Titre : La Lumière : journal non politique... : beaux-arts, héliographie, sciences
Auteur : Société héliographique (France). Auteur du texte
Éditeur : Société d'héliographie (Paris)
Éditeur : A. GaudinA. Gaudin (Paris)
Éditeur : M.-A. GaudinM.-A. Gaudin (Paris)
Date d'édition : 1860-06-09
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Gaudin, Alexis (1816-1894). Directeur de publication
Contributeur : Lacan, Ernest (1829-1879). Rédacteur
Contributeur : Gaudin, Marc-Antoine (1804-1880). Rédacteur. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32809606x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3408 Nombre total de vues : 3408
Description : 09 juin 1860 09 juin 1860
Description : 1860/06/09 (A10,N23). 1860/06/09 (A10,N23).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6110874s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
DÏXIUMB ANNEE — Ko'23
SAMEDI, 9 JUIN 1860.
Sw\
v
y -K-4C
LA LU
/-fnx REVUE DE LA PÏIOTOGHAPHIE
^llfi^! BEAUX-ARTS — HËLIOGRÂPHIE — SCIENCES
V ff
BttBÉAJPt'AWAPlS', 9, RUE OE LA PERLE.
BUREAUX, A LONDRES, 5, SERMON LANE, DOCTOR'S COMMOK
ABONNEMENTS : PARIS, 1 an, 20 fr.; 6mois, 12fr.; 3 mois, 7 fr. — DÉPARTEMENTS, 1 a%22>.; 6 mois, 13 fr.; 3 moii, 8 fr.— ETRANGER, 1 an, 25fr.; 6mois, 15 fr.; 3 mois, 10 fr.
Pour la Rédaction, écrire franco au Rédacteur en chef, M. ÈHNEST LACAN, 7, impasse des Biches, rue des Biciies, avenue de Saint-Cioud.
SOMMAIRE. -
AMPLIFICATION des épreuves : M. Edouard DELESSERT ,
MM'. MAYEU frères et PIEUSON. — NOUVEL enduit pré-
servatif du Collodion, procédé de M. MÀGNAIR. — EPREtJ»
VES positives directes, procédé de M. FOWLER. — LA
PHOTOGRAPHIE et l'astronomie, par M. PAYE. — CAU-
SERIE, artistique, par &£• A. D. — REVUE des journaux,
par M. E. H. — CHRONIQUE, par M. A. MÉPHIS.
IMPLICATION DES ÉPREUVES.
Chambre solaire de Woodward.
Les résultats obtenus aujourd'hui à l'aide de
cet appareil ne laissent plus aucun doute sur
l'excellence du système adopté par l'inventeur.
Nous avons assisté à des expériences con-
cluantes et nous avons sous les yeux des spéci-
mens dont on ne saurait nier la supériorité sur
tout ce qui avait été produit dans ce genre
jusqu'ici. ''■"•.
Ainsi que nous l'avons dit, aussitôt que le
nouvel appareil a été connu.à Paris, MM. Mayer
frères et Pierson, comprenant les services qu'il
devait rendre, ont immédiatement commencé
de sérieux essais. Ils ont fait disposer une vaste
pièce dans laquelle se font toutes les opérations.
La chambre solaire est appliquée à la muraille
quele réflecteur traverse par une étroite lucarne,
pour aller recueillir en dehors les rayons directs
du soleil. L'obscurité la plus complète règne-
dans cette, chambre, qui n'est éclairée que par
l'objectif lui-môme. Un écran mobile glisse sur
deux rails en bois, qui vont de l'appareil au
mur opposé de la chambre. On approche ou
on éloigne ainsi cet écran, selon qu'on veut
obtenir une image plus ou moins grande.
L'image s'y projette avec une netteté qui per-
met de mettre exactement au point. Cette pre-
mière opération terminée, on place sur l'écran
une glace sur laquelle est étendu le papier
sensible. MM. Mayer et Pierson se servent de
papier négatif qui s'impressionne bien plus ra-
pidement. Trois épreuves ont été faites en notre
présence, en 13, 7 et 2 secondes. Au développe-
ment, la dernière était complètement venue; la
première avait un excès de pose. On peut du
reste diriger à volonté l'opération en masquant
certaines parties pendant l'exposition, Le cli-
ché dont ou se servait était un portrait 17 x21.
