Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1933-05-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 9681 Nombre total de vues : 9681
Description : 21 mai 1933 21 mai 1933
Description : 1933/05/21 (A74,N4183). 1933/05/21 (A74,N4183).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6115090p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
7*"' Année — fl" 4.183
lie fiatnèpo 25 Centimes
DIMflJlCHE 21 JW«Ï 1933
«*•
IIUU\IIIO\
$mmû âes MSrêts Balniaîrss, Industriels et Ostréicoles de la Coniréa
ABONNEMENTS
:£->
Pour un an
8fr.
i5fr.
■
Pour la publicité
L Avenir à" Arcachon fait les prix les plus réduits
rL'AVI
le plus a
AVENIR D'ARCACHON
s ancien, le plus répandu
Rédaction et Bureau du Journal : RUE ALBERT io-
de i à 2 heures
Bureau de l'Imprimerie: 12, AVENUE REGNAULO, 12
POUR LES INSERTIONS ON TRAITE
A FORFAIT
elles sont reçues au bureau du journal
et dans toutes les Agences de publicité
Les Abonnements et les annonces
se payent d'avance
L_ ' H O R I T A L.
Nous tenohs à faire remarquer que le don de 100.000 francs de M. L. Gaume entraîne une subvention éjâle de l'Etat {?).
Le Phare d'Arcachon, i3 Mai 1933.
Trois ministres ont dénoncé cette semaine à la tribune du Sénat la mégalomanie de nombreuses municipalités en matière de constructions scolaires et hospitalières.
Le contribuable en a assez de payer de 5oà 80 % de subventions pour des travaux qui pourraient être très souvent exécutés à bien meilleur compte.
Le Matin, 16 Mai io33.
Mais qui donc a intérêt à ajourner la création de l'hôpital d'Arcachon, à obliger les malades au séjour de Bordeaux, à frustrer le commerce arcachonnais
du tribut que la Ville d'Arcachon verse à la Ville de Bordeaux pour l'entretien de ses malades ?
Bonne Nouvelle
Chaque année, le Grand Comité
artistique de Paris choisit une rei-
ne de beauté qui devient son ambas-
sadrice en province au cours de ma-
nifestations organisées dans les prin-
cipales stations balnéaires therma-
les et climatiques. L'élue d'aujour-
d'hui. Mlle Josette Cortez. mainle-
nant Mlle Paris, possède une grâce,
une distinction, un charme excep
tionnels ; vous pourrez en juger car
elle viendra nous visiter dans le
courant de la prochaine saison d'été :
cette gracieuse visite donnera lieu à
des t'êtes somptueuses dont Arcachon
retirera un large profit.
Mlle Paris, voyageant en souve-
raine, effectuera ses déplacements
avec trois magnifiques voitures auto-
mobiles remplies des plus récentes
créations de la haute couture pari-
sienne que revêtiront de ravissants
mannequins. Six jeunes lilles sélec
lionnées p:irmi les plus séduisantes,
présenteront les toilettes de plage,
les pyjamas et les maillots. Quel ré-
gal pour nos yeux éblouis ! On fera
bien de se munir d'un lorgnon fumé
pour ne pas être aveuglé par le
rayonnement de ces fulgurantes étoi-
les.
En outre, Mlle Paris sera accom-
pagnée de quatorze boys et d'une
troupe composée des plus jolies ar-
tistes des principaux théâtres ; cel
les-ci se produiront au cours de re-
présentations où les chants alterne-
ront avec des exhibitions de danses
anciennes et modernes.
Un orchestre féminin de dix exé-
cutantes, dirigé par Mlle Paris elle-
même, participera à ces galas qui
nous promettent beaucoup de fan-
taisie et de gaieté.
Ce programme sera complété par
un chansonnier célèbre.
On ouvrira enfin un concours dans
le but de découvrir une nouvelle ve-
dette masculine pour le cinéma. Ar-
cachon, fertile en beaux garçons,^
fournira sans peine un astre capa-
ble d'éclipser Ramon Novarro.
Notre cité tiendra certainement à
honneur de préparer à cette princiè-
re visiteuse une réception digne
d'elle,
Allons, Queyreau, éminent direc-
teur des jardins delà Ville, montrez-
vous à la hauteur de la circonstan-
ce. Prodiguez les fleurs, des fleurs
partout pour charmer les regards et
répandre dans l'air un suave parfum.
