Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1864-02-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 février 1864 15 février 1864
Description : 1864/02/15 (A14,N3). 1864/02/15 (A14,N3).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6111048v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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18 Février 1864
SENTS
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LUMIÈRE
REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
luis-Amm — iiMdsd&mAîPMitE.
IOBHGSS.
PARAISSANT LE 15 ET LE 30 DE CHAfiDE MOIS;
H. Mc-A. GAUBIN,
UiCDACTEUR E\ CHEF
. Pour ce qui concerne
Rédaction, écrire franco, 6, rue
Oudinot, à M. M'-A. GACDIN
-co-
Pour les Abonnements ou les
réclamations relatives, ou ser-
vice, s'adresser à M. GATJDIN,
rue de la Perle, 9, à Paris.
-oo-
On s'abonne, à tondrez Ser-
mon loné, 5 Doctor's Commons.
-cf-gMg-o-
SOMMAIM*
otograpWque, par lï. M.-À. Gaùdin : Nouvelles
lions sur la lumière.
positifs'sais' sels d'argent, par M. Paul Liesë-
rocMés de gravure photographique, par M. Placet.
je la découverte de la photographie (suite et fin).
r la composition de l'image photographique, par
hier.
ieniifique : Eloge historique de Dùméril, par
rens, secrétaire perpétuel de l'Académie des
(suite).
ETIN PHOTOGRAPHIQUE.
LES CONSIDÉRATIONS SDR lA IDKIÊRE.
(Suite.)
- phénomènes physiques, pesanteur, lu-
aleur, électricité, magnétisme, etc., ont
a première la vibration primordiale de
iliou éminemment élastique que M. Lamé
à bon droit, le roi de la création. En le
ondérable, on se sert d'une fausse ex-
car la pesanteur universelle n'est que
n de son effet sur la surface des atomes
riels, qui sont impénétrables à l'éther,
e que leur particule ultine ne peut être
par une particule d'éther; et en définitive
hénomènes physiques de l'univers sont
la percussion des particules de l'éther
face des atomes dits matériels.
omène physique le mieux connu est le
présente l'effet de la vibration des molé-
corps dits matériels entre elles sur Por-
'ouïe. ce phénomène, comme tous les
cnomènes, en tant que sensation, est
u nombre, c'est-à-dire du temps, et l'am-
sert qu'à produire de l'intensité, absolu-
11) 0 la quantité des molécules mises en
e
™e exactement la vitesse avec laquelle les
s éloignent ou se rapprochent les unes des
11(imPérature à laquelle le son est pro-
nous ne connaissons pas l'étendue de ce
' de va-et-vient entre les molécules d'un
Sl dans l'air, à zéro de température et à
ordinaire, la vitesse de propagation du
nviron 333 mètres par seconde ; c'cst-à-
' mouvement de va-et-vient de ses molé-
i( es s,effectue avec cette vitesse ; et si
esMls lout à coup en communication avec
Particules s'y élanceraient avec cette
CorPs solides, la raison est la même;
p 0j";s Pécules, loin de fuir le centre
't Une tendance inverse, c'est-à-dire y
ssi i
|es expression de la vitesse de vibration
ssionntre 6lleS' SOit qu'on les Pousse Par
quelcouque, soit qu'on les écarte
par un effort qui tende à rompre le corps. Ainsi
dans Peau la vitesse du son étant de 1^173 mètres
par seconde, c'est-à-dire environ quatre fois plus
rapide que dans l'air à la pression ordinaire^ c'est
dire que ses molécules éovlùent quatre fois plus vite
dans leur mouvement de va-pt-vient entre elles;
mais on ne connaît pas l'étendue de leur parcours.
Nous avons la preuve évidente que la; tonique
(c'est-à-dire la nature du ton) ne; dépend que du
nombre et aucunement de l'amplitude des évolutions
du corps vibrant dans la cordé d'un violon, qui, à
tension, longueur et masse égale, donne toujours le
même ton, quelle que soit, la pression de l'archet;
cette loi doit être générale, c'est-à-dire s'appli-
quer rigoureusement à la perception des couleurs
par l'organe de la vue. D'après cela, la sensation
d'une couleur résultera uniquement du nombre des
impressions éprouvées, par le nerf sensible, dans
l'imité de temps, quelle que soitl'amplitude des mou-
vements de va-et-vient du corps matériel qui l'a
produite.
