Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1862-03-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 mars 1862 15 mars 1862
Description : 1862/03/15 (A12,N5). 1862/03/15 (A12,N5).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61109655
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
e Année.— N° S.
Bureaux d'abonnement : rue de la>erler9r à Paris.
15 Mars 1862.
NNEMENTS:
paris i
..... 16 fr.
.... 9
£'.".'• s
artcménta.
.... 18 fr.
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. .. «0 ,fiv
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ii'"-'- '« 7c::
LA LUMIÈRE
REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
lilTO-ÂâT&V — MllllWll.JBiFBIB. - SOBKfC]
PÀBAISSâHT IiE 15 El IE 30 DE CHAOBE, MOIS.
I. Hc-A. GAUD1N,
RÉDACTEUR EN CHEF;
Pour ce qui concerne
Beilaction, écrire franco, ruede
Sèvres, 20, à M M'-A. GAUMN.
Pour es Abonnements ou-les ;
réclamations relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GAI3DIN, :
rue de la Perle, 9, à Paris.
On. s'abonne, n Londres* Ser*?
mon lane, 5, Doctor's Communs
- • -mxj^. ;■■-■- :
'.•'■■ soiiMÏriE, ■.,, ■■;
n photographique, d'Amsterdam, et supplémentaire
rande Exposition internationale, dé Londres; lettre
A. Claudet; observationSir^ Programme d'un çpn-
niversel relatif à un prix; de 500 francs pour l'in-
d'un: collodion sec instantané, sous le patronage
ociété photographique de Marseille, -^-, Rapport sfir
tion dephotographie de Bruxelles:(suite).-^Bulletin
que': Établissement: de puits artésiens d'un grand
e projet; exposé deyant l'Académie des sciences,
M.-A. Gaudin, Rôle important, des mrjçodermes
fermentation, acétique, par M* Pasteur (suite).
LBTBSf." PH0TO&RAPÏÏIQUE.
ITION PHOTOGRAPHIQUE FAISTEM» ET
SOPPLÉMEKTAÏRE SE LONDRES;
e moment il n'est question que d'expositions
graphie. On se serait imaginé, que la grande
internationale de Londres devait tout' enr
ais si l'on écoute la rumeur : publique* on
activement de,lui donner à Londres même
ment, comme on le, verra par la lettre-de
t, reproduite cUdessous. Amsterdam prépare
local pour une exposition de photographie
a trois mois, à commencer du 4" mai. Les
lies qui désirent y faire figurer leurs pro-
vent les adresser au secrétaire de la Société
nale des arts, docteur J.-A. Van Eijk, avant
rs courant, avec une note indiquant le
es épreuves envoyées, signée de l'exposant,
née de la description sommaire du pro-
a servi à les obtenir. Ces épreuves doivent
'ées en portefeuille, sans cadre ni passe-par-
seront encadrées aux frais de la Société,
ai'ge aussi du transport d'aller et retour. Les
désireux de vendre leurs épreuves devront
e prix qu'ils en veulent sous un pli adressé
're, s'engageant à ne retirer aucune épreuve
lôture de l'exposition. On ne saurait faire
plus engageantes et plus aimables.
très-préoccupé à Londres de l'insuffisance
nsacré à l'exposition internationale de pho-
et on cherche une combinaison qui per-
mettre sous les yeux du public, en dehors
'l'on officielle, les oeuvres photographiques
!cs nations, quel qu'en soit le nombre.
lettre de M. Claudet, écrite à la Société
Hue de Londres, qui expose parfaitement la
e ce supplément d'exposition et les moyens
"auxquels il faudrait selon lui avoir recours.
