Titre : L'Indépendant d'Arcachon : journal républicain : défenseur des intérêts du canton de La Teste
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1898-07-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327895002
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 24 Nombre total de vues : 24
Description : 13 juillet 1898 13 juillet 1898
Description : 1898/07/13 (A1,N1). 1898/07/13 (A1,N1).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6115487k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-85339
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/02/2012
1** Année. -~ N° 1. l& Numéro ï ...IBjà/ centimes. Mercredi 18 Juillet 18Ô8
|M||||||||MM^^^^^^ ■■MI^MMMMMMMMMaBBiMBMIMiy» ilglt'lNIiii Tilllll * millinTIIII ■!' MTHMW1HÉJ ■<■! I1IÉMMI llllll H I II »t à — ■ ! I !!■■!■■ I ■—Mil HMIHHWI11 I ■■! H Hlllll Mil IVITHI HWIl !■■■ ■ ■■■■■l i IllirilMI —" —-^ ■ ' ■--mini ii.miiiir »■- ■—MMH—m IIIUBI ■—■ mmmmÊmmÊÊmmm
i> MA
Y'éi
Défenseur des Intérêts du Canton de La Teste
ABONNEMENTS
6 mois un an
Gironde et départements limitr. 2 «25 4 »
Autres départements. 2-75 5 ' »
Etranger 3.75 7 »
Bureaux : ARCACHON, Boulevard de la Plage, 256 (**)
Directeur-Gérant : Louis BRUNET
ANNONCES
Annonces (en 4" page).
Réclames (en 3° page).
La lig&*
80o,
DEUX MINISTRES A ARCACHON
11JEM11
« L'Indépendant » dont voici le
premier numéro est fondé dans l'uni-
que intention de soutenir la candida-
ture de M. Veyrier-Montagnèresj
Maire d'Arcachon, au Conseil géné-
ral delà Gironde.
En secondant de notre mieux les
efforts qu'il Va faire, en vue d'acqué-
rir le suffrage des électeurs, ' nous
croyons' travailler utilementjau bien
être et â la prospérité du Canton de
,i (v v^^^^^g0,*- ^ordeaiif,' à ,1a
"'^tal^ est :
; de'fé'iïti,; pûxit la îfés grande satîMac-
::;ti,o;îl'de nos intérêts,, conseiller muni-
cipal puis, bientôtaprès, Maire d'Ar-
cachon,
Dans un espace de temps restreint
il a donné la mesure d'un homme po-
litique et d'un administrateur de mé-
rite.
ïl suffit, pour s'en convaincre,
d'examiner son oeuvre.
Nous allons faire cet examen rapi-
dement aujourd'hui ; plus tard nous
entrerons dans le détail de son admi-
nistration qui fut toujours si habile,
si productive.
Elu maire en 1897, ^ a» eh moins
d'un an, obtenu les résultats suivants:
Bans qu'il en coûte un sou
aux contribuables, par des com-
binaisons financières de premier or-
dre, il convertit tous les anciens
emprunts de la Ville et en fait un
autrede6oo.ooofrancs.ee qui per-
met: d'entreprendre immédiatement
les travaux de réfection totale de
toute la voirie, de faire les travaux
de défense de la plage et de cons-
truire, grâce â un large appontement.
un petit port de commerce.
En septembre ^97, il fait au mi-
nistère de la marine dont le titulaire
était alors l'amiral Besnard une véri-
table révélation géographique.
ARCACHON NE FIGURAIT PAS SUR
LES CARTES DE L'ETAT-MAJOR MARI-
ME f il l'y fait figurer.
Grâce à lui, l'amirauté est con-
vaincue que des navires de fort ton-
nage peuvent entrer dans le bassin
d'Arcachon et nous avons dû â cette
conviction la présence dans les eaux
arcachonnaises de plusieurs navires
de guerre.
Point n'est besoin d'ajouter que
cet événement fut pour notre ville
d'une importance et d'un intérêt
considérables.
