Presse et revues
4 pages
Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1863-03-30
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 30 mars 1863 30 mars 1863
Description : 1863/03/30 (A13,N6). 1863/03/30 (A13,N6).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61110142
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Année.-N° 6.
Bureaux d'abonnement : rue de la Férié, 9, à Paris.
30 Mars 1863.
paris.
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REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
l&fc&TTja-AiTa. — HÉLlMmAFllIIo - §OM«J
PARAISSANT. LE 15 ET LE: 30 DÉ CHAQUE MOIS.
M. Mc-A. GAUBIN,
RÉDACTEUR EX CIIEF
-oo-
rPoùr ce qui concerne la
Rédaction* écrire franco, ruedé
Sèvres, 39, à M M'-A. SAU"
Pour les Abonnements ou les
réclamations relatives au ser-
vice,; s'adresser à M; GAU1)IN,
rue de la Perle, 9, à Paris.
Oii s'abonne, à Londres, Ser. r
mon lane, 5, Dôctor's Commons.
pictographique* pat M. Jî.-A. Gandin. — Prépà-
et essai- du chlorure de. cuivre ammoniacal. 4-;
les substances propres à remplacer le cojlodioni —
cmaillé 1 et teinté" pour photographie — DU renfort
ndéfini des- négatifs, pat; Mi G; 0rhmégancto4
ations; ■*>Bulletin scientifique :. Eloge liistOT
e Jean-Christian; OjErsted,; prononcé devant l'Aca-
des sciences, de. l!In*titut.de IJrà.nçe, dans sa, séance
uc annuelle'du 29 décembre 1862, par M. Elie dé
ont secrétaire perpétuel pour lés. sciences matlié-
es. . '■'..■■•.-.. ..'••.-...
IJim PHQTQGEAPHTOE.
ARàTION ET ESSAI. D0< PROTOGHLORURE; DE
CUIVRE AMMONIACAL,
épare le protochloruré de cuivre ammonia-
amenant. à l'état de protochloruré le chlo-
cuivre ordinaire. Celui-ci se prépare de son
dément' ou par double décomposition. Pour
ration directe on fait agir l'acide c.hlorhydri-
l'oxyde dé cuivre, ou sur lé cuivre métalli-
l'on agit sur le métal, il faut s'aider de la
et ajouter de temps en temps un peu d'acide
pour faciliter l'oxydation du métal. Quand
étal est parti, on évapore le sel à siccité,
sser et décomposer autant que possible l'a-
rique et le nitrate de cuivre.
opérer par double décomposition, on mêle
aient de sulfate de cuivre à un équivalent
ure de calcium ou dé baryum, chacun en
et le liquide filtré est le chlorure de cuivre
wure préparé de l'une ou l'autre manière
né à l'état de protochloruré par sa réaction
uivre divisé qui s'obtient très-facilement en
Quelques débris de zinc dans une solution
e de cuivre légèrement acidulée que l'on
idant quelques minutes. Au bout de ce
sest formé du cuivre métallique qui, par le
"ibe rapidement au fond sous forme d'une
étallique rouge très-facile à laver, que l'on
«ces à la solution de chlorure de cuivre.
1 bouillir celle-ci pendant un quart d'heure,
r Primitive verte passe peu à peu au brun
aircit ds plus en plus, et il se dépose une
aimâtre insoluble qui est le protochlorure
' APrès avoir séparé à son tour ce précipité
age, sans s'inquiéter du cuivre métallique,
e de l'ammoniaque qui le dissout rapide-
niaJeure partie. Au bout de vingt-quatre
ans un flacon bouché, la liqueur bleue
,ev!ent jaunâtre et presque incolore.
servir à développer les images on est
«(cintre d'une grande quantité d'eau qui
utc"ite bleue. Il-est difficile d'empêcher
0 voi'er les images. On n'a aucun moyen
'' s»n action réductrice, car il n'est pas
d v • *
''jouter un acide qui s'emparerait de
We et précipiterait, le protochloruré.
essais, ce réducteur est bien loin des
0rea»iques de la famille gallique, dont
l'actïôriest si graduelle et produit de très-beaux noirs;
on pourrait tout au plus l'amener à agir comme le
protOsulfàte; de fër. •'•■■'
' \ . : M.-A. GÀUDIS.
