Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1865-08-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 août 1865 15 août 1865
Description : 1865/08/15 (A15,N15). 1865/08/15 (A15,N15).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6111149m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Année. - N° 15.
Biireaax d'abonnement : rue de la Perle, 9, à Paris.
Août \m.
paris.
. 10 H-. r>
, 6 il .
, 3 » 50
j,.(Cmeu*s.
.... llfr. .
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(ranger ■
,.. 13 fr.
.:. 7» 50
... 4 » 50
LUMIÈRE
REMUE DE LA PHOTOGRAPHIE
^1T§. ^- MÊM##1 AMITIE. — SCIUCIS
RABAISSANT LE 15 ET ht 30 DE CHAQUE MOIS;
I.HC-A.GAUD!N,
RÉDACTEUR. EN CHEF
. Pour ce qui concerne la
Rédaction, écrire franco, 6, rue
Oudinot, à M. M.e-A. GAIÎDIN.
-oo-
Pour les Abonnements ou les
réclamations relatives au. ser-
vice, s'adresser à M. GAIÎDIN,
rue de la Perle, 9, ù Paris/ .
-rOO-
pn s'abonne, à LondreSjSer-
rnbnlarié.S, Doctbr'sCoihmôhs.
A^TIS.
jic il en avait été convenu aii moment
aiio-enient dé la raison sociale, le prix
jniienients a été réduit au taux indiqué
e du journal. .
engageons lès personnes dont l'alionne-
eipire prochainement^ à le renouveler
s ne veulent pas: éprouver d'interruption
'enroi du journal.
SOMMAIRE.
u procédé au charbon et autres matières colorantes,
M. Carey Lea, de Philadelphie. Observations par
'•A. Gaudin. : . . < .
lorure de fer comme dissolvant de l'argent.
'm sur le virage aux chlorures doubles d'or alcalins,
I la Société française de photographie.
de collodipn sec au tannin et à, la dextrine, par
nul Gaillard.
NOUVEAU PROCÉDÉ AU CHARBON
PAR M. CARET LEA.
fait quelques recherches l'année passée
procédé au charbon ou en couleur.
ri je fondai sur lui dé grandes espéran-
ts ces espérances ne se sont réalisées
partie. Je me propose aujourd'hui de
w à quel point j'ai réussi, avec l'inten-
6poursuivre son étude à l'occasion, in-
les personnes de bon vouloir à l'expéri-
faussi, afin de tâcher de le perfectionner
iût de le faire admettre dans la prati-
e méthode diffère essentiellement de tou-
te qui ont été proposées. Non pas par
kil) comme diffèrent entre eux les pro-
te Svran, de Blair, de Poitevin et de
er: mais par son essence même. Il est
uà l'égal de ces procédés, il réside dans
101 de la gélatine unie au bichromate de
e> Mais on comprendra parfaitement les
1ui le différencient lorsque je dirai que
m^e aucune couleur à la gélatine bi-
l°e pour la fixer par la lumière, comme
Fatique ,jans toutes ces variantes d'un
Procédé. Dans mon procédé la gélatine
at£e est exposée à la lumière sans être
ftUi à aucune matière colorante. Il existe
"e différence plus tranchée qui dérive
et iuverse. Dans tous les procédés
mentionnés ci-dessus, c'est la portion insolèe
qui forme les noirs de ; l'image , taudis que
dans le mien, au contraire, les parties insolées
forment les. blancs ; d'où, il suit que j'obtiens
un positif avec un positif et un négatif avec
un négatif.
Après avoir préparé du papier avec de la
gélatine bichromatée je l'expose sous un néga-
tif ou un positif très-peu de temps au soleil. Je
lave ensuite les feuilles avec de l'eau de façon :
à les décplgrer parfaitement, de sorte que; toute
trace d'image disparaît. Lagélatine impressionnée
par le, soleil a subi un changement qui diminue
grandement sa faculté, adhésive. C'est alors
_que je frotte légèrement la surface du papier
avec une touffe de coton imprégnée de cou-
leur. Cette couleur adhère alors aux parties
qui n'ont pas été durcies par le soleil. Ensuite
on soumet l'épreuve à une eau courante qui
nettoie les blancs, et l'épreuve se trouve ter-
minée.
