Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1862-08-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 août 1862 15 août 1862
Description : 1862/08/15 (A12,N15). 1862/08/15 (A12,N15).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6111331m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Année. - N° !«•
Bureaux d'abonnement- :-. rue de la Perle, 9, à Paris.
15 Août 1862,
" tJEHENTS :
J 8" 50
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^clients.
H ... 17 fr-
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LA LUMIÈRE
REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
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à
lïkux-Aiaf^
MÉ'iLÏ©(ÊmAI?3ÎIIc
iCIBHCE!
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PARAISSANT LE. 15: ET LE 30 DE CHAQUE MOIS.
M. Mc-A. GADDIN,
RÉDACTEUR EN CHEF
Pour ce qui concerne
ltédaction, écrire franco, rue
Sèvres, 29, à M ll'-A. GAUDIN
Pour es Abonnements ou les
réclamations relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GAVJ1HN,
rue de la Perle, 9, à Paris.
On s'abonne, à Londres, Ser-;
mon lane, 5, Doctor's Cominons
-o-gMg-o-
| SOMMAIRE.
photographique : Modifications du procédé sec au
1 lottves du major Russell. — Virage des épreuves
S sur papier albuminé; causes d'inBuccès et mé-
lipératoires, .par M. Aug, Testelin. — Puissance ca-
Idu soleil, par M. Tyndall. —Bulletin scientifi-
?\trait d'un discours sur la structure.de l'univers,
"Liagre, prononcé devant l'Académie des sciences
que (suite).
ETIN PHOTOGRAPHIQUE.
DIFICATION DU PROCÉDÉ AD TANNIN-
ence du procédé au i.aunin, admise univer-
tant dans ce pays que sur le continent et
-Unis, semble promettre que si dans son
el il ne réalise pas le procédé a sec tant
pourra y arriver en subissant quelques
nls; il est douteux que depuis sa décou-
un autre procédé à sec ait été aussi sou-
oyé et avec moitié autant de succès,
cueillons de temps en temps des preuves
lies de la bonté des modifications qui ont.
initient l'attention publique, le développe-
udetl'addition du miel ou d'une substance
la.solution du tannin. Le major Russell,
du procédé, nous dit dans une lettre ré-
plus d'un an cependant, je reconnus que
u tannin, contrairement à beaucoup d'au-
sèclies dont on a enlevé le nitrate d'ar-
. cuvent quelquefois trop sèches; et dans
15 t moins sensibles, moins intenses et pa-
J§ solariser plus aisément. D'après cela je
Wpn pourrait ajouter avec avantage au tan-
jpc substance retenant l'humidité ; mais je
^n essai en ce sens avant d'avoir entendu
^1 l'usage du miel fait par M. England, qui
*|c'evou' réussir, pourvu qu'on ne l'emploie
©lUité assez grande pour rendre la surface
fi crois cependant, d'après des considéra-
ggi'iues, que le même effet peut être atteint
Jlensibilitê supérieure par d'autres moyens,
«... uut j'ai préparé il y a quelques semaines
^nombre de glaces pour étudier la ques-
«Je ne les ai pas encore exposées, par suite
tapis défavorables de lumière; car il est
Spfiiirc des essais de sensibilité quand la lu-
m 1>as ""'forme, et on ne peut compter
Joutant que le ciel est tout à fait serein. »
Jpna«t-colonel Stuart Wortley, qui arrive
Ippus a montré il y a peu de jours des
llpcellentes tirées de glaces au tannin;
•■i|avo"' obtenu autant d'avantage qu'on en
4g emploi du miel, eu ajoutant de la gomme
g|a solution de tannin. Il y a peu de temps
-|j"'o«'ay C'oaaïia rapporté une expérience
'jf 1 aioutei' cependant que nous avons cn-
;«â, J-' 1» plusieurs circonstances que ces addi -
rf P',V la conservation des glaces. M. Hurst,
. '«lousiaste du Yorkshire, vint nous voir
et nous montra quelques négatifs sur tannin exces-
sivement beaux. Il déclara qu'en somme il préférait
le procédé original à toutes les modifications, préfé-
rant avoir recours â une longue exposition qui lui
donnait des résultats parfaits; Quand la préparation
de ces plaques était; récente, elles se montraient à
coup sûr plus sensibles qu'avec le tannin seul. Après
quelques semaines cependant cet avantage disparais-
sait. Au bout de quinze jours il reconnut qu'elles
n'étaient pas plus sensibles que celles au tannin seul,
et il était persuadé.qu'en les gardant plus longtemps
elles deviendraient même moins sensibles, parce que,
à forcé de; temps, et contrairement à toute attente,
elles deviennent plus' dures que le tannin lui-
même. Le fait, observé par tous ceux qui l'ont
essayé, que le miel uni au tannin produit à la lon-
gue une couche dure au lieu d'une couche gluante,
est assez inattendu, mais que cette couche devienne
quelquefois plus dure même que celle du tannin seul,
ceci paraît fort singulier, et mérite un examen ulté-
rieur, comme aussi la question de conservation des
glaces au miel et au tannin en général.