Kent annonce que M. Claudet a adressé au
de la Société une lettre relative à une ex-
0 Photographie indépendante de l'exposi-
ationale; il va lire la lettre, après, avoir
11 » existe un souhait à peu près général
otto nouvelle exposition ait lieu, et qu'elle
0 Sûus tes auspices de la Société,
nous considérons qu'un seul édifice, si
a te suppose, doit renfermer les produits
j(|Çnce, d'industrie,et de manufacture du
'' on ne s'attend pas à ce que tous les
exécutants puissent y être admis, ni qu'il puisse y ; 1
avoir assez de place pour contenir tous leurs prô- ; i
duitSill 1 estmême sUrprënaût que les commissaires ; j
royaux aient pu disposer dé 3j000 pieds carrés pour i
lé placement des épreuves'photographiques. En sup- I ]
posant que l'espacé en hauteur propre à suspendre; • [
des photographies soit dé S pieds (et c'est déjà beau- ; j
coup pour en faire un éxatnen convenable), il en
résulte une longueur de 600 pieds, ou environ un
neuvième de, mille de muraille dépendant de l'édi- <
fice. Un tel espace, certainement, est tout autant
qu'il fût possible dé consacrer à une seule branche
de produits. C'est pourquoi il y aurait de l'injustice
à se plaindre, et il serait déraisonnable de réclamer
un:plus: grand espace pour la photographie seule, il
n'y a pas de remède à cet état des choses.
Mais si, en raison du grand nombre des photo-
graphes qui doivent exposer* chacun est réduit à un
•espace; insuffisant pour contenir des échantillons de
toute sorte, comment pourra-t-on montrer son talent?
L'une; des applications nouvelles de la photogra-
phie consiste dans l'agrandissement des petites pho-
tographies au moyen de la chambre solaire. Dans ce
cas; supposons qu'un photographe ait à exposer seu-
lement î.deux portraits; aussi grands que nature, dans
jâescadres convenables, l'mi: d'une dame, et l'autre
d'un homme, ces deux portraits occuperaient l'espace
entier accordé au plus favorisé.
Les photographes étrangers, jouissant d'un climat -
plus favorable qui leur permet d'opérer chaque se-
maine de l'année avec le soleil, pourront exposer
ces épreuves agrandies consistant en portraits, pay-
sages; et si malgré d'immenses difficultés, avec notre
ciel nuageux, nous avons pu en Angleterre produire
des photographies de cette espèce, le manque .d'es-
pace nous empêchera tout à fait de les exposer.
En outre, tout photographe qui expose des por-
traits peints doit en même temps exposer les épreu-
ves en noir afin de montrer l'exactitude de la
ressemblance. Comment pourra-t-il déployer le
nombre de peintures nécessaire pour représenter les
différents styles de l'art. N'est-il pas obligé de mon-
trer comment il traite chaque genre de portraits, de
groupes, les personnes jeunes ou âgées des deux
sexes, les enfants, les habits blancs ou noirs, les
uniformes, en un mot tout ce qui constitue les diffi-
cultés de la photographie? Le fait est que la photo-
graphie pour tout le Royaume-Uni ne peut être lar-
gement représentée à l'exposition internationale
dans un espace de 3,000 pieds carrés : elle ne peut
être qu'incomplète et peu satisfaisante.
Je pense qu'il est du devoir de la Société photo-
graphique de Londres de protéger les intérêts de l'art
qu'elle représente, et de chercher à prouver au monde
qui est convié à Londres que la photographie en ce
pays peut reve'ndiquer une bonne part des progrès
accomplis depuis la grande exposition de 4831; que
nonobstant les absurdités d'écrivains ignorants et
prévenus, la jalousie de soi-disant artistes dépourvus
de talent, elle a atteint le plus haut degré de
perfection et mérite de figurer parmi les beaux-
arts.
Il ne faut pas perdre cette occasion; il ne faut pas
qu'il soit dit que ceux^qui se sont rendus à Londres de
tous las centres de civilisation et de savoir pour con-
templer les progrès des sciences et des manufactures,
les merveilles d'une ère de paix et dé raison n'avaienfc
aucun autre moyen de juger l'état de la photos-
graphie en Angleterre, que par l'échantillon admis*
dans l'édifice de la grande exposition, qui ne for-
merait pas une véritable exposition; mais en réalité
un catalogue de tous ceux qui ont travaillé dans l'es-
poir d'être admis à exposer leurs produits.
Quand on saura qu'en outre des épreuves en petit
nombre que chaque photographe a pu faire admettre
dans le local de l'exposition internationale, il y: à
quelque part, à Londres, une exposition spéciale et
complète de photographie, il n'est pas douteux que
tous ceux qui portent intérêt au progrès de cet art
visiteront cette exposition. Là rien ne détournera
leur attention, et ilspourront tourner toutes leurs fa-
cultés vers l'étude et l'examen des oeuvres photogra-
phiques, en s'aidant d'un catalogue contenant tous
les détails désirables, et des' renseignements qu'ils
pourront obtenir des agents compétents attachés à
l'établissement.