On comprend combien ce procédé est sim-
ple. Les. noirs sont, intenses, les blancs sont
éclatants. L'échantillon qui accompagne ma
lettre a été tiré avec une glace portant un
positif de banknote. On reconnaîtra que les
lignes les plus déliées sont bien rendues. Les
blancs ont un aspect métallique et argentin
particulier qui provient de la gélatine trans-
formée. Cette épreuve, par'sa nature, ne mons-
tre que des blancs et des noirs sans demi-
teintes. Cependant on peut obtenir des demi-
teintes par ce procédé, comme on peut natu-
rellement s'y attendre, d'après son caractère.
Car partout où l'action du soleil s'est trouvée
partielle et incomplète, la gélatine doit avoir
été durcie pareillement, et refuser de même
partiellement de peindre la couleur. Cependant
mes épreuves avec demi-teintes ne me satis-
font pas assez pour oser les montrer. Il est
évident que dans le cas dont il s'agit les demi-
teintes ne peuvent pas être minées en
dessous et être entraînées au lavage, puisque
les clairs sont enchâssés dans les ombres, et non
les ombres enchâssées dans les clairs, comme
il arrive dans le procédé intitulé « Tirage di-
rect au charbon. »
Voici le procédé en détail :
ja Préparation du papier.
Préparez un mélange de gélatiue . . 20 gr.
Eau 100 —
Solution froide saturée de bichromate 50 —
Glycérine. ............ 10 —
Il est essentiel d'éviter de se servir de gé-
latine falsifiée avec dès substances solublés dans
Veau froide. Après avoir mis tremper là géla-
tine dans la quantité d'eau prescrite, et quand
cette gélatine s'est gonflée, on jette l'éa'u
surabondante que l'on remplacé par égale
quantité d'eau nouvelle, puis on la soumet à
une douce chaleur pour la dissoudre avant
d'y ajouter la solution de bichromate chaude
aussi et la glycérine.
La pose et l'enlèvement des feuilles de pa-
pier exigent une grande attention pour éviter
l'accès des bulles d'air qui ne manqueraient
pas de se développer à la moindre agitation' de
ce mélange visqueux, qui doit, au moment de
s'en servir, être maintenu chaud. La glycérine
a pour objet de conserver la flexibilité du pa-
pier quand il est sec, sans cela il ne serait pas
maniable.
2° Exposition.
L'exposition doit se faire aux rayons directs
-du soleil, et varier suivant l'intensité du né-
gatif de une minute à deux minutes, et cette
durée maximum doit seulement avoir lieu
avec des couches trèsrépaisses. Avec un bpn
foleil et un positif de moyenne force, pn re-
connaîtra qu'une minute de pose suffit ample-
ment. On expliquera plus loin les résultats
produits par une.pose trop longue ou trop
courte. Les ombres intenses d'une épreuve h
point doivent présenter une teinte parfaitement
brillante d'un jaune clair, sans le moindre ton.
brun.
5° Lavage.
Quand l'impression est terminée on immerge
les épreuves dans de l'eau qu'on change sou-
vent pour éliminer les chromâtes solublés. Il
faut alors les laisser dans de l'eau claire penr-
dant un temps qui ne doit pas être moindre
de 12 heures, ni dépasser 48 heures; 24 heu-
res est une durée fort convenable. Il est super-
flu de dire que l'eau de lavage doit être "froide,
car l'eau chaude dissoudrait la gélatine non im-
pressionnée, et par la même raison on doit
éviter d'employer la gélatine en partie soluble
dans l'eau froide, et il faut, pour cette raison,
s'en débarrasser comme il a été dit précédem-
ment.