Plus on allonge le foyer pour amplifier les di-
mensions, et moins l'impression est rapide.
Les portraits ainsi obtenus par MM. Mayer
frères et Pierson peuvent être hardiment cités
comme les résultats les plus complets que les
procédés photographiques aient donnés jusqu'à
ce jour. En général ils sont en buste et de gran-
deur naturelle, ils ne dépassent pas la dimen-
sion quelque-fois demi-nature; alors ils sont gé-
néralement en pied.
Le modelé en est fin, les contours harmonieux,
la vigueur extrême. L'énergie de l'impression
est telle que les figures apparaissent en relief.
Nous citerons particulièrement le portrait du
général Fleury, et ceux de deux jeunes femmes,
l'une en toilette de soirée, —une ravissante
tète de keepsake, — et l'autre en burnous algé-
rien. Il y a dans cette dernière épreuve des
effets de lumière dont les peintres surtout ap-
précieront la valeur.
Bientôt MM. Mayer et Pierson vont publier
un portrait de l'Empereur obtenu par ce nou-
veau système, car S. M".; a daigné se rendre
dans leurs ateliers la semaine dernière, et après
avoir examiné avec intérêt leurs travaux, elle
a consenti à poser. i
M. Edouard Delessert -a tiré aussi un mer-
veilleux parti de la chambre solaire. Il a même
été plus loin que personne jusqu'ici, en exécu-
tant des portraits de grandeur naturelle et en
pied. Le plus curieux est que le cliché dont il
se sert est tout simplement, une carte de visite.
Mais pour éviter les frais et les embarras qu'oc -
casionnerait la manipulation d'épreuves ayant
2 mètres environ de long sur 1 de large, l'ha-
bile amateur a eu l'ingénieuse idée d'opérer sur
trois feuilles de papier placées l'une après l'autre
sur son écran, et de les coller quand tout est
fini. Comme ces trois feuilles sont préparées
dans les mêmes bains, qu'elles reçoivent en-
semble l'image lumineuse, elles ont- identique-
ment le même ton, la même netteté et les rac-
cords sont invisibles. Plusieurs portraits exécu-
tés de cette manière par M. Edouard Delessert
ont été exposés chez Giroux, où ils ont excité
l'ébahissement et, nous pouvons'le dire aussi,
l'admiration de la foule.
E. L.
NOUVEL ENDUIT PRÉSERVATIF DU COLLODION,
par M. MACKAIR.
Sans partager complètement l'opinion du
docteur Kolb, dont on se rappelle sans doute
la lettre un peu sévère, nous ne pouvons nous
empêcher de trouver que nos voisins d'Angle-
terre, à force de vouloir essayer de nouveaux
perfectionnements dans leurs préparations, ar-
rivent à faire usage de singuliers agents. Sans
doute il est utile de chercher le mieux, quand
même on est en possession du bien, et les dé-
couvertes qui se produisent chaque jour le
prouvent surabondamment ; mais en cherchant
il faut craindre de s'égarer et de perdre ainsi
tout le bénéfice du chemin parcouru.
On sait le nombre infini de substances que
les photographeë anglais ont déjà proposées
pour composer des enduits, sirops et vernis
destinés h conserver au collodion ses propriétés
' qu'il perd si vite lorsqu'il est étendu sur une
glace. Voici qu'un nouvel agent est recom-
mandé par un habile expérimentateur anglais,
M. Macnair, qui l'emploie avec succès, d'après
sa déclaration. Il s'agit d'un produit .abon-
damment répandu eh Angleterre, le malt, et
qu'on trouve non chez les pharmaciens et mar-
chands de produits chimiques, mais dans les
brasseries. Le malt est de l'orge qu'on a fait
sécher et sécher et dont on a séparé les ger-
mes. Voici maintenant le procédé de M. Mac-
nair :
On mélange 200 grammes de drèche concassée avec
700 grammes d'eau chaude, de façon à ce que le
mélange, après avoir été bien agité, soit à la tempé-
rature de 68 à 70 degrés. Placez la théière contenant
l'infusion devant un feu modéré pendant environ
une demi-heure; alors la température sera descen-
due à 58 degrés, et l'infusion aura acquis un goût
douceâtre, mais non mielleux. Ou peut alors l'éloigner
un peu du feu pour la laisser refroidir lentement, en
la remuant fréquemment; on la filtre et elle doit
être alors tout à fait limpide; brillante et légèrement
dorée.
Les bords des glaces doivent être dépolis eu les
frottant sur une pierre plate et non avec une
lime, puis on les recouvre du collodion fluide et adhé-
rent, que l'on verse avec soin sur les bords. On sen-
sibilise dans un bain composé de 2 gr. 40 centigr.
de nitrate d'argent pour 30 gr. d'eau; on lave sous
un robinet, de préférence, en terminant le lavage à
l'eau distillée. Tout le nitrate aura été enlevé lors-
que l'aspect graisseux qui se manifeste sur la plaque
lorsque la première-eau y est versée, aura disparu.
Le lavage sera alors suffisant. On laisse reposer la
glace pendant quelques secondes sur du papier bu-
vard, et avant qu'elle commence à sécher on verse
dessus l'infusion de malt comme on l'a fait pour le
collodion. On essuie le revers de la plaque, et on la
fait sécher le plus promptement possible, devant un
feu sans flamme ou, ce qui est préférable pour évi-
ter la poussière, on place les glaces devant le feu dans
une boîte, ou on les dispose obliquement, le coin par
où les couches de collodion et de malt ont été ver-
sées se trouvant en haut. La dessiccation peut être
accélérée au moyen d'un vase contenant de l'eau
chaude, ou de briques chauffées et mises sur une
ardoise dans la boîte.
Le temps d'exposition des glaces ainsi préparées
est à peu près le même que pour le collodion hu-
mide. Par contact, d'après un négatif, on obtient une
épreuve dans l'espace de deux à trois secondes.
Après l'exposition, on enlève la solution préserva-
trice à l'aide d'un lavage, en laissant l'eau flotter du
centre vers les bords de l'image. Puis, au moyen
d'un crochet, on plonge la face de l'épreuve dans
une solution de nitrate d'argent, ou dans le bain
sensibilisateur, mais un bain spécial contenant 1 gr,
20 à 1 gr. HO de nitrate pour 30 gr. d'eau. Le dé-
veloppement se fait avec une solution de
Proiosulfate de fer 4 gr. 30 à 1 gr. 80
Acide acétique cristallisé. .. 1 80
Alcool 1 80
Eau 30
SAMEDI, 9 JUIN 1860.
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LA LU
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V ff
BttBÉAJPt'AWAPlS', 9, RUE OE LA PERLE.
BUREAUX, A LONDRES, 5, SERMON LANE, DOCTOR'S COMMOK
ABONNEMENTS : PARIS, 1 an, 20 fr.; 6mois, 12fr.; 3 mois, 7 fr. — DÉPARTEMENTS, 1 a%22>.; 6 mois, 13 fr.; 3 moii, 8 fr.— ETRANGER, 1 an, 25fr.; 6mois, 15 fr.; 3 mois, 10 fr.
Pour la Rédaction, écrire franco au Rédacteur en chef, M. ÈHNEST LACAN, 7, impasse des Biches, rue des Biciies, avenue de Saint-Cioud.
SOMMAIRE. -
AMPLIFICATION des épreuves : M. Edouard DELESSERT ,
MM'. MAYEU frères et PIEUSON. — NOUVEL enduit pré-
servatif du Collodion, procédé de M. MÀGNAIR. — EPREtJ»
VES positives directes, procédé de M. FOWLER. — LA
PHOTOGRAPHIE et l'astronomie, par M. PAYE. — CAU-
SERIE, artistique, par &£• A. D. — REVUE des journaux,
par M. E. H. — CHRONIQUE, par M. A. MÉPHIS.
IMPLICATION DES ÉPREUVES.
Chambre solaire de Woodward.