Il faut que Mlle Paris emporte d ici
une vision enchanteresse, afin que,
de retour en sa capitale, elle dise :
«Arcachon, perle de la Côte d'Ar-
gent, est la station la plus délicieuse )
Un départ très couleur locale de la célèbre épreuve cycliste
Bordeaux-Paris : Moineau, l'as arcachonnais, signe devant Lacroix '■
et Maurice Martin, l'illustre parrain de la Côte d'Argent.
que j'ai vue dans ma tournée ; c'est
le pays où les roses fleurissent toute
l'année sous un ciel toujours bleu où
mille bateaux légers, pareils à des
cygnes, glissent sur une eau trans-
parente en dessinant au loin la blan-
cheur de leurs voiles gonflées par
une brise légère. C'est là que je vou-
drais vivre, aimer et mourir. »
— Votre majesté est bien poétique,
observera un mannequin de sa sui
te. Moi je me souviens surtout des
royans et des huîtres dont je me suis
régalée au point d'en faire craquer
mon maillot.
Comment ! mademoiselle, votre
maillot a craqué et je n'étais pas là 1
Je vais me pendre de désespoir.
ALBERT CHICHE
Ancien député de 'Bordeaux.
KERMESSE DE CHARITÉ
de la 'Paroisse Notre - Dame
Le Jeudi de l'Ascension, 25 Mai, à
i4 heures, aura lieu au Casino Mau-
resque la Kermesseannuellc en faveur
des oeuvres de la paroisse Noire-Dame
d'Arcachon.
Tous ceux qui voudront passer
quelques heures agréables se donne-
ront rendez-vous dans les salles de ce
beau Palais Mauresque ou, si le temps
le permet, dans les jardins généreu-
sement mis à la disposition du Comité.
La troupe bordelaise, si applaudie
l'an dernier, donnera le Jeudi 25 mai
« La Souris », d'Armand etPascaud,
et « Les Charbonniers », opérette
bouffe.
Nombreuses attractions et buffet
bien garni.
Sur "elles"...
JEAN. - Soyons féministes : Maryse
est revenue...
BÉUSAIHE.— ...à de meilleurs sen-
timents "?
JEAN.— Oui, son dernier livre est
plus touchant. Mais je ne parle pas
de Maryse Choisy : c'est Maryse Hillsz
qui revient d'Hanoï.
BÉLISAIRE. — Presque un quart de
tour.
JEAN.— Un tour de force ! Le jour
même de l'arrivée au Bourgel, Manon
Cormier m'a convaincu dimanche, au
Jampy, que les Français craignaient
encore leurs femmes. Et pourtant :
Jeanne d'Arc, quel exemple !
BÉUSAIRE.— Ne souhaitons pas trop
(iii'n elles » le suivent ! '•
JEAN.— Bassure-toi : en 15 siècles,
il n'y a eu qu'une Pucelle.
BÉLISAIRE.— Tu es bien pessimiste.
JEAN.— Fébronie est vieux jeu. No- '
tre toujours jeune Marcel Prévost n'a
ressuscité qu'un ancien conte de Flau- '
bert. A nous les idées jeunes. Tous
aux urnes ! '
BÉLISAIRF.— Tu es emballé. I
JEAN.— Au fond, nous y gagnons : '
elles ne seront plus que nos égales.
, JEAN DE BOY.
<
LE DIONOL supprime la Toux ,
Ttes Phies et Pharmacie FLEURY. C
BORDEAUX-PARIS
! Devant des millions de spectateurs,
1 échelonnés de nuit et de jour, le long
| du parcours, le ;5g» Bordeaux-Paris
: s'est couru dimanche, pendant, plus
! de seize heures, en une seule étape
: de six cents kilomètres.
Sur les quatorze concurrents soi-
■' gneusemenl sélectionnés, Arcachon
. avait un représentant : Julien Moi-
I neau.
Le départ a été donné samedi à 23
heures, à la sortie de Bordeaux, par
M. Maurice Martin, au milieu d'une
foule immense. 1
Le lendemain, dimanche à 10 h.3o
le premier Milhouard, arrivait au
Parc des Princes.
Les coureurs ont roulé toute la nuit
jusqu'à Poitiers, où des motos les at-
tendaient pour les entraîner, à 60 km.
à l'heure, sur Paris.