L'efficacité de la chaleur pendant le développe-
ment, bien que soulevant. encore des témoignages
contradictoires, gagne du "terrain; le major Russell
nons informe qu'il l'a expérimentée; il dit :
« Quant à l'emploi de la chaleur pendant le déve-
loppement, M. BraunfilU'a employée avec succès; et
j'ai fait en ce sens plusieurs essais avant d'avoir en-
tendu parler de ceux du docteur Draper. Mes essais
ne furent pas poussés assez loin pour me permettre
d'en parler avec beaucoup de confiance, mais les
résultats furent très-encourageants, par la raison que
j'avais réussi à obtenir une épreuve passable au bout
d'un temps d'exposition qui n'était que le vingtième
de celle qui sans cela eût été nécessaire. Il y a quel-
ques difficultés à opérer ainsi que l'on pourra peut-
être surmonter ; l'image ressemble assez à celles qui
se produisent sur le collodion humide au moyen du
fer, et se renforce difficilement. Voici une circon-
stance que je n'ai vue signaler nulle part, c'est que
l'image développée par la chaleur, après une très-
courte exposition, est tout à fait superficielle, et
peut, quand elle est sèche, s'enlever entièrement
avec le doigt : ceci provient sans doute d'un défaut
de pénétration de la lumière dans l'iodure jaune.
Cependant, après le vernissage, l'image serait
sans doute assez solide pour eu tirer des épreuves.
L'eau chaude contribue beaucoup à relâcher la pelli-
cule, si elle repose sur la glace nue ou sur de la
gélatine; mais avec une couche mince de caoutchouc
elle supporte l'eau bouillante avec moins de danger
de se rompre qu'en employant l'eau froide. Je ne
puis encore donner des indications pour la conduite
du développement à chaud; mais ou reconnaîtra,
sans doute, la nécessité de proportionner la chaleur
à la longueur de la pose, parce que l'application de
l'eau bouillante faite à une glace exposée pendant le
quart du temps normal, tout en faisant sortir les dé-
tails, gâterait l'image en la voilant. La moindre trace
d'acide dans l'eau détruit l'image invisible. La solu-
tion pyrogallique se décompose facilement par la
chaleur, c'est pourquoi il vaut mieux, autant que
possible, opérer avec l'eau chaude alternée par un
réducteur froid. »
L'image mince et faible que le major Russell si-
gnale comme résultat fréquent du développement à
chaud, s'est montrée dans nos propres essais : elle
est pleine de détails, mais sans aucun contraste, res-
semblant beaucoup à celle que donne un collodion
très-bromuré. L'idée de régler la chaleur sur la du-
rée de l'exposition a été trouvée très-importante,
comme le soupçonne le major Russell; il y a quel-:
que temps, le lieutenant-colonel Stuart Wortley nous
l'indiquait dans une communication qui a paru dans
ce journal, et dans un entretien récent il a beau-
coup insisté sur la nécessité de reconnaître ce prin-
cipe. Les épreuves qu'il nous montra comme exem-
ples du développement à chaud étaient très-douces et
pleines de détails.
Les photographes du contaient, depuis peu de
temps, s'occupent beaucoup du procédé au tannin,
et MM. Adolphe Martin et Gaudin reconnaissent
l'efficacité du développement à chaud. Nous devons
dire que M. Sutton, qui pendant quelque temps a
maintenu la prééminence du collodion simplement
ioduré pour les glaces au tannin, est arrivé récem-
ment h la conclusion que le bromure est un agent
d'accélération pour les glaces sèches, et, avec la
droiture honnête qui caractérise tous ses écrits, il
avoue son changement d'avis et en explique la cause.
Nous espérions pouvoir rapporter ici le résultat de
quelques essais personnels sur ce sujet, mais nous
sommes forcés de les différer; en attendant, donc,
nous soumettons à nos lecteurs cette courte notice.
Nous serons charmés de connaître de temps en
temps les résultats de leurs expériences.
(l'hutogrctphiv News.)
