Presse et revues
4 pages
Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1861-11-15
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 15 novembre 1861 15 novembre 1861
Description : 1861/11/15 (A11,N21). 1861/11/15 (A11,N21).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61109566
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
è Année. ■*== W 21.
Bureaux .IFàBmQkëmënt • m
15 Novembre 1861.
UHÈMENTS
porlS.
16 fr.
9
5
nrtements.
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tronger,
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ii-j.-..---.<8'.fr;
10
;....» '6'
SOfK
îi.
7
REVUE DE LU PHOTOGRAPHIE
^.»
{"ABAISSANT LE 15 ET LE 30 DE CHAQUE MOIS.
H.M^-A.GÀUDIN,
IHÉDACTEUR EN CHEF •
Pour ce qui "concerne la
.Rédaction, écrire franco, riieile
Sèvres, 29, à H H'-A. GAUDIIf.
Pour es Abonnements.ou les
réclamations. relatives -au- ser-
vice, s'adresser à ïï. GAODIff,
rue de la Perle, 9, à Paris;
On s'abonne; à Londres, Ser-
mon lanc, 5, Doctor's Commpns .
■0&&0-
SOM»AlEiEv ■■•■■•
pliotograriîiiiiue,' par M. Mc-Âi GAUDIN : ïràitêinént
îdus d'argent-»:. r- 1' Expériences: avec : l'albuminesur
par M. MADDOX. .-.—-■ Sur l'éclat binoculaire, par
id BitÉ^STËRV — Palais de l'expositiàiï universelle
dres en 1862» — Bulletin scientifique : Prëpâratibn
loi en médecine de l'eau oxygénatéev par M» le DT
LLETIK PEQfQQMPHIQUE.
RMTEIMT DES RÉSIDUS DIS!»
peu qu'on s'adonne à la photographie, on ne
as à avoir des résidus d'argent sous toutes
es. . . • _ _
on prépare un bain d'argent il faut le fll-
nt de s'en servir, ce qui ne peut avoir lieu
le filtre demeure mouillé par le bain.d'ar-
sans qu'il retienne l'iodure d'argent en excès
t de la saturation du bain par cet iodure.
développer les images, on emploie un réduc-
o ou sans nitrate d'argent additionnel ;. mais
rai les images se forment a la faveur d'une
quantité de nitrate d'argent qui se trouve
la glace quand on n'en ajoute pas ; de
le résidu, des développements entraîne tou-
l'argent en solution ou de l'argent réduit à
s-divisé : aussi doit-on verser ce résidu et
ère eau de lavage dans un grand vase affecté
âge.
ation qui succède est le lavage à l'hyposulfite
ou au cyanure qui a pour effet de dissou-
ure d'argent non impressionné ; cette solu-
quelquefois longtemps en la renforçant sui-
esoiri; mais à la longue elle devient inactive
jette au baquet qui a déjà recules résidus
tion. ' .
ux liquides de nature différente se décom-
utuellemeht l'un par l'autre; l'acide des ré-
s'empare de la base de l'hyposulfite et du
, ou tout au moins fait disparaître leur
t il en résulte un sulfure et un cyanure
insoluble qui se précipite : d'ailleurs on
urs à temps d'y verser un excès d'acide
rique, et si je ne conseille pas de l'y
l'avance, c'est pour éviter le dégagement
de l'acide cyanhydrique, quand on emploie
re pour le lavage, usage qui tend grande-
'établir à cause de la grande rapidité de son
ajoute à cela tous les vieux bains mis
> les épreuves défectueuses et les rognures,
il te un assemblage de résidus comprenant
osés d'argent variés, réductibles en totalité
t métallique, uniquement par la voie sèche.
ent il s'y trouve du nitrate d'argent, du
'argent, du chlorure d'argent, de l'iodure
et de l'argent métallique très-divisé. Par la
mutuelle des liquides, il se forme de plus
e et du cyanure d'argent, et il n'existe au-
'" capable de dissoudre tous ces compo-
fois.
tion la P'us longue consiste dans la dessic-
'«Plete de tous ces résidus. Ce ne serait
°r.cette besogne, que de séparer les rési-
sieurs catégories, en séparant au moins les
liquides dès solides, par là raison que le précipité
que Fon est obligé de former dans les liquides est
trop mobile quand il n'est pas mélangé avec des
fragments de papier provenant de filtres ou de ro-
gnures»
Ainsi, on jettera dans le même vaisseau lès rési-
dus argentifères d'une nature quelconque, et au
moment d'entreprendre une opération de réduction,
on aura affaire à un dépôt formé au fond d'un li-
quidé'surnageant»
Selon toute probabilités: le liquide sera dépourvu
d'argent, cependant avant dele décanter et de':le jeter j
il sera bon de s'en assurer, té meilleur moyen con-
sistera à verser dans un échantillon filtré un excès
assez fort d'acide chlorhydrique qui finira par: for-
mer un précipité blanc entièrement soluble dans
l'ammoniaque en excès. Cette réaction seule indique
la présence de l'argent, et si elle se manifeste, il
faudra ajouter de l'acide chlorhydrique, pas au point
de transformer lé sulfure et le cyanure en chlorure,
mais en assez forte proportion pour précipiter tout
l'argent.
Après vingt-quatre heures de repos, on décantera
le liquide surnageant, et au moment d'atteindre le
dépôt flottant, on puisera à la. cuiller dans la masse
que l'on versera ainsi peu à peu dans une corbeille
en osier garnie d'un linge mouillé posé en plusieurs
doubles et qui servira de filtre.
Dans les premiers moments le liquide passera trou-
ble, entraînant avec lui une faible proportion d'ar-
gent ; mais bientôt il filtrera clair et l'opération se
continuera ainsi pendant plusieurs jours s'il est né-
cessaire.
Il ne faut pas mettre trop d'empressement à en-
lever le magma de dessus le filtre, un jour d'êgout-
tage de plus en séparera encore une quantité de
liquide notable, d'autant plus qu'il devient utile
d'exprimer le reste du liquide par pression à
travers le linge qui a servi à filtrer, de manière à
avoir des pains solides, ce que facilite singulière-
ment le papier qui se trouve mêlé aux précipités.
On est toujours porté à s'exagérer le produit en
argent que l'on attend, mais la réalité dissipe bien
des illusions ; le précipité surtout, pour peu qu'il soit
humide, est très-volumineux; par la dessiccation il
se réduit considérablement et presque à rien à l'état
. de métal. Il faut donc, avant d'introduire les résidus
dans un creuset, les dessécher et les calciner une
première fois, ce qui les transforme en une pous-
sière noire impalpable : alors seulement on en rem-
plit un creuset en y ajoutant un peu de craie délayée
avec de l'eau saturée de carbonate de soude, et ajou-
tant même une quantité notable de carbonate de
soude si les résidus étaient pauvres en chlorure d'ar-
gent; parce que sans chlorure d'argent la craie ne
produit pas de chlorure de calcium, fondant utile
pour la réunion des petits globules d'argent en un
seul culot.
En définitive il faut que le creuset soumis à la tem-
pérature du rouge vif transforme le mélange bien
tassé en un magma presque fluide ; et dans le cas
où il ne serait que pâteux, il faudrait ajouter beau-
coup de carbonate de soude en plus, et remuer pen-
dant quelque temps avec une baguette de fer aussitôt
que la fusion ignée serait revenue.
jour peu que le creuset soit "grand,"il faudra sou-
tenir lé féùpendantcin4 où six;h!eur4s', si l'on veut
que l'argent soit'bien rassemblé.en un seul cûiqt, ce
qui est le résultat auquel on doit tendre dans' une
opération bien conduite»
On peut ajouter aussi du borax et du verre pîjfêi
mais alors le feu doit être poussé plus loin pour" dé-
passer le point dé viscosité de ces ingrédients...
En procédant ainsi'on obtiendra tout l'argent réuni
en un seul culot; d'ailleurs avant de .retirer le creu-
set, on aura eu soin de cueillir du laitier surnageant
pour s'assurer qu'il n'y a plus de globules d'argent
disséminés dans la masse et non encore réunis. La
culot d'argent, en raison de l'or employé pour les
bains de virage, sera toujours aurifère; l'or se sera
réuni dans le culot aussi parfaitement que l'argent,
et il pourra être vendu, d'après sa teneur en ces deux
métaux. .
Le culot pourra servir à préparer du nitrate d'ar-
gent ; après son départ l'or restera inattaqué à l'état
de poudre noire qui restera sur le filtre et formera
du chlorure d'or en le dissolvant dans l'eau régale.
M° À. GAUDIN.
EXPÉRIENCES AVEC L'ÂLBUIINE SDR VERRE ;
Par M. MADDÔX.
Pendant le mois de juin dernier, j'ai commencé
quelques expériences sur le tirage des positives par
transparence sur verre dans le but d'obtenir, au cas
où la chose serait possible, une belle coloration, et
un ton bien neutre lors de l'examen de ces épreu-
ves par transparence.
Un grand nombre d'accidents se sont produits
dans le cours de ces recherches, ainsi que cela a
lieu d'habitude pendant les expériences, lorsque les
guides sont rares et les chemins nombreux.
En premier lieu, j'ai cherché à me procurer une
liqueur albumineuse épaisse, parfaitement liquide»
capable de filtrer rapidement à travers le papier
Berzélius, de supporter sans se fendiller une cer-
taine élévation de température, et d'offrir en outre,
après ioduration, des caractères particuliers pendant
le développement.
J'ai reconnu que l'acide phosphorique étendu (à
l'état de concentration prescrit par la Pharmacopée
de Londres) possédait la propriété de liquéfier l'albu-
mine de telle façon qu'elle peut ensuite passer aisé-
ment à travers le papier à filtre; j'avais ainsi résolu
l'un des problèmes que je m'étais posés. Il s'agissait
ensuite d'iodurer, sensibiliser, exposer, et de déter-
miner la coloration de l'épreuve après développement
et fixage.
Je fixai définitivement la formule de la manière
suivante :
Albumine fraîche 6 drachmes (23 gr. 292)*
Acide phosphorique
étendu, ,. 4/2 drachme (4 gr. 941).
Lorsque ces deux liquides sont bien mélangés, j'a-
joute :
Iodure d'ammonium. 9 grains (0 gr. 576),
Iode
Eau \ M% drachmes (5 gr. 823).
J'agite bien le tout, je laisse reposer quelques
heures, puis je filtre trois fois à travers le papier.
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15 Novembre 1861.
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^.»
{"ABAISSANT LE 15 ET LE 30 DE CHAQUE MOIS.
H.M^-A.GÀUDIN,
IHÉDACTEUR EN CHEF •
Pour ce qui "concerne la
.Rédaction, écrire franco, riieile
Sèvres, 29, à H H'-A. GAUDIIf.
Pour es Abonnements.ou les
réclamations. relatives -au- ser-
vice, s'adresser à ïï. GAODIff,
rue de la Perle, 9, à Paris;
On s'abonne; à Londres, Ser-
mon lanc, 5, Doctor's Commpns .
■0&&0-
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pliotograriîiiiiue,' par M. Mc-Âi GAUDIN : ïràitêinént
îdus d'argent-»:. r- 1' Expériences: avec : l'albuminesur
par M. MADDOX. .-.—-■ Sur l'éclat binoculaire, par
id BitÉ^STËRV — Palais de l'expositiàiï universelle
dres en 1862» — Bulletin scientifique : Prëpâratibn
loi en médecine de l'eau oxygénatéev par M» le DT
LLETIK PEQfQQMPHIQUE.
RMTEIMT DES RÉSIDUS DIS!»
peu qu'on s'adonne à la photographie, on ne
as à avoir des résidus d'argent sous toutes
es. . . • _ _
on prépare un bain d'argent il faut le fll-
nt de s'en servir, ce qui ne peut avoir lieu
le filtre demeure mouillé par le bain.d'ar-
sans qu'il retienne l'iodure d'argent en excès
t de la saturation du bain par cet iodure.
développer les images, on emploie un réduc-
o ou sans nitrate d'argent additionnel ;. mais
rai les images se forment a la faveur d'une
quantité de nitrate d'argent qui se trouve
la glace quand on n'en ajoute pas ; de
le résidu, des développements entraîne tou-
l'argent en solution ou de l'argent réduit à
s-divisé : aussi doit-on verser ce résidu et
ère eau de lavage dans un grand vase affecté
âge.
ation qui succède est le lavage à l'hyposulfite
ou au cyanure qui a pour effet de dissou-
ure d'argent non impressionné ; cette solu-
quelquefois longtemps en la renforçant sui-
esoiri; mais à la longue elle devient inactive
jette au baquet qui a déjà recules résidus
tion. ' .
ux liquides de nature différente se décom-
utuellemeht l'un par l'autre; l'acide des ré-
s'empare de la base de l'hyposulfite et du
, ou tout au moins fait disparaître leur
t il en résulte un sulfure et un cyanure
insoluble qui se précipite : d'ailleurs on
urs à temps d'y verser un excès d'acide
rique, et si je ne conseille pas de l'y
l'avance, c'est pour éviter le dégagement
de l'acide cyanhydrique, quand on emploie
re pour le lavage, usage qui tend grande-
'établir à cause de la grande rapidité de son
ajoute à cela tous les vieux bains mis
> les épreuves défectueuses et les rognures,
il te un assemblage de résidus comprenant
osés d'argent variés, réductibles en totalité
t métallique, uniquement par la voie sèche.
ent il s'y trouve du nitrate d'argent, du
'argent, du chlorure d'argent, de l'iodure
et de l'argent métallique très-divisé. Par la
mutuelle des liquides, il se forme de plus
e et du cyanure d'argent, et il n'existe au-
'" capable de dissoudre tous ces compo-
fois.
tion la P'us longue consiste dans la dessic-
'«Plete de tous ces résidus. Ce ne serait
°r.cette besogne, que de séparer les rési-
sieurs catégories, en séparant au moins les
liquides dès solides, par là raison que le précipité
que Fon est obligé de former dans les liquides est
trop mobile quand il n'est pas mélangé avec des
fragments de papier provenant de filtres ou de ro-
gnures»
Ainsi, on jettera dans le même vaisseau lès rési-
dus argentifères d'une nature quelconque, et au
moment d'entreprendre une opération de réduction,
on aura affaire à un dépôt formé au fond d'un li-
quidé'surnageant»
Selon toute probabilités: le liquide sera dépourvu
d'argent, cependant avant dele décanter et de':le jeter j
il sera bon de s'en assurer, té meilleur moyen con-
sistera à verser dans un échantillon filtré un excès
assez fort d'acide chlorhydrique qui finira par: for-
mer un précipité blanc entièrement soluble dans
l'ammoniaque en excès. Cette réaction seule indique
la présence de l'argent, et si elle se manifeste, il
faudra ajouter de l'acide chlorhydrique, pas au point
de transformer lé sulfure et le cyanure en chlorure,
mais en assez forte proportion pour précipiter tout
l'argent.
Après vingt-quatre heures de repos, on décantera
le liquide surnageant, et au moment d'atteindre le
dépôt flottant, on puisera à la. cuiller dans la masse
que l'on versera ainsi peu à peu dans une corbeille
en osier garnie d'un linge mouillé posé en plusieurs
doubles et qui servira de filtre.
Dans les premiers moments le liquide passera trou-
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cessaire.
Il ne faut pas mettre trop d'empressement à en-
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liquide notable, d'autant plus qu'il devient utile
d'exprimer le reste du liquide par pression à
travers le linge qui a servi à filtrer, de manière à
avoir des pains solides, ce que facilite singulière-
ment le papier qui se trouve mêlé aux précipités.
On est toujours porté à s'exagérer le produit en
argent que l'on attend, mais la réalité dissipe bien
des illusions ; le précipité surtout, pour peu qu'il soit
humide, est très-volumineux; par la dessiccation il
se réduit considérablement et presque à rien à l'état
. de métal. Il faut donc, avant d'introduire les résidus
dans un creuset, les dessécher et les calciner une
première fois, ce qui les transforme en une pous-
sière noire impalpable : alors seulement on en rem-
plit un creuset en y ajoutant un peu de craie délayée
avec de l'eau saturée de carbonate de soude, et ajou-
tant même une quantité notable de carbonate de
soude si les résidus étaient pauvres en chlorure d'ar-
gent; parce que sans chlorure d'argent la craie ne
produit pas de chlorure de calcium, fondant utile
pour la réunion des petits globules d'argent en un
seul culot.
En définitive il faut que le creuset soumis à la tem-
pérature du rouge vif transforme le mélange bien
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où il ne serait que pâteux, il faudrait ajouter beau-
coup de carbonate de soude en plus, et remuer pen-
dant quelque temps avec une baguette de fer aussitôt
que la fusion ignée serait revenue.
jour peu que le creuset soit "grand,"il faudra sou-
tenir lé féùpendantcin4 où six;h!eur4s', si l'on veut
que l'argent soit'bien rassemblé.en un seul cûiqt, ce
qui est le résultat auquel on doit tendre dans' une
opération bien conduite»
On peut ajouter aussi du borax et du verre pîjfêi
mais alors le feu doit être poussé plus loin pour" dé-
passer le point dé viscosité de ces ingrédients...
En procédant ainsi'on obtiendra tout l'argent réuni
en un seul culot; d'ailleurs avant de .retirer le creu-
set, on aura eu soin de cueillir du laitier surnageant
pour s'assurer qu'il n'y a plus de globules d'argent
disséminés dans la masse et non encore réunis. La
culot d'argent, en raison de l'or employé pour les
bains de virage, sera toujours aurifère; l'or se sera
réuni dans le culot aussi parfaitement que l'argent,
et il pourra être vendu, d'après sa teneur en ces deux
métaux. .
Le culot pourra servir à préparer du nitrate d'ar-
gent ; après son départ l'or restera inattaqué à l'état
de poudre noire qui restera sur le filtre et formera
du chlorure d'or en le dissolvant dans l'eau régale.
M° À. GAUDIN.
EXPÉRIENCES AVEC L'ÂLBUIINE SDR VERRE ;
Par M. MADDÔX.
Pendant le mois de juin dernier, j'ai commencé
quelques expériences sur le tirage des positives par
transparence sur verre dans le but d'obtenir, au cas
où la chose serait possible, une belle coloration, et
un ton bien neutre lors de l'examen de ces épreu-
ves par transparence.
Un grand nombre d'accidents se sont produits
dans le cours de ces recherches, ainsi que cela a
lieu d'habitude pendant les expériences, lorsque les
guides sont rares et les chemins nombreux.
En premier lieu, j'ai cherché à me procurer une
liqueur albumineuse épaisse, parfaitement liquide»
capable de filtrer rapidement à travers le papier
Berzélius, de supporter sans se fendiller une cer-
taine élévation de température, et d'offrir en outre,
après ioduration, des caractères particuliers pendant
le développement.
J'ai reconnu que l'acide phosphorique étendu (à
l'état de concentration prescrit par la Pharmacopée
de Londres) possédait la propriété de liquéfier l'albu-
mine de telle façon qu'elle peut ensuite passer aisé-
ment à travers le papier à filtre; j'avais ainsi résolu
l'un des problèmes que je m'étais posés. Il s'agissait
ensuite d'iodurer, sensibiliser, exposer, et de déter-
miner la coloration de l'épreuve après développement
et fixage.
Je fixai définitivement la formule de la manière
suivante :
Albumine fraîche 6 drachmes (23 gr. 292)*
Acide phosphorique
étendu, ,. 4/2 drachme (4 gr. 941).
Lorsque ces deux liquides sont bien mélangés, j'a-
joute :
Iodure d'ammonium. 9 grains (0 gr. 576),
Iode
Eau \ M% drachmes (5 gr. 823).
J'agite bien le tout, je laisse reposer quelques
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