Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1863-02-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 février 1863 15 février 1863
Description : 1863/02/15 (A13,N3). 1863/02/15 (A13,N3).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61110038
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Année. — Nô 3.
Bureaux d'âbônnêtoent : rue de la Perle, 9, à Paris.
IS Février 1863.
8ENTS:
«ris-
LA LUMIERE
REVUf DE LA PHOTOGRAPHIE
'A-1TH& ^ ÉiÉMdDëà-AffMIS* — S©ïfe-M(G1§.
PÀBAÎSSÂHT îi Ï5 ET ÏÈ àti DE ÈHÂfitiB MÔÏSi
M.MC-A.GA0D1N,
RÉDACTEUR EN CHEF.
Pour ce qui. .concerne 1 la ;
Rédaction, écrire franco, ruede
Sèvres, 29; à M : Me-A. GAÎI :.■.;
Pour les Abonnements ou ïek-
réclamations relatives au ser-
vicej .s'adresser à/lT. GAUDINj
rue de la Perlé, 9i à Paris.
On s'aboiiné,- à "Londres, Sèr-;
monlanëi 5, Dpctor's.Commong..
artïr du î^ Jàuviçr 1.863 jç
e la LUMIÈRE est RÉDUIT
suit :
pÉPÂRTEHiÉNfS. ÉTRANGER.
14 » tiN.ABf.. 15 » .. ra.AN.,,17 »
7 50 sis MOIS 8 » six MOIS' 9 »
4 t TROIS MOIS 4 50 THOISMOIS'5 , »
lès Abonnés dont- l'abonnement
iré au ât dëëèhibïé sont priés dé
bien je: renoùvelfer pour .éditer J'inh
on dans l'envoi du'Journal. ;
hotographique, par M. M.-A. Gaudin ; méthode
ve pour l'essai comparatif des substances photo-
es ; induré d'argent et proto-chlorure d'étain dans
ion ; conservation, du ferroso-acétate. — Emploi
cynnhydràte àïàmmonîàque pour le fixage dés
, tant positives que'négatives, et dû sùifâte dou-
er et d'ammoniaque, pour iê développement-dès=
par M. Meynièf, de Marseille. <-~ Nouveau- pro-
r le tirage 4e* épreuves:- positives,- par' Mi BorV
Conjcctures sur: la nature dés protubérances
ui se voieat.sur le limbe du soleil pendant une
taie, par M, M.-B. Stewart.--Bulletin scientifique
sur la concordance des faces des pyramides
avec la position dé- Siriua (suite),''par M, Mah-
y, directeur .de l'Observatoire du" Gàire.
LETIN PIOTOGEiPHIQtîË.
EXPÉDITIVE POUR L'ESSAI COMPARATIF DES
SUBSTANCES PHOTOGRAPHIQUES.
ruent et prolochlorure d'étain dans lé collo-
'on. Conservation du ferroso-acétate.
ouvoir faire la multitude d'essais que j'ai
dans la branche de la photographie qui se
à l'emploi du collodion pour la formation
a la chambre obscure, il m'a fallu trou-
Procédé à la fois expéditif et comparatif,
dlt déjà quelques mots il y a bien long-
1 °lue je vais décrire complètement aujour-
fsuadé qu'il sera utile en maintes occasions
photographes. -
« époque, le point principal est la sensibl-
es aussi celui qui a été depuis plus de
'e but constant de mes efforts. Malgré la
1 é de mes essais, dont on ne saurait se faire
• lai découvert fort peu de chose, mais je
*s déc°uragé pour cela, et en tous cas
sera très-utile dans la pratique, s'il ne
ertile en- inventions dans- les mains de tout
ta*! 611 .phot°£raPhie dépend surtout de l'ac-
eréi Xistantentre le collodion^ le bain d'ar-
K du°tenr,ce qui n'est bien reconnu qu'en
q |)1?uves î mais pour apprécier la sensi-
^estion se complique de l'intensité de la
dlstânce focale de l'objectif, de son
diaphragme, du temps de posé* de la nature, de l!oh-
jét. et de l'intensitéde l'imagé obtenue ; de sorte que,
l'opératiQn faite,.,on, se, trouve fort embarrassé pour
décider la question principale qu'on s'était posée,
c'est-à-dire la sensibilité. Tandis qu'avec le procédé
que je vais décriret on' pbui'rà, en tout tëmps^ la
nuit comme le jour* constater la sensibilité effective
de séè produits, ou là gènsifeilité relative de deux
cblïb'diôhs, sâiis aucun appareil et avec une grande
promptitude.
On se sert de lamés en verjjé à vitre' ou en glace,
de. 0m,0S dé largeur, et 0":,20: de longueur, qui, par
leur formé allongée, permettent d'opérer sur une pe-
tite échelle sans le' contact (les doigts ntdeë châssis,
qui sont souvent là cause du y|ottë déséprëUvès. Après 1
avoir versé du collodion su^l'extrémité dé la laine,
de manière à' couvrir un espace carré déO^OS dé
côté, on plongé cette extrémité dans une cuvette
contenant le bain d'argent, l'e collodion en dessous;
l'extrémité: libre posant survie bord de la: cuvette,
couvrant ensuite là cuvette avec un carton. Après
l'a sensibilisation, où pose sur le revers un morceau
dé papier jaune mouillé, taillé en carré du eh trian-
gle, qui y adhère, et alors oh présente ce papier à
'fe^flWnWe'tranebotigie à la. distancé" de G~,10, et
comptant les secondés en allant, de 0,1, 2, 3 jusqu'à
9, on recule le papier en comptant de 9 à 10 ; par ce
moyen on a, côte à côte, deux poses, l'une de 10
secondes et l'autre d'une seule seconde, qui, après
l'application du réducteur, doivent marquer, si la
sensibilité est au maximum, l'une.en noir intense,
et l'autre en demi-teinte sensible; et si la sensibilité
est faible, la pose de * 0 secondes sera seule marquée.
On comprend de suite que cette manière d'ôpérér
donne des résultats toujours comparables en toute
saison, et à toute heure du jour ou de la. nuit. Si
le réducteur est susceptible dé voiler, cela se voit
très-bien après le lavage à l'hyposulnte, la région
tenue masquée en dernier Heu par l'écran en papier
jaune, ne paraît pas parfaitement noire sur un fond
noir, pourvu toutefois qu'on se soit ténu à Un mètre
dé la boUgie pendant le développement.
Pour comparer entre eux la sensibilité de deux
collodiohs, c'est encore très-facile : on versé à l'extré-
mité de la lame Une couche de chaque collodion,
formant ainsi deux carrés contigus qui sont sensibi-
lisés ensemble, et, après avoir placé sur le revers une
bandé de papier jaune qui croise la ligne de sépara-
tion des deux collodions, et avoir impressionné ces
collodions à la clarté de la bougie comme il à été dit,
on voit nettement, après l'application du réducteur,
quel est le plus sensible des deux collodions.
Avec 10 grammes de collodion on peut faire vingt
essais dans une heure. C'est en suivant ce procédé
que j'ai fait dernièrement dé nombreux essais sur
l'introduction dans le collodion de l'iodure d'argent,
du protochlorure d'étain et jdes iodures de fer, d'an-
timoine et d'étain.
IODUBE D'AUCBNT DANS LE COLLODION.
L'introduction de l'iodure d'argent dans le collo-
dion me parait un bon moyen pour augmenter la
porosité du collodion et pour accroître sa sensibilité.
• L'idée est très-ancienne, puisque les premiers col-
lodions préparés contenaient de l'iodure d'argent; mais
on a pu être détourné de l'emploi de cet acces-
soire par dés idées- théoriques. Il est bien certain
cependant que quand l'iodure d'argent existe dans
le collodion en même temps que l'iodure de potas-
sium, on ne doit pas craindre que cet ioduré d'ârr
gent soit impressionné par la lumière, puisque, au
Contraire, fût-il impressionne à l'avance au plus!
haut degré, le contact de ribdure dé potassium le
ramènerait à son état initial. Pendant mes longues
recherches sur le protogène au collodion, j'ai été
amené à croire que lé plus grand nombre des iodu-
res agissait sur l'iodure d'argent comme l'iodure
de potassium, mais à un degré beaucoup plus faible.