Moineau doit remonter deux fois
ses boyaux. Il perd des minutes pré-
cieuses, repart et rippasse un à un,
sept, des concurrents : Terreau, Jean,
. Bidot, Sieronskv, Wcrwaeke, Jolv,
Merviel.
Mais.il est peu familiariié encore
' avec la course, qu'il court pour la
première fois.
Il ne possède pas un assez grand ;
braqué pour suivre l'aspiration de la l
moto et ne put donner son plein.
Il finit quatrième, très frais, sans '
avoir subi le coup de pompe, au long T
de ces six cents kilomètres, alors que
les autres hommes sont épuisés.
Sa course, très méritante a été re-
marquée à Paris, par les dirigeants
et par le journal l'Auto. "
Le public fit à Moineau uneovalion '
magnifique sur le parcours et à l'ar-
rivée au Parc des Princes, car il était,
de beaucoup, le leader le plus popu-
laire de l'épreuve.
De leur côté, les soigneurs furent
presque aussi courageux que « .lu- j*
lien. »
La camionnette de ravitaillement
ne décolla pas d'une minute, malgré ■
l'enchevêtrement des voilures, grâce , '
la
à l'adresse et au sang-froid du jeune
Brard, qui s'est révélé un as du v i-
lant. V1
Courset soignait les vélos avec un
dévouement pater lel.Canlousoignait ^l
l'estomac et le moral du gars d'Ar- 1l
u ro
cachon.
Enfin, une des deux molos d'en- „
traînement était pilotée par le sym-
pathique Descoubcs, qui a conservé
son sourire jusqu'à Paris.
Celte course unique crée pour Ar- ^k
cachon une intense propagande tout na
au long du parcours. L/
Tous Arcachonnais l'apprécieront,
même s'ils ne sont pas lous fervents dr
de la pédale. U
ÇA ET LA
A l'heureux temps
d'avant la guerre, il
y avait sur ITnten-
.inrc à Bordeaux
des restaurants et des expositions de
peinture. Les gens dégoût pouvaient
égayer leur cinq à sept de visions
d'art el leur sept à neuf de dégusta-
tions délicates. La guerre à tout bou-
leversé : la banque a chassé le res-
, laurant ; le marchand de chaussures
a expulsé le marchand de tableaux ;
s la spéculation a remplacé la cuisine ;
le carton à bottines s'est substitué à
la boite à peinture. Signe des temps I
Il n'en est que plus remarquable et
plus méritoire l'effort lente par un
grand magasin .•: Les Dames de Fran-
ce » pour rendre à César ce qui est à
César et. faire aux beaux-arts dans
le temple du luxe, la place qui leur
revient.
f Comme l'oratoire des vieux châ-
teaux, dans leur coin recueilli de
l'annexe Porie-Dijcaux, se dresse un
studio drappé de velour sombre,
éclairé d'une lumière indirecte et
chaude rappelant les verrières des ca-
thédrales. ;
Lundi, après midi, la Foule des vi-
siteurs a fait l'ascension de la colline
inspirée. Le plus accueillant des
Saint-Pierre l'attend au seuil de paradis et d'un pas feutré la guidé
vers la cimaise où s'alignent ses oeu-
vres.
La Hume, Gujan, La Tesle, le Pilai
Arcachon, la luminosité de notre ciel
de notre bassin, de nos dunes et de
nos bois ; nous voici Chez nous. Et
voici de nobles traits, de fins regards,
d'aristocratiques attitludes maintes
fois rencontrés au gré de nos prome-
nades en ville d'hiver. Ces rehauts
de lumière, ces coups d'estompé ar-
rachant des profondeurs secrètes du
papiers de couleur les divines formes
d'une main, d'un bras, d'une épaule,
d'une nuque, d'une gorge, d'un visa-
ge énamouré de femme, celle magie
du dessin lendu sur la toile comme
la corde sonore sur l'âme du violon,
ne nous esl-ellc pas des longtemps
familière '? Et féerique jusqu'au delà
des mers réelles el irréelles, la voilà
qui nous ramène à l'ombre des mos-
quées arabes, au ras des kasbals ma-
rocaines, pour nous perdre dans le
labyrinthe diapré de la fable avec
Narcisse et Léda, Persée et Andro-
mède.
A ce choix d'oeuvres si caractéristi-
ques de son beau talent et de son
abondante carrière, quel Arcachon-
nais n'a pas reconnu MARCEL LA-
LAURIE ?
