Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1860-10-20
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 20 octobre 1860 20 octobre 1860
Description : 1860/10/20 (A10,N42). 1860/10/20 (A10,N42).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61109084
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
:®1J I
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LA LUMIERE
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«MX- ARTS — H EL10 0 Ri P HIE
SAMEDI, 20 OCTOBRE 1860
SGIEIGES
JOURNAL'HEBDOMADAIRE MMiSSAKT LE SAMEDI
BURËWXiA fARlS, 9, RUE DE "LÀ PERLE.
BUREAUX, A LONDRES, 5, SERMON LANÉ, DOCTOR'S COMfflOK
ABONNEMENTS : PARIS, 1 an, 20 fr.; 6mois, 12fr.; 3 moii, "7 fr. — DÉPARTEMENTS, 1 an, 22 fr.; 6mois, 13fr.; 3inoii, 8 fr.—ETRANGER, :L an, 25^1 6raoi«,; 15 ^^3 raoiiilO fiv
Pour la Rédaction, écrire franco au Rédacteur en chef, M. EUNEST LACAN, 7, impasse des Biches, rue dés Biches, avenue de SàihfcClôùoV
SOMMAIRE.
E VATICAN au stéréoscope. —ÉPREUVES amplifiées,
procédé de M. WOLHLY. — CORRESPONDANCES. Épreu-
ves amphipositives. Lettre de M. DE LA BLANCUÈHE. —
CAUSERIE artistique. Reproductions d'IIemling, de
M. Vierlants , par M. A. D. — LA PHOTOGRAPHIE et
l'astronomie. Rapport de M. LADSsÉnAT à l'Académie dos
sciences. —REVUE des journaux, par M. E. II.
LE VATICAN AU STEREOSCOPE.
MM. Gaudin -viennent d'éditer Une collection
ombeeuse de vues stéréoscopiques du Vatican.
amais publication n'eut à un plus haut degré
e mérite de l'à-propos ; ajoutons de suite que
celle-ci a de plus une véritable valeur artis-
ique qui lui eût assuré, en tout temps, la fa-
eur du public.
L'auteur est un photographe anglais, et ses
épreuves, ont, au point de vue de l'exécution,
es qualités qui distinguent, les habiles prati^
iehs; d'butre^Màùche>;> c'est-à-dire la netteté, la
finessede détails, la pureté de:dessin et la fer-
meté de tpns> -...;■'.■.■'.
On sait que l'immense, palais du Vatican est
l'oeuvre collective des plus grands architectes
de la plus belle époque, Bramante, Raphaël,
Pyrrhus Ligûrio, D. Fontana, Charles Maderne,
Bemin; qûe'les peintres les plus illustres, Ra-
phaël, Michel Ange, Perugin, Jules Romain,
Caravage; ont concouru à son ornementation,
et que les chefs-d'oeuvre des maîtres de l'an-
tiquité et de la renaissance réunis dans ses
vastes salles, en font le premier musée de
sculpture du monde entier. Les sujets ne man-
quaient donc pas et la photographie devait en
tirer un magnifique parti.
En reproduisant sous tous leurs aspects les
splendides galeries Chiaramonti, des statues,
des bustes, des candélabres, des tableaux, le
musée égyptien et atiique, le vestibule rond, la
chambre du Méléagre, la salle des animaux, l'es-
calier principal, l'auteur a obtenu des effets de
perspective et de lumière auxquels le stéréos-
cope prête une grande puissance. On parcourt,
grâce à lui, dans toute leur étendue ces immen-
ses salles, et le regard peut à loisir s'arrêter
sur chacun des chefs-d'oeuvre qui y sont réunis;
puis il ramène le spectateur devant les plus
célèbres de ces créations du génie, et les lui
montre isolément pour lui en faire mieux sentir
les admirables beautés. Il y a là des morceaux
de marbre ou de bronze devant lesquels on
resterait bien des heures en contemplation,
c'est la Vénus de Praxitèle, le Laocoon, Y Anti-
nous, Y Apollon du Belvédère, la Cléopdtre, puis
le Persée et les deux Lutteurs, de Canova. Puis
ce sont encore des bas-reliefs, qui sont des poè-
mes ou des pages d'histoire, puis enfin des
fragments de monuments arrachés à la destruc-
tion du temps ou des hommes, des urnes fu-
néraires, des sarcophages, des piédestaux, tout
un monde de chefs-d'oeuvre;
Pour compléter cette belle-collection, l'auteur
y a joint une série de vues qui ont un intérêt
tout particulier. Ce sont celles qui représentent
les appartements du Saint-Père.