VIRAGE DES ÊPREDVES POSITIVES SDR PAPIER ALBUMINÉ
Caxtscs d'insuccès cl méthodes opératoires, .
PAR M. AUGUSTE TESTELW.
Le virage des épreuves positives sur papier consti-
tue une des parties les plus importantes de la pho-
tographie. Les opérations destinées à donner aux
images des tons plus ou moins noirs, bleus ou vio-
lets, sont cependant très-simples et faciles à conduire;
mais il y a tant de circonstances indépendantes de
ces opérations, dont l'influence est pourtant la plus
directe sur le résultat, qu'il n'est pas étrange que
l'on tombe dans un dédale d'insuccès malheureux,
lorsque l'une ou l'autre de ces causes se produit en
passant inaperçue, ou comme trop étrangère aux ré-
sultats définitifs pour que l'on croie pouvoir la con-
sidérer comme susceptible de déterminer un effet
fâcheux. Ce sont ces causes d'insuccès et les moyens
de les éviter, qui forment l'objet de cet article.
Influence de V'espèce des papiers sur le virage des
images positives (1).
Pour le choix des papiers positifs albuminés, on
ne doit pas rechercher les espèces donnant, dans le
châssis-presse, des épreuves dont le ton soit noir
et d'une belle couleur foncée, car ces teintes ne
se conservent pas pendant la suite des opérations,
(1) Les effets produits par les différentes espèces de pa-
piers sur le virage dos épreuves sont extrêmement nombreux ;
nous no parlons ici que des plus frappants.
Bureaux d'abonnement- :-. rue de la Perle, 9, à Paris.
15 Août 1862,
" tJEHENTS :
J 8" 50
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photographique : Modifications du procédé sec au
1 lottves du major Russell. — Virage des épreuves
S sur papier albuminé; causes d'inBuccès et mé-
lipératoires, .par M. Aug, Testelin. — Puissance ca-
Idu soleil, par M. Tyndall. —Bulletin scientifi-
?\trait d'un discours sur la structure.de l'univers,
"Liagre, prononcé devant l'Académie des sciences
que (suite).
ETIN PHOTOGRAPHIQUE.
DIFICATION DU PROCÉDÉ AD TANNIN-
ence du procédé au i.aunin, admise univer-
tant dans ce pays que sur le continent et
-Unis, semble promettre que si dans son
el il ne réalise pas le procédé a sec tant
pourra y arriver en subissant quelques
nls; il est douteux que depuis sa décou-
un autre procédé à sec ait été aussi sou-
oyé et avec moitié autant de succès,
cueillons de temps en temps des preuves
lies de la bonté des modifications qui ont.
initient l'attention publique, le développe-
udetl'addition du miel ou d'une substance
la.solution du tannin. Le major Russell,
du procédé, nous dit dans une lettre ré-
plus d'un an cependant, je reconnus que
u tannin, contrairement à beaucoup d'au-
sèclies dont on a enlevé le nitrate d'ar-
. cuvent quelquefois trop sèches; et dans
15 t moins sensibles, moins intenses et pa-
J§ solariser plus aisément. D'après cela je
Wpn pourrait ajouter avec avantage au tan-
jpc substance retenant l'humidité ; mais je
^n essai en ce sens avant d'avoir entendu
^1 l'usage du miel fait par M. England, qui
*|c'evou' réussir, pourvu qu'on ne l'emploie
©lUité assez grande pour rendre la surface
fi crois cependant, d'après des considéra-
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Jlensibilitê supérieure par d'autres moyens,
«... uut j'ai préparé il y a quelques semaines
^nombre de glaces pour étudier la ques-
«Je ne les ai pas encore exposées, par suite
tapis défavorables de lumière; car il est
Spfiiirc des essais de sensibilité quand la lu-
m 1>as ""'forme, et on ne peut compter
Joutant que le ciel est tout à fait serein. »
Jpna«t-colonel Stuart Wortley, qui arrive
Ippus a montré il y a peu de jours des
llpcellentes tirées de glaces au tannin;
•■i|avo"' obtenu autant d'avantage qu'on en
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-|j"'o«'ay C'oaaïia rapporté une expérience
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;«â, J-' 1» plusieurs circonstances que ces addi -
rf P',V la conservation des glaces. M. Hurst,
. '«lousiaste du Yorkshire, vint nous voir
et nous montra quelques négatifs sur tannin exces-
sivement beaux. Il déclara qu'en somme il préférait
le procédé original à toutes les modifications, préfé-
rant avoir recours â une longue exposition qui lui
donnait des résultats parfaits; Quand la préparation
de ces plaques était; récente, elles se montraient à
coup sûr plus sensibles qu'avec le tannin seul. Après
quelques semaines cependant cet avantage disparais-
sait. Au bout de quinze jours il reconnut qu'elles
n'étaient pas plus sensibles que celles au tannin seul,
et il était persuadé.qu'en les gardant plus longtemps
elles deviendraient même moins sensibles, parce que,
à forcé de; temps, et contrairement à toute attente,
elles deviennent plus' dures que le tannin lui-
même. Le fait, observé par tous ceux qui l'ont
essayé, que le miel uni au tannin produit à la lon-
gue une couche dure au lieu d'une couche gluante,
est assez inattendu, mais que cette couche devienne
quelquefois plus dure même que celle du tannin seul,
ceci paraît fort singulier, et mérite un examen ulté-
rieur, comme aussi la question de conservation des
glaces au miel et au tannin en général.
