Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1865-11-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 novembre 1865 15 novembre 1865
Description : 1865/11/15 (A15,N21). 1865/11/15 (A15,N21).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6111158k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
AD„ée."- ÎN° tt.
Bureaux d'abonflemsnt : m de lax- eerfe^^ Faî^/
13 Novembre 1865.
fBENTS
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..... 11 fr.
■•'■■ --.i'ii 6 >> 56
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REVUE DE LÀ PWfMffiPilE
ïaiïiïp,,â:iT§; ..^;ii^|!i^^iP^^^$to^f^.
PA8AISSAHT IE 15 Et 1Ë 30 j»É, «HACHE MOIÇ;.
REDACTEUR EÎV CIÎËF
Pour ce qui concerne la
. Rédaction, ;ésrire franco.fi; rue
Ûudinot, ô/JI. M*-A. GAtfDIX,
Pôiir les Abonnements du les
réclamations relatives au ser-
- vice,' s'-adressér a M. GAUDIN,
rue de la Perie* 9* à Paris.
; -ôo- .
On s'abonne* à Lon.dreSiSer-
monlane,5, Doctor'sComniqhs»
■■::-■■■>■:: A^TIS; -,
c il- en avait été convenu, au montent
npeinent de la raison sociale, le prix
nnenieiits a été réduit an taux. indiqué
Au journal.
engageons lés personnes dont -PaUônnê-
ipirc .prochainement, à In renouveler
ne Tcnlënt pas éprouver d'interruption
enroi du j ourniàl. . ^ .1
.^SOIMAIRE. '.■',. .......
e photographique, par M. M"-A. Gaudin.
plue sans tain d'argent, par MM. Sayce et Bolton.
clioucotype, par M. Charles Seely.
es positives agrandies, par M. Yillette.
scientifique : statue de François Arago.
CHRONIQUE PHOTOGRAPHIQUE.
marque dans les publications photogra-
' anglaises divers renseignements dont
donner une analyse à nos lecteurs.
nlrc-poison du cyanure de potassium.
fait bien temps de proscrire en photo-
e l'emploi du cyanure de potassium ;
d, parce que c'est un poison des plus
s qui peut tomber sous la main des en-
t causer aux plïotographes eux-mêmes
s graves accidents, et, de plus, parce
6 produit rien de bon. Son action sur
ages photographiques est si puissante
e peut manquer, à quelque dose qu'on
Me, d'enlever une partie de l'image en
"Çant par les traits les plus délicats qui
'tout le charme. Je ne comprends pas
Photographe sérieux puisse en conseiller
01 sous quelque prétexte que ce soit ; car
^lfite remplit tout à fait le même but
^eul inconvénient d'agir avec plus de
r- Par des expériences directes que j'ai
C1tées et que je ne rappellerai pas, je me
|Slll'é que l'hyposulfite n'attaque nulle-
65 ïméaments les plus déliés des épreu-
eJqiie concentrée que soit sa solution.
w ls si le sulfocyanure d'ammonium rés-
out les dessins ; j'ai lieu de le penser,
ut cas, on pourrait provisoirement le
21 au cyanure de potassium, puisqu'il
le vénéneux comparativement, et que
son;prix s'est assez àbàlBsé'tlêjàpoiïi;5në plus
en faire ûne; question de 'âépjéhse.- ' ;: \ ;
; Il ne reste Jlonc plus queïa question de son
efficacité: pauK enlever les; tachés . ;dës; mains;.:■
*pour cela,'il;; ït'à.pâs■'•&&■ effet de rivale; mais,
j'ai déjà plusieurs indices^poùr y -substituer des
Substances inoffensives, avec' autant d'effets et
je me propose bien de' reprendre sans tarder
mes recherches à cet égard*.
En attendant, voici Pantidote du cyanure de
potassium qui a le mieux réussi jusqu'à pré-
sent. IL se. composé d'un mélange de, perchlo-
rure dei fer avec au, sulfate de fer, l'un: et
l'autre le plus purs possible], dans la crainte
■d'y rencontrer'l'arsëniGy; autre poison funeste
qu'il ne'faut' pas introduire dans l'économie
sous prétexte de neutraliser lé premier poison.
La,réunion de pes_deux sels est utile pour pro-
duire le;plus rapidement) possible,, au contact
du cyanure de potassium^ un précipité de bleu
de Prusse qui n'agit plus que comme substance
médicinale, surtout si l'on ajoute au remède
un peu de craie en poudre pour saturer au
besoin les acides de l'estomac, qui seraient ca-
pables de rendre délétère un composé cyanure
quelconque. Dans la pratique et pour un cas
urgent, comme il arrive toujours, on pourra
mêler, par parties égales, le chlorure de fer et
la solution de sulfate de fer étendus de cin-
quante parties d'eau et en faire avaler au pa-
tient par petits verres jusqu'à diminution des
symptômes menaçants.
Substitution au sulfate de fer simple ou ammonia-
cal, des mêmes sels mélangés de gélatine ou
miel.