La multiplicité des ondulations des molécules ou
des atomes dans l'unité de temps est un fait qui
dépasse notre imagination. La série des sons percep-
tibles à notre oreille est comprise entre quinze et
quarante-huit mille ondulations par seconde. Nous
concevons à peu près quinze oudulations, car nous
les voyons pour ainsi dire s'exécuter dans le mouve-
ment d'une lame métallique ou d'une corde; mais
le nombre quarante-huit mille nous confond d'éton-
nement; cependant, à l'aide d'engrenages combinés
entre eux, ce nombre a été évalué avec toute la
précsiion désirable.
C'est bien autre chose, dès qu'il s'agit de la lu-
mière ; les ondulations se comptent par milliards dans
l'espace d'un millionième de seconde ; dès lors on
comprend très-bien que le corps vibrant ne peut plus
être une surface ni une molécule, et que les atomes
seuls sont assez mobiles pour engendrer la lumière
par leur mouvement respectif de va-et-vient ou
d'évolution les uns autour des autres ; non pas que
les molécules des corps matériels soient trop gros-
ses; car tandis qu'une ondulation lumineuse pos-
sède une longueur moyenne de 1/2000 de millimètre,
il me sera iacile de démontrer que les plus grosses
molécules ne dépassent pas en diamètre i/SOOOOO
de millimètre, nombre 250 fois plus grand.
Ces questions étant d'une nature très-abstraite, je
me bornerai pour aujourd'hui à ce premier aperçu,
me réservant de continuer cette élude en développant
chaque fois un cas particulier ; je montrerai, par
exemple, dans le prochain numéro, comment la gra-
vitation universelle est produite par l'éther, et plus
tard on comprendra que la génération de la lumière
est une conséquence immédiate de cet effet de
l'éther, aussi bien que la pesanteur.
M. A. GAUDIN.
PROCÉDÉ DE TIRAGE SANS SELS D'ARGENT.
Par M. PAUL LIESEGAHG.
Les chimistes do l'Allemagne se sont beaucoup
occupés, dans ces derniers temps, de trouver un
procédé de tirage dans lequel l'azotate d'argent
pourrait être remplacé par une substance moins
coûteuse (1). Nous avons reçu un assez grand nom-
bre d'épreuves, dont beaucoup sont tellement sem-
blables aux épreuves produites avec le chlorure
d'argent, qu'il est difficile de trouver une différence,
sinon par l'analyse chimique. Quelques-uns de ces
procédés sont encore secrets, entré autres ceux de
M. Wothly, d'Aix-la-Chapelle,, et de'M. Koehnke,
de Mehlbye.
Nous sommes heureux de pouvoir communiquer à
nos lecteurs le procédé de M. Obernetter, de Mu-
nich. Les expériences de M. le Dr SBhnauss, celles que
nous-mêtne avons faites, et lès épreuves que l'in-
venteur nous a envoyées, nous donnent la persua-
sion que ce procédé mérite d'être introduit dans la
pratique, et nous engageons vivement nos lecteurs
à s'en occuper dans leurs heures de loisir et à nous
faire connaître leurs résultats :
Voici le procédé :
Faites nager du papier positif pendant deux mi-
nutes sur une dissolution de :
Eau .., 1 litre.
Sesqui chlorure de fer dissous
(D : 1,53 à 1,06) 13 grammes.
Chlorure] de cuivre cristallisé 100 »
Acide ehlbrhydnqûé pur concentré. 12 »
On fait sécher dans l'obscurité.
Les propriétés de ce papier sont très-curieuses :
des feuilles, qui ont été préparées il y a deux ans,
donnent aujourd'hui les mêmes résultats que du
papier fraîchement préparé. La sensibilité est d'un
tiers plus grande que celle du papier albuminé.
Après le tirage, l'épreuve est d'un jaune faible.
Il faut la fixer après une ou deux heures, sinon
l'image se perdrait; après vingt-quatre heures, il
n'y a plus trace d'une épreuve sur le papier et
on peut tirer une nouvelle image sur cette même
feuille.
Pour fixer et rendre visible l'image, on la plonge
dans ce bain :
Eau 1 litre.