A la fin du lavage on remarquera que l'i-
mage rougeâtre produite par l'exposition dans
le châssis a disparu d'une façon si complèie
qu'il devient difficile de reconnaître de quel
côté se trouve l'épreuve. Quelquefois on remar-
Biireaax d'abonnement : rue de la Perle, 9, à Paris.
Août \m.
paris.
. 10 H-. r>
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j,.(Cmeu*s.
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,.. 13 fr.
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LUMIÈRE
REMUE DE LA PHOTOGRAPHIE
^1T§. ^- MÊM##1 AMITIE. — SCIUCIS
RABAISSANT LE 15 ET ht 30 DE CHAQUE MOIS;
I.HC-A.GAUD!N,
RÉDACTEUR. EN CHEF
. Pour ce qui concerne la
Rédaction, écrire franco, 6, rue
Oudinot, à M. M.e-A. GAIÎDIN.
-oo-
Pour les Abonnements ou les
réclamations relatives au. ser-
vice, s'adresser à M. GAIÎDIN,
rue de la Perle, 9, ù Paris/ .
-rOO-
pn s'abonne, à LondreSjSer-
rnbnlarié.S, Doctbr'sCoihmôhs.
A^TIS.
jic il en avait été convenu aii moment
aiio-enient dé la raison sociale, le prix
jniienients a été réduit au taux indiqué
e du journal. .
engageons lès personnes dont l'alionne-
eipire prochainement^ à le renouveler
s ne veulent pas: éprouver d'interruption
'enroi du journal.
SOMMAIRE.
u procédé au charbon et autres matières colorantes,
M. Carey Lea, de Philadelphie. Observations par
'•A. Gaudin. : . . < .
lorure de fer comme dissolvant de l'argent.
'm sur le virage aux chlorures doubles d'or alcalins,
I la Société française de photographie.
de collodipn sec au tannin et à, la dextrine, par
nul Gaillard.
NOUVEAU PROCÉDÉ AU CHARBON
PAR M. CARET LEA.
fait quelques recherches l'année passée
procédé au charbon ou en couleur.
ri je fondai sur lui dé grandes espéran-
ts ces espérances ne se sont réalisées
partie. Je me propose aujourd'hui de
w à quel point j'ai réussi, avec l'inten-
6poursuivre son étude à l'occasion, in-
les personnes de bon vouloir à l'expéri-
faussi, afin de tâcher de le perfectionner
iût de le faire admettre dans la prati-
e méthode diffère essentiellement de tou-
te qui ont été proposées. Non pas par
kil) comme diffèrent entre eux les pro-
te Svran, de Blair, de Poitevin et de
er: mais par son essence même. Il est
uà l'égal de ces procédés, il réside dans
101 de la gélatine unie au bichromate de
e> Mais on comprendra parfaitement les
1ui le différencient lorsque je dirai que
m^e aucune couleur à la gélatine bi-
l°e pour la fixer par la lumière, comme
Fatique ,jans toutes ces variantes d'un
Procédé. Dans mon procédé la gélatine
at£e est exposée à la lumière sans être
ftUi à aucune matière colorante. Il existe
"e différence plus tranchée qui dérive
et iuverse. Dans tous les procédés
mentionnés ci-dessus, c'est la portion insolèe
qui forme les noirs de ; l'image , taudis que
dans le mien, au contraire, les parties insolées
forment les. blancs ; d'où, il suit que j'obtiens
un positif avec un positif et un négatif avec
un négatif.
Après avoir préparé du papier avec de la
gélatine bichromatée je l'expose sous un néga-
tif ou un positif très-peu de temps au soleil. Je
lave ensuite les feuilles avec de l'eau de façon :
à les décplgrer parfaitement, de sorte que; toute
trace d'image disparaît. Lagélatine impressionnée
par le, soleil a subi un changement qui diminue
grandement sa faculté, adhésive. C'est alors
_que je frotte légèrement la surface du papier
avec une touffe de coton imprégnée de cou-
leur. Cette couleur adhère alors aux parties
qui n'ont pas été durcies par le soleil. Ensuite
on soumet l'épreuve à une eau courante qui
nettoie les blancs, et l'épreuve se trouve ter-
minée.