NOUVELLES SUBSTANCES PROPRES A REMPLACER LE
CÔEODlbSi
Il y a , bientôt deux ans, un chimiste anglais,
J{. éraham, a fait. une. découverte d'une grande por-
tée scientifique et industrielle. Les faits, qu'il a cons-
tatés présentont' quelque analogie avec les: phéno-
mènes; d'endosmose 'et d'exôsmosè "découverts par
M. Dùtrochët,; niais M. Graham a eu le mérite de
caractériser leur marche d'une façon générale. 11
s'agit de l'influence dès surfaces membraneuses sur
la filtra.tion des liquides qui s'effectue dans des cir-
constances où l'eau pure elle-même ne saurait filtrer.
M. Graham a découvert que l'a faculté des corps pour
traverser une membrane du tissu le plus serré,
comme par exemple de la baudruche, dépend de
leur nature intime, d'où résultent deux classes de
substances bien distinctes, savoir : les substances
cristaliisablës et les substances non cristallisablés ;
dé sorte que les premières né passent pas quandles
secondes peuvent .filtrer à travers la membrane, sans
aucun mélange avec les corps cristaliisablës' avec
lesquels eiles étaient d'abord dissoutes. Par exemple,
au moyen d'un appareil dyaliseur, on peut d'une
dissolution sucrée séparer à la longue toute la mé-
lasse, qui est dans ce cas le corps incristallisable de
la même famille. .
Les corps incristallisables tels que l'albumine, la
gélatine, le çollodion, la gomme, etc., sont très-em-
ployés en photographie; et il seraittrès à désirer de
pouvoir s'en procurer d'autres. La découverte de
M. Graham promet de nous y amener.
En effet, M. Persoz fils a découvert récemment
que le chlorure de zinc possède la propriété singu-
lière de dissoudre la soie; on peut donc obtenir des
à présent une matière organique visqueuse, com-
binée avec un chlorure soluble qui pourrait servir à
préparer des papiers positifs ; il ne reste plus qu'à
trouver le moyen de rendre cet enduit insoluble.
D'un autre côté, avec l'appareil dyaliseur de
M. Graham, on a pu déjà séparer la soie dissoute
sous formé de matière visqueuse translucide, qu'il
faudra rendre inattaquable aux bains photogéni-
ques; le premier pas est fait et le reste ne semble
pas difficile. Ce sujet mérite d'être étudié, puisqu'il
pourrait nous amener à posséder un nouveau çollo-
dion sans éther, susceptible peut-être de marcher à
l'état sec mieux encore que notre çollodion actuel.
On' a parlé, il y a quelques années, d'un çollodion
.à base de silice gélatineuse, c'est en effet une base
nouvelle qui pourrait aussi avoir du succès ; mais
sa préparation présentait de grandes difficultés : il
parait que par la dyalise on a déjà obtenu une solution
presque limpide d'hydrate de silice. Ainsi, sans avoir
fait aucune recherche spéciale, dès le début, cette
nouvelle méthode d'ieoler les corps les uns des au-
tres montre le vaste champ qu'elle ouvre aux re-
cherches des photographes, pour peu qu'ils dirigent
leur attention de ce côté.
Si lé chlorure de zinc dissout la soie, il est fort à
croire que f'iodure de zinc la dissoudra également*
sinon aussi bieti; et de suite on voit qu'un nouveau
çollodion idduré se trouvera fait, dès qu'on lé com-
plétera par la connaissance d'un moyen pô^ iolïi
difier sans que'Tes liquidés aqùèux puissent désor-
mais le désagréger. . ■•
La recherche desT moyens nouveaux est une tâché
trés-ingra.te; 6n n'y réussit pâsuùefois sur cent; mais
aussi là moindre réussite est' une acquisition '■ pré~
cieùse dont lé mondé entier tire un profit indéfini:
Je dis ceci parce qu'on pourrait me reprocher de
réussir rarement dans mes essais photographiques;
témoin l'emploi'"'du' protochloruré de cuivre ammo-
niacal qui ne m'a jusqu'ici donné rien de bon j maïs
ce n'était pas un motif pour ne pas l'essayer; et si
l'on consulte la marche progressive des sciences, on
verra que les meilleurs procédés acquis sont nés
d'opérations alternativement essayées et abandonnées
jusqu'au jour du plein succès qui en a enfin ' sanc-
tionné leur pratique.
Qui ne se souvient des débuts piteux du çollodion
coaiparé à l'albumine? Aujourd'hui, le çollodion pos-
sède enfin une supériorité marquée dans presque
tous les cas, et l'emploi dé l'albumine est en réalité
limité à la préparation dès épreuves microscope
ques.
M"-A. GAUDIN.
PAPIER ÉMAILLÉ ET TEINTÉ POUR PHOTOGRAPHIE.
On a souvent dit que le photographe devrait faire
toute sorte de métiers; il est probable qu'il lui fau-
dra bientôt ajouter une connaissance et une prati-
que de plus à son bagage scientifique ; nous vou-
lons parler de deux articles qui s'ont .du domaine
du papetier de fantaisie. Les papiers coloriés et glacés
se trouvent déjà sur le marché ; selon toute appa-
rence ils fixeront à bon droit l'attention, et nous
nous attendons à voir apparaître bientôt d'autres
spécialités du même genre.
Quelques-unes de ces choses méritent réellement
de fixer sérieusement l'attention. Nous avons reçu
récemment de M. Paul Leisegang un échantillon de
papier qui tend à devenir d'un emploi courant
parmi les photographes d'Allemagne. On le nomme
papier émaillé, et il est destiné à' servir exclusive-
ment pour les portraits carte de visite et pour les
autres épreuves de même format. La surface de ce
papier ressemble beaucoup à celle des cartes de
visite émaillées ou glacées que l'on prépare avec un
enduit au blanc de plomb ou de zinc. La manière
deTemploj'er ne. diffère en rien du procédé usité
pour le papier albuminé. Nous avons tiré quelques
épreuves format carte de visite sûr l'échantillon à
nous envoyé, en suivant ce procédé, et nous avons
été hautement satisfait du résultat. Le papier nous
a paru un peu plus sensible que la plupart des pa-
piers albuminés ordinaires; sï m pression nant rapi-
dement, en prenant un ton riche rouge brun. Les
images ont viré d'une façon satisfaisante dans un
bain d'or à l'acétate de soude, vieux de quelques
jours, perdant très-peu de leur intensité, soit par le
virage, soit par le fixage; Nous avons essayé diffé-
rents tons, allant d'un ton pourpre chaud et riche
où d'un gris chaud à un noir intense et fin, exempts
Bureaux d'abonnement : rue de la Férié, 9, à Paris.
30 Mars 1863.
paris.
.. a >!■- 3
, '., 7 " 50
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. 15 fr. ! :
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PARAISSANT. LE 15 ET LE: 30 DÉ CHAQUE MOIS.
M. Mc-A. GAUBIN,
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rPoùr ce qui concerne la
Rédaction* écrire franco, ruedé
Sèvres, 39, à M M'-A. SAU"
Pour les Abonnements ou les
réclamations relatives au ser-
vice,; s'adresser à M; GAU1)IN,
rue de la Perle, 9, à Paris.
Oii s'abonne, à Londres, Ser. r
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et essai- du chlorure de. cuivre ammoniacal. 4-;
les substances propres à remplacer le cojlodioni —
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e Jean-Christian; OjErsted,; prononcé devant l'Aca-
des sciences, de. l!In*titut.de IJrà.nçe, dans sa, séance
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ont secrétaire perpétuel pour lés. sciences matlié-
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ARàTION ET ESSAI. D0< PROTOGHLORURE; DE
CUIVRE AMMONIACAL,
épare le protochloruré de cuivre ammonia-
amenant. à l'état de protochloruré le chlo-
cuivre ordinaire. Celui-ci se prépare de son
dément' ou par double décomposition. Pour
ration directe on fait agir l'acide c.hlorhydri-
l'oxyde dé cuivre, ou sur lé cuivre métalli-
l'on agit sur le métal, il faut s'aider de la
et ajouter de temps en temps un peu d'acide
pour faciliter l'oxydation du métal. Quand
étal est parti, on évapore le sel à siccité,
sser et décomposer autant que possible l'a-
rique et le nitrate de cuivre.