L'exposition photographique devra être à Londres,
et il est probable que l'on trouverait un édifice con-
venable, dans un quartier central de la ville, capable
de contenir les produits nombreux et variés qui se
présenteront pour cette exposition de photographie.
Pour réussir dans cette entreprise au point de vue
financier, un plan très-sjmple serait de fixer le prix
d'entrée ?à 3 fr., 4 fr. 28 c. et 50 c;, pour des jours
et des soirées déterminés, en exigeant de plus une
contribution modérée de chaque exposant, qui serait
en rapport avec l'espace qu'il occuperait. Par ce
moyen, on arriverait, selon toute probabilité, non-
seulement à couvrir les dépenses, mais à recueillir
un excédant de -recette formant un bénéfice.
. Avant d'arrêter l'édifice et d'organiser l'exposition,
51 serait nécessaire d'obtenir une liste de garants
pour le succès de l'exposition, afin que la Société
photographique ne puisse en aucun cas subir une
perte par excès des dépenses sur les recettes. On ne
ferait rien avant d'avoir constaté par une autre liste
l'espace occupé, et d'avoir reçu de chaque expo-
sant son engagement à payer la contribution d'a-
près le tarif fixé.
Je propose de faire décider par le Conseil de la
Société que la question d'une exposition séparée,
sous son patronage, sera discutée à sa prochaine réu-
nion, et j'espère que les raisons que j'ai données
pour sa convenance et qui montrent ses avantages,
engageront le Conseil à adopter ce plan.
L'immense concours de visiteurs qui se rendra à
Londres pendant la durée de l'exposition interna-
tionale de 1862, comme cela est déjà arrivé à l'épo-
que de la grande exposition de 4Soi, se portera vers
toutes les expositions de moindre importance; de sorte
qu'il n'est pas douteux qu'une exposition de photo-
graphie complète et bien ordonnée ne devienne une
spéculation commerciale excellente, capable d'ac-
croître le capital de la Société qui est chose si essen-
tielle à la protection et à la prospérité de l'art
photographique en Angleterre.
21 février. A. CLAUDET.
P: S. — Je vois dans le numéro des Photographies
Neivs do ce jour que la Société photographique du sud
de Londres projette une exposition de photographie
dans le palais de cristal de Sydenham. Certainement
Bureaux d'abonnement : rue de la>erler9r à Paris.
15 Mars 1862.
NNEMENTS:
paris i
..... 16 fr.
.... 9
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artcménta.
.... 18 fr.
is:::..-;- «y
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LA LUMIÈRE
REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
lilTO-ÂâT&V — MllllWll.JBiFBIB. - SOBKfC]
PÀBAISSâHT IiE 15 El IE 30 DE CHAOBE, MOIS.
I. Hc-A. GAUD1N,
RÉDACTEUR EN CHEF;
Pour ce qui concerne
Beilaction, écrire franco, ruede
Sèvres, 20, à M M'-A. GAUMN.
Pour es Abonnements ou-les ;
réclamations relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GAI3DIN, :
rue de la Perle, 9, à Paris.
On. s'abonne, n Londres* Ser*?
mon lane, 5, Doctor's Communs
- • -mxj^. ;■■-■- :
'.•'■■ soiiMÏriE, ■.,, ■■;
n photographique, d'Amsterdam, et supplémentaire
rande Exposition internationale, dé Londres; lettre
A. Claudet; observationSir^ Programme d'un çpn-
niversel relatif à un prix; de 500 francs pour l'in-
d'un: collodion sec instantané, sous le patronage
ociété photographique de Marseille, -^-, Rapport sfir
tion dephotographie de Bruxelles:(suite).-^Bulletin
que': Établissement: de puits artésiens d'un grand
e projet; exposé deyant l'Académie des sciences,
M.-A. Gaudin, Rôle important, des mrjçodermes
fermentation, acétique, par M* Pasteur (suite).
LBTBSf." PH0TO&RAPÏÏIQUE.