On comprend combien ce procédé est sim-
ple. Les. noirs sont, intenses, les blancs sont
éclatants. L'échantillon qui accompagne ma
lettre a été tiré avec une glace portant un
positif de banknote. On reconnaîtra que les
lignes les plus déliées sont bien rendues. Les
blancs ont un aspect métallique et argentin
particulier qui provient de la gélatine trans-
formée. Cette épreuve, par'sa nature, ne mons-
tre que des blancs et des noirs sans demi-
teintes. Cependant on peut obtenir des demi-
teintes par ce procédé, comme on peut natu-
rellement s'y attendre, d'après son caractère.
Car partout où l'action du soleil s'est trouvée
partielle et incomplète, la gélatine doit avoir
été durcie pareillement, et refuser de même
partiellement de peindre la couleur. Cependant
mes épreuves avec demi-teintes ne me satis-
font pas assez pour oser les montrer. Il est
évident que dans le cas dont il s'agit les demi-
teintes ne peuvent pas être minées en
dessous et être entraînées au lavage, puisque
les clairs sont enchâssés dans les ombres, et non
les ombres enchâssées dans les clairs, comme
il arrive dans le procédé intitulé « Tirage di-
rect au charbon. »
Voici le procédé en détail :
ja Préparation du papier.
Préparez un mélange de gélatiue . . 20 gr.
Eau 100 —
Solution froide saturée de bichromate 50 —
Glycérine. ............ 10 —
Il est essentiel d'éviter de se servir de gé-
latine falsifiée avec dès substances solublés dans
Veau froide. Après avoir mis tremper là géla-
tine dans la quantité d'eau prescrite, et quand
cette gélatine s'est gonflée, on jette l'éa'u
surabondante que l'on remplacé par égale
quantité d'eau nouvelle, puis on la soumet à
une douce chaleur pour la dissoudre avant
d'y ajouter la solution de bichromate chaude
aussi et la glycérine.
La pose et l'enlèvement des feuilles de pa-
pier exigent une grande attention pour éviter
l'accès des bulles d'air qui ne manqueraient
pas de se développer à la moindre agitation' de
ce mélange visqueux, qui doit, au moment de
s'en servir, être maintenu chaud. La glycérine
a pour objet de conserver la flexibilité du pa-
pier quand il est sec, sans cela il ne serait pas
maniable.
2° Exposition.
L'exposition doit se faire aux rayons directs
-du soleil, et varier suivant l'intensité du né-
gatif de une minute à deux minutes, et cette
durée maximum doit seulement avoir lieu
avec des couches trèsrépaisses. Avec un bpn
foleil et un positif de moyenne force, pn re-
connaîtra qu'une minute de pose suffit ample-
ment. On expliquera plus loin les résultats
produits par une.pose trop longue ou trop
courte. Les ombres intenses d'une épreuve h
point doivent présenter une teinte parfaitement
brillante d'un jaune clair, sans le moindre ton.
brun.
5° Lavage.
Quand l'impression est terminée on immerge
les épreuves dans de l'eau qu'on change sou-
vent pour éliminer les chromâtes solublés. Il
faut alors les laisser dans de l'eau claire penr-
dant un temps qui ne doit pas être moindre
de 12 heures, ni dépasser 48 heures; 24 heu-
res est une durée fort convenable. Il est super-
flu de dire que l'eau de lavage doit être "froide,
car l'eau chaude dissoudrait la gélatine non im-
pressionnée, et par la même raison on doit
éviter d'employer la gélatine en partie soluble
dans l'eau froide, et il faut, pour cette raison,
s'en débarrasser comme il a été dit précédem-
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A la fin du lavage on remarquera que l'i-
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