Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1861-10-30
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 30 octobre 1861 30 octobre 1861
Description : 1861/10/30 (A11,N20). 1861/10/30 (A11,N20).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6110954c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
e Année. — N° 20.
Bureaux d'abonnement : rue de la Perle, 9, à Paris.
30 Octobre 1861.
NNEMENTS :
paris.
16 fr.
rtcméut*
is..-> - •'
LA LUMIÈRE
ïp>, REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
I \
PAKAISSAHT LE 15 ET 1E 30 DE CHAQUE MOIS.
M. Mc-A. GAUDIN,
RÉDACTEUR EN CHEF,
Pour ce qui concerne la
Rédaction, écrire franco, ruede '
Sèvres, 29, 4 M M'-A. GAUDIN.
KXH-
Pour es Abonnements ou lés
réclamations relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GAUDIN,
rue de la Perlei 9, à Paris.
Oh s'abonne, A Londres, Sér--
mon lane, 5, Doctdr's Gommona
-i^S^o-
SQM.pIHE,
photographique^ par M. MC>A. GABDIN : Sur lé col-
minéfal de M. GARNEUI ; procédés pour renforcer les
de MM* Jourdain et Maxwell-Lyte. — Procédé
llodion sec, par M. LAW. Observations. — Encore
uvesau clair de là lune. — Lecture de M. Fàye
pectre des auréoles des éclipses totales de soleil, et
séquences à en tirer..— Synthèse du sulfate d'àr-
ar'JirSi. SïAS.— Bulletin scientifique : Puits artésien
y-culture excessivement rapide des champignons;
phénoménale d'un serpent boa.
LETIN MOTOtmAPHIQïïE.
SUR LE C01LÛDI0N MINÉRAL.
lodion minéral de M. Garneri décrit dans
rnier numéro pourrait devenir une acquisi-
ortante pour la photographie. En songeant
int le collodion actuel s'est trouvé inférieur
aniable à l'origine, il ne faut pas dédaigner
itutif qui se présente.
ce hydratée à l'état naissant est une subs-
nt les propriétés ne sont encore qù'impar-
t connues. On a plusieurs exemples de
e dureté qu'elle acquiert peu a peu avec
, au point de surpasser celle du .verre et
re presque celle des pierres précieuses ; à
e raison une dureté pouvant résister à l'on-
lle dans les choses.possibles.
haute température, et par conséquent sous
e pression, l'eau parait être un dissolvant
ice ; et telle est la cause principale d'un.
ombre de formations siliceuses du terrain
dans lequel débouchaient des eaux minéra-
e peut pas attribuer d'autre origine au sa-
ontainebleau, dont les grains, parfaitement
s et sans aucun indice d'usure sur leurs ar-
t dû être formés sur place dans des eaux
'ette texture cristalline parfaite ne permet
ribuer leur gisement à des dunes de mer
particules montrent toujours l'usure du
voir dissolvant de l'eau sur la silice, fût-il
•eux prouvé, ne peut nous être d'aucun se-
iqu'il n'a lieu qu'à une haute température,
Par le refroidissement; mais il existe un
possède une affinité toute spéciale pour
m, radical de la silice, et compose avec lui
volatil, un véritable gaz : c'est le fluor, qui
n" qu'en combinaison avec l'hydrogène for-
ide fluorhydrique. Cet acide, d'une causti-
que, attaque la silice soit seule, soit com-
alcalis ou aux terres, ce qui lui donne la
Propriété de corroder le verre et de le dé-
se forme ainsi du fluorure de silicium, qui,
c» se maintient gazeux comme le gaz chlor-
\ mais au contact de l'eau, celle-ci se dé-
'> il y a formation de silice et d'acide hydro-
^e, qui reste dissous et forme un corps
11 coll°dion minéral, M. Garneri a eu soin
veiur 1,acide liydro-fluo-silicique, qui se
vec une portion de l'alcali et reste en sus-
,ns « liquide, à l'état d'hydro-nuo-silicate.
1 61lmine Par filtrage et ne garde pour
l'Usage que la portion filtré^ composée en majeure
partie de silice hydratée dissoute.
Selon toute probabilité, ife'reste avec la silice une
partie des composés antérieurs qui la maintiennent
dissoute, et il faudra aviser au moyen de rendre cet
état permanent, en dépit du temps et des change-
ments atmosphériques. r
L'hydr.o-fluo-silicatë alcâlin-resté sur le filtre à l'état
de gelée, ressemble tout à, f3.1t au collodion coagulé
par l'eau; mais, contrairement à celui-ci, qui exige
d'être privé de toute son eau,pour pouvoir se dissou-
dre à nouveau dans l'èthef- alcoolisé, il suffira d'y
ajouter un corps actif pour le dissoudre à nouveau,
puisque ce collodion a pouf base l'eau, et non l'alcool
et l'éther, comme le collodion ordinaire.
Ce nouveau collodion, comme notre collodion ac-
tuel, doit être ioduré. L'iodure à introduire n'est
pas indifférent, puisqu'il pourrait à lui seul opérer
cette dissolution, ou donner la stabilité désirée au
collodion décrit par M. Garneri. Le corps dissolvant
à introduire doit être de la classe des corps neutres
et plutôt acide qu'alcalin, pour pouvoir servir avec
le bain d'argent. Les fluorures alcalins ont la plus
grande chance de réussir. :
Ce collodion minéral doit donner une surface unie
comme l'albumine, et non à grains comme le collo-
dion. ' Pour les grandes épreuves, et surtout pour les
paysages, le grain du collodion n'est pas un mal, il
donne plus de légèreté et d'air aux images; mais pour
les négatifs de petite dimension, la finesse de la pelli-
cule sensible n'est jamais trop grande.
Le collodion minéral ne présentera jamais non-
plus la nature grasse du collodion actuel, qui est
cause de tant de difficultés et de taches, ce qui fa-
cilitera en toutes circonstances son imbibition et son
lavage pour opérer à sec. Pour ce cas là on doit
s'attendre à quelques facilités pour la conservation
de la sensibilité. Le collodion ordinaire prend une
nature cornée très rapidement, ce qui lui ôte sa po-
rosité ; avec le collodion minéral, on peut compter
que la perte de l'eau sera excessivement lente et que
la porosité persistera pour ainsi dire indéfiniment.
Le dissolvant du collodion minéral étant de l'eau,
il en résultera une facilité très-grande pour y ajouter
des sels destinés à produire un effet désiré, et pour
complément il présentera sans doute une adhérence
plus grande sur les glaces.
PROCÉDÉ DE M. JOURDAIN ET DE M. MAXWELL-LYTE
pour renforcer les nvgutifs.
Un abonné nous demande quelles sont les propor-
tions à suivre pourles.séls, dans le procédé Jourdain :
les proportions importent peu pour le succès; il vaut
mieux employer des dissolutions faibles que des disso-
lutions très-chargées, car l'effet est toujours le même,
et par là on évite la trop grande absorption des
deux réactifs par la couche de collodion, qui doit en
être purgée soigneusement par des lavages avant
chaque changement de liquide, faute de quoi les
blancs seraient voilés; ainsi 5 0/0 de chaque sel me
paraît une proportion suffisante.
M. Maxwell-Lyte recommande d'employer le chlo-
rure de platine à la dose de 2 0/0 en faisant suivre
d'un lavage abondant. Cette opération donne aux
négatifs un ton brun,intense et fin. Ce procédé produit
des résultats très-satisfaisants en rappliquant à colorer
les épreuves transparentes pour stéréoscopes. Cette'
formule, étant recommandée par un si habile photo-
graphe, est digne d'attention. \s '
M. A. GAUDIN.
PROCÉDÉ POUR COLLODION SEC.
A Védileur des Notes photographiques.
Cher Monsieur,
Le procédé à la résiné semble revivre^ et le réV
sultàt des expériences faites par un membre de l'ex-
position photographique de la partie nord de Londres
promettent beaucoup. Il m'a semblé évident que si
la résine solide déposée dans*e collodion donne à la
couche de collodion la porosité nécessaire à l'action
du réducteur, la résine liquide qui existe à' l'état de
grande pureté dans le baume du Canada, pourrait
remplir le même but, si ce n'est réussir encore mieux.
Plein de cette idée je me suis mis en devoir de faire
l'expérience suivante: j'ajoutai à 2 onces de collodion
pour paysages, préparé par moi, donnant une couche
très-dense, 4 gouttes de baume, et m'en servis pour
couvrir une glace que je sensibilisai et lavai le mieux
possible; je laissai ensuite sécher pendant quelques
heures. Ce matin j'essayai de m'en servir pour un
portrait et fis durer la pose juste le double du temps
qui eût été nécessaire pour une glace aussitôt après
l'avoir sensibilisée. L'épreuve se trouva un peu faible,
mais très-pure; hors de là. elle était très-satisfaisante.
Je ne sais si la même idée n'est pas venue a vous-
même ou à quelques uns de vos lecteurs; dans la
négative, je ne -puis que vous recommander ce pro-
cédé comme promettant beaucoup. J'ai reconnu ce-
pendant que le collodion devenait très-tendre après
le développement, mais il est probable qu'avec un
collodion moins dense et moins contractible ce défaut
ne se présenterait pas. Autrement un mince enduit
de gélatine serait un remède efficace et facile à em-
ployer.
WIM-IAM LAW.
OBSERVATIONS.
Le baume du Canada et la térébenthine de Venise
ne diffèrent de la résine que pour une certaine quan-
tité d'essence de térébenthine qui leur procure une
demi-fluidité ; par cette raison, le galipot ou résine
vierge tient le milieu entre ces deux ingrédients. On
ne connait pas encore quel est le rôle des huiles
essentielles dans le collodion, en petite quantité bien
entendu ; car à fortes doses elles rendent le collo-
dion mat cl abolissent sa sensibilité. D'après cela je
serais porté à croire que le baume du Canada ne
vaut pas autant que la résine seule, d'autant mieux
que l'expérience unique citée ci-dessus n'est pas
suffisante pour faire préférer le baume.
M>-A. GAUDIN.
ENCORE LES ÉPREUVES AU CLAIR DE LUNE.
Dans un des derniers numéros, je me suis élevé
contre la prétention d'un photographe anglais qui
soutenait avoir obtenu des épreuves instantanées au
clair de la lune, en montrant que c'était tout à fait
impossible, puisque l'éclairage lunaire était trois cent
Bureaux d'abonnement : rue de la Perle, 9, à Paris.
30 Octobre 1861.
NNEMENTS :
paris.
16 fr.
rtcméut*
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LA LUMIÈRE
ïp>, REVUE DE LA PHOTOGRAPHIE
I \
PAKAISSAHT LE 15 ET 1E 30 DE CHAQUE MOIS.
M. Mc-A. GAUDIN,
RÉDACTEUR EN CHEF,
Pour ce qui concerne la
Rédaction, écrire franco, ruede '
Sèvres, 29, 4 M M'-A. GAUDIN.
KXH-
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réclamations relatives au ser-
vice, s'adresser à M. GAUDIN,
rue de la Perlei 9, à Paris.
Oh s'abonne, A Londres, Sér--
mon lane, 5, Doctdr's Gommona
-i^S^o-
SQM.pIHE,
photographique^ par M. MC>A. GABDIN : Sur lé col-
minéfal de M. GARNEUI ; procédés pour renforcer les
de MM* Jourdain et Maxwell-Lyte. — Procédé
llodion sec, par M. LAW. Observations. — Encore
uvesau clair de là lune. — Lecture de M. Fàye
pectre des auréoles des éclipses totales de soleil, et
séquences à en tirer..— Synthèse du sulfate d'àr-
ar'JirSi. SïAS.— Bulletin scientifique : Puits artésien
y-culture excessivement rapide des champignons;
phénoménale d'un serpent boa.
LETIN MOTOtmAPHIQïïE.
SUR LE C01LÛDI0N MINÉRAL.
lodion minéral de M. Garneri décrit dans
rnier numéro pourrait devenir une acquisi-
ortante pour la photographie. En songeant
int le collodion actuel s'est trouvé inférieur
aniable à l'origine, il ne faut pas dédaigner
itutif qui se présente.
ce hydratée à l'état naissant est une subs-
nt les propriétés ne sont encore qù'impar-
t connues. On a plusieurs exemples de
e dureté qu'elle acquiert peu a peu avec
, au point de surpasser celle du .verre et
re presque celle des pierres précieuses ; à
e raison une dureté pouvant résister à l'on-
lle dans les choses.possibles.
haute température, et par conséquent sous
e pression, l'eau parait être un dissolvant
ice ; et telle est la cause principale d'un.
ombre de formations siliceuses du terrain
dans lequel débouchaient des eaux minéra-
e peut pas attribuer d'autre origine au sa-
ontainebleau, dont les grains, parfaitement
s et sans aucun indice d'usure sur leurs ar-
t dû être formés sur place dans des eaux
'ette texture cristalline parfaite ne permet
ribuer leur gisement à des dunes de mer
particules montrent toujours l'usure du
voir dissolvant de l'eau sur la silice, fût-il
•eux prouvé, ne peut nous être d'aucun se-
iqu'il n'a lieu qu'à une haute température,
Par le refroidissement; mais il existe un
possède une affinité toute spéciale pour
m, radical de la silice, et compose avec lui
volatil, un véritable gaz : c'est le fluor, qui
n" qu'en combinaison avec l'hydrogène for-
ide fluorhydrique. Cet acide, d'une causti-
que, attaque la silice soit seule, soit com-
alcalis ou aux terres, ce qui lui donne la
Propriété de corroder le verre et de le dé-
se forme ainsi du fluorure de silicium, qui,
c» se maintient gazeux comme le gaz chlor-
\ mais au contact de l'eau, celle-ci se dé-
'> il y a formation de silice et d'acide hydro-
^e, qui reste dissous et forme un corps
11 coll°dion minéral, M. Garneri a eu soin
veiur 1,acide liydro-fluo-silicique, qui se
vec une portion de l'alcali et reste en sus-
,ns « liquide, à l'état d'hydro-nuo-silicate.
1 61lmine Par filtrage et ne garde pour
l'Usage que la portion filtré^ composée en majeure
partie de silice hydratée dissoute.
Selon toute probabilité, ife'reste avec la silice une
partie des composés antérieurs qui la maintiennent
dissoute, et il faudra aviser au moyen de rendre cet
état permanent, en dépit du temps et des change-
ments atmosphériques. r
L'hydr.o-fluo-silicatë alcâlin-resté sur le filtre à l'état
de gelée, ressemble tout à, f3.1t au collodion coagulé
par l'eau; mais, contrairement à celui-ci, qui exige
d'être privé de toute son eau,pour pouvoir se dissou-
dre à nouveau dans l'èthef- alcoolisé, il suffira d'y
ajouter un corps actif pour le dissoudre à nouveau,
puisque ce collodion a pouf base l'eau, et non l'alcool
et l'éther, comme le collodion ordinaire.
Ce nouveau collodion, comme notre collodion ac-
tuel, doit être ioduré. L'iodure à introduire n'est
pas indifférent, puisqu'il pourrait à lui seul opérer
cette dissolution, ou donner la stabilité désirée au
collodion décrit par M. Garneri. Le corps dissolvant
à introduire doit être de la classe des corps neutres
et plutôt acide qu'alcalin, pour pouvoir servir avec
le bain d'argent. Les fluorures alcalins ont la plus
grande chance de réussir. :
Ce collodion minéral doit donner une surface unie
comme l'albumine, et non à grains comme le collo-
dion. ' Pour les grandes épreuves, et surtout pour les
paysages, le grain du collodion n'est pas un mal, il
donne plus de légèreté et d'air aux images; mais pour
les négatifs de petite dimension, la finesse de la pelli-
cule sensible n'est jamais trop grande.
Le collodion minéral ne présentera jamais non-
plus la nature grasse du collodion actuel, qui est
cause de tant de difficultés et de taches, ce qui fa-
cilitera en toutes circonstances son imbibition et son
lavage pour opérer à sec. Pour ce cas là on doit
s'attendre à quelques facilités pour la conservation
de la sensibilité. Le collodion ordinaire prend une
nature cornée très rapidement, ce qui lui ôte sa po-
rosité ; avec le collodion minéral, on peut compter
que la perte de l'eau sera excessivement lente et que
la porosité persistera pour ainsi dire indéfiniment.
Le dissolvant du collodion minéral étant de l'eau,
il en résultera une facilité très-grande pour y ajouter
des sels destinés à produire un effet désiré, et pour
complément il présentera sans doute une adhérence
plus grande sur les glaces.
PROCÉDÉ DE M. JOURDAIN ET DE M. MAXWELL-LYTE
pour renforcer les nvgutifs.
Un abonné nous demande quelles sont les propor-
tions à suivre pourles.séls, dans le procédé Jourdain :
les proportions importent peu pour le succès; il vaut
mieux employer des dissolutions faibles que des disso-
lutions très-chargées, car l'effet est toujours le même,
et par là on évite la trop grande absorption des
deux réactifs par la couche de collodion, qui doit en
être purgée soigneusement par des lavages avant
chaque changement de liquide, faute de quoi les
blancs seraient voilés; ainsi 5 0/0 de chaque sel me
paraît une proportion suffisante.
M. Maxwell-Lyte recommande d'employer le chlo-
rure de platine à la dose de 2 0/0 en faisant suivre
d'un lavage abondant. Cette opération donne aux
négatifs un ton brun,intense et fin. Ce procédé produit
des résultats très-satisfaisants en rappliquant à colorer
les épreuves transparentes pour stéréoscopes. Cette'
formule, étant recommandée par un si habile photo-
graphe, est digne d'attention. \s '
M. A. GAUDIN.
PROCÉDÉ POUR COLLODION SEC.
A Védileur des Notes photographiques.
Cher Monsieur,
Le procédé à la résiné semble revivre^ et le réV
sultàt des expériences faites par un membre de l'ex-
position photographique de la partie nord de Londres
promettent beaucoup. Il m'a semblé évident que si
la résine solide déposée dans*e collodion donne à la
couche de collodion la porosité nécessaire à l'action
du réducteur, la résine liquide qui existe à' l'état de
grande pureté dans le baume du Canada, pourrait
remplir le même but, si ce n'est réussir encore mieux.
Plein de cette idée je me suis mis en devoir de faire
l'expérience suivante: j'ajoutai à 2 onces de collodion
pour paysages, préparé par moi, donnant une couche
très-dense, 4 gouttes de baume, et m'en servis pour
couvrir une glace que je sensibilisai et lavai le mieux
possible; je laissai ensuite sécher pendant quelques
heures. Ce matin j'essayai de m'en servir pour un
portrait et fis durer la pose juste le double du temps
qui eût été nécessaire pour une glace aussitôt après
l'avoir sensibilisée. L'épreuve se trouva un peu faible,
mais très-pure; hors de là. elle était très-satisfaisante.
Je ne sais si la même idée n'est pas venue a vous-
même ou à quelques uns de vos lecteurs; dans la
négative, je ne -puis que vous recommander ce pro-
cédé comme promettant beaucoup. J'ai reconnu ce-
pendant que le collodion devenait très-tendre après
le développement, mais il est probable qu'avec un
collodion moins dense et moins contractible ce défaut
ne se présenterait pas. Autrement un mince enduit
de gélatine serait un remède efficace et facile à em-
ployer.
WIM-IAM LAW.
OBSERVATIONS.
Le baume du Canada et la térébenthine de Venise
ne diffèrent de la résine que pour une certaine quan-
tité d'essence de térébenthine qui leur procure une
demi-fluidité ; par cette raison, le galipot ou résine
vierge tient le milieu entre ces deux ingrédients. On
ne connait pas encore quel est le rôle des huiles
essentielles dans le collodion, en petite quantité bien
entendu ; car à fortes doses elles rendent le collo-
dion mat cl abolissent sa sensibilité. D'après cela je
serais porté à croire que le baume du Canada ne
vaut pas autant que la résine seule, d'autant mieux
que l'expérience unique citée ci-dessus n'est pas
suffisante pour faire préférer le baume.
M>-A. GAUDIN.
ENCORE LES ÉPREUVES AU CLAIR DE LUNE.
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