Il se présente des avis contradictoires sur
l'avantage de l'emploi de cette nouvelle for-
mule : mais en les comparant les uns aux au-
tres, la balance penche évidemment en faveur
des sels à la gélatine et au miel. Il y a là,
selon moi, l'indice d'un très-grand perfection-
nement à venir, car c'est un moyen qui ne fait
que de paraître; il ouvre la voie illimitée de l'ad-
jonction des substances organiques aux proto-
sels de fer ; et si déjà bien des fois, avec les
proto-sels à base d'acide acétique et nitrique,
j'ai obtenu des résulats identiques avec ceux
que procure l'acide pyrogallique, que sera-ce
avec adjonction de gélatine en reprenant
mes études ? Je conseille donc à mes lecteurs
d'étudier de leur côté l'adjonction de la géla-
tine et du miel au sulfate de fer simple ou
ammoniacal, en ayant grand soin de n'em-
ployer ' que des solutions récemment filtrées,
afin d'écarter un produit glaireux qui se forme
'avec lé temps' et qui gène singulièrement Fo-
pératipn du. développement.
Remplacement du'bichromate de ' potasse par le
: chromaté double' dé potasse et d'ammoniaquç
, pour la photographie au charbon.
- La ^substitution avantageuse de'ce dernier sel
au bichromate dé'potasse est indiquée par
Mi Carëy-Lea, l'infatigable chercheur de per-
fectionnements photographiques dé Philadel-
phie. Il a constaté, dit-il, que le papier, prér
paré au. sel double s'est trouvé enc.org bon
quarante-quatre jours après sa préparation,
taudis que celui préparé avec le bichromate de
potasse se garde plusieurs jours à peine.
D'après les derniers essais de M. Wharton
Sympson, la solution de proto-sulfate de fer
ordinaire, sans être aussi additionnée d'une cer-
taine quantité de bon miel de Narbonne, pour
la même durée d'exposition, le même collo-
dion et le même bain d'argent, donne une belle
épreuve d'un brun foncé non actinique, quand
la même solution de sulfate additionnée d'a>
cide acétique cristallisable ne produit qu'un
semblant d'épreuve grise et tendant à se voi-
ler. Le réducteur au miel sans alcool s'étend
très-bien sur les glaces ; seulement l'image est
un certain temps sans paraître.
Ce nouveau réducteur au miel est évidem-
ment le meilleur qu'on ait proposé avec celui
à la gélatine, qui se comporte tout à fait de
même ; mais je ferai observer que le réduc-
teur à base de sulfate de fer récemment pré-
paré avec addition d'acide acétique, n'est pas
ce qu'il faut, ni celui qui réussit bien dans les
laboratoires des personnes de profession. Ils
emploient toujours un sulfate de fer préparé
depuis longtemps et sur lequel la réaction
très-importante de l'acide acétique a eu le
temps de s'effectuer : ce réducteur n'agit pas
instantanément, et peut donner des noirs for-
cés ; mais ce maximum une fois atteint,
l'opacité diminue suivant l'excès de la pose,
et se détériore souvent dans l'espace de quel-
ques heures. Pour arriver à une conservation
si longue, il n'avait pris que la précaution de
renfermer le papier aussitôt préparé dans une
boite en fer-blanc bien close.
Substitution des produits de la distillation du bois
à l'éther et à l'alcool vinique pour la préparation
du collodion.
J'ignore complètement ce que l'on désigne.
Bureaux d'abonflemsnt : m de lax- eerfe^^ Faî^/
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Pour ce qui concerne la
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réclamations relatives au ser-
- vice,' s'-adressér a M. GAUDIN,
rue de la Perie* 9* à Paris.
; -ôo- .
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c il- en avait été convenu, au montent
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plue sans tain d'argent, par MM. Sayce et Bolton.
clioucotype, par M. Charles Seely.
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scientifique : statue de François Arago.
CHRONIQUE PHOTOGRAPHIQUE.
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' anglaises divers renseignements dont
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nlrc-poison du cyanure de potassium.
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d, parce que c'est un poison des plus
s qui peut tomber sous la main des en-
t causer aux plïotographes eux-mêmes
s graves accidents, et, de plus, parce
6 produit rien de bon. Son action sur
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e peut manquer, à quelque dose qu'on
Me, d'enlever une partie de l'image en
"Çant par les traits les plus délicats qui
'tout le charme. Je ne comprends pas
Photographe sérieux puisse en conseiller
01 sous quelque prétexte que ce soit ; car
^lfite remplit tout à fait le même but
^eul inconvénient d'agir avec plus de
r- Par des expériences directes que j'ai
C1tées et que je ne rappellerai pas, je me
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eJqiie concentrée que soit sa solution.
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ut cas, on pourrait provisoirement le
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l'autre le plus purs possible], dans la crainte
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la solution de sulfate de fer étendus de cin-
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Substitution au sulfate de fer simple ou ammonia-
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sels de fer ; et si déjà bien des fois, avec les
proto-sels à base d'acide acétique et nitrique,
j'ai obtenu des résulats identiques avec ceux
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avec adjonction de gélatine en reprenant
mes études ? Je conseille donc à mes lecteurs
d'étudier de leur côté l'adjonction de la géla-
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ammoniacal, en ayant grand soin de n'em-
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potasse se garde plusieurs jours à peine.
D'après les derniers essais de M. Wharton
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