Mais ïî ne faut pas envisager ce
magnifique succès de M. Veyrier-
Montagnères, comme un succès pas-
sager. Arcachon jusqu'alors ignoré
comme station de marine militaire
n'est plus aujourd'hui considéré par
le ministère comme un point négli-
geable et M. le Maire a de fortes rai-
sons d'espérer que l'on en fera un
poste de torpilleurs, peut-être même
un port de refuge.
Il y a quatre ou cinq jours, n'a-t-il
pas obtenu par d'habiles démarches
la promesse formelle des Ministres
de l'Instruction publique et de la
Marine d'assister à l'inauguration du
Sanatorium d'Arcachon 1
Une telle activité, un tel dévoue-
ment s'imposent, à, la reconnaissance ,
publique,,^.. ■'';/■ ;'. \.-, ; .
p^sqtfrie-n'lgnote.et,personne» ne ,.
contestera l'intérêt capital de cette
visite de deux.ministres à Arcachon.
C'est pourtant ce qui va avoir Heu et
c'est encore à M. Veyrier-Montagnè-
res que nous devrons ce nouvel hon-
neur et ce nouveau bienfait.
Toujours et partout son influence
et celle de ses puissantes relations se
font utilement ressentir ; toujours vic-
torieusement il défend lesintôréts des
grands et des petits et "l'on peut dire
qu'une affaire à lui confiée est une
affaire réussie.
Doué d'un grand tact, d'une cour-
toisie parfaite et d'un fort tempéra-
ment d'homme d'affaires, il traite
avec le même succès et une égale
souplesse les question, les plus diffi-
ciles comme les détails les.plus secon-
daires de son administration. Il
peut avoir des envieux, mais il ne
saurait avoir des contradicteurs con-
vaincus.
Il réalise en un mot le type parfait
de l'homme politique que nous rê-
vons.
Sincèrement républicain mais
avant tout homme d'ordre, il estime
avec raison que le meilleur moyen
de rendre la République indestructi-
tible est de lui permettre de réaliser
des affaires heureuses qui donnent
au Peuple satisfaction dans le présent,
confiance dans l'avenir.
Sans colère pour personne, il voit
avec tristesse certains politiciens
s'emballer dans les luttes départis, se
lancer éperdument dans d'intermina-
bles querelles, oublier totalement les,
vrais intérêts du Pays.
Les uns veulent aller à la Révolu-
tion, les autres veulent retourner à
des idées qui ont pu, à un moment
donné,avoirun semblant de logique;
mais qui sont maintenant très nette-
ment opposées aux tendances de l'es-
prit français.
Ces deux partis extrêmes sontdan-
gereux pour la. Paix et pour la pros-
périté de la Nation;M.Veyrier-Mon-
tagnères ne veut,appartenir ni à l'un
ni à l'autre et il à raison.
il a tellement raison que tous les
hnmm/^c nriliHrnu-c f1inmr*Q rlp re nom
•■" JV"" l'""--î c .-..--
pensent comme lui, à telles ensei-
gnes que nous avons vu dernière-
ment des députés élus sous la protec-
tion du ministère Méline voter en
masse pour le ministère Briss»n.
Pourquoi ?
Parce que, aujourd'hui les nom-'
mes sensés sont fatigués des luttes
stériles et que tout ministère fut-il
radical, fut-il opportuniste, fut-il so-
sialiste, qui apportera un programme .
raisonnable, obtiendra la majorité à
la Chambre.
' , Les étiquettes ïV. \ni<"';'
-tût pj'uâ'iicii ; « accrut li»i au"x nom-
mes pratiqués, aux. hommes d'affaires
qui présenteront des projets dont la
réalisation apparaîtra, au premier
examen, comme devant être utile et
fructueuse.
La conduite du ministère Brisson
a été, dans l'affaire Dreyfus ce qu'elle
devait être, aussi a-t'il obtenu non
pas la majorité, mais l'unanimité des
voix.
