Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1862-06-30
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 30 juin 1862 30 juin 1862
Description : 1862/06/30 (A12,N12). 1862/06/30 (A12,N12).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6110973q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
Année. — N° 12.
Bureaux d'abonnement : rue de la Perle, 9, a Paris.
30 Juin 1862.
^NEHENTS =
nri«-
16 fr.
>is-
< ... «*.
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ranger.
«0 fr.
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k REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
É^MTX-ÀETS. — MÉLIdlXBEAMIB. — SOMCli
PABAISSAHT LE 15 Et LE M DE CHAQUE MOIS*
M.MC-A. GAUDIN,
RÉDACTEUR EX CHEF/.
Pour ce qui concerne
Rédaction, écrire franco, rue
Sèvres, 29, ù M M«-A. GAUDIN'
Pour es Abonnements ou les
réclamations relatives au ser-
vice* s'adresser à M". GAUDIN",
rue de la Perle, 9, a Paris.
-op-
Oh s'abonne, à Londres, Ser-
monlane, 5, Doctor's Gommons
' SOMMAIRE. .
otogràphique : Accroissement de sensibilité par
oppenient' à :- chaud de M. Draper, par M. M°-A.'
_- procédé pour obtenir des épreuves positives
sparence et des épreuves instantanées, par M. En-
%. Beaux-arts : Exposition des ouvrages des artistes
^1 en 1863. — Bulletin scientifique : Extrait d'un
'^sur la structure de l'univers, par M. Liagre, pro-
uvant l'Académie des sciences de Belgique (suite.)
BÏIN PHOTOGRAPHIQUE.
**MEHT DE LA SENSIBILITÉ PAR LE DÉVELOP-
j PEMËNT A GHADD.
édé à l'ordre du jour est le développement
jjui semble promettre un collodion sec ra-
'jljtoutes les applicatiqns.de la pliotographie.
test de première importance et mérite toute
ntion.
.' connaît les nombreuses imperfections du
humide ; j'entends celui qui porte avec lui
e d'argent. On sait que-ce nitrate d'argent
, échor entièrement sur la glace sans dis-
odure d'argent qui compose à lui seul la
otogénique ; mais entre dissoudre entière-
iodure et le dissoudre partiellement, soit
ent, soit inégalement, il existe tous les
aginables d'altération, de là les accidents
ui surviennent toutes les fois qu'on tarde
ndre l'impression et à développer.
petits formats le maniement des glaces est
lie cause de, taches, à moins d'avoir une
consacrée uniquement à la sensibilisation,
^ ui a lieu dans les grands établissements;
,,/ mateurs sont obligés d'exécuter par eux-
-: te la série des opérations, et alors, s'ils
KWnt les Plus grandes précautions, ils auront
JÉBtant des traînées noires partant des bords
<| pageront en travers de l'image. Les châs-
s, sont pas garnis d'onglets en verre, pro-
ssi des taches de même genre. Le meilleur
r neutraliser l'action des doigts, est de se
ains avec grand soin avant de se mettre à
illi î-" 16 SlaCe ' raais cela revient si souvent,
iJPie ou qu'on le fait avec trop de précipi-
JlMant mieux que niyposulfite et les réduc-
|ipègnent facilement dans la peau. Il serait
«■^simple d'employer un support à manche
-^°PPer et fixer les images; c'est la marche
>..., les développements au sulfate de fer ; il
îfs s d'en faire l'application pour l'emploi des
^ , base d'acide pyrogallique.
MentGSt 'e nitrate Q'argent qui produit tous
Wf§us r enlevons-le, sauf à le remettre plus
^& s erons disparaître radicalement la cause
^leÏÏr!'aCUn de s'écrier :,a glace Perdra
r'^pro' é"' H n'en est rien cePendant>
^ven7ent mescxPeriences souvent répétées
""%» , Corroborees par la réussite même du
||fc au tannin.
