Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1866-03-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 mars 1866 15 mars 1866
Description : 1866/03/15 (A16,N5). 1866/03/15 (A16,N5).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6111180d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Année.— N°J.
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Diuciidx trabiniiicnicnl : rue de la Perle, 9, à Paris.
15 Mars 1866.
L^;;?Le»;É:RE
RiVUt Pi Lft f H0TMRÂ P*MÉ
RÉDACTEJJÎl' ;EJV CHEE
Pour ce qui concerne Ià:
RÎÈdaction,. écrire frânc.Oj6,: rue;
"ÇMîfUnok à M.M'rA. GAÛDIN.
. -ôo-
jpoûr les Abonnements ou les
VêcïamâtiôDs relatives au sérî?
yice, ^-adressera M.:GADDIîTi/
rue de la Perlé* 9j à ^ârïSi
AVIS.
engageons les personnes dont l'abonne-
ipirc prochainement ^ à le renouveler
ne veulent pas prouver d'interruption
cm ai du journal.
SOMMAIRE,
ement au sulfovinate de fer, par M. Mc-A. Gaudin.
ression photographique en relief, par M. Walter
ury.
opalines, par M. Jolmston.
n internationale de photographies à Çançt.
scientifique,:, statuei dg^r^ngQis; Arsigo,.
'VELOPPEMENT AU 1 Sm,FOVINMl DE FERi
ue d'arriver à la :pçépara|ion, d'ua pe^
éducteùr définih. base:d!aeide organique.;
signalé comme pouvant réussir le sul-
e de fer, dont la préparation devenait
ar échange de, base- entre le. sulfovihatë
te. et, le sulfate defe^. Je, pensais, p.Q%
e procurer le sulfpvinatede baryte chez
principaux détenteurs dei produits chi-
; mais c'était une erreur. Pour me pro-
e sel, j'ai été forcé de m'adrësser à
del,.chef.du laboratoire de M. Wurtz,,
u l'obligeance d'en, commander la prér
n, et, après une. cristallisation lente,
à fournir, de beaux cristaux pour leur
ptique, il m'a remis un fort excédant
es essais de photographie.. ■
dissous 25 grammes: de. ce, suifo.vinate;
'•te en beaux cristaux limpides dans
armes d'eau, et j'ai ajouté de la solu-
sulfate.de fer jusqu'à cessation presque
e de précipité, de manière à avoir à:
r un léger excès.de. sulfovinate de ba-
ai obtenu ainsi un demi-litre de mé-
'un blanc laiteux moussant par l'agita-
ti'ant louche et très-lentement à travers
de papier.
éprouver aussitôt la; puissance réduc-
ce liquide, j'en mis une goutte sur du
imbibé du bain d'argent pour négatif,
ait me servir avec le collodion, sans
araître aucun signe de réduction. L'ef-
e même sur du papier nitrate, après
°sition à la lumière pendant un quart
te- C'était mauvais signe, et je n'étais
lue ce liquide fût apte à développer une
et déjà, je le rangeais, à côté du proto-
«e fer. Enfin M. Baroux, qui me per-
PABÂISSÀHT tiË 15 ET LE 30 DE CHAQUE MOIS.
mettait de faire cet essai dans son laboratoire,
ayant préparé une glace avec pose prolongée,
je la couvris de la solution filtrée.. Au bout d'un
quart de minute l'image commença à se dessi-
ner cependant, mais je remarquai que le ciel
restait marbré et peu intense, au lieu de pré-
senter, comme il l'eût fallu, une couche conti-
nue du noir le plus fourni. En revenant à la
charge avec ce même liquide additionné de ni-
trate d'argent, le renforcement fut très-faible,
et en versant un dernière fois en excès le sulfo-
vinate. de;fer seul, ^intensité-de; l'image; s'accrut
: alors sensiblement. Bref:, après■', avoir;' fixé à
l'iïyposulfite, je pus voir"mon" ouvrage au grànd-
jpm.. •■...■ ...
Pa^:.,réflexion,-elle: avaitw ajî
lieu= d'un reflet ofce que: je voulais-avoir pour;
! produire par transparence les ton rouge com-
i plémentàirë. Là finesse manquait; complète-
ment, et; avec, une forte loupe on distinguait
très-bien sa. nature grenue-y.absolument comme
il arrive aveG le protonitrate de fer. Par con^-
séquent; il; n'y & rien à attendre de ce côté. Je
laisserarle liquidé, se colorer au contact de
l'air pour l'éprouver de nouveau, mais je n'en
augure rien de bon, et je vois ainsi s'évanouir
les belles espérances que je fondais sur cette
série de sels qui est fort étendue.
Bien que le sulfovinate de fer soit de nature
visqueuse, puisqu'il mousse à la moindre agita-
tion, il s'étend assez mal sur la glace, et déjà ce
symptôme prouve que l'efficacité dés nouveaux
réducteurs à la gélatine est basée sur l'inter-
vention des matières sucrées et non sur celle
des substances alcooliques.