C'est pourquoi j'ai introduit de l'iodure d'argent
dans un collodion à l'iodure de cadmium marchant
bien, et j'ai laissé le flacon exposé pendant une demi -
heure en plein soleil : en me servant ensuite de ce
collodion sur ma lame de verre impressionnée à la
flamme d'Une bougie, j'ai obtenu Une image aussi
pure qu'à l'ordinaire; J'en ai conclu que Tiodurô
d'argent âveb excès d'iôdûre de cadmium est iiisëh*
sible à la lumière, et qu'on peut porter très-loin là
quantité d'ioduré d'argent ajoutée au collodion'. Seu-
lement la grande difficulté' est de l'obtenir dans'lé
collodion à l'état naissant et non à l'état dé' sus-
pension : à Fétat naissant, le collodion est opalin
absolument comme une couche sensibilisée* et l'iôi-
dure ne se précipité'jamais 1, taudis que -quand il est
simplement en suspensïbny il se dépose assez Vite àii
fond du flacon par le repos. Cette différence dans là
manière d'être'dé l'iodure d'argent, se déclare tout
à cbup dans des circonstances très-variées t par
exemple, pour préparer le collodion avec ibdurè
d'argent opalin, il vaut mieux introduire d'abôfd
dans dû collodion simple Une goutte ou deux de nf-
tratô d'argent en solution concentrée, puis y ajouter
l'iodure alcalin on métallique en sei dans la propor-
tion ordinaire, et agiter le flacon jusqu'à ce que
tout cet ioduré soit dissous. En ajoutant le nitrate
d'argent au collodion déjà ioduré, le collodion foufiïe
presque toujours, et l'iodure se sépare très-vite par
le repos, à l'exception d'une portion très-minimèqui
est incapable de produire le moindre effet utile.'
PROTOCHLORURE' D'ÉTAIN SANS LE COLLOtUON. : '
Le protochlorure d'étain introduit, en quantité
très-minime dans un collodion ioduré .ou non, pro-
duit un effet extraordinaire, tout à fait comparable
à celui de l'acide gallique ; après la sensibilisation,
la couche a déjà pris une légère teinte brune qui
n'est nullement modifiée par l'action de la lumière ;
de sorte qu'une glace ainsi préparée et impression-
née ne donne aucune image, mais toute sa surface,
sous l'action des réducteurs, prend une teinte rouge
uniforme, d'une intensité extraordinaire. L'addition
d'iode libre à ce collodion finit par donner des glaces
sensibles; de. sorte que le protochlorure d'étain
produit l'effet opposé de l'iode libre, et quant à pré-
sent il peut servir pour ce cas-là. Un collodion de-
venu très-rouge par vétusté, recouvrera presque
toute sa sensibilité par l'addition de quelques gouttes
d'un collodion au protochlorure d'étain préparé
dans les proportions ordinaires. La raison de ce phé-
nomène est très-simple : le protochlorure d'étain,
en présence du nitrate d'argent, forme du chlorure
d'argent et du nitrate de protoxyde d'étain, qui
Bureaux d'âbônnêtoent : rue de la Perle, 9, à Paris.
IS Février 1863.
8ENTS:
«ris-
LA LUMIERE
REVUf DE LA PHOTOGRAPHIE
'A-1TH& ^ ÉiÉMdDëà-AffMIS* — S©ïfe-M(G1§.
PÀBAÎSSÂHT îi Ï5 ET ÏÈ àti DE ÈHÂfitiB MÔÏSi
M.MC-A.GA0D1N,
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Pour ce qui. .concerne 1 la ;
Rédaction, écrire franco, ruede
Sèvres, 29; à M : Me-A. GAÎI :.■.;
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réclamations relatives au ser-
vicej .s'adresser à/lT. GAUDINj
rue de la Perlé, 9i à Paris.
On s'aboiiné,- à "Londres, Sèr-;
monlanëi 5, Dpctor's.Commong..
artïr du î^ Jàuviçr 1.863 jç
e la LUMIÈRE est RÉDUIT
suit :
pÉPÂRTEHiÉNfS. ÉTRANGER.
14 » tiN.ABf.. 15 » .. ra.AN.,,17 »
7 50 sis MOIS 8 » six MOIS' 9 »
4 t TROIS MOIS 4 50 THOISMOIS'5 , »
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iré au ât dëëèhibïé sont priés dé
bien je: renoùvelfer pour .éditer J'inh
on dans l'envoi du'Journal. ;
hotographique, par M. M.-A. Gaudin ; méthode
ve pour l'essai comparatif des substances photo-
es ; induré d'argent et proto-chlorure d'étain dans
ion ; conservation, du ferroso-acétate. — Emploi
cynnhydràte àïàmmonîàque pour le fixage dés
, tant positives que'négatives, et dû sùifâte dou-
er et d'ammoniaque, pour iê développement-dès=
par M. Meynièf, de Marseille. <-~ Nouveau- pro-
r le tirage 4e* épreuves:- positives,- par' Mi BorV
Conjcctures sur: la nature dés protubérances
ui se voieat.sur le limbe du soleil pendant une
taie, par M, M.-B. Stewart.--Bulletin scientifique
sur la concordance des faces des pyramides
avec la position dé- Siriua (suite),''par M, Mah-
y, directeur .de l'Observatoire du" Gàire.
