondant et vous, Ar-
cachonuais. jugez.
Voyons donc l'homme néfaste.
Cnmvic. économiste, cet homme
sous le bénéfice d'une simple instruc-
tion primaire a su, par des études labo-
rieuses, ultérieures, constantes et appro-
fondies, faire d'un prolétaire uu. archi-
tecte pratique'des plus intelligents.
11 a su se créer par une sage et honnête
gestion de sou industrie privée une for-
tune dont il est le seul artisan, qui lui
procure aujourd'hui une indépendance
incontestée. Ne présentait-il pas toutes
les conditions de garantie au point de vue
économique et de sou habileté pour' légi-
timer son arrivée au pouvoir municipal.
El ce correspondant de la feuille Borde-
laise ne partagerait-il pas l'avis du plus
grand nombre que, celui qui a su, par lui
seul, administrer ses affaires ei- les m.;ier
honorablement à bien, saura cm 'lover
cette expérience acquise, cette activité
surprenante, au service et au bénéfice des
intérêts qui lui sont confiés.
Comme Maire, cet administrateur u'a-t-
il pas tout sacrifié aux intérêts commu-
naux et le plus souvent au détriment de»
siens.
De jour et de nuit ce travailleur infati-
gable intelligent, n'était-il pas sur la
brèche et son zèle coustant ne lui a-t-il
pas valu, les éloges de lous, voire même,
ceux de ses plus jaloux contradicteurs.
Comme adminisiratei'r, ii garde la
responsabilité de ses ados, qui n'avaient
qu'un objectif" : l'économie des deniers
publics.
Examinez les deux budgets qu'il a éla-
boré dr-.us sou court passage aux affaires
vous y trouverez de nouvelles preuves de
son intelligence en matière financière
par Péconomie pratique qu'il introduisait
dans son administration financière et ce-
pendant i! en était à ses premiers pas
dans jette partie très difficile même pour
les administrateurs expérimentés par uue
longue pratique.
Est-il un des 22 Conseiller:'- qui l'ont
appelé au pouvoir, un seul de ses admi-
nistrés qui ne lui reconnaissent uue su-
périorité marquée en travaux publics et
de voirie; pour Ions il est passé maître eu
cet art, c'est incontestable, excepté pour
vous, peut-être. M le correspondant.
Cependant, je sois qu'il n'est pas même
de très-fort qui ne puisse trouver plus
i'orl que lui : il est donc fâcheux que le
correspondant, si comme tout le fait ^sup-
poser, il a consci.uice de fa valeur, toute
que-lion de îvssenlimevs personnels
ié.-/rvée, n'ait l'ai! co..'; utre pluuH ses
aptitude:? profonde.? et ;:>l;ninistra:ivos,
mais pourquoi ne. pas venir, sous l'égide
de son talent et s'il a des attacha' avec
nos rôles des contributions se présenter
devant, le corps électoral et briguer les
suffrages des éVctenrs .Municipaux. Très-
certainement, heureux élu, et aidé d'un
travail facile et expérimenté, i! oui promp-
tcmciit procuré à noore cité un dévelop-
pement immédiat et continu.
Mais ce qui est difi"ré n'est pas perdu
le moment est opportun, des élections,
complémentaires, peut-èlr • générées, •se
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 60.31%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 60.31%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque de la statistique publique Bibliothèque de la statistique publique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnSP000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k61173302/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k61173302/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k61173302/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k61173302/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k61173302
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k61173302
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k61173302/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest