Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1864-01-30
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 30 janvier 1864 30 janvier 1864
Description : 1864/01/30 (A14,N2). 1864/01/30 (A14,N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6111047f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Année. — N° 2.
Bureaux d'abonnement : rue de la-ferle, JH^à Paris;
30 Janvier 4864
IENTS
„ris-
H M*. »
7 n 50
'.'.'.'■'■'■'■ *'"''
. 15ïf.V"
; fe,».5o.,
uns"'- yo
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LA LUMIÈRE
REVUE DE U PHOTOGRAPHIE
1BA¥X«A1RT§. — 'HÉM©WA3PHÏI!lo — SOjKHCIgS.
PARAISSAIT LE 15 ET LEJ30; DE CHAQUE MOIS.
l.M^A.GABDIN,
RÉDACTEUR EX CHEF
Pour ce qui concerne
Hêiliicîion, ôTire franco, <î, rue
Oudinol, ù M. M'-A. GAUDIN
-co-
Pour les Abonnements ou les
rectum nti on s relatives au ser-
Tice, s'adresser à H. GAUDIN,
rue de la Perle, 9, à Paris.
On s'abonne, à Lomîres, Ser-
mon Urne*5 Doetor's Gommons..
SOMMAIRE.
ato"rapliiqiiej par M. .M.-À.Gaudin : Nouvelles
lions sur la lumière* _ . _ .
ite des différents objectifs pour les opérations au
ar M. F.-A< Wendèroth. -
Eliqucs. — Photo-mise en carte, par M> Edouard
de la découverte de la photographie. — Lettres
sur son antériorité.
ientifique : Eloge historique de Duméril, par
rais, secrétaire perpétuel dé l'Académie des
(suite). '. .....
ET1N MOïO&MIPHIQIE.
LES CONSIDÉRATIONS SDK LA LUMIÈRE.
e de la lumière, cet agent mystérieux de
ion et de la photographie, a jusqu'à ce
.pé à notre pénétration. Il n'en est pas
de ses effets ; l'organe de la vue nous per-
s apprécier avec une précision qui dé-
s expression.
mple, quoi de plus net que la distinction
tirs ? il n'est pas possible de confondre le
le jaune* ni le jaune avec le bleu, bien
nsations d'où résultent ces couleurs diffé-
ent déterminées par un rapport mathéma-
tant entre deux nombres d'ondulations,
ent l'imagination par leur rapidité et
e du temps qui leur sert de commune
temps on a eu le spectacle et la sensa-
ifférentes couleurs, avec leurs nuances in-
s on n'a su que tardivement que la lu-
che était la réunion intime de toutes les
Avant la découverte de la photographie,
déjà que cette lumière blanche, en dehors
ion de toutes les couleurs, possédait des
isibles qui étaient les plus actifs sur les
photogéniques, et auxquels on donna
û nom de rayons chimiques, qui leur reste
voir ainsi décomposé par le prisme la lu-
lre, on croyait tout savoir ; mais en éta-
>sme on fut tout étonné de le voir inter-
r une multitude de bandes noires, qui
1 accuser dans le soleil l'absence de cer-
u- Enfin, cm a découvert tout récemment
nce de ces rayons dans le spectre ré-
conflit entre les rayons émis par la
,1(: centrale et les rayons émis par la
■use extérieure, et n'en est résulté une
%se de cette masse gazeuse, qui depuis
'Wee à la chimie courante, sous le nom
l^trale, et nous a menés à des décou-
H'ûmarquables de nouveaux corps sim-
c démontré que les corps gazeux en
^'copient certains rayons émanés des
es ou liquides aussi en ignition, et l'on
,^connu q«e ces rayons qui se détrui-
■ nient ont la môme longueur d'ondula-
' Ire possèdent à nos yeux la même
couleur; Pourquoi cela ? c'est ce qu'on ne sait pas
encore et que je vais cependant tacher d'expli-
quer.
Le son est produit par l'ôselllation des molécules
dès corps solides, liquides ou gazeux, dans certaines
limites^ déterminées par la perception de l'organe
dé l'ouïe. En dehors de la perception de notre or-
gane* ces mouvements moléculaires s'accroissent en
grandeur ou décroissent en petitesse sans que nous
puissions en avoir conscience ; lèe sont dés sons que;
nous cessons de percevoir.
Pôur-laîumièrè, c'est la mêine chose; nous per-
cevons les ondulations pendant une certaine pé-
riode, et, avant'comme après, notre organe nous fait
défaut' pour les percevoir. Déjà; notre vue est im-
puissante pour la perception d^s rayons chimiques,
qui sont cependant lés rayons photographiques par
excellence. !
La différence entre la génération du son et celle
de la lumière provient delà substitution du mouve-
ment des atomes k celui dès molécules ou groupes
d'atomes, ce qui établit entre les deux phénomènes
une différence fondamentale. Bans la production du
son, il n'y a qu'un va-et-vient (les molécules, et l'on
pourrait dire qufe dans la production de la lumière
il n'y a qu'un va-et-vient des atomes ; mais il faut
remarquer que Si cela est vrai pour les corps soli-
des ou liquides lumineux, il n'en est plus de même
dans les corps gazeux lumineux.
Considérons, par exemple, un corps réfractaire
porté à son plus haut point d'ignition, sans le fon-
dre: il est évident que dans ce cas ses atomes auront
un mouvement de va-et-vient qui n'amènera aucune
déformation du corps ; aucun atome ne tournera au-
tour de l'atome voisin, et ces oscillations produi-
ront ce que je nommerai des ondulations lumi-
neuses planes, tandis que dans un corps gazeux en
ignition, c'est-à-dire eu voie de combinaison, ce qui
est le cas le plus ordinaire, les molécules seront
très-espacôes les unes des autres, et les atomes tour-
neront toujours les uns autour des autres, d'au-
tent mieux qu'à ces hautes températures, les corps
se simplifient et se résolvent en général en assem-
blages de deux ou trois atomes qui sont les plus
propres à réaliser ce mouvement de rotation.
De ce mouvement de rotation mutuel il doit ré-
sulter des rayons lumineux hélicoïdaux, qui peuvent
alors offrir une incompatibilité avec des rayons lu-
mineux plans émanés des corps solides, à longueur
égale.
M, A. GAUDIN.
SDR LE MÉRITE RELATIF DES DIFFÉRENTS OBJECTIFS
pour opérer au dehors,
par F.-A. YVENDEROTH.
Étant un nouveau venu pour la pratique de la
photographie en plein champ, je ne vous pré-
sente pas mes remarques pour votre instruction,
mais afin de comparer mes résultats avec ceux des
autres opérateurs, et d'attirer la discussion sur cet
important sujet.
Avant de me livrer sérieusement à l'exercice de
la photographie, j'avais fait de temps en temps
quelques négatifs avec un objectif 4/4, à verres com-
binés pour portrait, mais sans obtenir de résultat
satisfaisant, parce que cet objectif, même en em-
ployant un diaphragme très-étroit, ne pouvait pas
couvrir une glace de 6 1/2 pouces sur 8 1/2.
Après avoir pris des informations, je fis l'acquisi-
tion d'un objectif globulaire de 8 1/2 pouces de
foyer et d'un objectif orthoscopique demi-plaque de
Yoigtlander, avec lesquels j'ai obtenu les vues que
je vous présentai à Ja réunion de septembre, et qui-.
furent jugées dignes de figurer dans votre porte-
feuille: Cependant elles ne me satisfont pas entiè-
rement à cause de la lenteur de l'objectif (le glo-
bulaire) et d'un point solarisô qui se voit au centre
de l'image. J'ai reconnu que l'objectif globulaire
ainsi que l'objectif orthoscopique laissaient beau-
; coup à désirer pour l'étendue du champ et la net-
i teté, obligeant, pour obtenir une netteté suffisante»
sur une glace 8 sur 10, d'employer un diaphragme
: si étroit qu'il faut une pose de 2 ou 3 minutes:
: par une belle journée* pour obtenir une bonne
épreuve. C'est là un grand inconvénient, car dans
un paysage-il-faut des arbres bien tracés, et comme
il existe-pendant le printemps peu de jours dépour-
vus de vent, il en résulte que ces objectifs ne peu-
vent guère servir pour les paysages. C'est pourquoi
je m'avisai de faire usage d'un objectif aplanatique.
Je me rendis donc à Wilitiington (Delaware), où
j'allai voir il. Garrot, opérateur très-expérimenté, et,
dans le cours de la conversation, il remarqua que
, pour prendre des copies ou des vues, il avait cou-
tume de se servir d'un objectif 1/i de Jamin, c'est-
à-dire une disposition pour paysage correspondant à
celle pour portrait. A l'appui de son assertion, il
fit le négatif I que je joins aux autres pour le sou-'
mettre à votre examen. Je crois que le diaphragme
était de 4/16 à 5/16 de pouce, et le temps d'expo-
sition 10 secondes, à 2 heures après midi, par un
ciel bleu pur, mais la vue se trouvant presque en-
tièrement dans l'ombre. Ici vous voyez une glace
de 6 1/2 sur 8 1/2, complètement couverte et d'une
netteté uniforme; les lignes sont toutes parfaites, et
l'on n'y distingue aucune trace de courbure. Cette
épreuve me parut exceptionnelle. A mon retour à
la maison, je fis l'achat de quatre objectifs Jamin à.
verres combinés pour portrait 1/2 plaque (13 pou-
ces de foyer) avec arrangement pour paysage, de
deux objectifs d'Harrisson 1/2 plaque semblables et
de quatre objectifs 1/2 de Yoigtlander. Après leur
comparaison attentive, je donnai la préférence aux
objectifs de Jamin, parmi lesquels il s'en trouva
trois de semblables, et le quatrième un peu meil-
leur que les autres; mais aucun aussi bon que le '
1/ù de M. Garret. Après les objectifs de Jamin ve-
naient ceux d'Harrisson, qui ne présentaient pas
une pénétration focale aussi grande, et finalement
les objectifs de Yoigtlander, qui se trouvaient au
dernier rang ; en conséquence je choisis les objec-
tifs de Jamin pour mes expériences.
Les négatifs ont été faits avec le même collo-
dion, le même réducteur et le même temps d'ex-
position (38 secondes); l'objectif Jamin et l'objectif
orthoscopique avec un diaphragme de 7/16 de
pouce et de 6/16 pour l'objectif globulaire, entre
2 et 3 heures après midi, par un ciel gris
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LA LUMIÈRE
REVUE DE U PHOTOGRAPHIE
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PARAISSAIT LE 15 ET LEJ30; DE CHAQUE MOIS.
l.M^A.GABDIN,
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Oudinol, ù M. M'-A. GAUDIN
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rue de la Perle, 9, à Paris.
On s'abonne, à Lomîres, Ser-
mon Urne*5 Doetor's Gommons..
SOMMAIRE.
ato"rapliiqiiej par M. .M.-À.Gaudin : Nouvelles
lions sur la lumière* _ . _ .
ite des différents objectifs pour les opérations au
ar M. F.-A< Wendèroth. -
Eliqucs. — Photo-mise en carte, par M> Edouard
de la découverte de la photographie. — Lettres
sur son antériorité.
ientifique : Eloge historique de Duméril, par
rais, secrétaire perpétuel dé l'Académie des
(suite). '. .....
ET1N MOïO&MIPHIQIE.
LES CONSIDÉRATIONS SDK LA LUMIÈRE.
e de la lumière, cet agent mystérieux de
ion et de la photographie, a jusqu'à ce
.pé à notre pénétration. Il n'en est pas
de ses effets ; l'organe de la vue nous per-
s apprécier avec une précision qui dé-
s expression.
mple, quoi de plus net que la distinction
tirs ? il n'est pas possible de confondre le
le jaune* ni le jaune avec le bleu, bien
nsations d'où résultent ces couleurs diffé-
ent déterminées par un rapport mathéma-
tant entre deux nombres d'ondulations,
ent l'imagination par leur rapidité et
e du temps qui leur sert de commune
temps on a eu le spectacle et la sensa-
ifférentes couleurs, avec leurs nuances in-
s on n'a su que tardivement que la lu-
che était la réunion intime de toutes les
Avant la découverte de la photographie,
déjà que cette lumière blanche, en dehors
ion de toutes les couleurs, possédait des
isibles qui étaient les plus actifs sur les
photogéniques, et auxquels on donna
û nom de rayons chimiques, qui leur reste
voir ainsi décomposé par le prisme la lu-
lre, on croyait tout savoir ; mais en éta-
>sme on fut tout étonné de le voir inter-
r une multitude de bandes noires, qui
1 accuser dans le soleil l'absence de cer-
u- Enfin, cm a découvert tout récemment
nce de ces rayons dans le spectre ré-
conflit entre les rayons émis par la
,1(: centrale et les rayons émis par la
■use extérieure, et n'en est résulté une
%se de cette masse gazeuse, qui depuis
'Wee à la chimie courante, sous le nom
l^trale, et nous a menés à des décou-
H'ûmarquables de nouveaux corps sim-
c démontré que les corps gazeux en
^'copient certains rayons émanés des
es ou liquides aussi en ignition, et l'on
,^connu q«e ces rayons qui se détrui-
■ nient ont la môme longueur d'ondula-
' Ire possèdent à nos yeux la même
couleur; Pourquoi cela ? c'est ce qu'on ne sait pas
encore et que je vais cependant tacher d'expli-
quer.
Le son est produit par l'ôselllation des molécules
dès corps solides, liquides ou gazeux, dans certaines
limites^ déterminées par la perception de l'organe
dé l'ouïe. En dehors de la perception de notre or-
gane* ces mouvements moléculaires s'accroissent en
grandeur ou décroissent en petitesse sans que nous
puissions en avoir conscience ; lèe sont dés sons que;
nous cessons de percevoir.
Pôur-laîumièrè, c'est la mêine chose; nous per-
cevons les ondulations pendant une certaine pé-
riode, et, avant'comme après, notre organe nous fait
défaut' pour les percevoir. Déjà; notre vue est im-
puissante pour la perception d^s rayons chimiques,
qui sont cependant lés rayons photographiques par
excellence. !
La différence entre la génération du son et celle
de la lumière provient delà substitution du mouve-
ment des atomes k celui dès molécules ou groupes
d'atomes, ce qui établit entre les deux phénomènes
une différence fondamentale. Bans la production du
son, il n'y a qu'un va-et-vient (les molécules, et l'on
pourrait dire qufe dans la production de la lumière
il n'y a qu'un va-et-vient des atomes ; mais il faut
remarquer que Si cela est vrai pour les corps soli-
des ou liquides lumineux, il n'en est plus de même
dans les corps gazeux lumineux.
Considérons, par exemple, un corps réfractaire
porté à son plus haut point d'ignition, sans le fon-
dre: il est évident que dans ce cas ses atomes auront
un mouvement de va-et-vient qui n'amènera aucune
déformation du corps ; aucun atome ne tournera au-
tour de l'atome voisin, et ces oscillations produi-
ront ce que je nommerai des ondulations lumi-
neuses planes, tandis que dans un corps gazeux en
ignition, c'est-à-dire eu voie de combinaison, ce qui
est le cas le plus ordinaire, les molécules seront
très-espacôes les unes des autres, et les atomes tour-
neront toujours les uns autour des autres, d'au-
tent mieux qu'à ces hautes températures, les corps
se simplifient et se résolvent en général en assem-
blages de deux ou trois atomes qui sont les plus
propres à réaliser ce mouvement de rotation.
De ce mouvement de rotation mutuel il doit ré-
sulter des rayons lumineux hélicoïdaux, qui peuvent
alors offrir une incompatibilité avec des rayons lu-
mineux plans émanés des corps solides, à longueur
égale.
M, A. GAUDIN.
SDR LE MÉRITE RELATIF DES DIFFÉRENTS OBJECTIFS
pour opérer au dehors,
par F.-A. YVENDEROTH.
Étant un nouveau venu pour la pratique de la
photographie en plein champ, je ne vous pré-
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mais afin de comparer mes résultats avec ceux des
autres opérateurs, et d'attirer la discussion sur cet
important sujet.
Avant de me livrer sérieusement à l'exercice de
la photographie, j'avais fait de temps en temps
quelques négatifs avec un objectif 4/4, à verres com-
binés pour portrait, mais sans obtenir de résultat
satisfaisant, parce que cet objectif, même en em-
ployant un diaphragme très-étroit, ne pouvait pas
couvrir une glace de 6 1/2 pouces sur 8 1/2.
Après avoir pris des informations, je fis l'acquisi-
tion d'un objectif globulaire de 8 1/2 pouces de
foyer et d'un objectif orthoscopique demi-plaque de
Yoigtlander, avec lesquels j'ai obtenu les vues que
je vous présentai à Ja réunion de septembre, et qui-.
furent jugées dignes de figurer dans votre porte-
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rement à cause de la lenteur de l'objectif (le glo-
bulaire) et d'un point solarisô qui se voit au centre
de l'image. J'ai reconnu que l'objectif globulaire
ainsi que l'objectif orthoscopique laissaient beau-
; coup à désirer pour l'étendue du champ et la net-
i teté, obligeant, pour obtenir une netteté suffisante»
sur une glace 8 sur 10, d'employer un diaphragme
: si étroit qu'il faut une pose de 2 ou 3 minutes:
: par une belle journée* pour obtenir une bonne
épreuve. C'est là un grand inconvénient, car dans
un paysage-il-faut des arbres bien tracés, et comme
il existe-pendant le printemps peu de jours dépour-
vus de vent, il en résulte que ces objectifs ne peu-
vent guère servir pour les paysages. C'est pourquoi
je m'avisai de faire usage d'un objectif aplanatique.
Je me rendis donc à Wilitiington (Delaware), où
j'allai voir il. Garrot, opérateur très-expérimenté, et,
dans le cours de la conversation, il remarqua que
, pour prendre des copies ou des vues, il avait cou-
tume de se servir d'un objectif 1/i de Jamin, c'est-
à-dire une disposition pour paysage correspondant à
celle pour portrait. A l'appui de son assertion, il
fit le négatif I que je joins aux autres pour le sou-'
mettre à votre examen. Je crois que le diaphragme
était de 4/16 à 5/16 de pouce, et le temps d'expo-
sition 10 secondes, à 2 heures après midi, par un
ciel bleu pur, mais la vue se trouvant presque en-
tièrement dans l'ombre. Ici vous voyez une glace
de 6 1/2 sur 8 1/2, complètement couverte et d'une
netteté uniforme; les lignes sont toutes parfaites, et
l'on n'y distingue aucune trace de courbure. Cette
épreuve me parut exceptionnelle. A mon retour à
la maison, je fis l'achat de quatre objectifs Jamin à.
verres combinés pour portrait 1/2 plaque (13 pou-
ces de foyer) avec arrangement pour paysage, de
deux objectifs d'Harrisson 1/2 plaque semblables et
de quatre objectifs 1/2 de Yoigtlander. Après leur
comparaison attentive, je donnai la préférence aux
objectifs de Jamin, parmi lesquels il s'en trouva
trois de semblables, et le quatrième un peu meil-
leur que les autres; mais aucun aussi bon que le '
1/ù de M. Garret. Après les objectifs de Jamin ve-
naient ceux d'Harrisson, qui ne présentaient pas
une pénétration focale aussi grande, et finalement
les objectifs de Yoigtlander, qui se trouvaient au
dernier rang ; en conséquence je choisis les objec-
tifs de Jamin pour mes expériences.
Les négatifs ont été faits avec le même collo-
dion, le même réducteur et le même temps d'ex-
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