Sulfocyanure de potassium.... 8 à 12 grammes.
Acide sulfurique concentré 1 »
Dissolution qui a servi à la pré-
paration du papier 10 à 20 »
On fait nager l'épreuve sur ce bain pendant trois
à quatre minutes, alors on l'y plonge complète-
ment ; on fait nager une seconde épreuve pendant
le même temps, et on la plonge. On répète la même
chose pour toutes les épreuves, jusqu'à ee qu'il n'y
ait plus de place dans le bain.
Ce liquide est très-constant, il devient même
meilleur par l'usage ; on remplace même le liquide
absorbé par une dissolution nouvelle.
Dans ce bain, il se précipite du sulfocyanure de
cuivre sur les parties du papier sur lesquelles la
lumière a agi. L'action est proportionnelle à celle
de la lumière, de sorte que les plus petits détails
se rendent parfaitement.
Le temps pendant lequel il faut laisser les épreu-
ves dans ce bain dépend de la méthode dont on
veut se servir pour le virage ; il varie de cinq à
trente minutes. Si l'épreuve reste pendant vingt-qua-
tre heures dans le liquide, l'épreuve se montre en
(1) Dans l'atelier de M. Albert, a Munich, 150 kilogrammes
^'azotate d'argent sont employés par an.
V>-r.:-
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rocMés de gravure photographique, par M. Placet.
je la découverte de la photographie (suite et fin).
r la composition de l'image photographique, par
hier.
ieniifique : Eloge historique de Dùméril, par
rens, secrétaire perpétuel de l'Académie des
(suite).
ETIN PHOTOGRAPHIQUE.
LES CONSIDÉRATIONS SDR lA IDKIÊRE.
(Suite.)
- phénomènes physiques, pesanteur, lu-
aleur, électricité, magnétisme, etc., ont
a première la vibration primordiale de
iliou éminemment élastique que M. Lamé
à bon droit, le roi de la création. En le
ondérable, on se sert d'une fausse ex-
car la pesanteur universelle n'est que
n de son effet sur la surface des atomes
riels, qui sont impénétrables à l'éther,
e que leur particule ultine ne peut être
par une particule d'éther; et en définitive
hénomènes physiques de l'univers sont
la percussion des particules de l'éther
face des atomes dits matériels.
omène physique le mieux connu est le
présente l'effet de la vibration des molé-
corps dits matériels entre elles sur Por-
'ouïe. ce phénomène, comme tous les
cnomènes, en tant que sensation, est
u nombre, c'est-à-dire du temps, et l'am-
sert qu'à produire de l'intensité, absolu-
11) 0 la quantité des molécules mises en
e
™e exactement la vitesse avec laquelle les
s éloignent ou se rapprochent les unes des
11(imPérature à laquelle le son est pro-
nous ne connaissons pas l'étendue de ce
' de va-et-vient entre les molécules d'un
Sl dans l'air, à zéro de température et à
ordinaire, la vitesse de propagation du
nviron 333 mètres par seconde ; c'cst-à-
' mouvement de va-et-vient de ses molé-
i( es s,effectue avec cette vitesse ; et si
esMls lout à coup en communication avec
Particules s'y élanceraient avec cette
CorPs solides, la raison est la même;
p 0j";s Pécules, loin de fuir le centre
't Une tendance inverse, c'est-à-dire y
ssi i
|es expression de la vitesse de vibration
ssionntre 6lleS' SOit qu'on les Pousse Par
quelcouque, soit qu'on les écarte
par un effort qui tende à rompre le corps. Ainsi
dans Peau la vitesse du son étant de 1^173 mètres
par seconde, c'est-à-dire environ quatre fois plus
rapide que dans l'air à la pression ordinaire^ c'est
dire que ses molécules éovlùent quatre fois plus vite
dans leur mouvement de va-pt-vient entre elles;
mais on ne connaît pas l'étendue de leur parcours.
Nous avons la preuve évidente que la; tonique
(c'est-à-dire la nature du ton) ne; dépend que du
nombre et aucunement de l'amplitude des évolutions
du corps vibrant dans la cordé d'un violon, qui, à
tension, longueur et masse égale, donne toujours le
même ton, quelle que soit, la pression de l'archet;
cette loi doit être générale, c'est-à-dire s'appli-
quer rigoureusement à la perception des couleurs
par l'organe de la vue. D'après cela, la sensation
d'une couleur résultera uniquement du nombre des
impressions éprouvées, par le nerf sensible, dans
l'imité de temps, quelle que soitl'amplitude des mou-
vements de va-et-vient du corps matériel qui l'a
produite.