^#n dernier lieu, après avoir cru longtemps
■m ' que 'a présence du nitrate d'argent sur
fi*
le collodion ne contribuait en rien à la sensibilité,
et eh preuve de cela, j'ai mpntré qu'une glace pour
stéréoscope sensibilisée en entier, puis lavée sur l'une
de ses moitiés dans un grand vase plein d'eau légè-
rement acidulée par l'acide, acétique, et remise au
bain après l'impressionnemènt, donnait des images de
même intensité sur chaque moitié. Il est vrai qu'en
procédant ainsi je n'enlève pas le nitrate d'argent en
totalité, mais sa quotité est certainement réduite du
4/10e au 4/S00e, ce qui empêche cette faible quantité,
même en séchant, de réagir sur l'iodure de façon à
diminuer sa sensibilité pour son propre compte. La
plaque peut alors, sécher sans se décolorer, et four-
nir une épreuve en prolongeant de beaucoup la pose,
mais la diminution de sensibilité sera due entière-
ment à l'impénétrabilité dû collodion.
L'emploi du procédé au tannin du major flussell
le prouve aussi ; avant d'appliquer le tannin on prend
grand soin d'enlever tout le nitrate d'argent, et
quand le collodion ainsi préparé est sec il donne des
épreuves exemptes de taches, avec une grande di-
minution de sensibilité. Dans ce cas encore, je crois
que la diminution de sensibilité est due entière-
ment à la dessiccation du collodion ; car voici
M. Draper qui prétend donner au collodion sec pré-
paré au tannin autant de sensibilité qu'en possède
le collodion humide couvert de son nitrate d'argent.
D'après ses manipulations on arrive aussi à recon-
naître que la présence du nitrate d'argent est com-
plètement étrangère, à la sensibilité, puisqu'en réta-
blissant par des artifices la consistance moelleuse
primitive du collodion sec, on arrive à la sensibilité
du collodion humide. Reste à savoir si l'emploi du
miel et de l'eau chaude agissent autrement qu'en
conservant et rétablissant la pénétrabilité du col-
lodion, de manière à rendre l'iodure d'argent acces-
sible à toutes les réactions. Voici un extrait de la
méthode de M. Henry Draper.
« Ce procédé consiste essentiellement à maintenir
la glace à une température élevée pendant le déve-
loppement, le révélateur étant employé a une tem-
pérature égale à celle de l'atelier où l'on opère. J'ai
obtenu la vue d'une rue avec une lentille d'un pouce
et demi d'ouverture, en moins d'une seconde, en
maintenant la glace à 200° Fahrenheit (93° centi-
grades environ) pendant le développement.
» Dans une communication faite à la Société amé-
ricaine de photographie, dans sa dernière séance
(10 février 1862), j'ai fait connaître ce procédé dans
tous ses détails ; on peut le résumer rapidement de
la manière suivante :
» La glace est préparée par la méthode que re-
commande le major Russell ; seulement, la couche
est maintenue sur son support de la manière usitée
en Amérique, c'est-à-dire en peignant les bords avec
une solution d'albumine formée de 1 partie de cette
substance pour 6 d'eau. Après l'exposition, la glace
est échauffée dans l'eau chaude. Le révélateur ordi-
naire, sans être échauffé, est versé à la surface de
celle-ci aussitôt qu'elle sort de l'eau, et l'opération
est continuée à la manière ordinaire. Si la glace se
refroidit d'une manière notable avant que l'épreuve
soit suffisamment développée, on y reverse de l'eau
chaude, puis on continue le développement.
» Dans un essai fait en présence de deux des
membres les pi us distingués de notre Société, MM. Hùll
et Cottenes, au laboratoire que possède à l'Université
mon père, le professeur W. Draper, en employant
de l'eau chauffée seulement à 430° Fahrenheit (54°
centigrades), nous avons pu réduire le temps de
pose au vingtième du temps qu'exigeait une glace de
la même grandeur, préparée de la même façon, ex-
posée avec le même diaphragme et développée à la
manière ordinaire avec dé l'eau provenant d'un ro-
binet. Le temps d'exposition dans la chambre noire
dépend de la chaleur que possède l'eau dans laquelle
on plonge la glace avant de la développer. Plus la
pose est courte, plus l'eau doit être chaude. J'ai
employé ce procédé depuis six mois; je l'avais essayé
d'abord sur des glaces préparées par la méthode du
Dr Hill Norris pour reproduire des images du soleil
dans mon grand réflecteur de 16 pouces de diamètre.
