Presse et revues
4 pages
Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1866-07-30
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 30 juillet 1866 30 juillet 1866
Description : 1866/07/30 (A16,N14). 1866/07/30 (A16,N14).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6111195v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Année, — li° :'tër
Bufeaav d'abonneniMt ; rué de la Perle, 9, à Paris.
30 Juillet 1866;
NNEMENTS
paris.
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Là LUMIÈRE
BEVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
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PARAISSANT; LE 15/Et %%{■ 30, SÉ;>0HÀ8BÈr«OIS;
RÉDACTEUR EN CHEF
Pour ce 'qui concerné ; à
Rédaction* é'rire frtmco,:6,.rué
Oudraot, ;â H.M'rÀ-. GAUDIN.
Pour lés Abonnements ou es
réclamations relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GAUDITî,
rue de la Perléi 9; 4 Paris.
AVIS.
engageons les personnes dont l'altonnc-
xpire prochainement, à 1» renouveler
ne renient pas éprouver d'interruption
envoi du journal.
SOMMAIRE.
xpêditif pour déterminer exactement la teneur en
d'argent d'un bain quelconque, par M. Mc-A.
es sur les piqûres qui surviennent au collodion,
. lo Dr H. Vogel.
duction du chlorure d'argent, par M. Molir.
la planchette photographique de M. Auguste Che-
, par M. G: Tronquoy.
scientifique : Sur l'éruption du Vésuve en 1031,
II. Le Hon.
. nmi EXPÉDrnr ;
déterminer exactement la teneur
Itrnte d'argent d'an bain quel-
ue.
été fort étonné ces jours-ci d'entendre
préparateur d'un photographe, qu'il
eser son bain pour connaître sa teneur
te d'argent. On a dit bien des fois que
être n'avait rien à voir en pareil cas,
qu'un bain d'argent ayant déjà servi
temps (et ce sont seulement ceux-là que
esoin d'examiner à ce point de vue) est
iremenfc allégé par l'alcool que lui a
le collodion et alourdi par les azotates
e base que l'iqdure ou le bromure çpn-
nsle collodion. Il n'y a donc qu'unpro-
imique qui puisse résoudre la question.
ce qu'on a toujours.dit : cependant je
nulle part d'instrument consacré à cet
11 est évident que je fais ici,allusion à
e du bain d'argent par la voie humide.
ait que le caractère dominant des sels
t solubles, et'en particulier du nitrate
t. est de. produire immédiatement un
é blanc cailleboteux avec l'acide chlor-
e ou un chlorure soluble quelconque;
phénomène qui sert constamment pour
es analyses de ce métal précieux, et l'on
wiablement le procédé par voie humide.
lyse d'un bain, au point de vue de
ir en nitrate d'argent, telle qu'il la
ur là pratique ' photographique, n'est
e opération qui exige une grande
11 ; on désire, eh général, savoir la te-
neur des bains en argent à 1 0/0 près. Cette
notion est très-importante pour toutes les opé-
rations qui exigent de la sensibilité; car un
bain réellement pauvre en argent ne saurait
montrer de la sensibilité, parce qu'en même
temps qu'il s'est trouvé appauvri d'argent, il
s'est chargé d'une foule de sels étrangers nui-
sibles à la sensibilité.
Voici donc comment on pourra procéder à
l'aide d'un instrument que chacun pourra cons-
truire en un quart d'heure. Cet instrument
consistera en un tube en verre d'un diamètre
quelconque, divisé en quarante parties égales
à l'aide d'une échelle sur papier qui y sera col-
lée suivant sa longueur, le zéro de l'échelle par-
tant du bouchon de liège, qui fermera l'une de ses
extrémités, et naturellement de son point d'arri-
vée à l'intérieur du tube. Les divisions seront de
grandeurquelconque, mais nécessairement d'au-
tant.plus appréciables qu'elles auront plus d'éten*.
due 3 un centimètre sera une étendue bien suffi-
sante, et par conséquent la partie du tube divisé
auradO centimètres. Le diamètre intérieur du tube
portant un centimètre environ sera aussi suffi-
sant; un plus grand diamètre ayant l'inconvé-
nient de distraire une plus forte portion du
bain.