L'efficacité de la chaleur pendant le développe-
ment, bien que soulevant. encore des témoignages
contradictoires, gagne du "terrain; le major Russell
nons informe qu'il l'a expérimentée; il dit :
« Quant à l'emploi de la chaleur pendant le déve-
loppement, M. BraunfilU'a employée avec succès; et
j'ai fait en ce sens plusieurs essais avant d'avoir en-
tendu parler de ceux du docteur Draper. Mes essais
ne furent pas poussés assez loin pour me permettre
d'en parler avec beaucoup de confiance, mais les
résultats furent très-encourageants, par la raison que
j'avais réussi à obtenir une épreuve passable au bout
d'un temps d'exposition qui n'était que le vingtième
de celle qui sans cela eût été nécessaire. Il y a quel-
ques difficultés à opérer ainsi que l'on pourra peut-
être surmonter ; l'image ressemble assez à celles qui
se produisent sur le collodion humide au moyen du
fer, et se renforce difficilement. Voici une circon-
stance que je n'ai vue signaler nulle part, c'est que
l'image développée par la chaleur, après une très-
courte exposition, est tout à fait superficielle, et
peut, quand elle est sèche, s'enlever entièrement
avec le doigt : ceci provient sans doute d'un défaut
de pénétration de la lumière dans l'iodure jaune.
Cependant, après le vernissage, l'image serait
sans doute assez solide pour eu tirer des épreuves.
L'eau chaude contribue beaucoup à relâcher la pelli-
cule, si elle repose sur la glace nue ou sur de la
gélatine; mais avec une couche mince de caoutchouc
elle supporte l'eau bouillante avec moins de danger
de se rompre qu'en employant l'eau froide. Je ne
puis encore donner des indications pour la conduite
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sans doute, la nécessité de proportionner la chaleur
à la longueur de la pose, parce que l'application de
l'eau bouillante faite à une glace exposée pendant le
quart du temps normal, tout en faisant sortir les dé-
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d'acide dans l'eau détruit l'image invisible. La solu-
tion pyrogallique se décompose facilement par la
chaleur, c'est pourquoi il vaut mieux, autant que
possible, opérer avec l'eau chaude alternée par un
réducteur froid. »
L'image mince et faible que le major Russell si-
gnale comme résultat fréquent du développement à
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est pleine de détails, mais sans aucun contraste, res-
semblant beaucoup à celle que donne un collodion
très-bromuré. L'idée de régler la chaleur sur la du-
rée de l'exposition a été trouvée très-importante,
comme le soupçonne le major Russell; il y a quel-:
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l'indiquait dans une communication qui a paru dans
ce journal, et dans un entretien récent il a beau-
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Les photographes du contaient, depuis peu de
temps, s'occupent beaucoup du procédé au tannin,
et MM. Adolphe Martin et Gaudin reconnaissent
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PAR M. AUGUSTE TESTELW.
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mais il y a tant de circonstances indépendantes de
ces opérations, dont l'influence est pourtant la plus
directe sur le résultat, qu'il n'est pas étrange que
l'on tombe dans un dédale d'insuccès malheureux,
lorsque l'une ou l'autre de ces causes se produit en
passant inaperçue, ou comme trop étrangère aux ré-
sultats définitifs pour que l'on croie pouvoir la con-
sidérer comme susceptible de déterminer un effet
fâcheux. Ce sont ces causes d'insuccès et les moyens
de les éviter, qui forment l'objet de cet article.
Influence de V'espèce des papiers sur le virage des
images positives (1).
Pour le choix des papiers positifs albuminés, on
ne doit pas rechercher les espèces donnant, dans le
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