M0~A? GAUDIK.
, SUR L'IMPRESSION PHOTOGRAPHIQUE EN RELIEF,
PAU M. WALTEU. WOODBURY.
Le principe sur lequel repose cette nouvelle mé-
thode d'impression est le suivant : les couches de
toute matière demi-transparente produisent, suivant
leurs différents degrés d'épaisseur, différents effets
d'ombre et de lumière. Par suite, si l'on a un moule
en relief produit par l'action de la lumière sur la
gélatine bichromatée, et si l'on remplit avec une
matière demi-transparente le relief ainsi obtenu, on
obtient un deuxième moule dans lequel les parties
qui ont la plus grande épaisseur prennent une teinte
foncée, tandis que les parties les plus minces corr
responçlentà des parties de plus en plus blanches.
Si, dans le moule en creux, on verse un mélange
de gélatine et de matière colorante, si ensuite on
applique sur co mélange gélatineux une feuille de
papier, et si enfin on presse entre deux rouleaux par-
faitement dresses, l'excès de matière colorante se
trouve complètement chassé; la gélatine, une ibis
prise, adhère au papier, et lorsque ensuite on arrache
le tout, le moule reste parfaitement sec.
La nature de l'épreuve ainsi obtenue, qui se pré-
sente en relief, est ce qui m'a engagé à donner à ce
procédé le nom que j'ai indiqué plus haut; cepen-
dant la gélatine, en se contractant, ne laisse qu'un
relief ?» peine perceptible; c'est peut-être là une objec-
tion à ce nom.
Je décrirai maintenant ma manière d'opérer, en la
divisant en trois parties : 1° la production du relief
en gélatine ; 2° la production du moule métallique
en creux; 3? enfin l'obtention du nouveau relief qui
forme l'épreuve.
Production du relief en gélatine.:-^Choisissez quel-
ques feuilles de'talc de dimensions convenables, d'une
épaisseur parfaitement; égale ; mouillez-les et fixeztles
sur;une grande feuille^ de verre. Chassez l'excès d'hu-
miditéj et pol5ssez4'es toutes. Préparez ensuite; la géla-
tine' bichromatée comme il suit;: dissolvez 4, onces
(13* gr., 36) de' gélatine opaque: de Nelson! dans
20 onces (620 centimètres cubes) d'eauv clarifiez avec
un blanc d?oeuf,et filtrez. Prenez 4 onees(iM ce,, 36)
de cette solution, ajoutezTV 60 grains (3 gr. 882) de
bichromate d'ammoniaque préalablement dissous
dans 1/2 once (16 centimètres cubes) d'eau chaude
et une petite quantité de; bleu de Prusse. (L'addition
de ce bleu de Prusse permet: de juger sur le relief
des qualités diimpression; que celui-ci possède, çt
n'influe en rien sur l'action de pénétration que la
lumière doit exercer sur la gélatine.) Lorsque le mé-
lange est complet, filtrez à travers une mousseline;
versez sur la glace recouverte de talc, posez celle-ci
sur un pied à vis calantes et laissez le mélange faire
prise. Lorsque ce- résultat est atteint, découpez la
couche autour de chaque feuille de talc, et enlevez
chacune de ces feuilles du verre sur lequel elles repo-
sent; posez-les sur une feuille de buvard de même
dimension, et nettoyez le côté formé par le talc lui-
même. Mettez alors ce côté nettoyé en contact avec
le cliché; placez par-dessus une feuille de verre,
assujettissez le tout avec des bandes de caoutchouc,
et exposez ce système, à une distance de deux pieds
environ, à l'action de la lumière concentrée par un
condensateur de 6 à 9 pouces de diamètre. Après
avoir laissé de une à deux heures, suivan t la densité
du cliché, la feuille gélatinée ainsi exposée aux
rayons solaires (il est sans importance que la pose
.ait été un peu trop longue ou trop courte), placez le
tout dans une cuvette d'eau chaude où vous le main-
tiendrez jusqu'à ce qu'il ne reste plus à la surface de
gélatine soluble; laissez ensuite sécher à une douce
chaleur. Lorsque la dessiccation est presque complète,
laissez-la s'achever spontanément; sans cette précau-
tion, la gélatine se détacherait de la feuille de talc.
Les reliefs ainsi obtenus peuvent très-bien, avec la
feuille de talc qui les porte, être conservés soit dans
un livre, soit dans un portefeuille, jusqu'au moment
où l'on veut procéder à l'opération suivante.
Production du moule métallique en creux. — Dans
mes premiers essais, j'avais employé, pour obtenir un
creux, les procédés électro-métallurgiques; mais j'ai
reconnu qu'en opérant ainsi il était impossible d'ar-
river à la moindre uniformité dans les résultats. De
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15 Mars 1866.
