Presse et revues
4 pages
Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1862-05-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 mai 1862 15 mai 1862
Description : 1862/05/15 (A12,N9). 1862/05/15 (A12,N9).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6110970g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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e Année.— N° 9- Bureaux d'abonnemeut : rue de la Perlé; 97TTaris. 15 lai 1862*
'NNEMENTS:
I»nrls.
ff ..... 16 fr.
-LirteiiiéniM-
* .... 18 Ir.
REVUE DE LA PHOTOGRUPHIE
. AIT ■$.-. — MIMffîMÂPipif:^; SOETCK
PABAISSAHT IiÉ 15. ET LE .30. DE CHAflUE MOIS.
M. Mc-A. GAUDIN,
RÉDACTEUR EN CHEF..
Pour ce qui concerne
Rédaction, écrire franco, rue
Sèvres, 29, à M M'-A. GAUDIN
Pour es Abonnements ou les
réclamations relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GAUDIN,
rue de la Perle, 9, à Paris.
On s'abonne, û Londres, Ser-
. mon lane, 5, Doctor's Conunons
;;;;S:OMMAI]IE..:\:
liotographique; par M. Mc-À. Gaudin : Influence dés !
es dans lecollddion, par M. Thomas Sutton; ob-;
--. oa!,_ , Papier positif pour grandissement, par.
:'" lieim ; observations;..■.-*•/> Prix de 2,000 francs de .
' uc de LuyneSy pour ';âprenves au charbon, accordé
oitcvin, et prix de 600 francs comme encourage-
il. Fargier. — Rapport de M. Fayé. sur les dessins :
mirjues et les épreuves photographiques de. M. War- •
™'' la Bue. -rr Appréciation de la photographie, par
■-A* • ■ . • • .
Moplùlfl Gautier.. -^Bulletin scientifique : Nouveau
|& de transport sur voieïérrée, par M. Girard, ingé-
%il. ' "'■ : '■' '.
M ■ ' ■
il ; ■-■■..■-■--■
ILBTIN PHOTOGRAPHIQUE;
us ■■■■•
m% '.- —~ ■
^ ' NCE DES BROMURES DAM LE C0LL0DI0N,
sfc" Par M. THOMAS SUTTON.
àg
H- OBSERVATIONS.
% mai; Sutton, professeur de photographie au
u Uoi, à Londres, est le plus infatigable
J^r et commentateur qui existe en photogra-
f£ sous ce rapport, il est le digne successeur
;'fc ttable professeur Hardwich. Depuis très-
|fts, H. Sutton soutient que l'introduction des
Jf|s dans le collodion, non-seulement diminue
^ ilité, mais de plus détériore le bain d'ar-
JL
,j|n récent article, trop étendu pour être re-
ttlgci en entier, il revient sur ce chapitre et
fflsans hésitation, que sa théorie est parfaite-
ifîée ; je ne puis admettre cette conclu-
ais ont consisté à préparer, d'une part, un
avec du bromure seul, et, d'autre part, un
avec de l'iodure seul, en ayant soin que le
l'iode y soient représentés en quantité équi-
'•'ii sensibilisant chacun de ces collodions
.,,, même bain d'argent, il s'est présenté une
ES?(Klence dans l'aspect. La couche à l'iodure
Ç^P apparence crémeuse au bout de très-peu
ï% ; tandis qu'avec le bromure seul, il fallait
%&n= temps pour arriver à une teinte claire,
,;,,,„ faiblement opaline. En posant l'un et l'autre
■?&&SU 1' une môme glace pour appareil binocu-
ll !GC011nu que' P°ur une même P°se> l'é~
:JM* collodion ioduré était très-intense ; tandis
«.m.au collodion simplement bromure était à
'|iJPf)u6e ; ce fait est connu depuis longtemps
mr¥ bllé maintes foisi"> mais on ne peut pas en
^M()ue toute addition de bromure au collodion
il® 11 diminuer sa sensibilité.
iïlfpiï °C6dé de DaÊuerre sur argent, il se pro-
"» analogue; le brome produit difficile-
jj|f couche photogénique, et sa sensibilité a la
"'tÇa pas m6me été constatée; tandis que le
S% m°di"ant l'iodure d'argent eu certaines
proportions; produit une sensibilité excessive; L'ad-
jonction d'une faible quantité de bromure au collo-
dion ioduré n'intervient, pas, il est .vrai,, de la même
manière ; mais on ne peut conclure de l'effet du bro-
mure seul, l'effet du bromure additionnel.
