Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1863-01-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 janvier 1863 15 janvier 1863
Description : 1863/01/15 (A13,N1). 1863/01/15 (A13,N1).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6110999z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Année. -^I0^
Bureaux d'abonnementh mde la PerlerC à Paris.
15 Janvier 1863.
msà-;
arts.
U h: P
7 n 50
LA LUMIERE
Jôfrr /<^ » /.(
'... 8;u •■:-::.-/cv"'■■'£«
; 4-»S0;/iO, ,. .«s-. ,--■>
mgç>-
.. i7:fiv Atvt
.... 9;» iv >\:o>'
. 5 » - ■ v
REVUE DE LA PHOTiCRAPHIE
-mÉ%^
PABâISSÀHT LE 15 ET VÉ .30; DE CHAQUE MOIS;
M.HC-A.GAUDIN,
RÉDACTEUR EN CHEF;
Pour, ce qui. concerne, la:
Rédaction, écrire franco, rué de
Sèvres, 29, à M M«-A. GAU i}.-.!;'.
. Pour lés Abonnements ou lès
réclamations relatives au-, ser-
vice, s'adresser à 1T. GAUDIN,
rue de là Perle* 9, a Paris.
On s'abonne; à Londres^ Ser-
mon lane* 5, Doctor's Gommons.
; J ,rï'. ■-■'■■'•
rlir du 1er Janvier 1863 le
ia LUMIÈRE est RÉDUIT
suit :
DÉPARTEMENTS. ÉTRANGER.
4 » UN IN.. 15 » UN AÎV.. n »
7 50 six -MOIS 8 i six MOIS 9 »
4 t TROIS MOIS 4 50 'IK01SM0IS5 »
les Abonnés dont l'abonnement
é au 31 décembre sont priés de
ien le renouveler j)our éviter l'in-
n dans l'envoi du Journal.
SOMMAIRE.
toginplrique : Essais de préparation du fulmi-
l'acide lij-po-azotique, par M. Mc-A. Gaudin. —
loi des bromures dans le collodion humide, par
v ïhourot. — Théorie des renforçages des épreu-
raphiquos négatives, par, M. D. van Mouckho-
ain de virage nu calci-chlorure d'or. — Sur le
re delà lumière électrique, par M. le professeur
tôles. — Bulletin scientifique Î,.Mémoire sur la„
ce des faces des pyramides d'Egypte avec la
e Sirius (suite), par M. Mahmoud-Bey, directeur
ratoirc du Caire.
PRÉPARATION DU FDLMI-GOTON PAR L'ACIDE
HYPO-AZOTIQUE.
uteurs ont prétendu que le fulmi-cotoh,.
Iiotogi-aphique propre ù préparer le collo-
ltait de là combinaison du ligneux avec
o-azolique; cette conception purement
vait besoin d'être confirmée par l'expé-:
de. Si telle était la vraie composition du
> il y avait chance de le préparer pan
ecte de l'acide hypo-azotique gazeux sur
■ws une première expérience, en faisant
""'■ pendant un quart d'heure à travers un
're garni de coton sec médiocrement
1 ' '■■ ^ et desséché brûlait à peine plus
cou :,;-dinaire, et se montrait complé-
luble da:js l'éther alcoolisé.
é alors que l'intervention de l'eau était
1la faction, et j'ai répété l'expérience en
Je tube de coton imbibé d'eau et asséché
s!"le» en le mettant en presse entre plu-
les de papier buvard ; le résultat a été
me lieu j'ai mis digérer du coton dans
-azotique liquide, et même, dans cet acide
»■acide sulfurjque. Dans le premier cas
^ été nul, et dans le second cas le coton
«agrégé, absolument comme si la même
acide sulfurique avait été versée dans
IcoV'f 1 jai plongé du coton dans une
«voii-° bouilIante do-nitrate de potasse,
«do b,.c.n exPrimé, j*ai plongé ce coton
'ulfurique concentré. Je pensais que,
sous l'influence de l'acide nitrique monohydralé
naissant, la transformation du coton serait instan-
tanée, et qu'il résisterait alors à l'action propre de
l'acide sulfurique ; c'est pourquoi j'avais même évité
de le dessécher. Au lieu de cela, il s'est immédiate-
ment dissous dans l'acide sulfurique, produisant un
liquide parfaitement transparent. En employant de
l'acide sulfurique étendu de son volume d'eau , le
coton a conservé sa cohésion,' mais après un laVage
soigné à l'eau d'abord et à l'alcool ensuite, il est
demeuré complètement insoluble dans l'éther alcoolisé
et la portion desséchée n'a pas brûlé différemment
que le coton ordinaire.