Nous le répétons, i! en sera tou-
jours ainsi lorstue les ministères
feront oeuvre saine et utile.
Et puis, il n'est plus permis de
songer aux vieilles formules, où des
politiciens de conception étroite sont
demeurés comme îgès.
Notre commerce, notre industrie,
notre pauvre agriculture traversent
des crises terribles et les villes de plai-
sir comme la nôtre s'en ressentent
durement. Quand le blé ne vient pas,
quand le vin se rend mal, quand
le cours des bestiaux subit des bais-
ses considérables, on ne songe guère
à dépenser de l'argent au bord de la
mer ou sous les pin j ,• on restreint la
consommation coûteuse des bonnes
choses, des huîtres comme des truffes
du Champagne comme des fine Cham-
pagne.
En présence des dangers qui me-
nacent nos intérêts nous ferions oeu-
vre de mauvais français et de mau-
vais' républicain en nous attardant
dans des discussions byzantines dont
le pays est las jusqu'à l'écoeurement.
Il vous faut des hommes d'affaires
et non des orateurs et non des re-
in ueurs d'idées plus ou moins saugre-
nues .
M. Veyrier-Mortagnères, nous a
prouvé qu il était un homme d'affai-
res de premier ordre:
Sa cause est la notre !
L«. RÉDACTION.
Mots pour rire
UNE GAFFE
I i »y ry> *>••« #• » <*.<••• ^ * . ', * .-% <->>.l^n r\ n •-** <%-> X /-.*. *
appuyé contre la cheminée, à côté d:un
autre m jnsieur qui avait l'air de s-'enuyer
fortement.
— Est-ce que vous vous amusez ici,
Monsieur ? ■
— Ma loi non, Monsieur I
— Si nous nous en allions *
— je ne puis pas, je suis ie maître de
la maison.
* *
NOS BONS DOCTEURS
—r A [ait que pleurer, ma femme, Doc-
teur...
— Je vois ce que c'est... elle a une
•«•-«Hie t
sens tout le temps que ça monte et que
ça descend '.
— Vous avez peut-être avalé un ascen-
seur !
Deux Ministres
à Arcachon
Comme on le verra plus loin au
compte rendu de la dernière séan-
ce du Conseil municipal, M.
Veyrier-Montagnères, maire d'ar-
cachon, a obtenu la promesse
formelle des ministres de l'ins-
truction publique et de la marine
d'honorer de leur présence l'inau-
guration de notre sanatorium.
Le Conseil municipal enthou-
siasmé par ce résultat inespéré et
sans précédents à immédiatement
voté, sans l'ombre d'une discus-
sion, des félicitations à son maire
et l'affichage des paroles par les-
quelles il a annoncé l'heureuse et
i t n po r tan te n 0 u voile.
Voici les termes de l'affiche ;
Mes chers collègues, I
J'arrive île Paris. Je ne résiste pas à '
la satisfaction «le vous faire connaître
le résultai de mes démarches.
Introduit auprès de M. le ministre
de l'instruction publique d'abord, au-
près de M. le Ministre de la marine
ensuite, j'ai reçu d'eux la promesse for-
melle qu'Us viendraient ensemble, à
miodalii prochaine qui va être fixée,.
pour inaugurer le sanatorium d'Arca-
chon.
A cette occasion, une partie impor-
tante do l'escadre du Nord reviendra
vraisemblablement dans le basin.
Ihmr. tes bureaux de la marine, il
m'a été affirmé aussi que si rien ne i
pouvait être changé actuellement à ce
que j'ai déjà pu obtenir dans la ques-
tion des rougets, on fait espérer qu'une
nouvelle réglementation va être mis©
à l'étude.
Relativement à l'instruction de la
pêche dans la zone des quinze mê-tres
j'ai lieu de penser qu'une solution fa-
vorable sera proraptement donnée.
Je suis convaincu, mes chers collè-
gues, que vous apprécierez comme
moi les avantages de la venue dans
notre ville de MM, LOCKBOY et BOUR-
GEOIS .