ITION PHOTOGRAPHIQUE FAISTEM» ET
SOPPLÉMEKTAÏRE SE LONDRES;
e moment il n'est question que d'expositions
graphie. On se serait imaginé, que la grande
internationale de Londres devait tout' enr
ais si l'on écoute la rumeur : publique* on
activement de,lui donner à Londres même
ment, comme on le, verra par la lettre-de
t, reproduite cUdessous. Amsterdam prépare
local pour une exposition de photographie
a trois mois, à commencer du 4" mai. Les
lies qui désirent y faire figurer leurs pro-
vent les adresser au secrétaire de la Société
nale des arts, docteur J.-A. Van Eijk, avant
rs courant, avec une note indiquant le
es épreuves envoyées, signée de l'exposant,
née de la description sommaire du pro-
a servi à les obtenir. Ces épreuves doivent
'ées en portefeuille, sans cadre ni passe-par-
seront encadrées aux frais de la Société,
ai'ge aussi du transport d'aller et retour. Les
désireux de vendre leurs épreuves devront
e prix qu'ils en veulent sous un pli adressé
're, s'engageant à ne retirer aucune épreuve
lôture de l'exposition. On ne saurait faire
plus engageantes et plus aimables.
très-préoccupé à Londres de l'insuffisance
nsacré à l'exposition internationale de pho-
et on cherche une combinaison qui per-
mettre sous les yeux du public, en dehors
'l'on officielle, les oeuvres photographiques
!cs nations, quel qu'en soit le nombre.
lettre de M. Claudet, écrite à la Société
Hue de Londres, qui expose parfaitement la
e ce supplément d'exposition et les moyens
"auxquels il faudrait selon lui avoir recours.
Kent annonce que M. Claudet a adressé au
de la Société une lettre relative à une ex-
0 Photographie indépendante de l'exposi-
ationale; il va lire la lettre, après, avoir
11 » existe un souhait à peu près général
otto nouvelle exposition ait lieu, et qu'elle
0 Sûus tes auspices de la Société,
nous considérons qu'un seul édifice, si
a te suppose, doit renfermer les produits
j(|Çnce, d'industrie,et de manufacture du
'' on ne s'attend pas à ce que tous les
exécutants puissent y être admis, ni qu'il puisse y ; 1
avoir assez de place pour contenir tous leurs prô- ; i
duitSill 1 estmême sUrprënaût que les commissaires ; j
royaux aient pu disposer dé 3j000 pieds carrés pour i
lé placement des épreuves'photographiques. En sup- I ]
posant que l'espacé en hauteur propre à suspendre; • [
des photographies soit dé S pieds (et c'est déjà beau- ; j
coup pour en faire un éxatnen convenable), il en
résulte une longueur de 600 pieds, ou environ un
neuvième de, mille de muraille dépendant de l'édi- <
fice. Un tel espace, certainement, est tout autant
qu'il fût possible dé consacrer à une seule branche
de produits. C'est pourquoi il y aurait de l'injustice
à se plaindre, et il serait déraisonnable de réclamer
un:plus: grand espace pour la photographie seule, il
n'y a pas de remède à cet état des choses.
Mais si, en raison du grand nombre des photo-
graphes qui doivent exposer* chacun est réduit à un
•espace; insuffisant pour contenir des échantillons de
toute sorte, comment pourra-t-on montrer son talent?
L'une; des applications nouvelles de la photogra-
phie consiste dans l'agrandissement des petites pho-
tographies au moyen de la chambre solaire. Dans ce
cas; supposons qu'un photographe ait à exposer seu-
lement î.deux portraits; aussi grands que nature, dans
jâescadres convenables, l'mi: d'une dame, et l'autre
d'un homme, ces deux portraits occuperaient l'espace
entier accordé au plus favorisé.
Les photographes étrangers, jouissant d'un climat -
plus favorable qui leur permet d'opérer chaque se-
maine de l'année avec le soleil, pourront exposer
ces épreuves agrandies consistant en portraits, pay-
sages; et si malgré d'immenses difficultés, avec notre
ciel nuageux, nous avons pu en Angleterre produire
des photographies de cette espèce, le manque .d'es-
pace nous empêchera tout à fait de les exposer.
