Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1861-12-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 décembre 1861 15 décembre 1861
Description : 1861/12/15 (A11,N23). 1861/12/15 (A11,N23).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61109581
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
« Année.—N° 23.
Bureaux d'abonnement.-: rue de la Perle, 9, à Paris.
15 Décembre 1861.
flNNEMENTS :
pnris.
16 fr.
LA LU
OIS ■•■■• "
partenients.
is.
«fr.
10
REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
ois
Etranger.
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9.0 m~-
71,—"
■m
'V?
%\ BBMTX-AffiT!
MfiLieiBtAFM'lia. —-SOBNCB!
v ../m>
PARAISSANT LE 15 ET LE 30 DE CHA8BE MOIS.
. M.MC-A. GAUDIN,
RÉDACTEUR EN CHEF
Pour ce qui concerne la
Rédaction, écrire franco, ruede
Sevrés,- 29, à M Me-A. GAUDIN.
Pour os Abonnements ou les
réclamations relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GAUDIN,
rue de la Perle, 9, à Paris.'
-oo-
On s'abonne, ù Londres, Ser-
mon lane, 5, Doctor's Commons
SOMMAIRE. .- •
photographique, par M. MC*A. GAUDIN : Dessins sur
ar la photographie. — Epreuves au clair de la lune.. ;
sion* Observations, -r- Lumière, soleil, lune, étoiles,
tdu Vade mecum du photographe, par M. GAUDIN.
Uetin scientifique : Discours prononcé sur, la 'tombe
re Géoffroy-Saint-Hilàire par M. Milne-Edwàrds. .;
LETIN PHOTOGRA.PHIQUE.
SSINS SUR BOIS PAR LA PHOTOGRAPHIE.
déjà indiqué plusieurs moyens très-eompli-
ur obtenir par la photographie des dessins
. Voici ua procédé bien plus expéditif qui
ra l'avantage d'altérer à un moindre degré
ion du bois.
liaque art il existe des difficultés qui ne peu-
e pressenties par les personnes étrangères
fession. Telle est aussi la gravure sur bois.
e le burin y morde convenablement, il faut
ois réunisse certaines conditions de dureté,
ion et d'homogénéité qui se rencontrent le
ans le buis employé debout et bien sec, et
on ne peut engendrer des images photogra-
sur une surface de cette nature, sans em-
'eau et certains sels, il en résulte toujours
culte pour le graveur ; la fibre ligneuse, im-
de sels, même en petite quantité, ne cède
i franchement au burin : ce qui doit être pris
ération comme se présentant à chaque accès
til, quand il s'agit d'effectuer des tailles
avec une précision mathématique; c'est
ile meilleur procédé pour porter des images
phiques sur bois sera celui qui exigera le
manipulations.
s il faut considérer qu'uns épreuve prise
re et reportée sur bois ne constitue pas un
ue l'on puisse graver, mais seulement une
propre à guider le dessinateur, car tous
ns sur bois sont composés de hachures que
r doit laisser en relief, et sans indications
res le graveur ne peut rien faire.
roduire sur bois une gravure en se servant
tographie, il faut donc, au moyen d'un néga-
r une image sur le bois, et plutôt une image
"'une image bien accentuée : cette image
rvira au dessinateur comme un décalque
cer son dessin qui subira ensuite la gra-
photographie ne servant qu'à remplacer le
très-souvent employé.
rmer un dessin sur bois, il faut préparer
1Qn de nitrate d'argent cristallisé à 40 0/0,
et additionnée de 1 0/0 de gélatine, quiser-
uiller légèrement la surface du bois en la
apidement et uniformément avec un tampon
! des que le bois sera sec, on appliquera
ee le négatif, et après avoir fait agir la lu-
use Pendant cinq minutes, on fera venir
en plongeant le bloc dans une solution de
leJ' à 10 0/0 fortement acidulée.
de quelques secondes l'image sera venue
nt> et il ne restera plus qu'à la laver à
grande "eau sans tarder, et à sécher le bois pour le
remettre au dessinateur.
Pour accompagner la discussion qui se présente
encore sur les épreuves au clair; de la lune, je réunis
dans ce numéro les articles lumière, soleil, lune et
étoile qui font partie du Vadiniecum du photographe
que j'ai publié récemment.
Mc-A. GAUDIN.
ÉPREUVES PRISES AD CLAIR DE LA LUNE.