LETIN PIOTOGEiPHIQtîË.
EXPÉDITIVE POUR L'ESSAI COMPARATIF DES
SUBSTANCES PHOTOGRAPHIQUES.
ruent et prolochlorure d'étain dans lé collo-
'on. Conservation du ferroso-acétate.
ouvoir faire la multitude d'essais que j'ai
dans la branche de la photographie qui se
à l'emploi du collodion pour la formation
a la chambre obscure, il m'a fallu trou-
Procédé à la fois expéditif et comparatif,
dlt déjà quelques mots il y a bien long-
1 °lue je vais décrire complètement aujour-
fsuadé qu'il sera utile en maintes occasions
photographes. -
« époque, le point principal est la sensibl-
es aussi celui qui a été depuis plus de
'e but constant de mes efforts. Malgré la
1 é de mes essais, dont on ne saurait se faire
• lai découvert fort peu de chose, mais je
*s déc°uragé pour cela, et en tous cas
sera très-utile dans la pratique, s'il ne
ertile en- inventions dans- les mains de tout
ta*! 611 .phot°£raPhie dépend surtout de l'ac-
eréi Xistantentre le collodion^ le bain d'ar-
K du°tenr,ce qui n'est bien reconnu qu'en
q |)1?uves î mais pour apprécier la sensi-
^estion se complique de l'intensité de la
dlstânce focale de l'objectif, de son
diaphragme, du temps de posé* de la nature, de l!oh-
jét. et de l'intensitéde l'imagé obtenue ; de sorte que,
l'opératiQn faite,.,on, se, trouve fort embarrassé pour
décider la question principale qu'on s'était posée,
c'est-à-dire la sensibilité. Tandis qu'avec le procédé
que je vais décriret on' pbui'rà, en tout tëmps^ la
nuit comme le jour* constater la sensibilité effective
de séè produits, ou là gènsifeilité relative de deux
cblïb'diôhs, sâiis aucun appareil et avec une grande
promptitude.
On se sert de lamés en verjjé à vitre' ou en glace,
de. 0m,0S dé largeur, et 0":,20: de longueur, qui, par
leur formé allongée, permettent d'opérer sur une pe-
tite échelle sans le' contact (les doigts ntdeë châssis,
qui sont souvent là cause du y|ottë déséprëUvès. Après 1
avoir versé du collodion su^l'extrémité dé la laine,
de manière à' couvrir un espace carré déO^OS dé
côté, on plongé cette extrémité dans une cuvette
contenant le bain d'argent, l'e collodion en dessous;
l'extrémité: libre posant survie bord de la: cuvette,
couvrant ensuite là cuvette avec un carton. Après
l'a sensibilisation, où pose sur le revers un morceau
dé papier jaune mouillé, taillé en carré du eh trian-
gle, qui y adhère, et alors oh présente ce papier à
'fe^flWnWe'tranebotigie à la. distancé" de G~,10, et
comptant les secondés en allant, de 0,1, 2, 3 jusqu'à
9, on recule le papier en comptant de 9 à 10 ; par ce
moyen on a, côte à côte, deux poses, l'une de 10
secondes et l'autre d'une seule seconde, qui, après
l'application du réducteur, doivent marquer, si la
sensibilité est au maximum, l'une.en noir intense,
et l'autre en demi-teinte sensible; et si la sensibilité
est faible, la pose de * 0 secondes sera seule marquée.
On comprend de suite que cette manière d'ôpérér
donne des résultats toujours comparables en toute
saison, et à toute heure du jour ou de la. nuit. Si
le réducteur est susceptible dé voiler, cela se voit
très-bien après le lavage à l'hyposulnte, la région
tenue masquée en dernier Heu par l'écran en papier
jaune, ne paraît pas parfaitement noire sur un fond
noir, pourvu toutefois qu'on se soit ténu à Un mètre
dé la boUgie pendant le développement.
Pour comparer entre eux la sensibilité de deux
collodiohs, c'est encore très-facile : on versé à l'extré-
mité de la lame Une couche de chaque collodion,
formant ainsi deux carrés contigus qui sont sensibi-
lisés ensemble, et, après avoir placé sur le revers une
bandé de papier jaune qui croise la ligne de sépara-
tion des deux collodions, et avoir impressionné ces
collodions à la clarté de la bougie comme il à été dit,
on voit nettement, après l'application du réducteur,
quel est le plus sensible des deux collodions.
