Presse et revues
4 pages
Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1866-05-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 mai 1866 15 mai 1866
Description : 1866/05/15 (A16,N9). 1866/05/15 (A16,N9).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6111186w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Aimée. — n° €
Ikreaax d'abiinnement : nie de là Perle, 9, à Paris.
15 Mai 1806.
CEMENTS
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urÉeSisents.
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PÀBÂlSSMT IIE 15 Et 1S 30 DE CHâQDE MOIS*
HIE
kÉÏÏEUEig!
■I.W-k, GAUBIN, :
REDACTEUR EN CHEF
Pour ce qui concerne la
Rédaction, écrire franco,G, rue
Oùdinot, à M. KefA. GAÛDIN: 1'
Pour les Abonnements ou les
réclamations relatives mi ser-
vice, s'adresser, à M. GAtîDIN, .
; rixe dé la Perle, 9,- à Paris.
■^.Ayig,.,:,.;,;.- '
engageons les personnes dont l'alionhe-
xpïre prochainement, à le renouveler
n« tïëuïéiit-'p'fts^ép'pôllTep^ft'in'fepriilpïioïï
cntol du journal.
r,3 positifs au ferrqso-acétâte: dé, fer; par SI. M°-A.
"■ ". ■ '<■:■■■::
s progrès pour l'obtention des-épreuves: avec cou-
naturelles, par, M. Niépce dé Saint-Victor. "
do M. Davanne sur les objectifs hémisphériques de
.rlot. ;• ' . ; --<■•■■■■■
ur les papiers albuminés de Spencer.
scientifique : notice sur les travaux de Gustave
nt, par M; Laussedat. ■ ■ • ■ ■
TIRAGE DES POSITIFS
AH ferroso-acétafe dé fer.
a vingt-cinq- ans déjà, j'ai indiqué un
6 pour obtenir des positifs sur papier
ire, sans autres agents que le nitrate
nt et le proto-sulfate de fer; mais alors
cuves étaient grises et peu modelées. De-
>rs M. Bjanquart-Evrard a soutenu pen-
Bg-temps une fabrication d'épreuves posi-
n employant un papier ioduré qu'il déve-
. à l'acide galîique," comme on le fait palli-
atifs sur papier. .
ans plus tard je me suis beaucoup oc-
n tirage des positifs à la lumière artifi-
et pour cela je me servais toujours du
ordinaire sensibilisé au nitrate d'argent,
développais aussi à l'acide gallique ;
ais ainsi des tons plus beaux et. plus
es qu'avec le sulfate de fer, et tandis
lui-ci, agissant instantanément, ne lais-
icune facilité pour arrêter les épreuves à
l'acide gallique, plus lent, permettait
traire de surveiller leur venue, et, quand
it atteint l'insensibilité désirée, il sufîi-
ftùre subir aux images un lavag-e com-
l'eau pour obtenir des produits inalté-
n'étant composés que de papier et d'ar-
ivisé.
' vrai de dire que ces épreuves à l'acide
e étaient bien loin de valoir celles que
0 couramment sur papier salé albuminé
'' l'or, qui sont d'une fidélité et d'un
éprenants. . .
^Preuves au nitrate d'argent possèdent
°Priété singulière qui n'est tolérable que
's grandes épreuves : elles sont en général
teis 4 épaisseur du papier, et cela,par Une rai-
son bien-simple; l;im.pres.sip|nnement lumineux, -,
;otal s'effectuant,; sans aucune coloration,.- il
s'ensuit que les-parties répondant aux .noirsi les- ,
plus intenses "sont toujouT^ perméables à la
.umière, et cet effet est. souvent cause que te
revers" du, papier prend une teinte uniforme ;
très-marquée, qui ..provient! de l'épaî-pillement
ie la lumière, qui est dispersée en tous sens'
après là.formation de l'image latente à. la. pré-:
mière surface du papier. Telle était la cause
principale' du; manque déJnetteté des images
au nitrate d'argent simplel; mais si l'on agit
de manière à ne déposer!-le nitrate d'argent
ju'à la surface du -papier, 'tout change et la
fidélité des images se révèle. .
Quant à présent cependant, le procédé que
je vais décrire ne pourra servir qu'aux ama-
teurs; mais, en raison des facilités de tout genre
qu'il procure, il devra tôt du tard"supplanter"
les méthodes actuelles. Dès maintenant sa pra-
tique offre le plus grand ebarme , et du jour
où l'on pourra d'un seul coup revêtir le pa-
pier d'une pellicule insoluble ayant les mêmes
propriétés, la pratique en tirera un immense
avantage.