L'éditeur des Photographie News revient enfin et
de nouveau sur ce sujet. L'impartialité nous oblige à
traduire littéralement son article, en y ajoutant, tou-
tefois, quelques lignes de réponse pour n'y plus re-
venir.
o Nous avons récemment attiré l'attention de nos
lecteurs sur un article de la Lumière, dans lequel
notre notice sur les épreuves prises par M. Breese
au clair de la lune était considérée comme un pu/f
à 'l'usage de quelque riche lord anglais. L'article, avec
son- échafaudage de raisons tendant à prouver que
les épreuves au clair de la lune paraissaient impos-
sibles, était amusant, pour ne pas dire plus, et rap-
pela à notre souvenir une réponse attribuée à un
Français qui, après avoir développé avec une grande
volubilité un argument semblable à celui de M. Gau-
din, reçut, pour réplique, que « les faits étaient con-
tre lui. » Sa réponse fut : « Tant pis pour les faits! »
Nous avons donné la chose comme un fait accompli,
M. Gaudin soutient que cela ne peut se faire. Nous
avons constaté qu'il y avait la réalité d'un fait, il a
répondu que cela ne pouvait s'accorder avec aucune
théorie connue, et que, par conséquent, c'était im-
possible. Comme nous n'étions pas initié au mode
d'opérer fle M. Breese, nous ne sommes entré dans
aucune discussion sur la question théoriqne, et nous
nous contentâmes de constater de nouveau que le
dire de M. Breese était passé à l'état de fait, ajou-
tant que les épreuves portaient avec elles la preuve
de leur origine, et conseillâmes à M. Gaudin plus
de modération dans ses assertions sur le possible et
l'impossible, pour une science comme la photogra-
phie. M. Gaudin, revenant sur ce sujet, trouva ces
observations « virulentes, » mais comme nous n'ai-
mons pas à échanger de gros mois avec nos con-
temporains, nous nous contentâmes de laisser tomber
la chose dans l'oubli.
Dans cet état des choses, voici que le sujet est re-
pris par notre contemporain de Liverpool, qui se
pose en médiateur et croit que le dissentiment ne
vient que d'une erreur de nomenclature. Comme
nous ne pouvons en aucune façon admettre la réa-
lité de cette interprétation qui nous paraît faite sans
avoir suffisamment présents à l'esprit les faits établis,
nous sommes forcé d'évoquer à nouveau les faits :
nous allons d'abord donner un extrait des remai-ques
de notre contemporain; se référant à l'article de
M. Gaudin, il lui donne son assentiment en fournis-
saut :
t Des raisons très-philosophiques qui le portent à
conclure que dans l'état de nos connaissances chi-
miques, il serait impossible d'obtenir de bonne foi
une épreuve au clair de la lune. Mais bien que
nous admettions parfaitement la certitude de cette
conclusion, nous n'irons pas, comme M. Gaudin,
qualifier l'assertion de mensongère, nous l'attribue-
rons plutôt à un malentendu... On peut supposer
que les épreuves citées soient des stéréogrammes ins-
tantanés de la lune ; ce qui est bien différent de vues
instantanées au clair de la lune; car suivant les
règles ordinaires du langage, cette dernière désigna-
tion ne.pourrait s'appliquer qu'à des vues éclairées
par la lumière réfléchie de la surface de la lune.
Par conséquent M. Breese est innocent de l'erreur de
nomenclature. Nous pouvons prendre un négatif de
la flamme d'une chandelle, mais nous ne saurions
prendre une vue claire par la chandelle. Nous ne
doutons pas que M. Breese ne soit arrivé à un ac-
croissement considérable de la sensibilité chimique,
comme semble le prouver déjà l'obtention des ima-
ges instantanées de la lune; et nous regrettons sin-
cèrement que, par suite d'une erreur si singulière
de langage, il ait été passible d'un si grand soup-
çon. »
Nous nions simplement et hautement que telle
soit la solution du fait, et qu'il y ait une erreur de
nomenclature de ce genre. L'autorité d'où est tirée
cette explication est une lettre de M. Brovvn, secré-
taire de la Société de Birmingham, citée dans une
autre page du même journal. D'après cette lettre,
les termes : « vues au clair de la lune » sont em-
ployés à plusieurs reprises,; mais il y a aussi une fois
la phrase : « vues instantanées de la lune, » et d'a-
près la signification de cette phrase, notre bon ami
du Brilish journal, qui n'a pas vu les épreuves, s'em-
pare des conclusions que nous venons d'exposer.
Dans le compte rendu raisonné qui a donné lieu à
cette discussion et qui contenait, nous croyons, la
première description qui ait été publiée sur ces
épreuves, nous avions mis tous nos soins à dire en
quoi elles consistaient, et donné sur leur mode de
production tous les renseignements que nous avions
reçus de M. Breese. Yoici un extrait de cette des-
cription d'alors :
« Il y avait trois épreuves représentant des effets
de clair de lune. L'une est une vue de mer au clair
de la lune ; une autre est la lune elle-même, au mi-
lieu d'une masse de nuages à l'état de cumulus, qui
sont liserés d'argent et rendus plus ou moins trans-
parents dans leur développement par la lumière de
la lune ; la troisième est un intérieur avec une fi-
gure de femme regardant par une fenêtre, qui laisse
voir un ciel éclairé par la lune. La figure par con-
séquent n'est guère qu'une silhouette dont les con-
tours sont marqués par une ligne de lumière bien
accusée. La chemise blanche brodée sur le bras qui
est appuyé sur la table au bas de la fenêtre est très-
bien rendue, comme aussi la surface polie de la ta-
ble qui réfléchit la lumière de la lune. »
Peu de temps après, dans le journal de notre
contemporain, il a paru aussi une description très-
peu différente. Comment, maintenant, peut-il insinuer
que les termes « scènes de clair de lune » soient une
-singulière erreur de langage »; et nous concevons
difficilement la cause de ce malentendu. Nous devons
cependant le répéter hautement, ces stéréogrammes
sont des vues d'objets positivement éclairés par la
clarté de la lune, et non pas des vues de la lune elle-
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photographique, par M. MC*A. GAUDIN : Dessins sur
ar la photographie. — Epreuves au clair de la lune.. ;
sion* Observations, -r- Lumière, soleil, lune, étoiles,
tdu Vade mecum du photographe, par M. GAUDIN.
Uetin scientifique : Discours prononcé sur, la 'tombe
re Géoffroy-Saint-Hilàire par M. Milne-Edwàrds. .;
LETIN PHOTOGRA.PHIQUE.
SSINS SUR BOIS PAR LA PHOTOGRAPHIE.
déjà indiqué plusieurs moyens très-eompli-
ur obtenir par la photographie des dessins
. Voici ua procédé bien plus expéditif qui
ra l'avantage d'altérer à un moindre degré
ion du bois.
liaque art il existe des difficultés qui ne peu-
e pressenties par les personnes étrangères
fession. Telle est aussi la gravure sur bois.
e le burin y morde convenablement, il faut
ois réunisse certaines conditions de dureté,
ion et d'homogénéité qui se rencontrent le
ans le buis employé debout et bien sec, et
on ne peut engendrer des images photogra-
sur une surface de cette nature, sans em-
'eau et certains sels, il en résulte toujours
culte pour le graveur ; la fibre ligneuse, im-
de sels, même en petite quantité, ne cède
i franchement au burin : ce qui doit être pris
ération comme se présentant à chaque accès
til, quand il s'agit d'effectuer des tailles
avec une précision mathématique; c'est
ile meilleur procédé pour porter des images
phiques sur bois sera celui qui exigera le
manipulations.
s il faut considérer qu'uns épreuve prise
re et reportée sur bois ne constitue pas un
ue l'on puisse graver, mais seulement une
propre à guider le dessinateur, car tous
ns sur bois sont composés de hachures que
r doit laisser en relief, et sans indications
res le graveur ne peut rien faire.
roduire sur bois une gravure en se servant
tographie, il faut donc, au moyen d'un néga-
r une image sur le bois, et plutôt une image
"'une image bien accentuée : cette image
rvira au dessinateur comme un décalque
cer son dessin qui subira ensuite la gra-
photographie ne servant qu'à remplacer le
très-souvent employé.
rmer un dessin sur bois, il faut préparer
1Qn de nitrate d'argent cristallisé à 40 0/0,
et additionnée de 1 0/0 de gélatine, quiser-
uiller légèrement la surface du bois en la
apidement et uniformément avec un tampon
! des que le bois sera sec, on appliquera
ee le négatif, et après avoir fait agir la lu-
use Pendant cinq minutes, on fera venir
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leJ' à 10 0/0 fortement acidulée.
de quelques secondes l'image sera venue
nt> et il ne restera plus qu'à la laver à
grande "eau sans tarder, et à sécher le bois pour le
remettre au dessinateur.
Pour accompagner la discussion qui se présente
encore sur les épreuves au clair; de la lune, je réunis
dans ce numéro les articles lumière, soleil, lune et
étoile qui font partie du Vadiniecum du photographe
que j'ai publié récemment.
Mc-A. GAUDIN.
ÉPREUVES PRISES AD CLAIR DE LA LUNE.