Un grand nombre de membres de la Société ont
fort insisté sur les grands avantages que présente
cette méthode pour l'obtention des portraits, etc. ;
ils ont ajouté que, quoiqu'ils aient employé plusieurs
fois des révélateurs chauds, ils n'avaient jamais vu
ceux-ci donner une rapidité pareille à celle que Ton.
obtient en opérant sur une glace chaude avec un
révélateur froid. »
Si le développement à chaud produit par lui-même
un accroissement de sensibilité, ce sera encore plus
heureux, puisque, appliqué au collodion humide, il en
résultera un progrès.
On a beaucoup contesté en Angleterre, l'efficacité
de la méthode Draper; cependant, l'expérience com-^.
parative qu'il cite ne paraît laisser aucun doute.
En résumé, si le grand accroissement de sensi-
bilité par le développement à chaud se confirme,
nous serons enfin en possession d'un collodion sec
rapide, en réunissant toutes les conditions recon-
nues bonnes pour amener ce résultat: revêtement
des glaces d'une couche d'albumine sur les bords.
Seulement, comme je l'ai, je crois, indiqué le pre-
mier, pour maintenir l'adhérence au collodion h tra-
vers toutes ;ies manipulations, addition au collodion
d'une très-faible proportion de colophane pour ac-
croître sa porosité, addition à la solution de tannin
de miel et digestion de la glace, avant le développe-
ment, clans l'eau chaude, suivant les prescriptions de
MM. Draper et Gngland.
Par ces moyens, la pliotographie sur collodion se-
rait débarrassée de tous ses ennuis ; en supposant
même que les glaces sèches ne se conserveraient que
pendant quelques jours, il en résulterait toujours
une grande latitude pour la préparation des glaces,
et une grande sûreté dans leur développement, qui
constitueraient une acquisition précieuse pour l'exer-
cice de la photographie.
M* A. GAUDIN.
PROCÉDÉ POUR OBTENIR DES ÉPREUVES POSITIVES PAR
TRANSPARENCE ET DES ÉPREUVES INSTANTANÉES,
Par M. ENGLAND.
J'ai été conduit à faire cette communication par
l'intérêt qu'on a bien voulu accorder aux épreuves
que j'ai eu l'honneur de présenter à la Société pho-
tographique de Londres; c'est la méthode employée
pour les produire que je me propose de décrire. Je
Bureaux d'abonnement : rue de la Perle, 9, a Paris.
30 Juin 1862.
^NEHENTS =
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PABAISSAHT LE 15 Et LE M DE CHAQUE MOIS*
M.MC-A. GAUDIN,
RÉDACTEUR EX CHEF/.
Pour ce qui concerne
Rédaction, écrire franco, rue
Sèvres, 29, ù M M«-A. GAUDIN'
Pour es Abonnements ou les
réclamations relatives au ser-
vice* s'adresser à M". GAUDIN",
rue de la Perle, 9, a Paris.
-op-
Oh s'abonne, à Londres, Ser-
monlane, 5, Doctor's Gommons
' SOMMAIRE. .
otogràphique : Accroissement de sensibilité par
oppenient' à :- chaud de M. Draper, par M. M°-A.'
_- procédé pour obtenir des épreuves positives
sparence et des épreuves instantanées, par M. En-
%. Beaux-arts : Exposition des ouvrages des artistes
^1 en 1863. — Bulletin scientifique : Extrait d'un
'^sur la structure de l'univers, par M. Liagre, pro-
uvant l'Académie des sciences de Belgique (suite.)
BÏIN PHOTOGRAPHIQUE.
**MEHT DE LA SENSIBILITÉ PAR LE DÉVELOP-
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jjui semble promettre un collodion sec ra-
'jljtoutes les applicatiqns.de la pliotographie.
test de première importance et mérite toute
ntion.
