Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1862-10-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 octobre 1862 15 octobre 1862
Description : 1862/10/15 (A12,N19). 1862/10/15 (A12,N19).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6110986b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
année. — N° 19-
Bureaux (l'abonnement : rue de M Perle, 9, àParis.
1!) octobre 1862.
paris.
16 fr. ?
8 •> 50
i » 50
r(cinents.
17 fr.
S u'50
5 » 50
(ranger.
19 fr.
10» 50
S ii 50.
^ REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
; . "VA ■ : - • -
iï'.X../ PÀÊAISSÀKT LE 15 ETI,B 30 DE CHAQUE MOIS. ;. .
M.Më-A.GAUDIN,
RÉDACTiEDR EN CHÈFj
"Pour ce qui concerné
Rédaction, écrire franco, ruev
SèvrèSj 29, a H Mé-A. GABMK
Pour es Abonnements ou les
réclamation^ relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GATJDIN,
rué dé là 'Perlé,' S, à P'âriSi
On s'àbônhé, à tiôhdrés, Ser-
monlane,.p/iD0çtor?s;Commons;
^€*-'
i&OiTMAÎMi.
liotogrâpbiquer: Observations siir l'éclairage et là
'on des; portraits; par M. M°-Â. Gaùdin. — 'Sur
use d'argent et d'or dans lès opérations photôgrà'-
par M. John Spilier. — Photographié en Àmé-
_ Chronique : Nouvelle loi rendue en Angleterre
roit dé reproduction'; Renforcement dés clichés,
Maxwell Lyte ; nouvelle cuvette photographique,
van Monckhovën. -^ Bulletin scientifique : Extrait
cours sur la1-' structure dé l'univers, par M. îna-
noncê devant l'Académie des sciences dé Belgique
LETIN PH0T0(SAMïQt}E.
TIONS SDR L'ÉCLAIRAGE ET LA DISPOSITION
DES PORTRAITS.
trait photographique est devenu une indus-
ale qui se perfectionne de jour en jour à
ille difflcultésqui nous séparent encore de
tion.
îcultés sont dé plusieurs sortes ; la plus
suite de la durée de là pose, qui ne permet
re de rendre l'expression instantanée sans
a vie ne peut se manifester. Dans l'impos-
nous sommes dé rendre l'expression înstan-
regard, il arrive que les portraits les plus
ts sont ceux de profil où le regard, fixé sur
, produit un tableau naturel que la photo-
ctuelle rend dans la perfection,
public veut toute autre chose; il exige un
face et surtout du modelé sans les ombres,
cumule à la fois toutes les difficultés,
jourd'hui je dirai quelques mots d'un fait
e tient pas compte et qui agit partout avec
icins d'intensité ; il résulte de ce principe
ue la photographie fonctionne plutôt sous
des rayons chimiques invisibles que sous
des rayons les plus lumineux en appa-
st pour cela déjà que la lumière, perd une
fiie de son pouvoir photographique par son
ssage à travers une feuille de verre très-
•' une raison analogue, la lumière réfléchie
jamais un effet photographique en rapport
"'âge qu'elle représente à l'oeil: par exemple,
r » portrait était entièrement garni de dra-
esi rouges ou vertes,, la grande clarté qui
e "emploi des draperies jaunes par rap-
raperies vertes nous ferait croire à une
on plus grande dans le premier cas que
ls>eme ; cependant l'expérience ne confir-
me espérance; dans ces trois cas, les
"ques seraient absorbés presque en entier;
«'recte seule agirait et le modelé man-
l'Plétement de clair-obscur.
°ÛC de garnir l'atelier de tentures blan-
clatT°re de tentures d'un bleu vif pour
DO Y a J°Ur'Je dis que réPreuve Photo-
e la t *amais le modelé tel l"' 11 paratt
outr f°rmationdela lumière réfléchie,
re mesurel'intensité desombres, etc'est
en partie pour cela que le publie n'aime pas les con-
trastes, parce qu'il sent instinctivement qu'ils sont
trop forts, tandis que le photographe qui croit avoir
rendu la nature dans la; perfection ne se doute pas
qji'il n'y est pas encore.
-; Pour remédier largement à.cette imperfection rà-
dicale> certains photographes provoquent des reflets
-permanents, par la disposition dés jours, ou bien, ce
qui leur est encore plus facile* renvoient sur le mo-
dèle, au moyen d'un écran blanc, une lumière supplé-
.mentaire qui n'agit que pendant la durée de la pose,
sans songer que le mirôit|ment de l'écran sur la
cornée éteint la lumière^de l'oeil et faussé invariable-
ment le modelé, puisqu'il en résulte forcément un
éclairage contre nature, ■ ?/!
Cette réflexion m'a été suggérée par un portrait
qui me semblait bizarre, déformé dans l'ombre et avec
un regard contre nature. Après informations* j'ai su
que le photographe avait fait usage d'un écran pour
amortir les ombres -, et il y avait si bien, réussi que
le portrait se trouvait manqué;
Par conséquent, une condition de rigueur est de
garnir un atelier entièrement: de surfaces blanches
ou bleues, car.tout autre reflet est une perte non-
seulement de sensibilité, mais de douceur dans les
ombres. Le fond, quand il est uni, doit être blanc
et jamais d'une teinte non photogénique, il n'y a pas
d'inconvénient à cela, puisque l'oeil du modèle ne
peut être affecté par son éclat, tandis qu'une couleur
inactinique nuit toujours pour sa part au modelé.
Par le prolongement à coulisse du toit, on peut tou-
jours d'ailleurs l'assombrir au degré désiré. Pour la
même raison, toute peinture doit être faite en gri-
saille sans jaune.
En un mot, la pose et l'éclairage sont la base des
beaux portraits, et pour la réussite, il faut autant
que possible n'employer que de la lumière actinique
dans les reflets.
M" A. GAUDIN.
SUR LA DÉPENSE D'ARGENT ET D'OR DANS LES
OPÉRATIONS PHOTOGRAPHIQUES,
Par M. JOHN SPILLER, F. G. S.
Gomme suite à une série d'essais analytiques sur
la quantité d'argent et d'or dépensée dans le procédé
d'impression sur papier albuminé, dont j'ai indiqué
le résultat dans le numéro du 1-8 juillet dernier, je
viens présenter quelques particularités additionnelles
touchant certains points, qui à cette époque n'a-
vaient pas un degré de certitude suffisant.
En premier lieu, quant à la dépense en métaux
précieux, j'ai déjà montré que pour la préparation
d'une feuille entière de papier albuminé, qu'on a laissé
flotter pendant cinq minutes sur une solution de ni-
trate d'argent à< 45 0/0, le bain perd 32 décigrammes
de sel d'argent ; mais comme on peut en retirer
25 décigrammes et au delà sous forme de résidus,
que l'on convertit facilement, la quantité de nitrate
réellement dépensée peut être évaluée à 7 décigram-
mes (13 centimes) par feuille. Le but de la recherche
chimique que l'on va décrire a consisté principalement
dans la détermination de la proportion d'or et d'ar-
gent fixée et retenue dans l'épreuve terminée^ et
dans la comparaison de cette quantité avec celle
qui est dépensée , en suivant le procédé ordinaire
d'impression photographique.
Pour accomplir cette recherche, j'ai opéré siir un,
certain nombre d"épreuyes sur papier albuminé qui
semblaient d'un ton convenable et possédantrUne
distribution d'ombres;et de clairs répartis dans; la
proportion ordinaire aux Vues de paysages.: :Les
sujets étaient variés et la vigueur des imagés de na-
ture: à se prêter à une classification en .deux sortes
de vingt et douze images chaque,, pouvant fepréseïir
ter nettement la proportion moyenne que l'argent et
l'or étaient susceptibles d'atteindre. Le lot dé vingt
peut être considéré comme représentant le mode
d'impression léger, tandis que lés: douze sujets plus
foncés expriment le résultat maximum. Pour éliminer
toute trace de chlorures et en général de tout autre
sel soluble de ces photographies, on a commencé par
les laver à trois reprises différentes dans de l'eau
distillée chaude; on les a ensuite tenues immergées
dans une solution chaude de nitrate de potasse pur
pendant vingt minutes environ etséchées ensuite; le
but de ce traitement avait deux fins: en premier lieu,
il facilitaitla combustion du papier et dés autres ma-
tières, organiques dans la seconde phase du^procédé,
et en second lieu, il fournissait une petite portion de
carbonate alcalin propre à empêcher la volatilisation
de chlorure ou autre sel d'argent: Les épreuves furent
brûlées les unes après les autres sur une capsule en
porcelaine, et les cendres qui en résultèrent furent
ultérieurement réduites en une seule masse par
l'application directe du dard d'un chalumeau. Le
résidu fut ensuite lavé à plusieurs reprises avec de
l'eau pure bouillante jusqu'à ce que tout l'alcali fût
éliminé, et celle-ci fut rejetée après s'être assuré
qu'elle ne contenait aucune trace des métaux recher-
chés. Le résidu fixe fut alors mis en digestion avec
de l'acide nitrique pour dissoudre l'argent, laissant
l'or, et après avoir ainsi extrait la majeure partie de
l'argent, la cendre restante fut traitée à l'eau régale
chaude pour obtenir l'or; me réservant d'extraire
ensuite, par l'emploi de l'ammoniaque, la faible por-
tion de chlorure d'argent qui reste par là mêlée à la
partie siliceuse. Pour estimer la quantité d'argent,
tout le métal dissous par l'acide nitrique fut préci-
pité et pesé à l'état de chlorure, et l'or étant réduit
de la seconde solution au moyen du Disulfite d'am-
moniaque, il fut facile de le réunir, de le laver, de
le sécher et de le peser aussi exactement.
Les vingt épreuves photographiques formant entre
elles une superficie totale de 1,760 pouces carrés
(plus d'un mètre carré) ont donné 0 gr. 423 d'ar-
gent et Ogr. 040 d'or métallique.
Les douze images plus vigoureuses formant en-
semble une surface de 721 pouces carrés (moins d'un
demi-mètre carré), ont fourni 0 gr. 078 d'argent et
0 gr. 020 d'or métallique.
D'après ces données, en calculant ce qui revient
pour chaque feuille de papier albuminé estimée à
390 pouces carrés (un quart de mètire carré), noua
arrivons aux résultats suivants :
argent or
Epreuves ordinaires... 0 gr. 020 0 gr. 009
Epreuves vigoureuses.. 0 032 0 011
On remarquera combien est faible la quantité d'ar-
gent ou d'or que renferme une photographie ter-
Bureaux (l'abonnement : rue de M Perle, 9, àParis.
1!) octobre 1862.
paris.
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10» 50
S ii 50.
^ REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
; . "VA ■ : - • -
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M.Më-A.GAUDIN,
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'on des; portraits; par M. M°-Â. Gaùdin. — 'Sur
use d'argent et d'or dans lès opérations photôgrà'-
par M. John Spilier. — Photographié en Àmé-
_ Chronique : Nouvelle loi rendue en Angleterre
roit dé reproduction'; Renforcement dés clichés,
Maxwell Lyte ; nouvelle cuvette photographique,
van Monckhovën. -^ Bulletin scientifique : Extrait
cours sur la1-' structure dé l'univers, par M. îna-
noncê devant l'Académie des sciences dé Belgique
LETIN PH0T0(SAMïQt}E.
TIONS SDR L'ÉCLAIRAGE ET LA DISPOSITION
DES PORTRAITS.
trait photographique est devenu une indus-
ale qui se perfectionne de jour en jour à
ille difflcultésqui nous séparent encore de
tion.
îcultés sont dé plusieurs sortes ; la plus
suite de la durée de là pose, qui ne permet
re de rendre l'expression instantanée sans
a vie ne peut se manifester. Dans l'impos-
nous sommes dé rendre l'expression înstan-
regard, il arrive que les portraits les plus
ts sont ceux de profil où le regard, fixé sur
, produit un tableau naturel que la photo-
ctuelle rend dans la perfection,
public veut toute autre chose; il exige un
face et surtout du modelé sans les ombres,
cumule à la fois toutes les difficultés,
jourd'hui je dirai quelques mots d'un fait
e tient pas compte et qui agit partout avec
icins d'intensité ; il résulte de ce principe
ue la photographie fonctionne plutôt sous
des rayons chimiques invisibles que sous
des rayons les plus lumineux en appa-
st pour cela déjà que la lumière, perd une
fiie de son pouvoir photographique par son
ssage à travers une feuille de verre très-
•' une raison analogue, la lumière réfléchie
jamais un effet photographique en rapport
"'âge qu'elle représente à l'oeil: par exemple,
r » portrait était entièrement garni de dra-
esi rouges ou vertes,, la grande clarté qui
e "emploi des draperies jaunes par rap-
raperies vertes nous ferait croire à une
on plus grande dans le premier cas que
ls>eme ; cependant l'expérience ne confir-
me espérance; dans ces trois cas, les
"ques seraient absorbés presque en entier;
«'recte seule agirait et le modelé man-
l'Plétement de clair-obscur.
°ÛC de garnir l'atelier de tentures blan-
clatT°re de tentures d'un bleu vif pour
DO Y a J°Ur'Je dis que réPreuve Photo-
e la t *amais le modelé tel l"' 11 paratt
outr f°rmationdela lumière réfléchie,
re mesurel'intensité desombres, etc'est
en partie pour cela que le publie n'aime pas les con-
trastes, parce qu'il sent instinctivement qu'ils sont
trop forts, tandis que le photographe qui croit avoir
rendu la nature dans la; perfection ne se doute pas
qji'il n'y est pas encore.
-; Pour remédier largement à.cette imperfection rà-
dicale> certains photographes provoquent des reflets
-permanents, par la disposition dés jours, ou bien, ce
qui leur est encore plus facile* renvoient sur le mo-
dèle, au moyen d'un écran blanc, une lumière supplé-
.mentaire qui n'agit que pendant la durée de la pose,
sans songer que le mirôit|ment de l'écran sur la
cornée éteint la lumière^de l'oeil et faussé invariable-
ment le modelé, puisqu'il en résulte forcément un
éclairage contre nature, ■ ?/!
Cette réflexion m'a été suggérée par un portrait
qui me semblait bizarre, déformé dans l'ombre et avec
un regard contre nature. Après informations* j'ai su
que le photographe avait fait usage d'un écran pour
amortir les ombres -, et il y avait si bien, réussi que
le portrait se trouvait manqué;
Par conséquent, une condition de rigueur est de
garnir un atelier entièrement: de surfaces blanches
ou bleues, car.tout autre reflet est une perte non-
seulement de sensibilité, mais de douceur dans les
ombres. Le fond, quand il est uni, doit être blanc
et jamais d'une teinte non photogénique, il n'y a pas
d'inconvénient à cela, puisque l'oeil du modèle ne
peut être affecté par son éclat, tandis qu'une couleur
inactinique nuit toujours pour sa part au modelé.
Par le prolongement à coulisse du toit, on peut tou-
jours d'ailleurs l'assombrir au degré désiré. Pour la
même raison, toute peinture doit être faite en gri-
saille sans jaune.
En un mot, la pose et l'éclairage sont la base des
beaux portraits, et pour la réussite, il faut autant
que possible n'employer que de la lumière actinique
dans les reflets.
M" A. GAUDIN.
SUR LA DÉPENSE D'ARGENT ET D'OR DANS LES
OPÉRATIONS PHOTOGRAPHIQUES,
Par M. JOHN SPILLER, F. G. S.
Gomme suite à une série d'essais analytiques sur
la quantité d'argent et d'or dépensée dans le procédé
d'impression sur papier albuminé, dont j'ai indiqué
le résultat dans le numéro du 1-8 juillet dernier, je
viens présenter quelques particularités additionnelles
touchant certains points, qui à cette époque n'a-
vaient pas un degré de certitude suffisant.