L'éditeur des Photographie News revient enfin et
de nouveau sur ce sujet. L'impartialité nous oblige à
traduire littéralement son article, en y ajoutant, tou-
tefois, quelques lignes de réponse pour n'y plus re-
venir.
o Nous avons récemment attiré l'attention de nos
lecteurs sur un article de la Lumière, dans lequel
notre notice sur les épreuves prises par M. Breese
au clair de la lune était considérée comme un pu/f
à 'l'usage de quelque riche lord anglais. L'article, avec
son- échafaudage de raisons tendant à prouver que
les épreuves au clair de la lune paraissaient impos-
sibles, était amusant, pour ne pas dire plus, et rap-
pela à notre souvenir une réponse attribuée à un
Français qui, après avoir développé avec une grande
volubilité un argument semblable à celui de M. Gau-
din, reçut, pour réplique, que « les faits étaient con-
tre lui. » Sa réponse fut : « Tant pis pour les faits! »
Nous avons donné la chose comme un fait accompli,
M. Gaudin soutient que cela ne peut se faire. Nous
avons constaté qu'il y avait la réalité d'un fait, il a
répondu que cela ne pouvait s'accorder avec aucune
théorie connue, et que, par conséquent, c'était im-
possible. Comme nous n'étions pas initié au mode
d'opérer fle M. Breese, nous ne sommes entré dans
aucune discussion sur la question théoriqne, et nous
nous contentâmes de constater de nouveau que le
dire de M. Breese était passé à l'état de fait, ajou-
tant que les épreuves portaient avec elles la preuve
de leur origine, et conseillâmes à M. Gaudin plus
de modération dans ses assertions sur le possible et
l'impossible, pour une science comme la photogra-
phie. M. Gaudin, revenant sur ce sujet, trouva ces
observations « virulentes, » mais comme nous n'ai-
mons pas à échanger de gros mois avec nos con-
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la chose dans l'oubli.
Dans cet état des choses, voici que le sujet est re-
pris par notre contemporain de Liverpool, qui se
pose en médiateur et croit que le dissentiment ne
vient que d'une erreur de nomenclature. Comme
nous ne pouvons en aucune façon admettre la réa-
lité de cette interprétation qui nous paraît faite sans
avoir suffisamment présents à l'esprit les faits établis,
nous sommes forcé d'évoquer à nouveau les faits :
nous allons d'abord donner un extrait des remai-ques
de notre contemporain; se référant à l'article de
M. Gaudin, il lui donne son assentiment en fournis-
saut :
t Des raisons très-philosophiques qui le portent à
conclure que dans l'état de nos connaissances chi-
miques, il serait impossible d'obtenir de bonne foi
une épreuve au clair de la lune. Mais bien que
nous admettions parfaitement la certitude de cette
conclusion, nous n'irons pas, comme M. Gaudin,
qualifier l'assertion de mensongère, nous l'attribue-
rons plutôt à un malentendu... On peut supposer
que les épreuves citées soient des stéréogrammes ins-
tantanés de la lune ; ce qui est bien différent de vues
instantanées au clair de la lune; car suivant les
règles ordinaires du langage, cette dernière désigna-
tion ne.pourrait s'appliquer qu'à des vues éclairées
par la lumière réfléchie de la surface de la lune.
Par conséquent M. Breese est innocent de l'erreur de
nomenclature. Nous pouvons prendre un négatif de
la flamme d'une chandelle, mais nous ne saurions
prendre une vue claire par la chandelle. Nous ne
doutons pas que M. Breese ne soit arrivé à un ac-
croissement considérable de la sensibilité chimique,
comme semble le prouver déjà l'obtention des ima-
ges instantanées de la lune; et nous regrettons sin-
cèrement que, par suite d'une erreur si singulière
de langage, il ait été passible d'un si grand soup-
çon. »
Nous nions simplement et hautement que telle
soit la solution du fait, et qu'il y ait une erreur de
nomenclature de ce genre. L'autorité d'où est tirée
cette explication est une lettre de M. Brovvn, secré-
taire de la Société de Birmingham, citée dans une
autre page du même journal. D'après cette lettre,
les termes : « vues au clair de la lune » sont em-
ployés à plusieurs reprises,; mais il y a aussi une fois
la phrase : « vues instantanées de la lune, » et d'a-
près la signification de cette phrase, notre bon ami
du Brilish journal, qui n'a pas vu les épreuves, s'em-
pare des conclusions que nous venons d'exposer.
Dans le compte rendu raisonné qui a donné lieu à
cette discussion et qui contenait, nous croyons, la
première description qui ait été publiée sur ces
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quoi elles consistaient, et donné sur leur mode de
production tous les renseignements que nous avions
reçus de M. Breese. Yoici un extrait de cette des-
cription d'alors :
« Il y avait trois épreuves représentant des effets
de clair de lune. L'une est une vue de mer au clair
de la lune ; une autre est la lune elle-même, au mi-
lieu d'une masse de nuages à l'état de cumulus, qui
sont liserés d'argent et rendus plus ou moins trans-
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la lune ; la troisième est un intérieur avec une fi-
gure de femme regardant par une fenêtre, qui laisse
voir un ciel éclairé par la lune. La figure par con-
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est appuyé sur la table au bas de la fenêtre est très-
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ble qui réfléchit la lumière de la lune. »
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contemporain, il a paru aussi une description très-
peu différente. Comment, maintenant, peut-il insinuer
que les termes « scènes de clair de lune » soient une
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