Il nous introduit dans le salon où le chef de
la chrétienté donne ses audiences, puis dans la
chambre du consistoire, dans le salon des mi-
nistres, et jusque dans la chambre à' coucher du
pape. Le seul luxe de ces appartements consiste
dans les peintures de maîtres et les objets d'art
qui les décorent ; quant au mobilier, il est des
plus simples. Le lit du successeur de saint
Pierre est une modeste couchette en fer que
l'humilité chrétienne a dépouillé même des plus
vulgaires ornements.
Puisque nous parlons du Vatican, nous de-
vons signaler une autre collection de vues,
représentant également le èèlèbre palais, celle
qu'ont publiée dernièremeni- MM. Ferrier père
et fils et Soulier. Bile se compose, comme toutes
celles qui sortent des mains de ces habiles ar-
tistes, d'épreuves positives sur verre, et peut
rivaliser avec tout ce qu'ils ont produit de
plus complet. Sans doute les différents sujets
qu'ils ont eu à reproduire, colonnades, gale-
ries, perspectives profondes, détails architecto-
iques, bustes, groupes et bas^reliefs, se prêtent
merveilleusement bien aux effets du stéréos-
cope; aussi peut-on se faire une idée du parti
qu'ils ont su en tirer avec cette science et ce
bon goût qu'on leur connaît.
En résumé, ces deux collections méritent et
ne peuvent manquer d'obtenir un grand et
durable succès.
E. L.
ÉPREUVES AMPLIFIÉES.
M. le secrétaire perpétuel a mis sous les yeux de l'A-
cadémie des sciences plusieurs épreuves photographi-
ques (des portraits en pied aux 2/3 à peu près de
la grandeur naturelle), présentées comme spécimens
d'un nouveau procédé d'agrandissement à la lumière
solaire ou à la lumière électrique, des images obte-
nues sur collodion, par M. Wothly, d'Aix-la-Chapelle
(Prusse).
« Je suis arrivé à ces résultats inespérés, dit
M. Wothly dans une lettre jointe à son envoi, par un
ensemble de moyens qui constitue ^presque un art
nouveau. Une disposition optique analogue à celle de
l'héliostat me donne un large faisceau de rayons ri-
goureusement parallèles qui traverse le négatif ob-
tenu sur demi-plaque collodionnée, emporte avec lui
l'image devenue positive, et s'épanouit en un im-
mense cône de rayons divergents qui vont fixer
l'image sur une feuille de papier mécanique sensibi-
lisée. L'intensité de ces rayons est assez grande pour
que le positif, quand on opère à la lumière solaire,
s'achève en quinze ou vingt-cinq minutes ; la régula-
rité de leur distribution et de leur marche est telle,
que l'impression est aussi nette sur les bords les- plus
extrêmes qu'au centre, même lorsque l'image a 2",,C0
de hauteur et <|i«,o0 de largeur. Pour ramener la
durée de l'impression à un temps aussi court, j'ai dû
recourir à des combinaisons nouvelles d'agents sen-
sibilisateurs. Pour pratiquer les opérations du lavage,
du virage et du fixage sur des feuilles si difficiles à.
manier, j'ai dû suppléer aux cuvettes impossibles par
des tours de main aussi rapides qu'efficaces. Mes
portraits demi-nature et nature entière ont, il me
semble, un caractère particulier, qui attire plus vive-
ment et charme plus agréablement le regard-; ils
rappellent mieux, je crois, que les photographies
ordinaires, l'oeuvre du crayon d'un dessinateur émi-
nemment habile, tant tes teintes sont harmonieuses
et fondues ; j'ajoute qu'elles sont presque inaltéra-
bles à la lumière, parce que mon procédé de fixage
les met à l'abri de toute sulfuration. »
Correspondance.
Monsieur le rédacteur de la Lumière,
L'intéressante étude que M. le docteur Sabatier
vient de vous envoyer sur les épreuves amphiposi-r
tives me fait regretter que dans l'énumératibn des
auteurs qui se sont occupés de ce sujet il ait oublié
quei le premier, votre serviteur a appelé dans ce-
journal l'attention des opérateurs, et cela le 6 sep-
tembre 4856.
Le docteur. Sabatier cite plusieurs agents chimiques
qu'il nomme substituteûrs ; il en oublie un des plus
actifs qu'il avait sous la main, je veux parler de
l'hyposulfite de soude. Sous son action, l'épreuve
négative vire instantanément au positif par transpa-^
rence.
Je regrette que M. le docteur Sabatier n'ait pas
encore rencontré les cas si extraordinaires de positifs
partiels, ou environnés d'une auréole suivant les
contours, ou encore à parties négatives argentées
métalliquement au milieu du précipité noirâtre de
l'acide pyrogallique. Tous ces faits consignés dans
mon Art du photographe, 2° édition, commencent à.
attirer l'attention des opérateurs français ; je le vois,
avec d'autant plus de plaisir que les Anglais nous
avaient, sur ce point, devancés l'année dernière, et
que jusqu'à M. de Schouwaloff mon appel à l'aide
s'était perdu dans le désert : seul, M. Fortin avait
au commencement, répondu et n'avait pas continué.
Je crois, comme je l'ai dit dès le commencement
de mes recherches, il y a quatre ans, je crois qu'il y
a là le point de départ d'une méthode à utiliser;
c'est aux chercheurs qui peuvent user leur temps k
compléter nos indications.
Nous avons cru souvent que la qualité et la quan-
tité de la lumière qui a formé le négatif avaient de
l'influence sur le passage de l'épreuve du mode né-
gatif au mode positif. De plus, nous avons toujours
remarqué que si ce genre d'épreuves est positif par
transmission, il l'est presque toujours par réflexion,
ce qui nous a fait forger ce mot d'épreuves positives
des deux côtés, amphipositives.
Veuillez agréer, etc.
H. DE LA. BL&NCHÈRE.
DIXIKMË A.NNEE-- No; Z,2
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SAMEDI, 20 OCTOBRE 1860
SGIEIGES
JOURNAL'HEBDOMADAIRE MMiSSAKT LE SAMEDI
BURËWXiA fARlS, 9, RUE DE "LÀ PERLE.
BUREAUX, A LONDRES, 5, SERMON LANÉ, DOCTOR'S COMfflOK
ABONNEMENTS : PARIS, 1 an, 20 fr.; 6mois, 12fr.; 3 moii, "7 fr. — DÉPARTEMENTS, 1 an, 22 fr.; 6mois, 13fr.; 3inoii, 8 fr.—ETRANGER, :L an, 25^1 6raoi«,; 15 ^^3 raoiiilO fiv
Pour la Rédaction, écrire franco au Rédacteur en chef, M. EUNEST LACAN, 7, impasse des Biches, rue dés Biches, avenue de SàihfcClôùoV
SOMMAIRE.
E VATICAN au stéréoscope. —ÉPREUVES amplifiées,
procédé de M. WOLHLY. — CORRESPONDANCES. Épreu-
ves amphipositives. Lettre de M. DE LA BLANCUÈHE. —
CAUSERIE artistique. Reproductions d'IIemling, de
M. Vierlants , par M. A. D. — LA PHOTOGRAPHIE et
l'astronomie. Rapport de M. LADSsÉnAT à l'Académie dos
sciences. —REVUE des journaux, par M. E. II.
LE VATICAN AU STEREOSCOPE.
MM. Gaudin -viennent d'éditer Une collection
ombeeuse de vues stéréoscopiques du Vatican.
amais publication n'eut à un plus haut degré
e mérite de l'à-propos ; ajoutons de suite que
celle-ci a de plus une véritable valeur artis-
ique qui lui eût assuré, en tout temps, la fa-
eur du public.
L'auteur est un photographe anglais, et ses
épreuves, ont, au point de vue de l'exécution,
es qualités qui distinguent, les habiles prati^
iehs; d'butre^Màùche>;> c'est-à-dire la netteté, la
finessede détails, la pureté de:dessin et la fer-
meté de tpns> -...;■'.■.■'.
On sait que l'immense, palais du Vatican est
l'oeuvre collective des plus grands architectes
de la plus belle époque, Bramante, Raphaël,
Pyrrhus Ligûrio, D. Fontana, Charles Maderne,
Bemin; qûe'les peintres les plus illustres, Ra-
phaël, Michel Ange, Perugin, Jules Romain,
Caravage; ont concouru à son ornementation,
et que les chefs-d'oeuvre des maîtres de l'an-
tiquité et de la renaissance réunis dans ses
vastes salles, en font le premier musée de
sculpture du monde entier. Les sujets ne man-
quaient donc pas et la photographie devait en
tirer un magnifique parti.
En reproduisant sous tous leurs aspects les
splendides galeries Chiaramonti, des statues,
des bustes, des candélabres, des tableaux, le
musée égyptien et atiique, le vestibule rond, la
chambre du Méléagre, la salle des animaux, l'es-
calier principal, l'auteur a obtenu des effets de
perspective et de lumière auxquels le stéréos-
cope prête une grande puissance. On parcourt,
grâce à lui, dans toute leur étendue ces immen-
ses salles, et le regard peut à loisir s'arrêter
sur chacun des chefs-d'oeuvre qui y sont réunis;
puis il ramène le spectateur devant les plus
célèbres de ces créations du génie, et les lui
montre isolément pour lui en faire mieux sentir
les admirables beautés. Il y a là des morceaux
de marbre ou de bronze devant lesquels on
resterait bien des heures en contemplation,
c'est la Vénus de Praxitèle, le Laocoon, Y Anti-
nous, Y Apollon du Belvédère, la Cléopdtre, puis
le Persée et les deux Lutteurs, de Canova. Puis
ce sont encore des bas-reliefs, qui sont des poè-
mes ou des pages d'histoire, puis enfin des
fragments de monuments arrachés à la destruc-
tion du temps ou des hommes, des urnes fu-
néraires, des sarcophages, des piédestaux, tout
un monde de chefs-d'oeuvre;
Pour compléter cette belle-collection, l'auteur
y a joint une série de vues qui ont un intérêt
tout particulier. Ce sont celles qui représentent
les appartements du Saint-Père.
Il nous introduit dans le salon où le chef de
la chrétienté donne ses audiences, puis dans la
chambre du consistoire, dans le salon des mi-
nistres, et jusque dans la chambre à' coucher du
pape. Le seul luxe de ces appartements consiste
dans les peintures de maîtres et les objets d'art
qui les décorent ; quant au mobilier, il est des
plus simples. Le lit du successeur de saint
Pierre est une modeste couchette en fer que
l'humilité chrétienne a dépouillé même des plus
vulgaires ornements.
Puisque nous parlons du Vatican, nous de-
vons signaler une autre collection de vues,
représentant également le èèlèbre palais, celle
qu'ont publiée dernièremeni- MM. Ferrier père
et fils et Soulier. Bile se compose, comme toutes
celles qui sortent des mains de ces habiles ar-
tistes, d'épreuves positives sur verre, et peut
rivaliser avec tout ce qu'ils ont produit de
plus complet. Sans doute les différents sujets
qu'ils ont eu à reproduire, colonnades, gale-
ries, perspectives profondes, détails architecto-
iques, bustes, groupes et bas^reliefs, se prêtent
merveilleusement bien aux effets du stéréos-
cope; aussi peut-on se faire une idée du parti
qu'ils ont su en tirer avec cette science et ce
bon goût qu'on leur connaît.
En résumé, ces deux collections méritent et
ne peuvent manquer d'obtenir un grand et
durable succès.
E. L.
ÉPREUVES AMPLIFIÉES.
M. le secrétaire perpétuel a mis sous les yeux de l'A-
cadémie des sciences plusieurs épreuves photographi-
ques (des portraits en pied aux 2/3 à peu près de
la grandeur naturelle), présentées comme spécimens
d'un nouveau procédé d'agrandissement à la lumière
solaire ou à la lumière électrique, des images obte-
nues sur collodion, par M. Wothly, d'Aix-la-Chapelle
(Prusse).
« Je suis arrivé à ces résultats inespérés, dit
M. Wothly dans une lettre jointe à son envoi, par un
ensemble de moyens qui constitue ^presque un art
nouveau. Une disposition optique analogue à celle de
l'héliostat me donne un large faisceau de rayons ri-
goureusement parallèles qui traverse le négatif ob-
tenu sur demi-plaque collodionnée, emporte avec lui
l'image devenue positive, et s'épanouit en un im-
mense cône de rayons divergents qui vont fixer
l'image sur une feuille de papier mécanique sensibi-
lisée. L'intensité de ces rayons est assez grande pour
que le positif, quand on opère à la lumière solaire,
s'achève en quinze ou vingt-cinq minutes ; la régula-
rité de leur distribution et de leur marche est telle,
que l'impression est aussi nette sur les bords les- plus
extrêmes qu'au centre, même lorsque l'image a 2",,C0
de hauteur et <|i«,o0 de largeur. Pour ramener la
durée de l'impression à un temps aussi court, j'ai dû
recourir à des combinaisons nouvelles d'agents sen-
sibilisateurs. Pour pratiquer les opérations du lavage,
du virage et du fixage sur des feuilles si difficiles à.
manier, j'ai dû suppléer aux cuvettes impossibles par
des tours de main aussi rapides qu'efficaces. Mes
portraits demi-nature et nature entière ont, il me
semble, un caractère particulier, qui attire plus vive-
ment et charme plus agréablement le regard-; ils
rappellent mieux, je crois, que les photographies
ordinaires, l'oeuvre du crayon d'un dessinateur émi-
nemment habile, tant tes teintes sont harmonieuses
et fondues ; j'ajoute qu'elles sont presque inaltéra-
bles à la lumière, parce que mon procédé de fixage
les met à l'abri de toute sulfuration. »
Correspondance.
Monsieur le rédacteur de la Lumière,
L'intéressante étude que M. le docteur Sabatier
vient de vous envoyer sur les épreuves amphiposi-r
tives me fait regretter que dans l'énumératibn des
auteurs qui se sont occupés de ce sujet il ait oublié
quei le premier, votre serviteur a appelé dans ce-
journal l'attention des opérateurs, et cela le 6 sep-
tembre 4856.
Le docteur. Sabatier cite plusieurs agents chimiques
qu'il nomme substituteûrs ; il en oublie un des plus
actifs qu'il avait sous la main, je veux parler de
l'hyposulfite de soude. Sous son action, l'épreuve
négative vire instantanément au positif par transpa-^
rence.
Je regrette que M. le docteur Sabatier n'ait pas
encore rencontré les cas si extraordinaires de positifs
partiels, ou environnés d'une auréole suivant les
contours, ou encore à parties négatives argentées
métalliquement au milieu du précipité noirâtre de
l'acide pyrogallique. Tous ces faits consignés dans
mon Art du photographe, 2° édition, commencent à.
attirer l'attention des opérateurs français ; je le vois,
avec d'autant plus de plaisir que les Anglais nous
avaient, sur ce point, devancés l'année dernière, et
que jusqu'à M. de Schouwaloff mon appel à l'aide
s'était perdu dans le désert : seul, M. Fortin avait
au commencement, répondu et n'avait pas continué.
Je crois, comme je l'ai dit dès le commencement
de mes recherches, il y a quatre ans, je crois qu'il y
a là le point de départ d'une méthode à utiliser;
c'est aux chercheurs qui peuvent user leur temps k
compléter nos indications.
Nous avons cru souvent que la qualité et la quan-
tité de la lumière qui a formé le négatif avaient de
l'influence sur le passage de l'épreuve du mode né-
gatif au mode positif. De plus, nous avons toujours
remarqué que si ce genre d'épreuves est positif par
transmission, il l'est presque toujours par réflexion,
ce qui nous a fait forger ce mot d'épreuves positives
des deux côtés, amphipositives.
Veuillez agréer, etc.
H. DE LA. BL&NCHÈRE.
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