opérer par double décomposition, on mêle
aient de sulfate de cuivre à un équivalent
ure de calcium ou dé baryum, chacun en
et le liquide filtré est le chlorure de cuivre
wure préparé de l'une ou l'autre manière
né à l'état de protochloruré par sa réaction
uivre divisé qui s'obtient très-facilement en
Quelques débris de zinc dans une solution
e de cuivre légèrement acidulée que l'on
idant quelques minutes. Au bout de ce
sest formé du cuivre métallique qui, par le
"ibe rapidement au fond sous forme d'une
étallique rouge très-facile à laver, que l'on
«ces à la solution de chlorure de cuivre.
1 bouillir celle-ci pendant un quart d'heure,
r Primitive verte passe peu à peu au brun
aircit ds plus en plus, et il se dépose une
aimâtre insoluble qui est le protochlorure
' APrès avoir séparé à son tour ce précipité
age, sans s'inquiéter du cuivre métallique,
e de l'ammoniaque qui le dissout rapide-
niaJeure partie. Au bout de vingt-quatre
ans un flacon bouché, la liqueur bleue
,ev!ent jaunâtre et presque incolore.
servir à développer les images on est
«(cintre d'une grande quantité d'eau qui
utc"ite bleue. Il-est difficile d'empêcher
0 voi'er les images. On n'a aucun moyen
'' s»n action réductrice, car il n'est pas
d v • *
''jouter un acide qui s'emparerait de
We et précipiterait, le protochloruré.
essais, ce réducteur est bien loin des
0rea»iques de la famille gallique, dont
l'actïôriest si graduelle et produit de très-beaux noirs;
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NOUVELLES SUBSTANCES PROPRES A REMPLACER LE
CÔEODlbSi
Il y a , bientôt deux ans, un chimiste anglais,
J{. éraham, a fait. une. découverte d'une grande por-
tée scientifique et industrielle. Les faits, qu'il a cons-
tatés présentont' quelque analogie avec les: phéno-
mènes; d'endosmose 'et d'exôsmosè "découverts par
M. Dùtrochët,; niais M. Graham a eu le mérite de
caractériser leur marche d'une façon générale. 11
s'agit de l'influence dès surfaces membraneuses sur
la filtra.tion des liquides qui s'effectue dans des cir-
constances où l'eau pure elle-même ne saurait filtrer.
M. Graham a découvert que l'a faculté des corps pour
traverser une membrane du tissu le plus serré,
comme par exemple de la baudruche, dépend de
leur nature intime, d'où résultent deux classes de
substances bien distinctes, savoir : les substances
cristaliisablës et les substances non cristallisablés ;
dé sorte que les premières né passent pas quandles
secondes peuvent .filtrer à travers la membrane, sans
aucun mélange avec les corps cristaliisablës' avec
lesquels eiles étaient d'abord dissoutes. Par exemple,
au moyen d'un appareil dyaliseur, on peut d'une
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lasse, qui est dans ce cas le corps incristallisable de
la même famille. .
Les corps incristallisables tels que l'albumine, la
gélatine, le çollodion, la gomme, etc., sont très-em-
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pouvoir s'en procurer d'autres. La découverte de
M. Graham promet de nous y amener.
En effet, M. Persoz fils a découvert récemment
que le chlorure de zinc possède la propriété singu-
lière de dissoudre la soie; on peut donc obtenir des
à présent une matière organique visqueuse, com-
binée avec un chlorure soluble qui pourrait servir à
préparer des papiers positifs ; il ne reste plus qu'à
trouver le moyen de rendre cet enduit insoluble.