Les résultats obtenus aujourd'hui à l'aide de
cet appareil ne laissent plus aucun doute sur
l'excellence du système adopté par l'inventeur.
Nous avons assisté à des expériences con-
cluantes et nous avons sous les yeux des spéci-
mens dont on ne saurait nier la supériorité sur
tout ce qui avait été produit dans ce genre
jusqu'ici. ''■"•.
Ainsi que nous l'avons dit, aussitôt que le
nouvel appareil a été connu.à Paris, MM. Mayer
frères et Pierson, comprenant les services qu'il
devait rendre, ont immédiatement commencé
de sérieux essais. Ils ont fait disposer une vaste
pièce dans laquelle se font toutes les opérations.
La chambre solaire est appliquée à la muraille
quele réflecteur traverse par une étroite lucarne,
pour aller recueillir en dehors les rayons directs
du soleil. L'obscurité la plus complète règne-
dans cette, chambre, qui n'est éclairée que par
l'objectif lui-môme. Un écran mobile glisse sur
deux rails en bois, qui vont de l'appareil au
mur opposé de la chambre. On approche ou
on éloigne ainsi cet écran, selon qu'on veut
obtenir une image plus ou moins grande.
L'image s'y projette avec une netteté qui per-
met de mettre exactement au point. Cette pre-
mière opération terminée, on place sur l'écran
une glace sur laquelle est étendu le papier
sensible. MM. Mayer et Pierson se servent de
papier négatif qui s'impressionne bien plus ra-
pidement. Trois épreuves ont été faites en notre
présence, en 13, 7 et 2 secondes. Au développe-
ment, la dernière était complètement venue; la
première avait un excès de pose. On peut du
reste diriger à volonté l'opération en masquant
certaines parties pendant l'exposition, Le cli-
ché dont ou se servait était un portrait 17 x21.
Plus on allonge le foyer pour amplifier les di-
mensions, et moins l'impression est rapide.
Les portraits ainsi obtenus par MM. Mayer
frères et Pierson peuvent être hardiment cités
comme les résultats les plus complets que les
procédés photographiques aient donnés jusqu'à
ce jour. En général ils sont en buste et de gran-
deur naturelle, ils ne dépassent pas la dimen-
sion quelque-fois demi-nature; alors ils sont gé-
néralement en pied.
Le modelé en est fin, les contours harmonieux,
la vigueur extrême. L'énergie de l'impression
est telle que les figures apparaissent en relief.
Nous citerons particulièrement le portrait du
général Fleury, et ceux de deux jeunes femmes,
l'une en toilette de soirée, —une ravissante
tète de keepsake, — et l'autre en burnous algé-
rien. Il y a dans cette dernière épreuve des
effets de lumière dont les peintres surtout ap-
précieront la valeur.
Bientôt MM. Mayer et Pierson vont publier
un portrait de l'Empereur obtenu par ce nou-
veau système, car S. M".; a daigné se rendre
dans leurs ateliers la semaine dernière, et après
avoir examiné avec intérêt leurs travaux, elle
a consenti à poser. i
M. Edouard Delessert -a tiré aussi un mer-
veilleux parti de la chambre solaire. Il a même
été plus loin que personne jusqu'ici, en exécu-
tant des portraits de grandeur naturelle et en
pied. Le plus curieux est que le cliché dont il
se sert est tout simplement, une carte de visite.
Mais pour éviter les frais et les embarras qu'oc -
casionnerait la manipulation d'épreuves ayant
2 mètres environ de long sur 1 de large, l'ha-
bile amateur a eu l'ingénieuse idée d'opérer sur
trois feuilles de papier placées l'une après l'autre
sur son écran, et de les coller quand tout est
fini. Comme ces trois feuilles sont préparées
dans les mêmes bains, qu'elles reçoivent en-
semble l'image lumineuse, elles ont- identique-
ment le même ton, la même netteté et les rac-
cords sont invisibles. Plusieurs portraits exécu-
tés de cette manière par M. Edouard Delessert
ont été exposés chez Giroux, où ils ont excité
l'ébahissement et, nous pouvons'le dire aussi,
l'admiration de la foule.
E. L.
NOUVEL ENDUIT PRÉSERVATIF DU COLLODION,
par M. MACKAIR.
Sans partager complètement l'opinion du
docteur Kolb, dont on se rappelle sans doute
la lettre un peu sévère, nous ne pouvons nous
empêcher de trouver que nos voisins d'Angle-
terre, à force de vouloir essayer de nouveaux
perfectionnements dans leurs préparations, ar-
rivent à faire usage de singuliers agents. Sans
doute il est utile de chercher le mieux, quand
même on est en possession du bien, et les dé-
couvertes qui se produisent chaque jour le
prouvent surabondamment ; mais en cherchant
il faut craindre de s'égarer et de perdre ainsi
tout le bénéfice du chemin parcouru.
On sait le nombre infini de substances que
les photographeë anglais ont déjà proposées
pour composer des enduits, sirops et vernis
destinés h conserver au collodion ses propriétés
' qu'il perd si vite lorsqu'il est étendu sur une
glace. Voici qu'un nouvel agent est recom-
mandé par un habile expérimentateur anglais,
M. Macnair, qui l'emploie avec succès, d'après
sa déclaration. Il s'agit d'un produit .abon-
damment répandu eh Angleterre, le malt, et
qu'on trouve non chez les pharmaciens et mar-
chands de produits chimiques, mais dans les
brasseries. Le malt est de l'orge qu'on a fait
sécher et sécher et dont on a séparé les ger-
mes. Voici maintenant le procédé de M. Mac-
nair :
On mélange 200 grammes de drèche concassée avec
700 grammes d'eau chaude, de façon à ce que le
mélange, après avoir été bien agité, soit à la tempé-
rature de 68 à 70 degrés. Placez la théière contenant
l'infusion devant un feu modéré pendant environ
une demi-heure; alors la température sera descen-
due à 58 degrés, et l'infusion aura acquis un goût
douceâtre, mais non mielleux. Ou peut alors l'éloigner
un peu du feu pour la laisser refroidir lentement, en
la remuant fréquemment; on la filtre et elle doit
être alors tout à fait limpide; brillante et légèrement
dorée.
Les bords des glaces doivent être dépolis eu les
frottant sur une pierre plate et non avec une
lime, puis on les recouvre du collodion fluide et adhé-
rent, que l'on verse avec soin sur les bords. On sen-
sibilise dans un bain composé de 2 gr. 40 centigr.
de nitrate d'argent pour 30 gr. d'eau; on lave sous
un robinet, de préférence, en terminant le lavage à
l'eau distillée. Tout le nitrate aura été enlevé lors-
que l'aspect graisseux qui se manifeste sur la plaque
lorsque la première-eau y est versée, aura disparu.
Le lavage sera alors suffisant. On laisse reposer la
glace pendant quelques secondes sur du papier bu-
vard, et avant qu'elle commence à sécher on verse
dessus l'infusion de malt comme on l'a fait pour le
collodion. On essuie le revers de la plaque, et on la
fait sécher le plus promptement possible, devant un
feu sans flamme ou, ce qui est préférable pour évi-
ter la poussière, on place les glaces devant le feu dans
une boîte, ou on les dispose obliquement, le coin par
où les couches de collodion et de malt ont été ver-
sées se trouvant en haut. La dessiccation peut être
accélérée au moyen d'un vase contenant de l'eau
chaude, ou de briques chauffées et mises sur une
ardoise dans la boîte.
Le temps d'exposition des glaces ainsi préparées
est à peu près le même que pour le collodion hu-
mide. Par contact, d'après un négatif, on obtient une
épreuve dans l'espace de deux à trois secondes.
Après l'exposition, on enlève la solution préserva-
trice à l'aide d'un lavage, en laissant l'eau flotter du
centre vers les bords de l'image. Puis, au moyen
d'un crochet, on plonge la face de l'épreuve dans
une solution de nitrate d'argent, ou dans le bain
sensibilisateur, mais un bain spécial contenant 1 gr,
20 à 1 gr. HO de nitrate pour 30 gr. d'eau. Le dé-
veloppement se fait avec une solution de
Proiosulfate de fer 4 gr. 30 à 1 gr. 80
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