Quel Bordelais épris d'art ne vou-
dra pas avoir son portrait signé
Lalaurie ?
lie fiatnèpo 25 Centimes
DIMflJlCHE 21 JW«Ï 1933
«*•
IIUU\IIIO\
$mmû âes MSrêts Balniaîrss, Industriels et Ostréicoles de la Coniréa
ABONNEMENTS
:£->
Pour un an
8fr.
i5fr.
■
Pour la publicité
L Avenir à" Arcachon fait les prix les plus réduits
rL'AVI
le plus a
AVENIR D'ARCACHON
s ancien, le plus répandu
Rédaction et Bureau du Journal : RUE ALBERT io-
de i à 2 heures
Bureau de l'Imprimerie: 12, AVENUE REGNAULO, 12
POUR LES INSERTIONS ON TRAITE
A FORFAIT
elles sont reçues au bureau du journal
et dans toutes les Agences de publicité
Les Abonnements et les annonces
se payent d'avance
L_ ' H O R I T A L.
Nous tenohs à faire remarquer que le don de 100.000 francs de M. L. Gaume entraîne une subvention éjâle de l'Etat {?).
Le Phare d'Arcachon, i3 Mai 1933.
Trois ministres ont dénoncé cette semaine à la tribune du Sénat la mégalomanie de nombreuses municipalités en matière de constructions scolaires et hospitalières.
Le contribuable en a assez de payer de 5oà 80 % de subventions pour des travaux qui pourraient être très souvent exécutés à bien meilleur compte.
Le Matin, 16 Mai io33.
Mais qui donc a intérêt à ajourner la création de l'hôpital d'Arcachon, à obliger les malades au séjour de Bordeaux, à frustrer le commerce arcachonnais
du tribut que la Ville d'Arcachon verse à la Ville de Bordeaux pour l'entretien de ses malades ?
Bonne Nouvelle
Chaque année, le Grand Comité
artistique de Paris choisit une rei-
ne de beauté qui devient son ambas-
sadrice en province au cours de ma-
nifestations organisées dans les prin-
cipales stations balnéaires therma-
les et climatiques. L'élue d'aujour-
d'hui. Mlle Josette Cortez. mainle-
nant Mlle Paris, possède une grâce,
une distinction, un charme excep
tionnels ; vous pourrez en juger car
elle viendra nous visiter dans le
courant de la prochaine saison d'été :
cette gracieuse visite donnera lieu à
des t'êtes somptueuses dont Arcachon
retirera un large profit.
Mlle Paris, voyageant en souve-
raine, effectuera ses déplacements
avec trois magnifiques voitures auto-
mobiles remplies des plus récentes
créations de la haute couture pari-
sienne que revêtiront de ravissants
mannequins. Six jeunes lilles sélec
lionnées p:irmi les plus séduisantes,
présenteront les toilettes de plage,
les pyjamas et les maillots. Quel ré-
gal pour nos yeux éblouis ! On fera
bien de se munir d'un lorgnon fumé
pour ne pas être aveuglé par le
rayonnement de ces fulgurantes étoi-
les.
En outre, Mlle Paris sera accom-
pagnée de quatorze boys et d'une
troupe composée des plus jolies ar-
tistes des principaux théâtres ; cel
les-ci se produiront au cours de re-
présentations où les chants alterne-
ront avec des exhibitions de danses
anciennes et modernes.
Un orchestre féminin de dix exé-
cutantes, dirigé par Mlle Paris elle-
même, participera à ces galas qui
nous promettent beaucoup de fan-
taisie et de gaieté.
Ce programme sera complété par
un chansonnier célèbre.
On ouvrira enfin un concours dans
le but de découvrir une nouvelle ve-
dette masculine pour le cinéma. Ar-
cachon, fertile en beaux garçons,^
fournira sans peine un astre capa-
ble d'éclipser Ramon Novarro.
Notre cité tiendra certainement à
honneur de préparer à cette princiè-
re visiteuse une réception digne
d'elle,
Allons, Queyreau, éminent direc-
teur des jardins delà Ville, montrez-
vous à la hauteur de la circonstan-
ce. Prodiguez les fleurs, des fleurs
partout pour charmer les regards et
répandre dans l'air un suave parfum.