De pareils faits se passent de
commentaires et, du reste, nous
savons depuis longtemps que notre
distingué maire n'en est plus â
compter ses bonnes et pacifiques
victoires.
« Vous.^V'- ■• ■/'•. ' '".aérité d*. Ù
■ ^tàmij '■■. . -.«.-^to ; »■ a'-e&t éoivd
un conseiller.
Parbleu ! ce n'est pas la pre-
mière fois et ce ne sera sûrement
pas la dernière.
1-J . o.
Chacun son Métier
La période électorale est ouverte.
Nous aurons à élire le 31 Juillet un
conseiller général. Nous aurons à
choisir entre deux candidats : M.
Veyricr-Monlagnères et le Docteur
Bourdier.
Nous reconnaissons volontiers que
le docteur Bourdier est un excellent
médecin, qu'il possède un. diagnostic
trè.s sur, nous avouons sans détours
qu'il tient mal son livre de comptes,
qu'il oublie de faire payer ses visites ;
mais nous avons ie courage de dire
tout haut ce que fout le monde pense
tout bas à savoir que le docteur Bour-
dier devrait faire un peu plus de mé-
decine et beaucoup inoins de politi-
que.
Voyons docteur, stes-vous capable
d'exprimer une idée en public sans
! avoir la maladie de certain personnage
de Molière f.'
Etes-voua capable de renoucer à
une partie de pêche ou de manille,
i pour rêver des jours et parfois des
nuits aux intérêts de vos électeurs ?
N'étes-vous pas un peu négligent. ?
Vos amis racontent eux-mêmes qu'il
n'est pas toujours facile de mettre la
main sur vous quand un malade voua
réclame.
Trouver Bourdier quand on a
besoin de lui est aussi difficile que de
trouver un agent quand il y a un ac-
cident ou un voleur.
H file entre les mains de ses clients
comme un peut rouget dans les mail-
les «les filets réglementaires.
[ Comme les earabinierad'Ofïembach
i il arrive quelquefois trop tard, mais
1 à part ça, c'est le médecin rêvé.
Depuis que Bourdier est conseiller
I d'arrondissement il est de?enu d'une
|M||||||||MM^^^^^^ ■■MI^MMMMMMMMMaBBiMBMIMiy» ilglt'lNIiii Tilllll * millinTIIII ■!' MTHMW1HÉJ ■<■! I1IÉMMI llllll H I II »t à — ■ ! I !!■■!■■ I ■—Mil HMIHHWI11 I ■■! H Hlllll Mil IVITHI HWIl !■■■ ■ ■■■■■l i IllirilMI —" —-^ ■ ' ■--mini ii.miiiir »■- ■—MMH—m IIIUBI ■—■ mmmmÊmmÊÊmmm
i> MA
Y'éi
Défenseur des Intérêts du Canton de La Teste
ABONNEMENTS
6 mois un an
Gironde et départements limitr. 2 «25 4 »
Autres départements. 2-75 5 ' »
Etranger 3.75 7 »
Bureaux : ARCACHON, Boulevard de la Plage, 256 (**)
Directeur-Gérant : Louis BRUNET
ANNONCES
Annonces (en 4" page).
Réclames (en 3° page).
La lig&*
80o,
DEUX MINISTRES A ARCACHON
11JEM11
« L'Indépendant » dont voici le
premier numéro est fondé dans l'uni-
que intention de soutenir la candida-
ture de M. Veyrier-Montagnèresj
Maire d'Arcachon, au Conseil géné-
ral delà Gironde.
En secondant de notre mieux les
efforts qu'il Va faire, en vue d'acqué-
rir le suffrage des électeurs, ' nous
croyons' travailler utilementjau bien
être et â la prospérité du Canton de
,i (v v^^^^^g0,*- ^ordeaiif,' à ,1a
"'^tal^ est :
; de'fé'iïti,; pûxit la îfés grande satîMac-
::;ti,o;îl'de nos intérêts,, conseiller muni-
cipal puis, bientôtaprès, Maire d'Ar-
cachon,
Dans un espace de temps restreint
il a donné la mesure d'un homme po-
litique et d'un administrateur de mé-
rite.