D'un autre côté, avec l'appareil dyaliseur de
M. Graham, on a pu déjà séparer la soie dissoute
sous formé de matière visqueuse translucide, qu'il
faudra rendre inattaquable aux bains photogéni-
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pas difficile. Ce sujet mérite d'être étudié, puisqu'il
pourrait nous amener à posséder un nouveau çollo-
dion sans éther, susceptible peut-être de marcher à
l'état sec mieux encore que notre çollodion actuel.
On' a parlé, il y a quelques années, d'un çollodion
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nouvelle qui pourrait aussi avoir du succès ; mais
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parait que par la dyalise on a déjà obtenu une solution
presque limpide d'hydrate de silice. Ainsi, sans avoir
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nouvelle méthode d'ieoler les corps les uns des au-
tres montre le vaste champ qu'elle ouvre aux re-
cherches des photographes, pour peu qu'ils dirigent
leur attention de ce côté.
Si lé chlorure de zinc dissout la soie, il est fort à
croire que f'iodure de zinc la dissoudra également*
sinon aussi bieti; et de suite on voit qu'un nouveau
çollodion idduré se trouvera fait, dès qu'on lé com-
plétera par la connaissance d'un moyen pô^ iolïi
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mais le désagréger. . ■•
La recherche desT moyens nouveaux est une tâché
trés-ingra.te; 6n n'y réussit pâsuùefois sur cent; mais
aussi là moindre réussite est' une acquisition '■ pré~
cieùse dont lé mondé entier tire un profit indéfini:
Je dis ceci parce qu'on pourrait me reprocher de
réussir rarement dans mes essais photographiques;
témoin l'emploi'"'du' protochloruré de cuivre ammo-
niacal qui ne m'a jusqu'ici donné rien de bon j maïs
ce n'était pas un motif pour ne pas l'essayer; et si
l'on consulte la marche progressive des sciences, on
verra que les meilleurs procédés acquis sont nés
d'opérations alternativement essayées et abandonnées
jusqu'au jour du plein succès qui en a enfin ' sanc-
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Qui ne se souvient des débuts piteux du çollodion
coaiparé à l'albumine? Aujourd'hui, le çollodion pos-
sède enfin une supériorité marquée dans presque
tous les cas, et l'emploi dé l'albumine est en réalité
limité à la préparation dès épreuves microscope
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M"-A. GAUDIN.
PAPIER ÉMAILLÉ ET TEINTÉ POUR PHOTOGRAPHIE.
On a souvent dit que le photographe devrait faire
toute sorte de métiers; il est probable qu'il lui fau-
dra bientôt ajouter une connaissance et une prati-
que de plus à son bagage scientifique ; nous vou-
lons parler de deux articles qui s'ont .du domaine
du papetier de fantaisie. Les papiers coloriés et glacés
se trouvent déjà sur le marché ; selon toute appa-
rence ils fixeront à bon droit l'attention, et nous
nous attendons à voir apparaître bientôt d'autres
spécialités du même genre.
Quelques-unes de ces choses méritent réellement
de fixer sérieusement l'attention. Nous avons reçu
récemment de M. Paul Leisegang un échantillon de
papier qui tend à devenir d'un emploi courant
parmi les photographes d'Allemagne. On le nomme
papier émaillé, et il est destiné à' servir exclusive-
ment pour les portraits carte de visite et pour les
autres épreuves de même format. La surface de ce
papier ressemble beaucoup à celle des cartes de
visite émaillées ou glacées que l'on prépare avec un
enduit au blanc de plomb ou de zinc. La manière
deTemploj'er ne. diffère en rien du procédé usité
pour le papier albuminé. Nous avons tiré quelques
épreuves format carte de visite sûr l'échantillon à
nous envoyé, en suivant ce procédé, et nous avons
été hautement satisfait du résultat. Le papier nous
a paru un peu plus sensible que la plupart des pa-
piers albuminés ordinaires; sï m pression nant rapi-
dement, en prenant un ton riche rouge brun. Les
images ont viré d'une façon satisfaisante dans un
bain d'or à l'acétate de soude, vieux de quelques
jours, perdant très-peu de leur intensité, soit par le
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