Il faut que Mlle Paris emporte d ici
une vision enchanteresse, afin que,
de retour en sa capitale, elle dise :
«Arcachon, perle de la Côte d'Ar-
gent, est la station la plus délicieuse )
Un départ très couleur locale de la célèbre épreuve cycliste
Bordeaux-Paris : Moineau, l'as arcachonnais, signe devant Lacroix '■
et Maurice Martin, l'illustre parrain de la Côte d'Argent.
que j'ai vue dans ma tournée ; c'est
le pays où les roses fleurissent toute
l'année sous un ciel toujours bleu où
mille bateaux légers, pareils à des
cygnes, glissent sur une eau trans-
parente en dessinant au loin la blan-
cheur de leurs voiles gonflées par
une brise légère. C'est là que je vou-
drais vivre, aimer et mourir. »
— Votre majesté est bien poétique,
observera un mannequin de sa sui
te. Moi je me souviens surtout des
royans et des huîtres dont je me suis
régalée au point d'en faire craquer
mon maillot.
Comment ! mademoiselle, votre
maillot a craqué et je n'étais pas là 1
Je vais me pendre de désespoir.
ALBERT CHICHE
Ancien député de 'Bordeaux.
KERMESSE DE CHARITÉ
de la 'Paroisse Notre - Dame
Le Jeudi de l'Ascension, 25 Mai, à
i4 heures, aura lieu au Casino Mau-
resque la Kermesseannuellc en faveur
des oeuvres de la paroisse Noire-Dame
d'Arcachon.
Tous ceux qui voudront passer
quelques heures agréables se donne-
ront rendez-vous dans les salles de ce
beau Palais Mauresque ou, si le temps
le permet, dans les jardins généreu-
sement mis à la disposition du Comité.
La troupe bordelaise, si applaudie
l'an dernier, donnera le Jeudi 25 mai
« La Souris », d'Armand etPascaud,
et « Les Charbonniers », opérette
bouffe.
Nombreuses attractions et buffet
bien garni.
Sur "elles"...
JEAN. - Soyons féministes : Maryse
est revenue...
BÉUSAIHE.— ...à de meilleurs sen-
timents "?
JEAN.— Oui, son dernier livre est
plus touchant. Mais je ne parle pas
de Maryse Choisy : c'est Maryse Hillsz
qui revient d'Hanoï.
BÉLISAIRE. — Presque un quart de
tour.
JEAN.— Un tour de force ! Le jour
même de l'arrivée au Bourgel, Manon
Cormier m'a convaincu dimanche, au
Jampy, que les Français craignaient
encore leurs femmes. Et pourtant :
Jeanne d'Arc, quel exemple !
BÉUSAIRE.— Ne souhaitons pas trop
(iii'n elles » le suivent ! '•
JEAN.— Bassure-toi : en 15 siècles,
il n'y a eu qu'une Pucelle.
BÉLISAIRE.— Tu es bien pessimiste.
JEAN.— Fébronie est vieux jeu. No- '
tre toujours jeune Marcel Prévost n'a
ressuscité qu'un ancien conte de Flau- '
bert. A nous les idées jeunes. Tous
aux urnes ! '
BÉLISAIRF.— Tu es emballé. I
JEAN.— Au fond, nous y gagnons : '
elles ne seront plus que nos égales.
, JEAN DE BOY.
<
LE DIONOL supprime la Toux ,
Ttes Phies et Pharmacie FLEURY. C
BORDEAUX-PARIS
! Devant des millions de spectateurs,
1 échelonnés de nuit et de jour, le long
| du parcours, le ;5g» Bordeaux-Paris
: s'est couru dimanche, pendant, plus
! de seize heures, en une seule étape
: de six cents kilomètres.
Sur les quatorze concurrents soi-
■' gneusemenl sélectionnés, Arcachon
. avait un représentant : Julien Moi-
I neau.
Le départ a été donné samedi à 23
heures, à la sortie de Bordeaux, par
M. Maurice Martin, au milieu d'une
foule immense. 1
Le lendemain, dimanche à 10 h.3o
le premier Milhouard, arrivait au
Parc des Princes.
Les coureurs ont roulé toute la nuit
jusqu'à Poitiers, où des motos les at-
tendaient pour les entraîner, à 60 km.
à l'heure, sur Paris.
Moineau doit remonter deux fois
ses boyaux. Il perd des minutes pré-
cieuses, repart et rippasse un à un,
sept, des concurrents : Terreau, Jean,
. Bidot, Sieronskv, Wcrwaeke, Jolv,
Merviel.
Mais.il est peu familiariié encore
' avec la course, qu'il court pour la
première fois.