ïl suffit, pour s'en convaincre,
d'examiner son oeuvre.
Nous allons faire cet examen rapi-
dement aujourd'hui ; plus tard nous
entrerons dans le détail de son admi-
nistration qui fut toujours si habile,
si productive.
Elu maire en 1897, ^ a» eh moins
d'un an, obtenu les résultats suivants:
Bans qu'il en coûte un sou
aux contribuables, par des com-
binaisons financières de premier or-
dre, il convertit tous les anciens
emprunts de la Ville et en fait un
autrede6oo.ooofrancs.ee qui per-
met: d'entreprendre immédiatement
les travaux de réfection totale de
toute la voirie, de faire les travaux
de défense de la plage et de cons-
truire, grâce â un large appontement.
un petit port de commerce.
En septembre ^97, il fait au mi-
nistère de la marine dont le titulaire
était alors l'amiral Besnard une véri-
table révélation géographique.
ARCACHON NE FIGURAIT PAS SUR
LES CARTES DE L'ETAT-MAJOR MARI-
ME f il l'y fait figurer.
Grâce à lui, l'amirauté est con-
vaincue que des navires de fort ton-
nage peuvent entrer dans le bassin
d'Arcachon et nous avons dû â cette
conviction la présence dans les eaux
arcachonnaises de plusieurs navires
de guerre.
Point n'est besoin d'ajouter que
cet événement fut pour notre ville
d'une importance et d'un intérêt
considérables.
Mais ïî ne faut pas envisager ce
magnifique succès de M. Veyrier-
Montagnères, comme un succès pas-
sager. Arcachon jusqu'alors ignoré
comme station de marine militaire
n'est plus aujourd'hui considéré par
le ministère comme un point négli-
geable et M. le Maire a de fortes rai-
sons d'espérer que l'on en fera un
poste de torpilleurs, peut-être même
un port de refuge.
Il y a quatre ou cinq jours, n'a-t-il
pas obtenu par d'habiles démarches
la promesse formelle des Ministres
de l'Instruction publique et de la
Marine d'assister à l'inauguration du
Sanatorium d'Arcachon 1
Une telle activité, un tel dévoue-
ment s'imposent, à, la reconnaissance ,
publique,,^.. ■'';/■ ;'. \.-, ; .
p^sqtfrie-n'lgnote.et,personne» ne ,.
contestera l'intérêt capital de cette
visite de deux.ministres à Arcachon.
C'est pourtant ce qui va avoir Heu et
c'est encore à M. Veyrier-Montagnè-
res que nous devrons ce nouvel hon-
neur et ce nouveau bienfait.
Toujours et partout son influence
et celle de ses puissantes relations se
font utilement ressentir ; toujours vic-
torieusement il défend lesintôréts des
grands et des petits et "l'on peut dire
qu'une affaire à lui confiée est une
affaire réussie.
Doué d'un grand tact, d'une cour-
toisie parfaite et d'un fort tempéra-
ment d'homme d'affaires, il traite
avec le même succès et une égale
souplesse les question, les plus diffi-
ciles comme les détails les.plus secon-
daires de son administration. Il
peut avoir des envieux, mais il ne
saurait avoir des contradicteurs con-
vaincus.
Il réalise en un mot le type parfait
de l'homme politique que nous rê-
vons.
Sincèrement républicain mais
avant tout homme d'ordre, il estime
avec raison que le meilleur moyen
de rendre la République indestructi-
tible est de lui permettre de réaliser
des affaires heureuses qui donnent
au Peuple satisfaction dans le présent,
confiance dans l'avenir.