Avec 10 grammes de collodion on peut faire vingt
essais dans une heure. C'est en suivant ce procédé
que j'ai fait dernièrement dé nombreux essais sur
l'introduction dans le collodion de l'iodure d'argent,
du protochlorure d'étain et jdes iodures de fer, d'an-
timoine et d'étain.
IODUBE D'AUCBNT DANS LE COLLODION.
L'introduction de l'iodure d'argent dans le collo-
dion me parait un bon moyen pour augmenter la
porosité du collodion et pour accroître sa sensibilité.
• L'idée est très-ancienne, puisque les premiers col-
lodions préparés contenaient de l'iodure d'argent; mais
on a pu être détourné de l'emploi de cet acces-
soire par dés idées- théoriques. Il est bien certain
cependant que quand l'iodure d'argent existe dans
le collodion en même temps que l'iodure de potas-
sium, on ne doit pas craindre que cet ioduré d'ârr
gent soit impressionné par la lumière, puisque, au
Contraire, fût-il impressionne à l'avance au plus!
haut degré, le contact de ribdure dé potassium le
ramènerait à son état initial. Pendant mes longues
recherches sur le protogène au collodion, j'ai été
amené à croire que lé plus grand nombre des iodu-
res agissait sur l'iodure d'argent comme l'iodure
de potassium, mais à un degré beaucoup plus faible.
C'est pourquoi j'ai introduit de l'iodure d'argent
dans un collodion à l'iodure de cadmium marchant
bien, et j'ai laissé le flacon exposé pendant une demi -
heure en plein soleil : en me servant ensuite de ce
collodion sur ma lame de verre impressionnée à la
flamme d'Une bougie, j'ai obtenu Une image aussi
pure qu'à l'ordinaire; J'en ai conclu que Tiodurô
d'argent âveb excès d'iôdûre de cadmium est iiisëh*
sible à la lumière, et qu'on peut porter très-loin là
quantité d'ioduré d'argent ajoutée au collodion'. Seu-
lement la grande difficulté' est de l'obtenir dans'lé
collodion à l'état naissant et non à l'état dé' sus-
pension : à Fétat naissant, le collodion est opalin
absolument comme une couche sensibilisée* et l'iôi-
dure ne se précipité'jamais 1, taudis que -quand il est
simplement en suspensïbny il se dépose assez Vite àii
fond du flacon par le repos. Cette différence dans là
manière d'être'dé l'iodure d'argent, se déclare tout
à cbup dans des circonstances très-variées t par
exemple, pour préparer le collodion avec ibdurè
d'argent opalin, il vaut mieux introduire d'abôfd
dans dû collodion simple Une goutte ou deux de nf-
tratô d'argent en solution concentrée, puis y ajouter
l'iodure alcalin on métallique en sei dans la propor-
tion ordinaire, et agiter le flacon jusqu'à ce que
tout cet ioduré soit dissous. En ajoutant le nitrate
d'argent au collodion déjà ioduré, le collodion foufiïe
presque toujours, et l'iodure se sépare très-vite par
le repos, à l'exception d'une portion très-minimèqui
est incapable de produire le moindre effet utile.'
PROTOCHLORURE' D'ÉTAIN SANS LE COLLOtUON. : '
Le protochlorure d'étain introduit, en quantité
très-minime dans un collodion ioduré .ou non, pro-
duit un effet extraordinaire, tout à fait comparable
à celui de l'acide gallique ; après la sensibilisation,
la couche a déjà pris une légère teinte brune qui
n'est nullement modifiée par l'action de la lumière ;
de sorte qu'une glace ainsi préparée et impression-
née ne donne aucune image, mais toute sa surface,
sous l'action des réducteurs, prend une teinte rouge
uniforme, d'une intensité extraordinaire. L'addition
d'iode libre à ce collodion finit par donner des glaces
sensibles; de. sorte que le protochlorure d'étain
produit l'effet opposé de l'iode libre, et quant à pré-
sent il peut servir pour ce cas-là. Un collodion de-
venu très-rouge par vétusté, recouvrera presque
toute sa sensibilité par l'addition de quelques gouttes
d'un collodion au protochlorure d'étain préparé
dans les proportions ordinaires. La raison de ce phé-
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