On sera bien étonné déjà quand je dirai que
ce papier, qui est cent fois plus sensible au
point de vue de la formation des images que
le papier salé albuminé, se prépare en pleine
lumière sans aucun inconvénient.
C'est un raisonnement bien simple qui m'a
mené à cette conclusion, que l'expérience a con-
firmée de point en. point. En voici l'explication.
Le nitrate d'arg;ent à employer pour sensi-
biliser les papiers doit, être légèrement, acidulé
par l'acide- nitrique, et l'effet de la lumière est
précisément de faire disparaître cet excès d'acide,
ce qui ne se produit nullement tant que le pa-
pier reste humide : du moins sous l'influence
de la lumière diffuse d'un appartement pen-
dant quelques minutes. Pour m'en assurer,
après avoir sensibilisé une feuille de papier à
la clarté d'une bougie, je l'ai coupée en deux
encore humide, et en ai déposé une moitié
dans une chambre parfaitement éclairée où je
l'ai laissée dix minutes ; puis j'ai séché ces deux
moitiés à l'abri de la lumière, et, après les
avoir passées côte à côte sur un même néga-
tif, elles ont donné deux moitiés identiques de la
même image, et je dirai même que la pureté des
blancs se trouvait plutôt du côté du fragment
exposé à la lumière diffuse. C'est une circons-
tance capitale et qui m'a beaucoup réjoui, car
désormais je préparé mon papier en plein jour,
, ce qui me permet bien mieux d'arriver à une
uniformité parfaite. Car, il faut le dire, pour
: obtenir une couche mince, on doit appliquer
vivement le nitrate d'argent avec une éponge
: consacrée à Cette usage, et'employer du papier
fortement collé. ;. .-•::.;
' Ainsi voici déjà les éléments principaux. On
étalé vivement le nitrate d'argent acide sur
dû papier, fortement collé au grand ".jour, et.
chaque feuille ainsi préparée est.mise.à sécher
dans; un'îeadroit éclairé seulement à la bougie,
ce qui s'effectue avec une grande célérité. :
En raison du phénomène qui se passe: pen^
dant la formation de l'image, ce papier se.
conserve tout au plus quelques heures dès
qu'il est sec, le temps agissant comme la lu-r
mière pour dissiper l'excès d'acide. Du jour au
lendemain, le papier prend une teinte jaune
'correspondant aux noirs lors du développe-
ment. Cela est si vrai que j'ai fait servir du
papier jauni par le temps en l'humectant avec
une eau légèrement acidulée qui l'avait faitre--
; venir au blanc. L'impressionnement à la lumière
est très-court; il suffit quelquefois d'une seconde
en plein soleil et de dix à vingt secondes à la
lumière diffuse du milieu de la journée. Alors
l'image se montre quelquefois en traits déliés
d'un jaune rougeâtre qui dans l'espace de quel-
ques minutes et quelquefois de quelques se-
condes,, atteignent la plus grande vigueur^-
jusqu'à prendre l'aspect des belles g'ravures.:
Le bain révélateur se compose tout simple^
ment de ferroso-acétate de fer à la gélatine,
auquel on ajoute de temps en temps un peu de
nitrate d'arg'ent acide qui sert à sensibiliser le
papier, ce qui pousse au noir tant que l'on veut.
C'est un véritable' virement à l'argent qui a
pour effet d'oxyder l'acétate de fer et de le rendre
inerte, mais alors on y ajoute une faible pro-
portion de proto-acétate, qui, avec le peracètate
forme ce que j'appelle le ferroso-acétate propre
à développer les négatifs sur collodion et les
images sur papier.
Si l'on ajoute du peraçétate inerte au bain
d'argent acide, et qu'on s'en serve à sensibili-
ser le papier, celui-ci se trouve légèrement
teinté en jaune par avance; il s'impressionne
au moins aussi rapidement à la lumière, et
l'image qui sort invisible du châssis possède la
propriété sing-ulière de se développer jusqu'à
un certain point en soufflant dessus, ce qui me
fait espérer d'arriver un jour à la développer
totalement sous l'influence de la vaneur.
Ikreaax d'abiinnement : nie de là Perle, 9, à Paris.
15 Mai 1806.
CEMENTS
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REDACTEUR EN CHEF
Pour ce qui concerne la
Rédaction, écrire franco,G, rue
Oùdinot, à M. KefA. GAÛDIN: 1'
Pour les Abonnements ou les
réclamations relatives mi ser-
vice, s'adresser, à M. GAtîDIN, .
; rixe dé la Perle, 9,- à Paris.