En premier lieu, quant à la dépense en métaux
précieux, j'ai déjà montré que pour la préparation
d'une feuille entière de papier albuminé, qu'on a laissé
flotter pendant cinq minutes sur une solution de ni-
trate d'argent à< 45 0/0, le bain perd 32 décigrammes
de sel d'argent ; mais comme on peut en retirer
25 décigrammes et au delà sous forme de résidus,
que l'on convertit facilement, la quantité de nitrate
réellement dépensée peut être évaluée à 7 décigram-
mes (13 centimes) par feuille. Le but de la recherche
chimique que l'on va décrire a consisté principalement
dans la détermination de la proportion d'or et d'ar-
gent fixée et retenue dans l'épreuve terminée^ et
dans la comparaison de cette quantité avec celle
qui est dépensée , en suivant le procédé ordinaire
d'impression photographique.
Pour accomplir cette recherche, j'ai opéré siir un,
certain nombre d"épreuyes sur papier albuminé qui
semblaient d'un ton convenable et possédantrUne
distribution d'ombres;et de clairs répartis dans; la
proportion ordinaire aux Vues de paysages.: :Les
sujets étaient variés et la vigueur des imagés de na-
ture: à se prêter à une classification en .deux sortes
de vingt et douze images chaque,, pouvant fepréseïir
ter nettement la proportion moyenne que l'argent et
l'or étaient susceptibles d'atteindre. Le lot dé vingt
peut être considéré comme représentant le mode
d'impression léger, tandis que lés: douze sujets plus
foncés expriment le résultat maximum. Pour éliminer
toute trace de chlorures et en général de tout autre
sel soluble de ces photographies, on a commencé par
les laver à trois reprises différentes dans de l'eau
distillée chaude; on les a ensuite tenues immergées
dans une solution chaude de nitrate de potasse pur
pendant vingt minutes environ etséchées ensuite; le
but de ce traitement avait deux fins: en premier lieu,
il facilitaitla combustion du papier et dés autres ma-
tières, organiques dans la seconde phase du^procédé,
et en second lieu, il fournissait une petite portion de
carbonate alcalin propre à empêcher la volatilisation
de chlorure ou autre sel d'argent: Les épreuves furent
brûlées les unes après les autres sur une capsule en
porcelaine, et les cendres qui en résultèrent furent
ultérieurement réduites en une seule masse par
l'application directe du dard d'un chalumeau. Le
résidu fut ensuite lavé à plusieurs reprises avec de
l'eau pure bouillante jusqu'à ce que tout l'alcali fût
éliminé, et celle-ci fut rejetée après s'être assuré
qu'elle ne contenait aucune trace des métaux recher-
chés. Le résidu fixe fut alors mis en digestion avec
de l'acide nitrique pour dissoudre l'argent, laissant
l'or, et après avoir ainsi extrait la majeure partie de
l'argent, la cendre restante fut traitée à l'eau régale
chaude pour obtenir l'or; me réservant d'extraire
ensuite, par l'emploi de l'ammoniaque, la faible por-
tion de chlorure d'argent qui reste par là mêlée à la
partie siliceuse. Pour estimer la quantité d'argent,
tout le métal dissous par l'acide nitrique fut préci-
pité et pesé à l'état de chlorure, et l'or étant réduit
de la seconde solution au moyen du Disulfite d'am-
moniaque, il fut facile de le réunir, de le laver, de
le sécher et de le peser aussi exactement.
Les vingt épreuves photographiques formant entre
elles une superficie totale de 1,760 pouces carrés
(plus d'un mètre carré) ont donné 0 gr. 423 d'ar-
gent et Ogr. 040 d'or métallique.
Les douze images plus vigoureuses formant en-
semble une surface de 721 pouces carrés (moins d'un
demi-mètre carré), ont fourni 0 gr. 078 d'argent et
0 gr. 020 d'or métallique.
D'après ces données, en calculant ce qui revient
pour chaque feuille de papier albuminé estimée à
390 pouces carrés (un quart de mètire carré), noua
arrivons aux résultats suivants :
argent or
Epreuves ordinaires... 0 gr. 020 0 gr. 009
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