La multiplicité des ondulations des molécules ou
des atomes dans l'unité de temps est un fait qui
dépasse notre imagination. La série des sons percep-
tibles à notre oreille est comprise entre quinze et
quarante-huit mille ondulations par seconde. Nous
concevons à peu près quinze oudulations, car nous
les voyons pour ainsi dire s'exécuter dans le mouve-
ment d'une lame métallique ou d'une corde; mais
le nombre quarante-huit mille nous confond d'éton-
nement; cependant, à l'aide d'engrenages combinés
entre eux, ce nombre a été évalué avec toute la
précsiion désirable.
C'est bien autre chose, dès qu'il s'agit de la lu-
mière ; les ondulations se comptent par milliards dans
l'espace d'un millionième de seconde ; dès lors on
comprend très-bien que le corps vibrant ne peut plus
être une surface ni une molécule, et que les atomes
seuls sont assez mobiles pour engendrer la lumière
par leur mouvement respectif de va-et-vient ou
d'évolution les uns autour des autres ; non pas que
les molécules des corps matériels soient trop gros-
ses; car tandis qu'une ondulation lumineuse pos-
sède une longueur moyenne de 1/2000 de millimètre,
il me sera iacile de démontrer que les plus grosses
molécules ne dépassent pas en diamètre i/SOOOOO
de millimètre, nombre 250 fois plus grand.
Ces questions étant d'une nature très-abstraite, je
me bornerai pour aujourd'hui à ce premier aperçu,
me réservant de continuer cette élude en développant
chaque fois un cas particulier ; je montrerai, par
exemple, dans le prochain numéro, comment la gra-
vitation universelle est produite par l'éther, et plus
tard on comprendra que la génération de la lumière
est une conséquence immédiate de cet effet de
l'éther, aussi bien que la pesanteur.
M. A. GAUDIN.
PROCÉDÉ DE TIRAGE SANS SELS D'ARGENT.
Par M. PAUL LIESEGAHG.
Les chimistes do l'Allemagne se sont beaucoup
occupés, dans ces derniers temps, de trouver un
procédé de tirage dans lequel l'azotate d'argent
pourrait être remplacé par une substance moins
coûteuse (1). Nous avons reçu un assez grand nom-
bre d'épreuves, dont beaucoup sont tellement sem-
blables aux épreuves produites avec le chlorure
d'argent, qu'il est difficile de trouver une différence,
sinon par l'analyse chimique. Quelques-uns de ces
procédés sont encore secrets, entré autres ceux de
M. Wothly, d'Aix-la-Chapelle,, et de'M. Koehnke,
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Nous sommes heureux de pouvoir communiquer à
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pratique, et nous engageons vivement nos lecteurs
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faire connaître leurs résultats :
Voici le procédé :
Faites nager du papier positif pendant deux mi-
nutes sur une dissolution de :
Eau .., 1 litre.
Sesqui chlorure de fer dissous
(D : 1,53 à 1,06) 13 grammes.
Chlorure] de cuivre cristallisé 100 »
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Les propriétés de ce papier sont très-curieuses :
des feuilles, qui ont été préparées il y a deux ans,
donnent aujourd'hui les mêmes résultats que du
papier fraîchement préparé. La sensibilité est d'un
tiers plus grande que celle du papier albuminé.
Après le tirage, l'épreuve est d'un jaune faible.
Il faut la fixer après une ou deux heures, sinon
l'image se perdrait; après vingt-quatre heures, il
n'y a plus trace d'une épreuve sur le papier et
on peut tirer une nouvelle image sur cette même
feuille.
Pour fixer et rendre visible l'image, on la plonge
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Eau 1 litre.
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le même temps, et on la plonge. On répète la même
chose pour toutes les épreuves, jusqu'à ee qu'il n'y
ait plus de place dans le bain.
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meilleur par l'usage ; on remplace même le liquide
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cuivre sur les parties du papier sur lesquelles la
lumière a agi. L'action est proportionnelle à celle
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