Il ne possède pas un assez grand ;
braqué pour suivre l'aspiration de la l
moto et ne put donner son plein.
Il finit quatrième, très frais, sans '
avoir subi le coup de pompe, au long T
de ces six cents kilomètres, alors que
les autres hommes sont épuisés.
Sa course, très méritante a été re-
marquée à Paris, par les dirigeants
et par le journal l'Auto. "
Le public fit à Moineau uneovalion '
magnifique sur le parcours et à l'ar-
rivée au Parc des Princes, car il était,
de beaucoup, le leader le plus popu-
laire de l'épreuve.
De leur côté, les soigneurs furent
presque aussi courageux que « .lu- j*
lien. »
La camionnette de ravitaillement
ne décolla pas d'une minute, malgré ■
l'enchevêtrement des voilures, grâce , '
la
à l'adresse et au sang-froid du jeune
Brard, qui s'est révélé un as du v i-
lant. V1
Courset soignait les vélos avec un
dévouement pater lel.Canlousoignait ^l
l'estomac et le moral du gars d'Ar- 1l
u ro
cachon.
Enfin, une des deux molos d'en- „
traînement était pilotée par le sym-
pathique Descoubcs, qui a conservé
son sourire jusqu'à Paris.
Celte course unique crée pour Ar- ^k
cachon une intense propagande tout na
au long du parcours. L/
Tous Arcachonnais l'apprécieront,
même s'ils ne sont pas lous fervents dr
de la pédale. U
ÇA ET LA
A l'heureux temps
d'avant la guerre, il
y avait sur ITnten-
.inrc à Bordeaux
des restaurants et des expositions de
peinture. Les gens dégoût pouvaient
égayer leur cinq à sept de visions
d'art el leur sept à neuf de dégusta-
tions délicates. La guerre à tout bou-
leversé : la banque a chassé le res-
, laurant ; le marchand de chaussures
a expulsé le marchand de tableaux ;
s la spéculation a remplacé la cuisine ;
le carton à bottines s'est substitué à
la boite à peinture. Signe des temps I
Il n'en est que plus remarquable et
plus méritoire l'effort lente par un
grand magasin .•: Les Dames de Fran-
ce » pour rendre à César ce qui est à
César et. faire aux beaux-arts dans
le temple du luxe, la place qui leur
revient.
f Comme l'oratoire des vieux châ-
teaux, dans leur coin recueilli de
l'annexe Porie-Dijcaux, se dresse un
studio drappé de velour sombre,
éclairé d'une lumière indirecte et
chaude rappelant les verrières des ca-
thédrales. ;
Lundi, après midi, la Foule des vi-
siteurs a fait l'ascension de la colline
inspirée. Le plus accueillant des
Saint-Pierre l'attend au seuil de
vers la cimaise où s'alignent ses oeu-
vres.
La Hume, Gujan, La Tesle, le Pilai
Arcachon, la luminosité de notre ciel
de notre bassin, de nos dunes et de
nos bois ; nous voici Chez nous. Et
voici de nobles traits, de fins regards,
d'aristocratiques attitludes maintes
fois rencontrés au gré de nos prome-
nades en ville d'hiver. Ces rehauts
de lumière, ces coups d'estompé ar-
rachant des profondeurs secrètes du
papiers de couleur les divines formes
d'une main, d'un bras, d'une épaule,
d'une nuque, d'une gorge, d'un visa-
ge énamouré de femme, celle magie
du dessin lendu sur la toile comme
la corde sonore sur l'âme du violon,
ne nous esl-ellc pas des longtemps
familière '? Et féerique jusqu'au delà
des mers réelles el irréelles, la voilà
qui nous ramène à l'ombre des mos-
quées arabes, au ras des kasbals ma-
rocaines, pour nous perdre dans le
labyrinthe diapré de la fable avec
Narcisse et Léda, Persée et Andro-
mède.
A ce choix d'oeuvres si caractéristi-
ques de son beau talent et de son
abondante carrière, quel Arcachon-
nais n'a pas reconnu MARCEL LA-
LAURIE ?
Quel Bordelais épris d'art ne vou-
dra pas avoir son portrait signé
Lalaurie ?
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 83.54%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 83.54%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Fonds régional : Aquitaine Fonds régional : Aquitaine /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Aquit1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6115090p/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6115090p/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6115090p/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6115090p/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6115090p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6115090p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6115090p/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest