11e Année. —- N° *•
Bureaux d'abonnement : rue de la Perle, 9, I
Janvier 1861.
'v parte.
|n9n0is :::::::::: ."*!■
jgf mois .'...•-••■.• S
Un an ...;.•:••• <8fr-
Siamois .......... iu
TroJ« mois......-.-- 6
"' "' Étranger.
Onin ■ ■•• jjfr-
s sixjnois. .....•••-• 'i
! Trois mois—>..-■•■ •
Tl
REVUE DE Li
îïlE:
iOSHGBS.
PABAISSAHT IE 15 ET IE130 DE CHAQUE MOIS.
H. M' -A. GADDIN,
RÉDACTEUR EN CHEF.
-00-
Pour tout ce gui concerne
la Rédaction, écrire franco
à M. M.-A. GAUDIN, rue
du Cherche-Midi, 84, Paris.
Pour les abonnements où
les réclamations relatives
au service, s'adresser à
M. ALEXIS GAUDIN, rue de
la Perle, 9, à Paris.
On s'abonne, à LONDRES,
5,- Sermon lâné, Doctor's
Gommons.
..' SOMlAIRE. '-^--ii^
Vi-agL urne. — Préparation et dosage des iodures, par
j£ M.-À. GADDIK. -^ Analyse de l'encre photographique
'et'del'oxy-éthylate d'argent, par le docteur SCHNMJSS.;
Avis divers sur la valeur de ces compositions. — De la
phosphorescence, à propos des travaux de M, Edmond
BMQUEnEL.—> Bulletin, des.heaux-arts.-^Revue des sciences.
PROGRAMME.
La photographie est un art qui avec le :
te'mps grandit d'une façon inespérée. Chaque;
jour il surgit de nouvelles applications aux
sciences et à l'industrie, qui, sans cet agent
merîralleux, eussent été impossibles.
i^fi+^v/,e d'abord sur du doublé d'argent,
avec K ssité d'une pose de trois quarts
d'htr plein soleil, on pensait ne pouvoir
lai'iQ produire autre chose que la nature
morte ; mais la réduction du foyer, combinée
i avisât certains artifices chimiques, a permis
, bientôt d'obtenir dès portraits à la lumière ;
diffuse et de saisir des objets eh mouvement.
Apiès le doublé d'argent, est venue l'albu-
mine sur verre ; après l'albumine, le collodion,
donnant l'un et l'autre des négatifs pour le
tirage ~ i pn.pier.
ii pr i nature morte, on a donc pu copier
la nature vivante et mouvante ; puis est venu
le stéréoscope, impossible sans la photographie,
et qui acquiert chaque jour un nouveau degré
de perfection. Enfin nous arrivons aux épreu-
ves agrandies ou réduites à l'état microsco-
pique.
Par ce peu de mots, on voit combien les
branches de l'art photographique sont déjà
devenues nombreuses, et nul ne sait quel pro-
grès l'avenir nous réserve encore.
En présence de ce passé et de cet avenir, le
but principal d'une publication consacrée à la
photographie doit être de recueillir de tous
côtés les innovations et les progrès, pour en
donner connaissance à ses lecteurs, en les ac-
compagnant d'une discussion ou du compte
rendu de leur mise à l'essai ; autrement on ne
produirait qu'une compilation stérile.
C'est pourquoi nous accueillerons toujours
a\ec empressement les communications qui
nous seront adressées, pour les publier quand
elles nous paraîtront dignes d'intérêt ; car il
ne faut pas se dissimuler que chaque branche
de la photographie est basée sur une invention
très-minime en elle-même, mais qui, par sa
mise en pratique, acquiert une portée incalcu-
lable; et le photographe le moins exercé peut
faire une découverte profitable au monde entier
auB^ien que le savant le plus illustre, tant
il est vrai de dire que la photographie recèle
encore bien des mystères et une série illimitée
de découvertes à la portée de tous.
Mc-A. GATJDIN.
PRÉPARATION ET DOSAGE DES IOBORES.
L'iodure d'argent est l'âme de la photographie.
Jusqu'à ce jour tous les procédés pour l'obtention
rapide des images ou des négatifs ont été basés sur
Remploi de l'iodure d'argent.
Les premiers indices de modification visible des
composés" d'argent par la lumière ont été, il est vrai,
ayant la découverte de l'iode, le chlorure d'argent
qui se produit si souvent quand on opère sur les sels
d'argent et qui change si rapidement son blanc pur
en une teinte ardoisée, sous l'influence de la lumière
diffuse des laboratoires. Ce chlorure, dis-je, a été
regardé pendant très-longtemps comme le corps le
plus [ sensible à la lumière. Après la découverte du
brome, on fit une remarque analogue sur le bromure
d'argent ; tandis que l'iode, dont la découverte avait
précédé celle du brome, n'avait pas paru produire
un iodure d'argent aussi sensible à la lumière.
C'est pourquoi, en général, les tentatives pour pro-
duire des images par la lumière roulaient toujours
sur l'emploi du chlorure ou du bromure d'argent.
Cinq ou six ans avant la publication des découvertes
de Niepee et Daguerre, je m'étais occupé de produire
des images par la lumière, et je n'avais pas manqué
de me servir du chlorure d'argent précipité sur du
papier ; mais je m'étais borné à produire les si-
lhouettes des ailes des insectes au moyen de la lu-
mière directe du soleil, le croissant d'une éclipse
de soleil, au moyen d'un petit télescope, et je n'avais
pu conserver les images qu'eu les tenant abritées
derrière un verre rouge.
Après l'annonce des découvertes photographiques
de Niepee et Daguerre, mais avant la publication de
leurs procédés, sachant seulement qu'ils opéraient
sur argent, je mis encore en jeu le chlore, mais
sans aucun succès apparent.
Niepee, qui produisait ses images au moyen du
bitume de Judée modifié par la lumière, employa
d'abord l'iode uniquement pour noircir l'argent, afin
de faire ressortir ses héliographies, qui n'étaient vi-
sibles que par miroitage, comme dans le procédé de
Daguerre ; et, sans aucun doute, une plaque aban-
donnée à elle-même avec un objet quelconque déposé
à sa surface, a dû montrer l'empreinte de l'objet,
après une action prolongée de la lumière diffuse ;
car, comme tous ceux qui ont pratiqué le procédé de
Daguerre le savent, une plaque iodée qui, dans les
premiers instants de l'action lumineuse, ne paraît
pas changer de couleur d'abord, passe plus tard par
toutes les teintes imaginables.
Quoi qu'il en soit, le procédé de Daguerre repose
essentiellement sur l'emploi de l'iodure d'argent,
înKgré le surcroît de sensibilité que lui a procuré
l'adjonction du brome et du chlore. Les procédés au
collodion, à l'albumine et sur papier ont aussi pour
base principale l'iodure d'argent.
J'étonnerai bien des gens en disant que la cause
de cela est une cause mathématique. J'ai déjà montré
dans un article précédent, sur certaines propriétés de .
la lumière, que la distinction des Couleurs, qui est
en général d'une netteté parfaite, dépendait cepen-
dant de la comparaison de deux sensations différant
entre elles, pour la longueur et le temps, d'une
quantité inimaginable par sa petitesse.
Dans lé cas; actuel, la raison est évidente, lé fait
saute aux yeux. En effet, si nous nous demandons
quel est le corps simple métallique dont le poids ato-
mique soit le plus fort, nous reconnaissons que c'est
l'argent: si nous nous demandons quel est le miné-
ralisateur dont l'équivalent soit le plus fort, nous
reconnaissons que c'est l'iode : si nous nous deman-
dons enfin quel est le corps binaire de la composi-
tion la plus simple dont le poids atomique soit le
plus fort, nous aurons pour réponse, l'iodure d'ar-,
gent.
L'atome d'argent pèse. 1349
L'équivalent d'iode 4586
D'où équivalent d'iodure d'argent.... 2935
Les autres métaux précieux ou dont l'oxyde est fa-
cilement réductible, tels que l'or, le platine, l'iri-
dium, l'osmium, le mercure, le plomb et surtout le
bismuth ont un poids atomique très-élevé, tandis que
les métaux peu réductibles, tels que le calcium, le
magnésium, le sodium, etc., ont un faible poids
atomique. Ces citations suffisent pour mettre en évi-
dence la réalité de cette cause ; car, malgré les
exceptions apparentes, une discussion approfondie
montrerait qu'en général les affinités sont d'autant
plus énergiques, et, par suite, la résistance à la
décomposition par la lumière est d'autant plus
grande, que les poids atomiques des corps combinés
sont moindres ; et, par la même raison, même avec
des atomes légers, l'altération par la lumière se ma-
nifeste également sur des molécules très-lourdes, en
raison du grand nombre d'atomes qui les composent.
La composition de l'iodure d'argent est des plus sim-
ples ; mais les atomes composant sont très-lourds,
de sorte que pour arriver à une sensibilité aussi
grande avec des composés formés d'atomes rïgers il
faut avoir affaire à une formule très-compliquée
qui se trouve en général dans les Vésines et leurs
analogues.
Le premier emploi de l'iodure d'-argent en photo-
graphie a eu lieu d'une manière bien simple. Dans le
procédé de Daguerre, c'est l'argent poli qui est
soumis à la vapeur de l'iode. L'argent lui-même, par
un procédé déjà pratiqué avec perfection, est fixé
sur du cuivre, en couches aussi homogènes et aussi
pures que l'on veut : c'est un métal qui se prête on
ne peut mieux au polissage, et l'iode, que l'on peut
prendre à la main, est la substance la plus propre à
produire une vapeur d'une activité croissante avec
la température, de sorte que la couche sensible d'io-
dure d'argent a pu se produire en plaçant une feuille
de doublé d'argent poli dans une boîte dont le
fond était garni d'iode en grains recouvert d'une
couche de coton.
Au moyen de cette disposition, la combinaison s'ef-
fectuait, l'argent se couvrait d'une couche d'un
jaune d'or, composée uniquement d'iodure d'argent,
d'une ténu.'té extrême, se refusant presque à l'analyse,
et organisée d'une façon que la science ne pourra
peut-être jamais définir ; en [raison du phénomène
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Gommons.
..' SOMlAIRE. '-^--ii^
Vi-agL urne. — Préparation et dosage des iodures, par
j£ M.-À. GADDIK. -^ Analyse de l'encre photographique
'et'del'oxy-éthylate d'argent, par le docteur SCHNMJSS.;
Avis divers sur la valeur de ces compositions. — De la
phosphorescence, à propos des travaux de M, Edmond
BMQUEnEL.—> Bulletin, des.heaux-arts.-^Revue des sciences.
PROGRAMME.
La photographie est un art qui avec le :
te'mps grandit d'une façon inespérée. Chaque;
jour il surgit de nouvelles applications aux
sciences et à l'industrie, qui, sans cet agent
merîralleux, eussent été impossibles.
i^fi+^v/,e d'abord sur du doublé d'argent,
avec K ssité d'une pose de trois quarts
d'htr plein soleil, on pensait ne pouvoir
lai'iQ produire autre chose que la nature
morte ; mais la réduction du foyer, combinée
i avisât certains artifices chimiques, a permis
, bientôt d'obtenir dès portraits à la lumière ;
diffuse et de saisir des objets eh mouvement.
Apiès le doublé d'argent, est venue l'albu-
mine sur verre ; après l'albumine, le collodion,
donnant l'un et l'autre des négatifs pour le
tirage ~ i pn.pier.
ii pr i nature morte, on a donc pu copier
la nature vivante et mouvante ; puis est venu
le stéréoscope, impossible sans la photographie,
et qui acquiert chaque jour un nouveau degré
de perfection. Enfin nous arrivons aux épreu-
ves agrandies ou réduites à l'état microsco-
pique.
Par ce peu de mots, on voit combien les
branches de l'art photographique sont déjà
devenues nombreuses, et nul ne sait quel pro-
grès l'avenir nous réserve encore.
En présence de ce passé et de cet avenir, le
but principal d'une publication consacrée à la
photographie doit être de recueillir de tous
côtés les innovations et les progrès, pour en
donner connaissance à ses lecteurs, en les ac-
compagnant d'une discussion ou du compte
rendu de leur mise à l'essai ; autrement on ne
produirait qu'une compilation stérile.
C'est pourquoi nous accueillerons toujours
a\ec empressement les communications qui
nous seront adressées, pour les publier quand
elles nous paraîtront dignes d'intérêt ; car il
ne faut pas se dissimuler que chaque branche
de la photographie est basée sur une invention
très-minime en elle-même, mais qui, par sa
mise en pratique, acquiert une portée incalcu-
lable; et le photographe le moins exercé peut
faire une découverte profitable au monde entier
auB^ien que le savant le plus illustre, tant
il est vrai de dire que la photographie recèle
encore bien des mystères et une série illimitée
de découvertes à la portée de tous.
Mc-A. GATJDIN.
PRÉPARATION ET DOSAGE DES IOBORES.
L'iodure d'argent est l'âme de la photographie.
Jusqu'à ce jour tous les procédés pour l'obtention
rapide des images ou des négatifs ont été basés sur
Remploi de l'iodure d'argent.
Les premiers indices de modification visible des
composés" d'argent par la lumière ont été, il est vrai,
ayant la découverte de l'iode, le chlorure d'argent
qui se produit si souvent quand on opère sur les sels
d'argent et qui change si rapidement son blanc pur
en une teinte ardoisée, sous l'influence de la lumière
diffuse des laboratoires. Ce chlorure, dis-je, a été
regardé pendant très-longtemps comme le corps le
plus [ sensible à la lumière. Après la découverte du
brome, on fit une remarque analogue sur le bromure
d'argent ; tandis que l'iode, dont la découverte avait
précédé celle du brome, n'avait pas paru produire
un iodure d'argent aussi sensible à la lumière.
C'est pourquoi, en général, les tentatives pour pro-
duire des images par la lumière roulaient toujours
sur l'emploi du chlorure ou du bromure d'argent.
Cinq ou six ans avant la publication des découvertes
de Niepee et Daguerre, je m'étais occupé de produire
des images par la lumière, et je n'avais pas manqué
de me servir du chlorure d'argent précipité sur du
papier ; mais je m'étais borné à produire les si-
lhouettes des ailes des insectes au moyen de la lu-
mière directe du soleil, le croissant d'une éclipse
de soleil, au moyen d'un petit télescope, et je n'avais
pu conserver les images qu'eu les tenant abritées
derrière un verre rouge.
Après l'annonce des découvertes photographiques
de Niepee et Daguerre, mais avant la publication de
leurs procédés, sachant seulement qu'ils opéraient
sur argent, je mis encore en jeu le chlore, mais
sans aucun succès apparent.
Niepee, qui produisait ses images au moyen du
bitume de Judée modifié par la lumière, employa
d'abord l'iode uniquement pour noircir l'argent, afin
de faire ressortir ses héliographies, qui n'étaient vi-
sibles que par miroitage, comme dans le procédé de
Daguerre ; et, sans aucun doute, une plaque aban-
donnée à elle-même avec un objet quelconque déposé
à sa surface, a dû montrer l'empreinte de l'objet,
après une action prolongée de la lumière diffuse ;
car, comme tous ceux qui ont pratiqué le procédé de
Daguerre le savent, une plaque iodée qui, dans les
premiers instants de l'action lumineuse, ne paraît
pas changer de couleur d'abord, passe plus tard par
toutes les teintes imaginables.
Quoi qu'il en soit, le procédé de Daguerre repose
essentiellement sur l'emploi de l'iodure d'argent,
înKgré le surcroît de sensibilité que lui a procuré
l'adjonction du brome et du chlore. Les procédés au
collodion, à l'albumine et sur papier ont aussi pour
base principale l'iodure d'argent.
J'étonnerai bien des gens en disant que la cause
de cela est une cause mathématique. J'ai déjà montré
dans un article précédent, sur certaines propriétés de .
la lumière, que la distinction des Couleurs, qui est
en général d'une netteté parfaite, dépendait cepen-
dant de la comparaison de deux sensations différant
entre elles, pour la longueur et le temps, d'une
quantité inimaginable par sa petitesse.
Dans lé cas; actuel, la raison est évidente, lé fait
saute aux yeux. En effet, si nous nous demandons
quel est le corps simple métallique dont le poids ato-
mique soit le plus fort, nous reconnaissons que c'est
l'argent: si nous nous demandons quel est le miné-
ralisateur dont l'équivalent soit le plus fort, nous
reconnaissons que c'est l'iode : si nous nous deman-
dons enfin quel est le corps binaire de la composi-
tion la plus simple dont le poids atomique soit le
plus fort, nous aurons pour réponse, l'iodure d'ar-,
gent.
L'atome d'argent pèse. 1349
L'équivalent d'iode 4586
D'où équivalent d'iodure d'argent.... 2935
Les autres métaux précieux ou dont l'oxyde est fa-
cilement réductible, tels que l'or, le platine, l'iri-
dium, l'osmium, le mercure, le plomb et surtout le
bismuth ont un poids atomique très-élevé, tandis que
les métaux peu réductibles, tels que le calcium, le
magnésium, le sodium, etc., ont un faible poids
atomique. Ces citations suffisent pour mettre en évi-
dence la réalité de cette cause ; car, malgré les
exceptions apparentes, une discussion approfondie
montrerait qu'en général les affinités sont d'autant
plus énergiques, et, par suite, la résistance à la
décomposition par la lumière est d'autant plus
grande, que les poids atomiques des corps combinés
sont moindres ; et, par la même raison, même avec
des atomes légers, l'altération par la lumière se ma-
nifeste également sur des molécules très-lourdes, en
raison du grand nombre d'atomes qui les composent.
La composition de l'iodure d'argent est des plus sim-
ples ; mais les atomes composant sont très-lourds,
de sorte que pour arriver à une sensibilité aussi
grande avec des composés formés d'atomes rïgers il
faut avoir affaire à une formule très-compliquée
qui se trouve en général dans les Vésines et leurs
analogues.
Le premier emploi de l'iodure d'-argent en photo-
graphie a eu lieu d'une manière bien simple. Dans le
procédé de Daguerre, c'est l'argent poli qui est
soumis à la vapeur de l'iode. L'argent lui-même, par
un procédé déjà pratiqué avec perfection, est fixé
sur du cuivre, en couches aussi homogènes et aussi
pures que l'on veut : c'est un métal qui se prête on
ne peut mieux au polissage, et l'iode, que l'on peut
prendre à la main, est la substance la plus propre à
produire une vapeur d'une activité croissante avec
la température, de sorte que la couche sensible d'io-
dure d'argent a pu se produire en plaçant une feuille
de doublé d'argent poli dans une boîte dont le
fond était garni d'iode en grains recouvert d'une
couche de coton.
Au moyen de cette disposition, la combinaison s'ef-
fectuait, l'argent se couvrait d'une couche d'un
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