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Pour ce qui concerne Ià:
RÎÈdaction,. écrire frânc.Oj6,: rue;
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jpoûr les Abonnements ou les
VêcïamâtiôDs relatives au sérî?
yice, ^-adressera M.:GADDIîTi/
rue de la Perlé* 9j à ^ârïSi
AVIS.
engageons les personnes dont l'abonne-
ipirc prochainement ^ à le renouveler
ne veulent pas prouver d'interruption
cm ai du journal.
SOMMAIRE,
ement au sulfovinate de fer, par M. Mc-A. Gaudin.
ression photographique en relief, par M. Walter
ury.
opalines, par M. Jolmston.
n internationale de photographies à Çançt.
scientifique,:, statuei dg^r^ngQis; Arsigo,.
'VELOPPEMENT AU 1 Sm,FOVINMl DE FERi
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principaux détenteurs dei produits chi-
; mais c'était une erreur. Pour me pro-
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n, et, après une. cristallisation lente,
à fournir, de beaux cristaux pour leur
ptique, il m'a remis un fort excédant
es essais de photographie.. ■
dissous 25 grammes: de. ce, suifo.vinate;
'•te en beaux cristaux limpides dans
armes d'eau, et j'ai ajouté de la solu-
sulfate.de fer jusqu'à cessation presque
e de précipité, de manière à avoir à:
r un léger excès.de. sulfovinate de ba-
ai obtenu ainsi un demi-litre de mé-
'un blanc laiteux moussant par l'agita-
ti'ant louche et très-lentement à travers
de papier.
éprouver aussitôt la; puissance réduc-
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imbibé du bain d'argent pour négatif,
ait me servir avec le collodion, sans
araître aucun signe de réduction. L'ef-
e même sur du papier nitrate, après
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lue ce liquide fût apte à développer une
et déjà, je le rangeais, à côté du proto-
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PABÂISSÀHT tiË 15 ET LE 30 DE CHAQUE MOIS.
mettait de faire cet essai dans son laboratoire,
ayant préparé une glace avec pose prolongée,
je la couvris de la solution filtrée.. Au bout d'un
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très-bien sa. nature grenue-y.absolument comme
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série de sels qui est fort étendue.
Bien que le sulfovinate de fer soit de nature
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symptôme prouve que l'efficacité dés nouveaux
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des substances alcooliques.
M0~A? GAUDIK.
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PAU M. WALTEU. WOODBURY.
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toute matière demi-transparente produisent, suivant
leurs différents degrés d'épaisseur, différents effets
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gélatine bichromatée, et si l'on remplit avec une
matière demi-transparente le relief ainsi obtenu, on
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Si, dans le moule en creux, on verse un mélange
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applique sur co mélange gélatineux une feuille de
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faitement dresses, l'excès de matière colorante se
trouve complètement chassé; la gélatine, une ibis
prise, adhère au papier, et lorsque ensuite on arrache
le tout, le moule reste parfaitement sec.
La nature de l'épreuve ainsi obtenue, qui se pré-
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dant la gélatine, en se contractant, ne laisse qu'un
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Je décrirai maintenant ma manière d'opérer, en la
divisant en trois parties : 1° la production du relief
en gélatine ; 2° la production du moule métallique
en creux; 3? enfin l'obtention du nouveau relief qui
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Production du relief en gélatine.:-^Choisissez quel-
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un blanc d?oeuf,et filtrez. Prenez 4 onees(iM ce,, 36)
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et une petite quantité de; bleu de Prusse. (L'addition
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lumière doit exercer sur la gélatine.) Lorsque le mé-
lange est complet, filtrez à travers une mousseline;
versez sur la glace recouverte de talc, posez celle-ci
sur un pied à vis calantes et laissez le mélange faire
prise. Lorsque ce- résultat est atteint, découpez la
couche autour de chaque feuille de talc, et enlevez
chacune de ces feuilles du verre sur lequel elles repo-
sent; posez-les sur une feuille de buvard de même
dimension, et nettoyez le côté formé par le talc lui-
même. Mettez alors ce côté nettoyé en contact avec
le cliché; placez par-dessus une feuille de verre,
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environ, à l'action de la lumière concentrée par un
condensateur de 6 à 9 pouces de diamètre. Après
avoir laissé de une à deux heures, suivan t la densité
du cliché, la feuille gélatinée ainsi exposée aux
rayons solaires (il est sans importance que la pose
.ait été un peu trop longue ou trop courte), placez le
tout dans une cuvette d'eau chaude où vous le main-
tiendrez jusqu'à ce qu'il ne reste plus à la surface de
gélatine soluble; laissez ensuite sécher à une douce
chaleur. Lorsque la dessiccation est presque complète,
laissez-la s'achever spontanément; sans cette précau-
tion, la gélatine se détacherait de la feuille de talc.
Les reliefs ainsi obtenus peuvent très-bien, avec la
feuille de talc qui les porte, être conservés soit dans
un livre, soit dans un portefeuille, jusqu'au moment
où l'on veut procéder à l'opération suivante.
Production du moule métallique en creux. — Dans
mes premiers essais, j'avais employé, pour obtenir un
creux, les procédés électro-métallurgiques; mais j'ai
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