.' connaît les nombreuses imperfections du
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e d'argent. On sait que-ce nitrate d'argent
, échor entièrement sur la glace sans dis-
odure d'argent qui compose à lui seul la
otogénique ; mais entre dissoudre entière-
iodure et le dissoudre partiellement, soit
ent, soit inégalement, il existe tous les
aginables d'altération, de là les accidents
ui surviennent toutes les fois qu'on tarde
ndre l'impression et à développer.
petits formats le maniement des glaces est
lie cause de, taches, à moins d'avoir une
consacrée uniquement à la sensibilisation,
^ ui a lieu dans les grands établissements;
,,/ mateurs sont obligés d'exécuter par eux-
-: te la série des opérations, et alors, s'ils
KWnt les Plus grandes précautions, ils auront
JÉBtant des traînées noires partant des bords
<| pageront en travers de l'image. Les châs-
s, sont pas garnis d'onglets en verre, pro-
ssi des taches de même genre. Le meilleur
r neutraliser l'action des doigts, est de se
ains avec grand soin avant de se mettre à
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iJPie ou qu'on le fait avec trop de précipi-
JlMant mieux que niyposulfite et les réduc-
|ipègnent facilement dans la peau. Il serait
«■^simple d'employer un support à manche
-^°PPer et fixer les images; c'est la marche
>..., les développements au sulfate de fer ; il
îfs s d'en faire l'application pour l'emploi des
^ , base d'acide pyrogallique.
MentGSt 'e nitrate Q'argent qui produit tous
Wf§us r enlevons-le, sauf à le remettre plus
^& s erons disparaître radicalement la cause
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r'^pro' é"' H n'en est rien cePendant>
^ven7ent mescxPeriences souvent répétées
""%» , Corroborees par la réussite même du
||fc au tannin.
^#n dernier lieu, après avoir cru longtemps
■m ' que 'a présence du nitrate d'argent sur
fi*
le collodion ne contribuait en rien à la sensibilité,
et eh preuve de cela, j'ai mpntré qu'une glace pour
stéréoscope sensibilisée en entier, puis lavée sur l'une
de ses moitiés dans un grand vase plein d'eau légè-
rement acidulée par l'acide, acétique, et remise au
bain après l'impressionnemènt, donnait des images de
même intensité sur chaque moitié. Il est vrai qu'en
procédant ainsi je n'enlève pas le nitrate d'argent en
totalité, mais sa quotité est certainement réduite du
4/10e au 4/S00e, ce qui empêche cette faible quantité,
même en séchant, de réagir sur l'iodure de façon à
diminuer sa sensibilité pour son propre compte. La
plaque peut alors, sécher sans se décolorer, et four-
nir une épreuve en prolongeant de beaucoup la pose,
mais la diminution de sensibilité sera due entière-
ment à l'impénétrabilité dû collodion.
L'emploi du procédé au tannin du major flussell
le prouve aussi ; avant d'appliquer le tannin on prend
grand soin d'enlever tout le nitrate d'argent, et
quand le collodion ainsi préparé est sec il donne des
épreuves exemptes de taches, avec une grande di-
minution de sensibilité. Dans ce cas encore, je crois
que la diminution de sensibilité est due entière-
ment à la dessiccation du collodion ; car voici
M. Draper qui prétend donner au collodion sec pré-
paré au tannin autant de sensibilité qu'en possède
le collodion humide couvert de son nitrate d'argent.
D'après ses manipulations on arrive aussi à recon-
naître que la présence du nitrate d'argent est com-
plètement étrangère, à la sensibilité, puisqu'en réta-
blissant par des artifices la consistance moelleuse
primitive du collodion sec, on arrive à la sensibilité
du collodion humide. Reste à savoir si l'emploi du
miel et de l'eau chaude agissent autrement qu'en
conservant et rétablissant la pénétrabilité du col-
lodion, de manière à rendre l'iodure d'argent acces-
sible à toutes les réactions. Voici un extrait de la
méthode de M. Henry Draper.
« Ce procédé consiste essentiellement à maintenir
la glace à une température élevée pendant le déve-
loppement, le révélateur étant employé a une tem-
pérature égale à celle de l'atelier où l'on opère. J'ai
obtenu la vue d'une rue avec une lentille d'un pouce
et demi d'ouverture, en moins d'une seconde, en
maintenant la glace à 200° Fahrenheit (93° centi-
grades environ) pendant le développement.
» Dans une communication faite à la Société amé-
ricaine de photographie, dans sa dernière séance
(10 février 1862), j'ai fait connaître ce procédé dans
tous ses détails ; on peut le résumer rapidement de
la manière suivante :
» La glace est préparée par la méthode que re-
commande le major Russell ; seulement, la couche
est maintenue sur son support de la manière usitée
en Amérique, c'est-à-dire en peignant les bords avec
une solution d'albumine formée de 1 partie de cette
substance pour 6 d'eau. Après l'exposition, la glace
est échauffée dans l'eau chaude. Le révélateur ordi-
naire, sans être échauffé, est versé à la surface de
celle-ci aussitôt qu'elle sort de l'eau, et l'opération
est continuée à la manière ordinaire. Si la glace se
refroidit d'une manière notable avant que l'épreuve
soit suffisamment développée, on y reverse de l'eau
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» Dans un essai fait en présence de deux des
membres les pi us distingués de notre Société, MM. Hùll
et Cottenes, au laboratoire que possède à l'Université
mon père, le professeur W. Draper, en employant
de l'eau chauffée seulement à 430° Fahrenheit (54°
centigrades), nous avons pu réduire le temps de
pose au vingtième du temps qu'exigeait une glace de
la même grandeur, préparée de la même façon, ex-
posée avec le même diaphragme et développée à la
manière ordinaire avec dé l'eau provenant d'un ro-
binet. Le temps d'exposition dans la chambre noire
dépend de la chaleur que possède l'eau dans laquelle
on plonge la glace avant de la développer. Plus la
pose est courte, plus l'eau doit être chaude. J'ai
employé ce procédé depuis six mois; je l'avais essayé
d'abord sur des glaces préparées par la méthode du
Dr Hill Norris pour reproduire des images du soleil
dans mon grand réflecteur de 16 pouces de diamètre.
Un grand nombre de membres de la Société ont
fort insisté sur les grands avantages que présente
cette méthode pour l'obtention des portraits, etc. ;
ils ont ajouté que, quoiqu'ils aient employé plusieurs
fois des révélateurs chauds, ils n'avaient jamais vu
ceux-ci donner une rapidité pareille à celle que Ton.
obtient en opérant sur une glace chaude avec un
révélateur froid. »
Si le développement à chaud produit par lui-même
un accroissement de sensibilité, ce sera encore plus
heureux, puisque, appliqué au collodion humide, il en
résultera un progrès.
On a beaucoup contesté en Angleterre, l'efficacité
de la méthode Draper; cependant, l'expérience com-^.
parative qu'il cite ne paraît laisser aucun doute.
En résumé, si le grand accroissement de sensi-
bilité par le développement à chaud se confirme,
nous serons enfin en possession d'un collodion sec
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des glaces d'une couche d'albumine sur les bords.
Seulement, comme je l'ai, je crois, indiqué le pre-
mier, pour maintenir l'adhérence au collodion h tra-
vers toutes ;ies manipulations, addition au collodion
d'une très-faible proportion de colophane pour ac-
croître sa porosité, addition à la solution de tannin
de miel et digestion de la glace, avant le développe-
ment, clans l'eau chaude, suivant les prescriptions de
MM. Draper et Gngland.
Par ces moyens, la pliotographie sur collodion se-
rait débarrassée de tous ses ennuis ; en supposant
même que les glaces sèches ne se conserveraient que
pendant quelques jours, il en résulterait toujours
une grande latitude pour la préparation des glaces,
et une grande sûreté dans leur développement, qui
constitueraient une acquisition précieuse pour l'exer-
cice de la photographie.
M* A. GAUDIN.
PROCÉDÉ POUR OBTENIR DES ÉPREUVES POSITIVES PAR
TRANSPARENCE ET DES ÉPREUVES INSTANTANÉES,
Par M. ENGLAND.
J'ai été conduit à faire cette communication par
l'intérêt qu'on a bien voulu accorder aux épreuves
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