L'équivalent chimique du nitrate d'argent
étant 1350, tandis que celui du chlorure de
sodium est 750, il s'ensuit que 1350 parties
de nitrate d'argent seraient transformées tota-
lement par, double décomposition en/chlorure
d'argent et. nitrate de soude; de sorte que si
l'on mêlait ensemble un litre de bain d'argent
contenant 100 grammes de nitrate d'argent
avec un litre de; solution de chlorure de sodium
contenant 56,5 grammes de ce dernier sel,
la décomposition des deux sels serait encore
complète dans ce cas. parce que les nombres
100 et 55,5 sont dans le rapport des équiva-
lents respectifs et résultent de la proportion
1350: 100 : 750: 55,5 : c'est donc 55,5 gram-
mes de sel marin que nous placerons dans un
vase contenant exactement un litre d'eau, et
ce sera notre liqueur titrée pour nos épreuves^
Cela étant établi, et après avoir versé dans
le tube une quantité de bain d'argent s'êlévant
jusqu'à la dixième division comptée à partir
du bouchon qui le ferme par en bas, ce bain
d'argect contiendra autant de dixièmes pour
cent qu'il faudra : ajouter de parties de la li-
queur titrée pour-transformer tout le nitrate
d'argent en chlorure. Par exemple, si la satu-
ration se trouve effectuée vis-à-vis du nombre
17 de l'échelle, le nitrate d'argent sera à 7 0/0 ;
si la saturation se trouve effectuée vis-à-vis du
nombre 31, le bain d'argent sera à 21 0/0 etc.
Pour effectuer cette opération en une seule
fois, il faudra procéder graduellement, par
exemple, s'il s'agit d'essayer un bain pour né-
gatifs que l'on soupçonne faible, on ne versera
d'abord que la quantité d'eau salée remplissant
5 divisions, et après avoir fermé avec le pouce
l'orifice supérieur du tube, on agitera le liquide
jusqu'à ce que le précipité soit bien réuni à la
partie inférieur du tube ; et alors on versera de
nouveau de l'eau salée goutte à goutte, en
agitant souvent ; quand enfin il cessera de se
produire du trouble par l'introduction de la nou-
velle eau salée, l'essai sera terminé, et la lec-
ture des divisions donnera le titre du bain en
nitrate d'argent indépendant de tous autres
sels, à l'exception de ceux de plomb qui donnent
également un précipité blanc dans'les mêmes
circonstances.
Il est tout simple qu'on versera les liqueurs
dans le tube d'essai à l'aide d'un petit enton-
noir ou d'un petit verre à bec, et si j'ai parlé
de l'emploi d'un simple tube, c'est pour éviter
la dépense d'un verre gradué et diminuer
•autant que possible la déperdition de bain d'ar-
gent; car les éprouvettes cylindriques graduées
pourraient très-bien servir au même usage ;
mais elles sont très-courtes quand leur calibre
est petit, et très-larges quand leur longueur
serait convenable. En un mot avec.une liqueur
titrée formée de 55,5 grammes de sel marin par
titre on pourra faire les essais avec tout réser-
voir cylindrique gradué en parties égales, eh
se conformant à la règle que je viens d'indiquer.
Mc-A. GAUDIN.
RECHERCHES SDR LES PIQURES
Qui surviennent nu collodion,
PAR M. LE D' II. VOGEL.
Berlin, juillet 4866.
Monsieur le Directeur,
Le nombre des insuccès dans la pratique photo-
graphique s'appelle légion. 11 n'est pas une opération
qui ne devienne une source de mécomptes, il n'est
pas un produit qui ne soit l'objet de plus amères in-
criminations, et parmi ces derniers, je ne sais s'il
en est de plus décrié que le papier albuminé.
.11 y-a cependant une autre. catégorie d'insuccès
qu'on a oubliée jusqu'ici de signaler avec toute la
fâcheuse importance qui la caractérise; je veux par-
ler des piqûres qui se forment. sur la couche de col-
lodion. Tout le monde connaît'ces petits points or-
dinairement produits par les vieux bains d'argent et
Bufeaav d'abonneniMt ; rué de la Perle, 9, à Paris.
30 Juillet 1866;
NNEMENTS
paris.
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Pour lés Abonnements ou es
réclamations relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GAUDITî,
rue de la Perléi 9; 4 Paris.
AVIS.
engageons les personnes dont l'altonnc-
xpire prochainement, à 1» renouveler
ne renient pas éprouver d'interruption
envoi du journal.
SOMMAIRE.
xpêditif pour déterminer exactement la teneur en
d'argent d'un bain quelconque, par M. Mc-A.
es sur les piqûres qui surviennent au collodion,
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duction du chlorure d'argent, par M. Molir.
la planchette photographique de M. Auguste Che-
, par M. G: Tronquoy.
scientifique : Sur l'éruption du Vésuve en 1031,
II. Le Hon.
. nmi EXPÉDrnr ;
déterminer exactement la teneur
Itrnte d'argent d'an bain quel-
ue.
été fort étonné ces jours-ci d'entendre
préparateur d'un photographe, qu'il
eser son bain pour connaître sa teneur
te d'argent. On a dit bien des fois que
être n'avait rien à voir en pareil cas,
qu'un bain d'argent ayant déjà servi
temps (et ce sont seulement ceux-là que
esoin d'examiner à ce point de vue) est
iremenfc allégé par l'alcool que lui a
le collodion et alourdi par les azotates
e base que l'iqdure ou le bromure çpn-
nsle collodion. Il n'y a donc qu'unpro-
imique qui puisse résoudre la question.
ce qu'on a toujours.dit : cependant je
nulle part d'instrument consacré à cet
11 est évident que je fais ici,allusion à
e du bain d'argent par la voie humide.
ait que le caractère dominant des sels
t solubles, et'en particulier du nitrate
t. est de. produire immédiatement un
é blanc cailleboteux avec l'acide chlor-
e ou un chlorure soluble quelconque;
phénomène qui sert constamment pour
es analyses de ce métal précieux, et l'on
wiablement le procédé par voie humide.
lyse d'un bain, au point de vue de
ir en nitrate d'argent, telle qu'il la
ur là pratique ' photographique, n'est
e opération qui exige une grande
11 ; on désire, eh général, savoir la te-
neur des bains en argent à 1 0/0 près. Cette
notion est très-importante pour toutes les opé-
rations qui exigent de la sensibilité; car un
bain réellement pauvre en argent ne saurait
montrer de la sensibilité, parce qu'en même
temps qu'il s'est trouvé appauvri d'argent, il
s'est chargé d'une foule de sels étrangers nui-
sibles à la sensibilité.
Voici donc comment on pourra procéder à
l'aide d'un instrument que chacun pourra cons-
truire en un quart d'heure. Cet instrument
consistera en un tube en verre d'un diamètre
quelconque, divisé en quarante parties égales
à l'aide d'une échelle sur papier qui y sera col-
lée suivant sa longueur, le zéro de l'échelle par-
tant du bouchon de liège, qui fermera l'une de ses
extrémités, et naturellement de son point d'arri-
vée à l'intérieur du tube. Les divisions seront de
grandeurquelconque, mais nécessairement d'au-
tant.plus appréciables qu'elles auront plus d'éten*.
due 3 un centimètre sera une étendue bien suffi-
sante, et par conséquent la partie du tube divisé
auradO centimètres. Le diamètre intérieur du tube
portant un centimètre environ sera aussi suffi-
sant; un plus grand diamètre ayant l'inconvé-
nient de distraire une plus forte portion du
bain.
L'équivalent chimique du nitrate d'argent
étant 1350, tandis que celui du chlorure de
sodium est 750, il s'ensuit que 1350 parties
de nitrate d'argent seraient transformées tota-
lement par, double décomposition en/chlorure
d'argent et. nitrate de soude; de sorte que si
l'on mêlait ensemble un litre de bain d'argent
contenant 100 grammes de nitrate d'argent
avec un litre de; solution de chlorure de sodium
contenant 56,5 grammes de ce dernier sel,
la décomposition des deux sels serait encore
complète dans ce cas. parce que les nombres
100 et 55,5 sont dans le rapport des équiva-
lents respectifs et résultent de la proportion
1350: 100 : 750: 55,5 : c'est donc 55,5 gram-
mes de sel marin que nous placerons dans un
vase contenant exactement un litre d'eau, et
ce sera notre liqueur titrée pour nos épreuves^
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le tube une quantité de bain d'argent s'êlévant
jusqu'à la dixième division comptée à partir
du bouchon qui le ferme par en bas, ce bain
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cent qu'il faudra : ajouter de parties de la li-
queur titrée pour-transformer tout le nitrate
d'argent en chlorure. Par exemple, si la satu-
ration se trouve effectuée vis-à-vis du nombre
17 de l'échelle, le nitrate d'argent sera à 7 0/0 ;
si la saturation se trouve effectuée vis-à-vis du
nombre 31, le bain d'argent sera à 21 0/0 etc.
Pour effectuer cette opération en une seule
fois, il faudra procéder graduellement, par
exemple, s'il s'agit d'essayer un bain pour né-
gatifs que l'on soupçonne faible, on ne versera
d'abord que la quantité d'eau salée remplissant
5 divisions, et après avoir fermé avec le pouce
l'orifice supérieur du tube, on agitera le liquide
jusqu'à ce que le précipité soit bien réuni à la
partie inférieur du tube ; et alors on versera de
nouveau de l'eau salée goutte à goutte, en
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produire du trouble par l'introduction de la nou-
velle eau salée, l'essai sera terminé, et la lec-
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nitrate d'argent indépendant de tous autres
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Il est tout simple qu'on versera les liqueurs
dans le tube d'essai à l'aide d'un petit enton-
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de l'emploi d'un simple tube, c'est pour éviter
la dépense d'un verre gradué et diminuer
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pourraient très-bien servir au même usage ;
mais elles sont très-courtes quand leur calibre
est petit, et très-larges quand leur longueur
serait convenable. En un mot avec.une liqueur
titrée formée de 55,5 grammes de sel marin par
titre on pourra faire les essais avec tout réser-
voir cylindrique gradué en parties égales, eh
se conformant à la règle que je viens d'indiquer.
Mc-A. GAUDIN.
RECHERCHES SDR LES PIQURES
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