Par conséquent, il me paraît évident que l'acide
•^ po-azotique, gaz nitreux, gaz rutilant comme on
-judra l'appeler, n'a aucune action sur le ligneux,
que le fulmi-coton ne résulte pas de la combinaison
du coton avec lui.
Il faut donc revenir à l'acide nitrique monohy-
draté obtenu soit par l'action de l'acide sulfurique
concentré sur les azotates de potasse, de soude ou
de chaux en proportions définies, soit en employant
l'acide qui résulte de la distillation de ces mélanges.
11 y a moins d'inconvénients à employer cet acide
faible qu'à l'employendaus-lout^sajorce^car dans
ce dernier cas le coton est très-fulminant, mais pas
soluble dans l'éther alcoolisé ; c'est pourquoi-le pro-
cédé le plus économique sera de recueillir dans l'a-
cide ordinaire du commerce le produit de la distilla-
tion d'un mélange,, à. équivalents égaux, de sulfate
de; fer avec l'un des nitrates indiqués. Par une cha-
leur modérée, le sulfate de fer se décompose en per-
oxyde de fer, oxygène et acide sulfurique anhydre
qui, agissant sur le nitrate, serait capable de pro-
duire de l'acide nitrique anhydre ; mais dans la pra-
tique cet acide sulfurique anhydre ne s'obtient qu'en
faisant agir la chaleur sur le sulfate de fer complè-
tement desséché ; tandis qu'en opérant sur le mélange
indiqué, le sulfate de fer qui renferme 7 équivalents
d'eau de combinaisons subira d'abord la fusion
aqueuse sans se dessécher parfaitement partout : on
laissera d'abord la vapeur d'eau se dégager librement,
mais dès que les vapeurs rutilantes se montreront,
on fera arriver l!acide distillant dans un ballon bai-
gnant dans l'eau et à moitié plein d'acide du com-
merce. L'acide recueilli' ainsi sera de l'acide mono-
hydraté. mélangé d'acide nitrique anhydre, qui ren-
forcera peu à peu, pour sa part, l'acide du com-
merce ; et dès que le mélange dépassera 40° de
l'aréomètre il sera bon à servir à la préparation du
coton photographique.
D'après cela, il est clair que le dégagement de
vapeurs rutilantes pendant la réaction, s'il n'est pas
nuisible, n'est pas utile non plus; c'est seulement un
indicé de l'activité de la combinaison.
En suivant le procédé très-usité basé sur la réac-
tion directe de l'acide sulfurique sur les nitrates de
potasse ou de soude, le liquide contient toujours en
solution du sulfate produit, ce qui ne nuit pas et
sert seulement à tempérer l'effet de la réaction par
son interposition moléculaire ; il est alors nécessaire
de laisser réagir pendant un quart d'heure; mais avec
l'acide monohydraté la réaction est instantanée, et dès
que le coton se trouve bien imbibé partout on peut
le retirer pour le laver.
/~.\ M.-A. GAUDIX
/ ï \ f
SUR L'EHPLOI DES BROIDRES JJÀNS LE -
COLLODION HDHIDE,
Par M. ÀNTONT TnomiËT.
ta vieille question de l'influencé dés bromures
ajoutés aux iodures dans le cpUodion étant de nou--
veau à "l'ordre du jour, j'ai fait, de mon côté, des .
essais .comparatifs, entre un colladion".simplement..■'
ioduré à la dose de iVOtf.O,; et; lemême collodion ad-
ditionné de bromure à différents dosages, depuis
4/4 jusqu'à 4 0/0.Les sels employés: étaient à base de
càtlmium. ■■■>''. : '■■; • ' : : ;
:J'avais cinq, clichés, à comparer : le, collodiomsim-: '
plement ioduré à donné des résultats tellement su-; i
périeurs, 'que,/j'ai pensé :.qu'il y aurait quelque, in- i
térêt pour la Société à.les constater par; l'.examen
des clichés mêmes.. J.è,les dépose donc suri le bu-:,
reâu en demandant la .permission' d'ajouter- quelques
détails. . ,; :,';::-
J'ai choisi le dosage de 4: 0/0 d'io.dure;comme:le;pius
généralement : adopté, mais non. sans; avoir essayé ;)
quelques autres dosages,: tels]que 4/2;;3/4,,A<, l:.>4//t>f'i
4 1/2, 1 3/û,' 2; 3, à et: 5 0/0.rLes.dosages à 3,.& et'•.
.5 0/0 ne donnent qu'une, image, grise et superficielle
commeTÉÏ^à^ôïffi^^
gent supposait à la .pénétration : des rayons photo-
géniques. Les dosages de 4/2 à .2- 0/0. donnent, de
bons résultats : les meilleurs sont de; 3/4 à 4 1/2 0/0;
mais celui de 4 0/0 est supérieur • à toiis lés autres,
et c'est avec raison qu'il est lé plùsvgoûté.; .■ :; :::i
Partant de ce fait, j?ai préparé: un collodion type s
à 1 0/0 d'iodure de .cadmium,' puis; quatre autres ;
contenant en plus 1/4, 1/2, 3/4, et 4, 0/0;de bromure!:'
du même métal. Puis,: ayant pu choisir;sans peine
un temps couvert qui promettait une ; lumière sen- ■;
siblement égale, j'ai eu ' soin de. procéder .pendant
des temps rigoureusement identiques à l'égouttage
du collodion, à la sensibilisation, à l'égouttage du;,
bain d'argent, à l'exposition et au. développement
par.le sulfate de fer acétique non renforcé (le ren-
forcement n'étant pas utile à l'expérience).
Chacune des cinq glaces porte quatre épreuves .
qui ont posé séparément 2, h, 8 et 16 secondes,
afin de rendre la comparaison plus facile. Vous pou-
vez constater au premier coup d'oeil la supériorité
du collodion simplement ioduré, sous le double rap-.'■-
port de l'intensité et de l'abondance des détails dans :
les ombres. Il est vrai que. je ne posais que devant
les : couleurs artificielles d'un paysage colorié, de
draperies, et de divers accessoires plus ou moins:pho-
togéniques, communs à tous les ateliers. Quoi qu'il
en soit, un examen plus minutieux vous permettra .
de déduire d'une manière approchée les détails sui-
vants : . ...
1° Au point de vue de l'intensité (le collodion
simplement ioduré étant pris pour terme de com-
paraison) :
Le collodion additionné de 4/4 de bromure exige
une pose double.
Le collodion additionné de 4/2 de bromure exige
une pose triple.
Le collodion additionné de 3/4 de bromure exige
une pose quadruple.
Le collodion additionné de 4 de bromure exige
une pose sextuple.
Bureaux d'abonnementh mde la PerlerC à Paris.
15 Janvier 1863.
msà-;
arts.
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7 n 50
LA LUMIERE
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PABâISSÀHT LE 15 ET VÉ .30; DE CHAQUE MOIS;
M.HC-A.GAUDIN,
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Pour, ce qui. concerne, la:
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Sèvres, 29, à M M«-A. GAU i}.-.!;'.
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toginplrique : Essais de préparation du fulmi-
l'acide lij-po-azotique, par M. Mc-A. Gaudin. —
loi des bromures dans le collodion humide, par
v ïhourot. — Théorie des renforçages des épreu-
raphiquos négatives, par, M. D. van Mouckho-
ain de virage nu calci-chlorure d'or. — Sur le
re delà lumière électrique, par M. le professeur
tôles. — Bulletin scientifique Î,.Mémoire sur la„
ce des faces des pyramides d'Egypte avec la
e Sirius (suite), par M. Mahmoud-Bey, directeur
ratoirc du Caire.
PRÉPARATION DU FDLMI-GOTON PAR L'ACIDE
HYPO-AZOTIQUE.
uteurs ont prétendu que le fulmi-cotoh,.
Iiotogi-aphique propre ù préparer le collo-
ltait de là combinaison du ligneux avec
o-azolique; cette conception purement
vait besoin d'être confirmée par l'expé-:
de. Si telle était la vraie composition du
> il y avait chance de le préparer pan
ecte de l'acide hypo-azotique gazeux sur
■ws une première expérience, en faisant
""'■ pendant un quart d'heure à travers un
're garni de coton sec médiocrement
1 ' '■■ ^ et desséché brûlait à peine plus
cou :,;-dinaire, et se montrait complé-
luble da:js l'éther alcoolisé.
é alors que l'intervention de l'eau était
1la faction, et j'ai répété l'expérience en
Je tube de coton imbibé d'eau et asséché
s!"le» en le mettant en presse entre plu-
les de papier buvard ; le résultat a été
me lieu j'ai mis digérer du coton dans
-azotique liquide, et même, dans cet acide
»■acide sulfurjque. Dans le premier cas
^ été nul, et dans le second cas le coton
«agrégé, absolument comme si la même
acide sulfurique avait été versée dans
IcoV'f 1 jai plongé du coton dans une
«voii-° bouilIante do-nitrate de potasse,
«do b,.c.n exPrimé, j*ai plongé ce coton
'ulfurique concentré. Je pensais que,
sous l'influence de l'acide nitrique monohydralé
naissant, la transformation du coton serait instan-
tanée, et qu'il résisterait alors à l'action propre de
l'acide sulfurique ; c'est pourquoi j'avais même évité
de le dessécher. Au lieu de cela, il s'est immédiate-
ment dissous dans l'acide sulfurique, produisant un
liquide parfaitement transparent. En employant de
l'acide sulfurique étendu de son volume d'eau , le
coton a conservé sa cohésion,' mais après un laVage
soigné à l'eau d'abord et à l'alcool ensuite, il est
demeuré complètement insoluble dans l'éther alcoolisé
et la portion desséchée n'a pas brûlé différemment
que le coton ordinaire.
Par conséquent, il me paraît évident que l'acide
•^ po-azotique, gaz nitreux, gaz rutilant comme on
-judra l'appeler, n'a aucune action sur le ligneux,
que le fulmi-coton ne résulte pas de la combinaison
du coton avec lui.
Il faut donc revenir à l'acide nitrique monohy-
draté obtenu soit par l'action de l'acide sulfurique
concentré sur les azotates de potasse, de soude ou
de chaux en proportions définies, soit en employant
l'acide qui résulte de la distillation de ces mélanges.
11 y a moins d'inconvénients à employer cet acide
faible qu'à l'employendaus-lout^sajorce^car dans
ce dernier cas le coton est très-fulminant, mais pas
soluble dans l'éther alcoolisé ; c'est pourquoi-le pro-
cédé le plus économique sera de recueillir dans l'a-
cide ordinaire du commerce le produit de la distilla-
tion d'un mélange,, à. équivalents égaux, de sulfate
de; fer avec l'un des nitrates indiqués. Par une cha-
leur modérée, le sulfate de fer se décompose en per-
oxyde de fer, oxygène et acide sulfurique anhydre
qui, agissant sur le nitrate, serait capable de pro-
duire de l'acide nitrique anhydre ; mais dans la pra-
tique cet acide sulfurique anhydre ne s'obtient qu'en
faisant agir la chaleur sur le sulfate de fer complè-
tement desséché ; tandis qu'en opérant sur le mélange
indiqué, le sulfate de fer qui renferme 7 équivalents
d'eau de combinaisons subira d'abord la fusion
aqueuse sans se dessécher parfaitement partout : on
laissera d'abord la vapeur d'eau se dégager librement,
mais dès que les vapeurs rutilantes se montreront,
on fera arriver l!acide distillant dans un ballon bai-
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merce. L'acide recueilli' ainsi sera de l'acide mono-
hydraté. mélangé d'acide nitrique anhydre, qui ren-
forcera peu à peu, pour sa part, l'acide du com-
merce ; et dès que le mélange dépassera 40° de
l'aréomètre il sera bon à servir à la préparation du
coton photographique.
D'après cela, il est clair que le dégagement de
vapeurs rutilantes pendant la réaction, s'il n'est pas
nuisible, n'est pas utile non plus; c'est seulement un
indicé de l'activité de la combinaison.