Sans colère pour personne, il voit
avec tristesse certains politiciens
s'emballer dans les luttes départis, se
lancer éperdument dans d'intermina-
bles querelles, oublier totalement les,
vrais intérêts du Pays.
Les uns veulent aller à la Révolu-
tion, les autres veulent retourner à
des idées qui ont pu, à un moment
donné,avoirun semblant de logique;
mais qui sont maintenant très nette-
ment opposées aux tendances de l'es-
prit français.
Ces deux partis extrêmes sontdan-
gereux pour la. Paix et pour la pros-
périté de la Nation;M.Veyrier-Mon-
tagnères ne veut,appartenir ni à l'un
ni à l'autre et il à raison.
il a tellement raison que tous les
hnmm/^c nriliHrnu-c f1inmr*Q rlp re nom
•■" JV"" l'""--î c .-..--
pensent comme lui, à telles ensei-
gnes que nous avons vu dernière-
ment des députés élus sous la protec-
tion du ministère Méline voter en
masse pour le ministère Briss»n.
Pourquoi ?
Parce que, aujourd'hui les nom-'
mes sensés sont fatigués des luttes
stériles et que tout ministère fut-il
radical, fut-il opportuniste, fut-il so-
sialiste, qui apportera un programme .
raisonnable, obtiendra la majorité à
la Chambre.
' , Les étiquettes ïV. \ni<"';'
-tût pj'uâ'iicii ; « accrut li»i au"x nom-
mes pratiqués, aux. hommes d'affaires
qui présenteront des projets dont la
réalisation apparaîtra, au premier
examen, comme devant être utile et
fructueuse.
La conduite du ministère Brisson
a été, dans l'affaire Dreyfus ce qu'elle
devait être, aussi a-t'il obtenu non
pas la majorité, mais l'unanimité des
voix.
Nous le répétons, i! en sera tou-
jours ainsi lorstue les ministères
feront oeuvre saine et utile.
Et puis, il n'est plus permis de
songer aux vieilles formules, où des
politiciens de conception étroite sont
demeurés comme îgès.
Notre commerce, notre industrie,
notre pauvre agriculture traversent
des crises terribles et les villes de plai-
sir comme la nôtre s'en ressentent
durement. Quand le blé ne vient pas,
quand le vin se rend mal, quand
le cours des bestiaux subit des bais-
ses considérables, on ne songe guère
à dépenser de l'argent au bord de la
mer ou sous les pin j ,• on restreint la
consommation coûteuse des bonnes
choses, des huîtres comme des truffes
du Champagne comme des fine Cham-
pagne.
En présence des dangers qui me-
nacent nos intérêts nous ferions oeu-
vre de mauvais français et de mau-
vais' républicain en nous attardant
dans des discussions byzantines dont
le pays est las jusqu'à l'écoeurement.
Il vous faut des hommes d'affaires
et non des orateurs et non des re-
in ueurs d'idées plus ou moins saugre-
nues .
M. Veyrier-Mortagnères, nous a
prouvé qu il était un homme d'affai-
res de premier ordre:
Sa cause est la notre !
L«. RÉDACTION.
Mots pour rire
UNE GAFFE
I i »y ry> *>••« #• » <*.<••• ^ * . ', * .-% <->>.l^n r\ n •-** <%-> X /-.*. *
appuyé contre la cheminée, à côté d:un
autre m jnsieur qui avait l'air de s-'enuyer
fortement.
— Est-ce que vous vous amusez ici,
Monsieur ? ■
— Ma loi non, Monsieur I
— Si nous nous en allions *
— je ne puis pas, je suis ie maître de
la maison.
* *
NOS BONS DOCTEURS
—r A [ait que pleurer, ma femme, Doc-
teur...
— Je vois ce que c'est... elle a une
•«•-«Hie t
sens tout le temps que ça monte et que
ça descend '.
— Vous avez peut-être avalé un ascen-
seur !
Deux Ministres
à Arcachon
Comme on le verra plus loin au
compte rendu de la dernière séan-
ce du Conseil municipal, M.