Quant à: la solubilité dù;bromure d'argent dans le
bain d'argent,'on savait déjà qu'elle est à peu pfès;
huilé, et qûé^par conséquent, une glace couverte:
d'un collodion simplement bromure doit conserver,
à peu deiChoseip.rèSj: son apparence primitive en dé-
pit de la;C.oncentration du bain d'argent; en un mot,:
la couche:.sensible;;n'est:,;p,as dévorée -par:,le bain
d'argent comme une cp^çhe provenant d'un collo-
dion simplement ioduré. ]
Mais alors sur quoi sejfonde M. Sutton pour dé-
clarer que l'emploi du bromure additionnel dans le;
collodion détériore le bain d'argent? Si ce bain n'a
pour ainsi dire aucune action sur le bromure formé/
il ne peut être question que de la réaction qui résulte
de la formation dé ce bromure : or, celle-ci produit
sur le bain d'argent exactement le même effet que la
formation de l'iodure; il y a double décomposition,
et, dans l'un et l'autre cas, il se forme un nitrate de:
la base unie à l'iode; et au brome, en proportion équi-:
va!ente à l'iodure et au bromure transformés.
La seule conclusion que l'on puisse tirer, cerne;
semble, de cet ensemble de résultats, est que, dans
un collodion, l'iodure doit dominer, et que si le bro-
mure doit intervenir avantageusement, c'est à une:
dose très-minime, comme dans le daguerréotype; que
cette dose, très-minime, qui déjà produit par elle-
même un composé photogénique, ne peut, dans au-
cun cas, diminuer la sensibilité d'une façon appré-
ciable, et, à plus forte raison, altérer le bain d'argent
en raison de sa faible proportion qui, d'ailleurs, ne
peut donner lieu à aucun produit différent de ceux
qu'engendrent les iodures.
M.-A. GAUDIN.
PAPIER POSITIF POUR GRANDISSEMENTS.
par M. DDMIEIM.
Dans le dernier numéro je n'avais pas en effet
rendu un compte exact de la préparation de ce pa-
pier, tant j'étais loin de supposer que l'échantillon
grand comme la main que j'avais reçu et qui était
de couleur feuille morte, fût autre chose qu'un
échantillon de ce papier prêt à servir qui avait
noirci en route. L'épreuve qui l'accompagnait était
à cent lieues d'une épreuve ordinaire au papier
chloruré, et son revers était noir comme un chapeau.
Néanmoins, pour faire droit à la réclamation de
l'auteur, j'insère en entier sa nouvelle lettre, en me
contentant de faire remarquer que le papier blanc,
sans aucun apprêt, simplement trempé dans le même
nitrate d'argent et soumis ensuite, comme je l'ai
dit, à la plus légère émanation de vapeur chlorhy-
drique, produirait certainement un papier bien su-
périeur.
« Berne, le 7 mai 1862.
» Monsieur,
«L'article que vous avez insère" dans le dernier
numéro de votre journal et qui a rapport au papier
sensible dont je me sers pour les grandissements
au mégascope, m'engage à y répondre, parce que
çê n'est pas avec' le nitrate d'argent, que, je. je, pré-
pare et que l'encollage du papier y est pour peu de
chose,' puisqu'on peut se servir de papier: de ...Saxe,,
de Cansôn, de Marion, etc. Ce dernier est cependant
préférable; en tous cas un papier encollé avec des
substances^végétales..vaut, mieux.que .celui,encollé
avec des substances animales...
» Voici la formule, dont je.me sers pour la pré-
paration du papier photogénique, dont je. vous ai en-
voyé uii échantillon : ' .'-■'..'
4. TJne solution saturée de bichlorure dé mer-
cure. ......;.,....,.:.... 5 parties
Acide chlôrliydrique............. li ' » :
Eau distillée..................,. 470 »;
(mêlé ensemble.)
2. Une solution concentrée de bichro-
mate dé potasse avec plus ou
moins de gomme arabique..... 2S parties
versée dans la première solution;
3. Une solution d'iodure de potasse y est: ajoutée
jusqu'à ce que le liquide qui se trouble d'a-
bord redevienne jaune clair.
» En immergeant une feuille de papier dans ces
solutions réunies, elle se noircit de, suite; on la laisse
tremper environ cinq minutes, puis on la suspend
pour sécher.
» Au moment de s'en servir on la trempe dans une
solution de nitrate d'argent telle qu'on la prépare
pour le collodion humide, mais à l'abri de la lumière
du jour, et lorsque, vu par transparence, on n'observe
plus de grenus et que le papier, de noir qu'il était,
est redevenu blanc, on l'assèche entre des feuilles de
papier buvard; on expose sous le négatif une, deux ou
tout au plus trois secondes à la lumière diffuse si on
veut faire apparaître au sulfate de fer avec addition
d'acide acétique ; au soleil il ne faudrait qu'une
fraction de seconde d'exposition.
» J'ai fait quelques expériences devant des photo-
graphes allemands de passage à Berne qui ont pu
se convaincre de la rapidité d'exécution et du peu
d'embarras que donne ce procédé. Il est vrai que le
ton des épreuves laisse encore à désirer, mais j'en
suis au premier essai, et j'espère encore améliorer
le procédé, soit en changeant les proportions des
solutions ou en y ajoutant des substances qui don-
nent plus de finesse et de plus beaux blancs. On
peut même se servir du papier albuminé pour ce
procédé ; seulement il faut que les feuilles soient
bien satin ées, sans quoi ilsabandonnerontPalbumine.
» Voilà ce que j'ai l'honneur de répondre sur Par-
ticle en question et afin qu'il n'y ait pas d'erreur.
» Recevez. Monsieur, l'assurance de ma parfaite
considération.
»;CH. DUUHEIM, photographe. »
e Année.— N° 9- Bureaux d'abonnemeut : rue de la Perlé; 97TTaris. 15 lai 1862*
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* .... 18 Ir.
REVUE DE LA PHOTOGRUPHIE
. AIT ■$.-. — MIMffîMÂPipif:^; SOETCK
PABAISSAHT IiÉ 15. ET LE .30. DE CHAflUE MOIS.
M. Mc-A. GAUDIN,
RÉDACTEUR EN CHEF..
Pour ce qui concerne
Rédaction, écrire franco, rue
Sèvres, 29, à M M'-A. GAUDIN
Pour es Abonnements ou les
réclamations relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GAUDIN,
rue de la Perle, 9, à Paris.
On s'abonne, û Londres, Ser-
. mon lane, 5, Doctor's Conunons
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--. oa!,_ , Papier positif pour grandissement, par.
:'" lieim ; observations;..■.-*•/> Prix de 2,000 francs de .
' uc de LuyneSy pour ';âprenves au charbon, accordé
oitcvin, et prix de 600 francs comme encourage-
il. Fargier. — Rapport de M. Fayé. sur les dessins :
mirjues et les épreuves photographiques de. M. War- •
™'' la Bue. -rr Appréciation de la photographie, par
■-A* • ■ . • • .
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% mai; Sutton, professeur de photographie au
u Uoi, à Londres, est le plus infatigable
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f£ sous ce rapport, il est le digne successeur
;'fc ttable professeur Hardwich. Depuis très-
|fts, H. Sutton soutient que l'introduction des
Jf|s dans le collodion, non-seulement diminue
^ ilité, mais de plus détériore le bain d'ar-
JL
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ttlgci en entier, il revient sur ce chapitre et
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ifîée ; je ne puis admettre cette conclu-
ais ont consisté à préparer, d'une part, un
avec du bromure seul, et, d'autre part, un
avec de l'iodure seul, en ayant soin que le
l'iode y soient représentés en quantité équi-
'•'ii sensibilisant chacun de ces collodions
.,,, même bain d'argent, il s'est présenté une
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ï% ; tandis qu'avec le bromure seul, il fallait
%&n= temps pour arriver à une teinte claire,
,;,,,„ faiblement opaline. En posant l'un et l'autre
■?&&SU 1' une môme glace pour appareil binocu-
ll !GC011nu que' P°ur une même P°se> l'é~
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«.m.au collodion simplement bromure était à
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^M()ue toute addition de bromure au collodion
il® 11 diminuer sa sensibilité.
iïlfpiï °C6dé de DaÊuerre sur argent, il se pro-
"» analogue; le brome produit difficile-
jj|f couche photogénique, et sa sensibilité a la
"'tÇa pas m6me été constatée; tandis que le
S% m°di"ant l'iodure d'argent eu certaines
proportions; produit une sensibilité excessive; L'ad-
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dion ioduré n'intervient, pas, il est .vrai,, de la même
manière ; mais on ne peut conclure de l'effet du bro-
mure seul, l'effet du bromure additionnel.
Quant à: la solubilité dù;bromure d'argent dans le
bain d'argent,'on savait déjà qu'elle est à peu pfès;
huilé, et qûé^par conséquent, une glace couverte:
d'un collodion simplement bromure doit conserver,
à peu deiChoseip.rèSj: son apparence primitive en dé-
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Mais alors sur quoi sejfonde M. Sutton pour dé-
clarer que l'emploi du bromure additionnel dans le;
collodion détériore le bain d'argent? Si ce bain n'a
pour ainsi dire aucune action sur le bromure formé/
il ne peut être question que de la réaction qui résulte
de la formation dé ce bromure : or, celle-ci produit
sur le bain d'argent exactement le même effet que la
formation de l'iodure; il y a double décomposition,
et, dans l'un et l'autre cas, il se forme un nitrate de:
la base unie à l'iode; et au brome, en proportion équi-:
va!ente à l'iodure et au bromure transformés.
La seule conclusion que l'on puisse tirer, cerne;
semble, de cet ensemble de résultats, est que, dans
un collodion, l'iodure doit dominer, et que si le bro-
mure doit intervenir avantageusement, c'est à une:
dose très-minime, comme dans le daguerréotype; que
cette dose, très-minime, qui déjà produit par elle-
même un composé photogénique, ne peut, dans au-
cun cas, diminuer la sensibilité d'une façon appré-
ciable, et, à plus forte raison, altérer le bain d'argent
en raison de sa faible proportion qui, d'ailleurs, ne
peut donner lieu à aucun produit différent de ceux
qu'engendrent les iodures.
M.-A. GAUDIN.
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par M. DDMIEIM.
Dans le dernier numéro je n'avais pas en effet
rendu un compte exact de la préparation de ce pa-
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grand comme la main que j'avais reçu et qui était
de couleur feuille morte, fût autre chose qu'un
échantillon de ce papier prêt à servir qui avait
noirci en route. L'épreuve qui l'accompagnait était
à cent lieues d'une épreuve ordinaire au papier
chloruré, et son revers était noir comme un chapeau.
Néanmoins, pour faire droit à la réclamation de
l'auteur, j'insère en entier sa nouvelle lettre, en me
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sans aucun apprêt, simplement trempé dans le même
nitrate d'argent et soumis ensuite, comme je l'ai
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« Berne, le 7 mai 1862.
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avec des substances animales...
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(mêlé ensemble.)
2. Une solution concentrée de bichro-
mate dé potasse avec plus ou
moins de gomme arabique..... 2S parties
versée dans la première solution;
3. Une solution d'iodure de potasse y est: ajoutée
jusqu'à ce que le liquide qui se trouble d'a-
bord redevienne jaune clair.
» En immergeant une feuille de papier dans ces
solutions réunies, elle se noircit de, suite; on la laisse
tremper environ cinq minutes, puis on la suspend
pour sécher.
» Au moment de s'en servir on la trempe dans une
solution de nitrate d'argent telle qu'on la prépare
pour le collodion humide, mais à l'abri de la lumière
du jour, et lorsque, vu par transparence, on n'observe
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est redevenu blanc, on l'assèche entre des feuilles de
papier buvard; on expose sous le négatif une, deux ou
tout au plus trois secondes à la lumière diffuse si on
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d'acide acétique ; au soleil il ne faudrait qu'une
fraction de seconde d'exposition.
» J'ai fait quelques expériences devant des photo-
graphes allemands de passage à Berne qui ont pu
se convaincre de la rapidité d'exécution et du peu
d'embarras que donne ce procédé. Il est vrai que le
ton des épreuves laisse encore à désirer, mais j'en
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le procédé, soit en changeant les proportions des
solutions ou en y ajoutant des substances qui don-
nent plus de finesse et de plus beaux blancs. On
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» Voilà ce que j'ai l'honneur de répondre sur Par-
ticle en question et afin qu'il n'y ait pas d'erreur.
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