En suivant le procédé très-usité basé sur la réac-
tion directe de l'acide sulfurique sur les nitrates de
potasse ou de soude, le liquide contient toujours en
solution du sulfate produit, ce qui ne nuit pas et
sert seulement à tempérer l'effet de la réaction par
son interposition moléculaire ; il est alors nécessaire
de laisser réagir pendant un quart d'heure; mais avec
l'acide monohydraté la réaction est instantanée, et dès
que le coton se trouve bien imbibé partout on peut
le retirer pour le laver.
/~.\ M.-A. GAUDIX
/ ï \ f
SUR L'EHPLOI DES BROIDRES JJÀNS LE -
COLLODION HDHIDE,
Par M. ÀNTONT TnomiËT.
ta vieille question de l'influencé dés bromures
ajoutés aux iodures dans le cpUodion étant de nou--
veau à "l'ordre du jour, j'ai fait, de mon côté, des .
essais .comparatifs, entre un colladion".simplement..■'
ioduré à la dose de iVOtf.O,; et; lemême collodion ad-
ditionné de bromure à différents dosages, depuis
4/4 jusqu'à 4 0/0.Les sels employés: étaient à base de
càtlmium. ■■■>''. : '■■; • ' : : ;
:J'avais cinq, clichés, à comparer : le, collodiomsim-: '
plement ioduré à donné des résultats tellement su-; i
périeurs, 'que,/j'ai pensé :.qu'il y aurait quelque, in- i
térêt pour la Société à.les constater par; l'.examen
des clichés mêmes.. J.è,les dépose donc suri le bu-:,
reâu en demandant la .permission' d'ajouter- quelques
détails. . ,; :,';::-
J'ai choisi le dosage de 4: 0/0 d'io.dure;comme:le;pius
généralement : adopté, mais non. sans; avoir essayé ;)
quelques autres dosages,: tels]que 4/2;;3/4,,A<, l:.>4//t>f'i
4 1/2, 1 3/û,' 2; 3, à et: 5 0/0.rLes.dosages à 3,.& et'•.
.5 0/0 ne donnent qu'une, image, grise et superficielle
commeTÉÏ^à^ôïffi^^
gent supposait à la .pénétration : des rayons photo-
géniques. Les dosages de 4/2 à .2- 0/0. donnent, de
bons résultats : les meilleurs sont de; 3/4 à 4 1/2 0/0;
mais celui de 4 0/0 est supérieur • à toiis lés autres,
et c'est avec raison qu'il est lé plùsvgoûté.; .■ :; :::i
Partant de ce fait, j?ai préparé: un collodion type s
à 1 0/0 d'iodure de .cadmium,' puis; quatre autres ;
contenant en plus 1/4, 1/2, 3/4, et 4, 0/0;de bromure!:'
du même métal. Puis,: ayant pu choisir;sans peine
un temps couvert qui promettait une ; lumière sen- ■;
siblement égale, j'ai eu ' soin de. procéder .pendant
des temps rigoureusement identiques à l'égouttage
du collodion, à la sensibilisation, à l'égouttage du;,
bain d'argent, à l'exposition et au. développement
par.le sulfate de fer acétique non renforcé (le ren-
forcement n'étant pas utile à l'expérience).
Chacune des cinq glaces porte quatre épreuves .
qui ont posé séparément 2, h, 8 et 16 secondes,
afin de rendre la comparaison plus facile. Vous pou-
vez constater au premier coup d'oeil la supériorité
du collodion simplement ioduré, sous le double rap-.'■-
port de l'intensité et de l'abondance des détails dans :
les ombres. Il est vrai que. je ne posais que devant
les : couleurs artificielles d'un paysage colorié, de
draperies, et de divers accessoires plus ou moins:pho-
togéniques, communs à tous les ateliers. Quoi qu'il
en soit, un examen plus minutieux vous permettra .
de déduire d'une manière approchée les détails sui-
vants : . ...
1° Au point de vue de l'intensité (le collodion
simplement ioduré étant pris pour terme de com-
paraison) :
Le collodion additionné de 4/4 de bromure exige
une pose double.
Le collodion additionné de 4/2 de bromure exige
une pose triple.
Le collodion additionné de 3/4 de bromure exige
une pose quadruple.
Le collodion additionné de 4 de bromure exige
une pose sextuple.
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