Veyrier-Montagnères, maire d'ar-
cachon, a obtenu la promesse
formelle des ministres de l'ins-
truction publique et de la marine
d'honorer de leur présence l'inau-
guration de notre sanatorium.
Le Conseil municipal enthou-
siasmé par ce résultat inespéré et
sans précédents à immédiatement
voté, sans l'ombre d'une discus-
sion, des félicitations à son maire
et l'affichage des paroles par les-
quelles il a annoncé l'heureuse et
i t n po r tan te n 0 u voile.
Voici les termes de l'affiche ;
Mes chers collègues, I
J'arrive île Paris. Je ne résiste pas à '
la satisfaction «le vous faire connaître
le résultai de mes démarches.
Introduit auprès de M. le ministre
de l'instruction publique d'abord, au-
près de M. le Ministre de la marine
ensuite, j'ai reçu d'eux la promesse for-
melle qu'Us viendraient ensemble, à
miodalii prochaine qui va être fixée,.
pour inaugurer le sanatorium d'Arca-
chon.
A cette occasion, une partie impor-
tante do l'escadre du Nord reviendra
vraisemblablement dans le basin.
Ihmr. tes bureaux de la marine, il
m'a été affirmé aussi que si rien ne i
pouvait être changé actuellement à ce
que j'ai déjà pu obtenir dans la ques-
tion des rougets, on fait espérer qu'une
nouvelle réglementation va être mis©
à l'étude.
Relativement à l'instruction de la
pêche dans la zone des quinze mê-tres
j'ai lieu de penser qu'une solution fa-
vorable sera proraptement donnée.
Je suis convaincu, mes chers collè-
gues, que vous apprécierez comme
moi les avantages de la venue dans
notre ville de MM, LOCKBOY et BOUR-
GEOIS .
De pareils faits se passent de
commentaires et, du reste, nous
savons depuis longtemps que notre
distingué maire n'en est plus â
compter ses bonnes et pacifiques
victoires.
« Vous.^V'- ■• ■/'•. ' '".aérité d*. Ù
■ ^tàmij '■■. . -.«.-^to ; »■ a'-e&t éoivd
un conseiller.
Parbleu ! ce n'est pas la pre-
mière fois et ce ne sera sûrement
pas la dernière.
1-J . o.
Chacun son Métier
La période électorale est ouverte.
Nous aurons à élire le 31 Juillet un
conseiller général. Nous aurons à
choisir entre deux candidats : M.
Veyricr-Monlagnères et le Docteur
Bourdier.
Nous reconnaissons volontiers que
le docteur Bourdier est un excellent
médecin, qu'il possède un. diagnostic
trè.s sur, nous avouons sans détours
qu'il tient mal son livre de comptes,
qu'il oublie de faire payer ses visites ;
mais nous avons ie courage de dire
tout haut ce que fout le monde pense
tout bas à savoir que le docteur Bour-
dier devrait faire un peu plus de mé-
decine et beaucoup inoins de politi-
que.
Voyons docteur, stes-vous capable
d'exprimer une idée en public sans
! avoir la maladie de certain personnage
de Molière f.'
Etes-voua capable de renoucer à
une partie de pêche ou de manille,
i pour rêver des jours et parfois des
nuits aux intérêts de vos électeurs ?
N'étes-vous pas un peu négligent. ?
Vos amis racontent eux-mêmes qu'il
n'est pas toujours facile de mettre la
main sur vous quand un malade voua
réclame.
Trouver Bourdier quand on a
besoin de lui est aussi difficile que de
trouver un agent quand il y a un ac-
cident ou un voleur.
H file entre les mains de ses clients
comme un peut rouget dans les mail-
les «les filets réglementaires.
[ Comme les earabinierad'Ofïembach
i il arrive quelquefois trop tard, mais
1 à part ça, c'est le médecin rêvé.
Depuis que Bourdier est conseiller
I d'arrondissement il est de?enu d'une
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