En outre, tout photographe qui expose des por-
traits peints doit en même temps exposer les épreu-
ves en noir afin de montrer l'exactitude de la
ressemblance. Comment pourra-t-il déployer le
nombre de peintures nécessaire pour représenter les
différents styles de l'art. N'est-il pas obligé de mon-
trer comment il traite chaque genre de portraits, de
groupes, les personnes jeunes ou âgées des deux
sexes, les enfants, les habits blancs ou noirs, les
uniformes, en un mot tout ce qui constitue les diffi-
cultés de la photographie? Le fait est que la photo-
graphie pour tout le Royaume-Uni ne peut être lar-
gement représentée à l'exposition internationale
dans un espace de 3,000 pieds carrés : elle ne peut
être qu'incomplète et peu satisfaisante.
Je pense qu'il est du devoir de la Société photo-
graphique de Londres de protéger les intérêts de l'art
qu'elle représente, et de chercher à prouver au monde
qui est convié à Londres que la photographie en ce
pays peut reve'ndiquer une bonne part des progrès
accomplis depuis la grande exposition de 4831; que
nonobstant les absurdités d'écrivains ignorants et
prévenus, la jalousie de soi-disant artistes dépourvus
de talent, elle a atteint le plus haut degré de
perfection et mérite de figurer parmi les beaux-
arts.
Il ne faut pas perdre cette occasion; il ne faut pas
qu'il soit dit que ceux^qui se sont rendus à Londres de
tous las centres de civilisation et de savoir pour con-
templer les progrès des sciences et des manufactures,
les merveilles d'une ère de paix et dé raison n'avaienfc
aucun autre moyen de juger l'état de la photos-
graphie en Angleterre, que par l'échantillon admis*
dans l'édifice de la grande exposition, qui ne for-
merait pas une véritable exposition; mais en réalité
un catalogue de tous ceux qui ont travaillé dans l'es-
poir d'être admis à exposer leurs produits.
Quand on saura qu'en outre des épreuves en petit
nombre que chaque photographe a pu faire admettre
dans le local de l'exposition internationale, il y: à
quelque part, à Londres, une exposition spéciale et
complète de photographie, il n'est pas douteux que
tous ceux qui portent intérêt au progrès de cet art
visiteront cette exposition. Là rien ne détournera
leur attention, et ilspourront tourner toutes leurs fa-
cultés vers l'étude et l'examen des oeuvres photogra-
phiques, en s'aidant d'un catalogue contenant tous
les détails désirables, et des' renseignements qu'ils
pourront obtenir des agents compétents attachés à
l'établissement.
L'exposition photographique devra être à Londres,
et il est probable que l'on trouverait un édifice con-
venable, dans un quartier central de la ville, capable
de contenir les produits nombreux et variés qui se
présenteront pour cette exposition de photographie.
Pour réussir dans cette entreprise au point de vue
financier, un plan très-sjmple serait de fixer le prix
d'entrée ?à 3 fr., 4 fr. 28 c. et 50 c;, pour des jours
et des soirées déterminés, en exigeant de plus une
contribution modérée de chaque exposant, qui serait
en rapport avec l'espace qu'il occuperait. Par ce
moyen, on arriverait, selon toute probabilité, non-
seulement à couvrir les dépenses, mais à recueillir
un excédant de -recette formant un bénéfice.
. Avant d'arrêter l'édifice et d'organiser l'exposition,
51 serait nécessaire d'obtenir une liste de garants
pour le succès de l'exposition, afin que la Société
photographique ne puisse en aucun cas subir une
perte par excès des dépenses sur les recettes. On ne
ferait rien avant d'avoir constaté par une autre liste
l'espace occupé, et d'avoir reçu de chaque expo-
sant son engagement à payer la contribution d'a-
près le tarif fixé.
Je propose de faire décider par le Conseil de la
Société que la question d'une exposition séparée,
sous son patronage, sera discutée à sa prochaine réu-
nion, et j'espère que les raisons que j'ai données
pour sa convenance et qui montrent ses avantages,
engageront le Conseil à adopter ce plan.
L'immense concours de visiteurs qui se rendra à
Londres pendant la durée de l'exposition interna-
tionale de 1862, comme cela est déjà arrivé à l'épo-
que de la grande exposition de 4Soi, se portera vers
toutes les expositions de moindre importance; de sorte
qu'il n'est pas douteux qu'une exposition de photo-
graphie complète et bien ordonnée ne devienne une
spéculation commerciale excellente, capable d'ac-
croître le capital de la Société qui est chose si essen-
tielle à la protection et à la prospérité de l'art
photographique en Angleterre.
21 février. A. CLAUDET.
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