■^.Ayig,.,:,.;,;.- '
engageons les personnes dont l'alionhe-
xpïre prochainement, à le renouveler
n« tïëuïéiit-'p'fts^ép'pôllTep^ft'in'fepriilpïioïï
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r,3 positifs au ferrqso-acétâte: dé, fer; par SI. M°-A.
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naturelles, par, M. Niépce dé Saint-Victor. "
do M. Davanne sur les objectifs hémisphériques de
.rlot. ;• ' . ; --<■•■■■■■
ur les papiers albuminés de Spencer.
scientifique : notice sur les travaux de Gustave
nt, par M; Laussedat. ■ ■ • ■ ■
TIRAGE DES POSITIFS
AH ferroso-acétafe dé fer.
a vingt-cinq- ans déjà, j'ai indiqué un
6 pour obtenir des positifs sur papier
ire, sans autres agents que le nitrate
nt et le proto-sulfate de fer; mais alors
cuves étaient grises et peu modelées. De-
>rs M. Bjanquart-Evrard a soutenu pen-
Bg-temps une fabrication d'épreuves posi-
n employant un papier ioduré qu'il déve-
. à l'acide galîique," comme on le fait palli-
atifs sur papier. .
ans plus tard je me suis beaucoup oc-
n tirage des positifs à la lumière artifi-
et pour cela je me servais toujours du
ordinaire sensibilisé au nitrate d'argent,
développais aussi à l'acide gallique ;
ais ainsi des tons plus beaux et. plus
es qu'avec le sulfate de fer, et tandis
lui-ci, agissant instantanément, ne lais-
icune facilité pour arrêter les épreuves à
l'acide gallique, plus lent, permettait
traire de surveiller leur venue, et, quand
it atteint l'insensibilité désirée, il sufîi-
ftùre subir aux images un lavag-e com-
l'eau pour obtenir des produits inalté-
n'étant composés que de papier et d'ar-
ivisé.
' vrai de dire que ces épreuves à l'acide
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0 couramment sur papier salé albuminé
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^Preuves au nitrate d'argent possèdent
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's grandes épreuves : elles sont en général
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principale' du; manque déJnetteté des images
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fidélité des images se révèle. .
Quant à présent cependant, le procédé que
je vais décrire ne pourra servir qu'aux ama-
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qu'il procure, il devra tôt du tard"supplanter"
les méthodes actuelles. Dès maintenant sa pra-
tique offre le plus grand ebarme , et du jour
où l'on pourra d'un seul coup revêtir le pa-
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On sera bien étonné déjà quand je dirai que
ce papier, qui est cent fois plus sensible au
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C'est un raisonnement bien simple qui m'a
mené à cette conclusion, que l'expérience a con-
firmée de point en. point. En voici l'explication.
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par l'acide- nitrique, et l'effet de la lumière est
précisément de faire disparaître cet excès d'acide,
ce qui ne se produit nullement tant que le pa-
pier reste humide : du moins sous l'influence
de la lumière diffuse d'un appartement pen-
dant quelques minutes. Pour m'en assurer,
après avoir sensibilisé une feuille de papier à
la clarté d'une bougie, je l'ai coupée en deux
encore humide, et en ai déposé une moitié
dans une chambre parfaitement éclairée où je
l'ai laissée dix minutes ; puis j'ai séché ces deux
moitiés à l'abri de la lumière, et, après les
avoir passées côte à côte sur un même néga-
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même image, et je dirai même que la pureté des
blancs se trouvait plutôt du côté du fragment
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désormais je préparé mon papier en plein jour,
, ce qui me permet bien mieux d'arriver à une
uniformité parfaite. Car, il faut le dire, pour
: obtenir une couche mince, on doit appliquer
vivement le nitrate d'argent avec une éponge
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' Ainsi voici déjà les éléments principaux. On
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chaque feuille ainsi préparée est.mise.à sécher
dans; un'îeadroit éclairé seulement à la bougie,
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En raison du phénomène qui se passe: pen^
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mière pour dissiper l'excès d'acide. Du jour au
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ment. Cela est si vrai que j'ai fait servir du
papier jauni par le temps en l'humectant avec
une eau légèrement acidulée qui l'avait faitre--
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est très-court; il suffit quelquefois d'une seconde
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l'image se montre quelquefois en traits déliés
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nitrate d'arg'ent acide qui sert à sensibiliser le
papier, ce qui pousse au noir tant que l'on veut.
C'est un véritable' virement à l'argent qui a
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portion de proto-acétate, qui, avec le peracètate
forme ce que j'appelle le ferroso-acétate propre
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images sur papier.
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d'argent acide, et qu'on s'en serve à sensibili-
ser le papier, celui-ci se trouve légèrement
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l'image qui sort invisible du châssis possède la
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